Occident et monde de l’Islam : un choc des chronologies
Observateur libre et indépendant, respectueux des religions mais également attaché à nos libertés et à nos droits, je n’ai pas la prétention d’être un expert. Mais, je présente seulement la réflexion que ma vision du profond malaise généré dans notre société par le développement rapide de l’Islam ne peut que m’inspirer.
D’abord, l’Islam n’est pas qu’une religion, et même, de très loin. Parallèlement au fait de se déclarer être une religion, obligatoire et incontournable, l’Islam est devenu tout autant une puissante et non négociable appartenance à Dieu, à travers les préceptes de son seul et un unique représentant valable sur terre, le Prophète. Appartenance qui ajoute au caractère religieux un véritable prolongement civil conférant, par là même, une sorte de supranationalité musulmane, qui entend s’imposer partout où la porte ses croyants, et dont la loi sacrée et divine prime sur toutes celles des autres. Voilà, à mes yeux, la première raison des difficultés d’intégration et d’assimilation des populations musulmanes au sein d’autres civilisations.
La deuxième raison est que l’Islam et le Monde Arabe se nourrissent toujours de racines profondes et traditionnelles qu’ils n’aiment pas faire évoluer. Racines qui ne sont pas totalement exemptes de tout esprit de guerre sainte et de conquête. Sans nul doute, on ne peut qu’assez bien les comprendre, quand on assiste aux dégâts immenses que font au sein de notre Monde Occidental l’abandon de nos principes, de notre morale et de nos valeurs, balayés par notre mépris de l’ordre comme par celui des lois, par notre laxisme envahissant et par notre décadence croissante. On doit aussi admettre que le Monde Musulman puisse tout à fait exécrer et rejeter plus encore la dépravation et la débauche dans lesquelles les occidentaux se perdent de plus en plus. Nous devrions y réfléchir bien d’avantage.
Certes, d’un autre côté, certains des choix et des orientations du Monde Arabe et de l’Islam sont trop souvent marqués d’obscurantisme, parfois même, de barbarie et de sectarisme religieux, devenus insoutenables de nos jours. Et, rien de tout ce qui vient d’être passé en revue ne saurait excuser le terrorisme arabe qu’il ne faut cependant pas amalgamer avec les réactions ayant, dans certains cas, un vrai caractère de résistance et de rejet de l’occupation forcée et illicite de territoires ayant valeur de sanctuaire.
Mais, n’oublions surtout pas que nous, Occidentaux chrétiens, nous avons été tout autant marqués d’obscurantisme, de barbarie et de sectarisme religieux pendant près de deux millénaires et qu’il nous en restait même encore des empreintes tenaces il y a moins d’un siècle.
Aujourd’hui, nous avons beaucoup évolués et il y a le choc des chronologies : un Islam resté empreigné, souvent à dessein, d’un dogmatisme moyenâgeux où religion et pouvoir se confondent dans une emprise civile et politique prédominante des masses qui se doivent d’être croyantes et qui perdraient leur identité en ne l’étant pas. Ce qui, fortement aidé par le dégoût qu’inspire le Monde Occidental, tant par son image que par son arrogance, longtemps dominatrice, en provoque le rejet par les Musulmans et, génère par voie de réciprocité, de grandes difficultés d’osmose réelle entre les Musulmans et les Occidentaux qui, eux, de plus, ne vivent donc pas du tout au même siècle.
Mais, il n’y a pas que cela. Le malaise est profond et ceux qui semblent en mesurer seulement aujourd’hui l’ampleur sont des inconscients dangereux. Déjà responsables de la perte de nos valeurs, bien plus intéressés par le pouvoir, par les prébendes qu’il offre et par la collaboration servile aux lobbies financiers apatrides, ils ont créé en occident, par abandon, par leur laxisme, par leur boulimie d’immigration, une présence de l’Islam de grande ampleur dont il est évident que les projection démographiques annoncent un développement rapide en Europe et en France, tout particulièrement, un changement aux conséquences très graves. Je respecte sans nuance les religions et, bien entendu, l’Islam ainsi que les Musulmans.
Je pense qu’il est nécessaire à chacun d’en faire autant, même quand la liberté de penser et de s’exprimer à sa guise est et doit rester totalement incontournable pour tous. Néanmoins, je pose clairement la question de bien savoir ce qu’il adviendra de nos libertés, et de nous-mêmes, quand le constat que je viens de faire aura atteint, démographiquement, des proportions qui ne nous permettront plus de les défendre.
N’est-il pas grand temps d’y penser ? par Pierre d’Humières Source
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