Un évêque reconnu coupable de non-dénonciation d'actes pédophiles
''La hiérarchie catholique est connue pour cultiver le secret ... ''
Un évêque catholique américain, Mgr Robert Finn, a été reconnu coupable jeudi au Kansas (centre) de n'avoir pas dénoncé un prêtre pédophile et a été mis en liberté conditionnelle, après la condamnation fin juillet d'un prêtre pour des faits similaires.
Mgr Robert Finn |
Le juge John Torrence a rendu sa décision contre Robert Finn, 59 ans, après que ce dernier a refusé de contester les accusations portées contre lui.
M. Finn a été mis en liberté conditionnelle, mais il devra former le personnel de son diocèse à la détection de cas de pédophilie et créer un fonds de 10.000 dollars d'aide à la défense des victimes.
Un groupe de défense des victimes a violemment critiqué le jugement du tribunal du comté de Jackson et réclamé des peines plus lourdes.
"Une simple peine de prison aurait fait la différence et découragé d'autres" comportements similaires "mais toute peine inférieure ne produira pas d'effet qui ait du sens", a déploré Barbara Dorris, responsable du réseau des Survivants des personnes agressées sexuellement par des prêtres (Survivors Network of those Abused by Priests) dans un communiqué.
"La hiérarchie catholique est connue pour cultiver le secret. S'ils récidivent, ce sera difficile de les attraper", a-t-elle ajouté.
L'accusation a toutefois qualifié le jugement de "victoire claire pour les victimes" qui, selon elle, s'en sont déclarées satisfaites. "Nous sommes sûrs maintenant que s'il y a un soupçon de pédophilie qui parvient aux oreilles du diocèse de Kansas City-Saint Joseph, personne n'hésitera à en informer immédiatement les autorités compétentes", a déclaré l'avocat Jean Peters Baker.
Capture d'écran, Shawn Ratigan |
Mgr Robert Finn est accusé d'avoir cherché pendant cinq mois à couvrir les agissements d'un prêtre de son diocèse, le père Shawn Ratigan, qui y a officié de juin 2005 à juin 2009, et qui est depuis poursuivi en justice pour détention d'images pornographiques.
Selon le cabinet Rebecca Randles de Kansas City, les avocats d'une petite fille et de ses parents qui se sont portés partie civile, le prêtre détenait sur son ordinateur des centaines d'images de fillettes, nues ou habillées, dans des poses "sexuellement explicites" et les avait diffusées sur internet.
Les images avaient été découvertes lors d'une opération de maintenance de l'ordinateur par un réparateur qui s'en était ouvert au responsable de la paroisse.
L'information était remontée pendant cinq mois par paliers successifs jusqu'au plus haut de la hiérarchie du diocèse, sans que le dossier ne soit transmis à la police, comme le veut la loi. par mso-are/jca Source
COMMENTAIRE :
Le curé à plus l'air d'être un biker qu'un officiant à la prêtrise...
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