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Thursday, January 31, 2013

France, Une secte d'avilissements sexuels réapparait

Mandarom : le géant abattu survit près de Castellane
DROn avait pu penser que le Mandarom avait disparu, dans le grand fracas d'une statue gigantesque de son fondateur, abattue en 2001 à la suite d'une décision de la justice française.
Le Mandarom, c'est un site mystique, construit au fil des ans sur les pentes d'une montagne qui domine la ville de Castellane (Alpes-de-Haute-Provence) et le lac de Castillon, sur la rivière du Verdon. Gilbert Bourdin, fondateur d'une nouvelle religion, l'aumisme, s'était installé sur ces hauteurs à la fin des années 1960 et y avait fait ériger une sorte de parc d'attractions spirituelles, constitué de temples et de statues monumentales.
Antillais de stature imposante, ancien professeur de yoga, Gilbert Bourdin se targuait d'une connaissance approfondie des dogmes et des mythes et prônait la «religion universelle de l'unité des visages de Dieu». Sans prosélytisme excessif, la vie dans son monastère ou «ashram» était relativement discrète, à l'opposé de cette prolifération de constructions bariolées, pour lesquelles le maître ne dédaignait pas de mettre la main à l'ouvrage.
A son apogée, le mouvement accueillait de nombreux visiteurs et vivait gentiment sur le bénéfice des entrées, de la vente des produits et des dons. La région de Castellane, qui profitait des retombées économiques, s'était habituée à ce voisinage d'hurluberlus inoffensifs. Le monastère vivait dans une ambiance «new age», fait de végétalisme, de pratique des arts martiaux et du yoga, et de naturopathie. Les moines et moniales, résidents permanents, s'imposaient une obligation de chasteté, qui n'était pas exigée des prêtres, des chevaliers ni des simples adeptes. Et pas trop non plus par le «Seigneur Hamsah Manarah, fondateur du monastère Mandarom Shambhasalem», alias Gilbert Bourdin.
Ce qui a fait remarquer l'«Association des chevaliers du Lotus d'or», devenue par la suite «Association du Vajra triomphant», c'est l'accumulation des procédures dans laquelle elle s'est engagée. A la suite d'une interminable suite de procès, il s'est agi d'abord d'estimer l'atteinte portée au paysage du Verdon. Comme les temples et surtout les statues monumentales ne semblaient pas toujours avoir été édifiés selon les règles, il a fallu en arriver au dynamitage de la plus imposante, celle du «Messie cosmoplanétaire» lui-même, qui a été opéré en septembre 2001.
Gibert Bourdin n'était plus là pour assister à ce désastre : il est mort en mars 1998, à l'âge de 75 ans. Décès qui a mis un terme à la procédure la plus compromettante : les accusations de viols et d'agressions sexuelles portées contre lui par deux anciennes adeptes, et qui lui avaient valu plusieurs jours de garde à vue en 1995.
D'abord classé officiellement comme un mouvement sectaire, le Mandarom, comme on l'appelle généralement, n'est plus considéré comme dangereux par la Milivudes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires).
 
Plusieurs centaines d'adeptes
Au plus fort de sa popularité, jusqu'au décès de son fondateur, la religion «aumiste» a compté environ 400 à 500 adeptes en France, dont 30 à 50 moines et moniales vivant à Castellane (où ils ne seraient plus qu'entre 10 et 15). On comptait également des communautés au Canada (environ 100 personnes), aux Etats-Unis, au Congo et dans plusieurs pays européens. Des contacts sont toujours fournis sur le site du mouvement : en Ile-de-France (5) et Bourgogne, ainsi qu'en Italie, au Canada, au Congo et en Colombie (2).
Les ressources économiques du mouvement sont toujours basées sur les visites (5 euros par personne), les conférences (la prochaine est prévue à Paris le 23 février; participation de 7 euros). Et surtout la vente des livres de son fondateur, de parfums, de médailles et de musiques, parfois proposées en téléchargement. Si certaines ont des vertus apaisantes, on peut sans doute recommander «Om est le chant de l'amour» aux supporters de l'Olympique de Marseille qui va bientôt affronter le Paris SG.
La prospérité du Mandarom risque de faire un sérieux bond en avant si l'Etat français doit lui rembourser 3,6 millions d'euros, comme il vient d'être condamné à le faire. Il sera peut-être alors à nouveau question de construire le temple pyramidal de 30 m de haut, dont le projet est sujet de débat depuis vingt ans. Et d'attendre la venue du deuxième Hiérokarantine, Messie cosmoplanétaire de synthèse.
 
A lire aussi
 
COMMENTAIRE :
J'habitais encore dans cette région quand le fondateur de cette secte fut traduit en justice pour ses actes sexuels. Aujourd'hui, Satan, le tordu cosmoplanétaire, chef de cette secte, oeuvre encore et est déterminé à assouvir sa revanche.
 
 

Chine, Esclavagisme déguisé

Appel à l'aide des travailleurs forcés chinois

Pour voir le reportage vidéo lié, cliquez ICI


Camp de redressement pour délits mineurs
La découverte dans un produit acheté aux États-Unis d'une lettre qui aurait été écrite par un travailleur (ou une travailleuse) d'un «camp de rééducation» chinois remet à l'avant-plan l'existence de ce système de détention controversé.
Le 21 octobre dernier, Julie Keith, de Portland, en Oregon a fait une découverte troublante dans un emballage de décorations d'Halloween qu'elle avait acheté au Kmart l'année précédente. Entre les blocs de styrofoam qui retenaient en place les accessoires se trouvait une lettre manuscrite pliée en huit.
 
L'auteur de la missive, écrite en anglais, demandait poliment de la faire suivre à «l'Organisation mondiale des droits de la personne» et «des milliers de personnes qui sont persécutées par le gouvernement du parti communiste chinois vous en remercieront et se souviendront de vous pour toujours.»
 
<< La lettre indiquait que les décorations avaient été fabriquées à l'unité 8, département 2, du camp de travail de Masanjia, dans la province de Liaoning, au nord-est de la Chine. >>
 
L'auteur de la lettre mentionnait également que les ouvriers étaient payés 10 yuans par mois, soit environ 1,60 $.
Julie Keith a tenté d'entrer en contact avec plusieurs organisations de défense des droits de l'homme, sans succès. Elle s'est finalement tournée vers le journal local, The Oregonian, qui a publié l'histoire à la fin décembre.
 
Fabriqué en Chine : à quel coût?
Les autorités américaines tentent de déterminer si la lettre est authentique. Toutefois, les conditions de vie dans les camps de travail ressemblent à celles qu'elle décrit.
Détenus pendant un an dans un «camp de rééducation» pour des propos publiés sur Twitter, Wang Yi et son mari devaient fabriquer des perruques et d'autres articles destinés à l'exportation, comme des colliers et des éclairages décoratifs, pour un salaire de 6 yuans par mois, soit moins de 1 $.
Introduit en Chine en 1957, le système de rééducation par le travail est un sombre héritage de l'Union soviétique. Les autorités emprisonnent ainsi des opposants politiques pendant une période pouvant aller jusqu'à quatre ans, sans procès. Un nombre important de membres du Falun Gong sont également détenus, depuis que le mouvement politique et religieux a été déclaré illégal, en 1999. Les défenseurs du système affirment que ces détentions sont nécessaires pour maintenir la stabilité sociale.
En 2009, le gouvernement chinois a reconnu que 190 000 personnes étaient emprisonnées dans ces camps. Les organismes de défense des droits de la personne, qui dénoncent l'existence de ce système et les conditions de détention, croient qu'il y en aurait plutôt 300 000.
Récemment, des cas très médiatisés ont retenu l'attention du public et Pékin a laissé entendre qu'il pourrait réformer le système. Plusieurs se demandent toutefois si c'est réaliste, compte tenu de l'avantage économique que procurent ces travailleurs forcés.
The Oregonian rapporte que le propriétaire de Kmart, Sears Holding Corporation, a publié un communiqué rappelant que l'entreprise a un programme visant à garantir, entre autres, que ses fournisseurs n'aient pas recours au travail forcé. Sears s'est également engagée à enquêter sur les allégations de Julie Keith. D'après un reportage de Catherine Mercier, avec The Oregonian. Source
 
COMMENTAIRE :
Cela s'appelle aussi de l'ESCLAVAGISME. Quelles sont les conditions pour un réel criminel alors ???
 

Tuesday, January 29, 2013

Philippines, Le Vatican débouté sur la contraception

L’église catholique perd la bataille de la contraception

Des femmes assistent à une formation sur la contraception, dans un bidon-ville de Manila © Jay Directo / AFP
Des femmes assistent à une formation sur la contraception, dans un bidon-ville de Manila © Jay Directo / AFP
Malgré l’opposition de l’Église, les Philippines facilitent l’accès à la contraception. Une loi sur le contrôle des naissances, dite «de santé et de reproduction», a été adoptée en ce sens, jeudi 17 janvier, après des années de débats. Elle prévoit notamment la mise à disposition de préservatifs et pilules dans les centres médicaux publics, des formations à la limitation des naissances et même des cours d’éducation sexuelle dans les écoles. Le but : freiner la hausse de la population de ce pays pauvre et réduire la mortalité maternelle.
 
C’est une révolution des mœurs, rapporte l’AFP, dans un pays où les autorités ecclésiastiques défendent pied à pied une «culture de la vie» et où 80 % des habitants sont catholiques. Jusqu’à présent, la contraception était légale, mais son coût prohibitif la rendait inaccessible aux populations les plus démunies, notamment dans les campagnes et bidonvilles. L’Église a tout fait pour empêcher le vote de cette loi, sans y parvenir. Elle a néanmoins dénoncé le texte comme «anticonstitutionnel» et saisi la Cour suprême.
 
En 2010 déjà, le président de la Conférence des évêques philippins a menacé d’excommunication le président de la République, Benigno Aquino III, s’il persistait à faire voter cette loi. Elle s’y est régulièrement opposée publiquement depuis, affirmant à ses fidèles que l’État en viendrait fatalement à financer la distribution gratuite de pilules abortives. Plus fondamentalement, analyse le journal La Croix, elle refuse toute possibilité de légaliser l’avortement — encore interdit aux Philippines. En août dernier, les évêques ont organisé une nouvelle manifestation dans la capitale.
Le site d’information Asia sentinel accuse néanmoins les prélats d’avoir utilisé «des arguments qui n’ont plus rien à voir avec Dieu ou avec des questions spirituelles» : «Ils suggèrent que l’accès à la contraception entrainerait une baisse de la main d’œuvre ! insistent les auteurs. Une insulte aux dizaines de millions de personnes sous-employées dont les taxes et les frais de scolarité permettaient aux évêques de vivre comme des princes.» Selon des statistiques citées par The Guardian, les deux tiers de la population sont favorables à la loi. par Tristan Denonne Source
 
COMMENTAIRE :
Le Vatican, au lieu de s'occuper des se affaires, s'occupe de sexualité, de politique, d'argents...
Je comprends que la vie est un don de Dieu, mais dans un pays qui n'a pas la même culture que les célibataires de la cité aux sept collines, pourrait-elle voir à ramasser la m**** devant sa porte avant de passer le balais chez les autres...

Monday, January 28, 2013

Arabie-Saoudite, Noël 2012 en prison pour des diplomates

Arabie saoudite : 41 chrétiens arrêtés pour "complot en vue de célébrer Noël"

L'Arabie saoudite finance hypocritement un
 Centre pour le dialogue inter-religieux
à  Vienne en Autriche.
La police religieuse saoudienne a fait une descente dans une maison de la province d’al-Jouf et arrêté plus de 41 invités pour «complot en vue de célébrer Noël»,selon une déclaration de la police publiée mercredi soir.
Cette descente est la dernière d’une série de mesures de répression contre les résidents qui seraient une menace pour les lois religieuses strictes du royaume.
L'hôte de la réception présumée de Noël serait un diplomate asiatique dont les invités comprenaient 41 chrétiens ainsi que deux musulmans saoudien et égyptien. L'hôte et les deux musulmans auraient été en état d’ébriété. Les invités auraient été référés aux «autorités compétentes». On ne sait pas s’ils ont été libérés.
Le royaume, qui ne reconnaît aucun autre culte que l’islam, interdit les célébrations chrétiennes en public mais demeure ambigu sur les célébrations dans les maisons privées. Le Grand mufti d’Arabie saoudite, cheikh Abdel Aziz Ben Abdallah, avait condamné les «invitations aux célébrations de Noël et aux mariages».
Un membre du Conseil supérieur des savants islamiques d’Arabie saoudite, le cheikh Mohammed al-Othaimin, a récemment interdit de transmettre des vœux aux «hérétiques»pour Noël et les autres fêtes chrétiennes.
Source : Saudi detains dozens for "plotting to celebrate Christmas", Alakbar, 27 décembre 2012. Extrait traduit par Poste de veille Source

Arabie-Saoudite, Discrimination sexuelle par la religion

Discriminations professionnelles, sexuelles et religieuses
 
Les magasins saoudiens employant des hommes et des femmes devront désormais ériger une séparation d'au moins 160 centimètres de haut pour empêcher les deux sexes de se côtoyer, a annoncé lundi la presse du royaume ultraconservateur.
Selon la presse, cette décision est stipulée par un mémorandum signé par le chef de la puissante police religieuse, chargée de veiller au respect de la morale islamique, Abdel Latif Al-Cheikh, et le ministre du Travail Adel Faqih.
 
En juin 2011, les autorités du royaume, où la ségrégation des sexes est strictement imposée, avaient ordonné aux magasins de lingerie féminine de remplacer leurs vendeurs, généralement asiatiques, par des vendeuses saoudiennes. Cette décision avait ensuite été étendue aux parfumeries.
En décembre, le chef de la police religieuse avait violemment critiqué le ministère du travail, estimant que les nouvelles vendeuses ne bénéficiaient pas d'"une atmosphère adéquate pour travailler" et affirmant que certaines avaient fait "l'objet de harcèlement".
La décision des autorités d'employer des femmes avait fait suite à une campagne menée sur internet par des femmes exprimant leur gêne face à la présence de vendeurs masculins dans les magasins de lingerie, même si les cabines d'essayage pour femmes restent prohibées dans le royaume.
La décision était entrée en vigueur malgré l'opposition du mufti d'Arabie saoudite, cheikh Abel Aziz Al-Cheikh, qui avait estimé que cela mettrait les vendeuses "en contact direct" avec les hommes gérant ces magasins.
Le ministre du Travail avait indiqué que cette décision devait créer à terme jusqu'à 44.000 emplois pour les Saoudiennes, parmi lesquelles le taux de chômage dépasse les 30% selon une étude officielle, alors que le royaume fait appel à quelque huit millions de travailleurs étrangers. Source

Friday, January 25, 2013

Vatican-UK, Coup de gueule luthérien contre le Vatican

Paposcopie, décrypter Benoît XVI
 
En pleine semaine de l’unité des chrétiens, deux responsables luthériens critiquent vivement l’idée, suggérée par deux poids lourds du Vatican, de la création d’un ordinariat destiné à accueillir des luthériens attirés par Rome.
L’Eglise catholique a t-elle le droit de braconner en terre protestante ? C’est, grossièrement résumée, la question qui sous-tend la polémique secouant les milieux de l’oecuménisme... Alors que nous sommes en plein dans la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, des responsables luthériens ont fait savoir leur mécontentement quant à la rumeur d’une possible création par Rome d’un ordinariat luthérien, à l’instar des ordinariats anglicans mis en place ces deux dernières années dans les pays anglo-saxons.
 
Eglise anglicane à Montréal en hiver
Un peu de vocabulaire
Ordinariat ? Le mot est plus que jargonnant. Il s’agit d’une sorte de structure canonique que l’Eglise peut créer pour accueillir un groupe de fidèles et de prêtres dans des circonstances bien précises, sous la houlette d’un responsable appelé “ordinaire” qui est le plus souvent, mais pas nécessairement, un évêque. (Rappelons que ce vocabulaire est assez courant dans l’Eglise catholique : “l’Archevêque de Paris est l’Ordinaire des Catholiques des Eglises Orientales résidant en France et n’ayant pas leur propre Ordinaire”)
La chose est donc à distinguer du passage au catholicisme de personnes individuelles. Le but est de rallier des blocs, si possible des paroisses.
En 2009, suite à la demande massive de plusieurs leaders Anglicans de rallier Rome, Benoît XVI avait autorisé, par la constitution apostolique Anglicanorum Coetibus, la création de ces ordinariats. La nouvelle avait créé le scandale dans les milieux anglicans. Mais l’on s’était ensuite assez vite - et assez facilement- réconciliés. Pour preuve, la présence de l’Archevêque de canterbury, Rowan Williams, à Rome lors du synode sur la nouvelle évangélisation et son long (et très beau) discours. Depuis, trois ordinariats ont été créés, en Angleterre, Etats Unis, Australie. On estime le total des ralliés anglicans à une centaine de prêtres et huit évêques, et quelques milliers de fidèles.
Aujourd’hui, on dit que le pape serait prêt à faire de même pour des Luthériens désenchantés par les évolutions internes de leurs Eglises, notamment en matière doctrinale et d’éthique sexuelle, comme l’admission des homosexuels à des responsabilités élevées. Rappelons par exemple que l’évêque luthérienne de Stockholm est une lesbienne mariée à une pasteure et qu’elles ont un fils. Certains luthériens ne l'acceptent pas.
Rappelons au passage qu’il existe une grande diversité de sensibilités doctrinales et liturgiques au sein du luthéranisme mondial. Les luthériens du pays de Montbéliard sont notoirement très proches des réformés. Dans de très nombreux pays, comme c’est désormais le cas en France, luthériens et réformés ont réuni leurs forces et constituent des Eglises Unies.
Mais les luthériens scandinaves ont une autre tradition, réputée pour la beauté et le raffinement de la liturgie, beaucoup plus catholicisante, ce qui les rapproche d’ailleurs des Anglicans “Haute Eglise”. Pour le chrétien moyen, il est d'ailleurs difficile de faire la différence entre une liturgie luthérienne et une messe catholique : le décor est le même. Certaines églises luthériennes ont gardé les termes de prêtres et d’évêques, même si ces vocables ne recouvrent pas la même réalité que le sacerdoce catholique (qui est un sacrement). Ce sont évidemment elles qui seraient les plus visées par cet ordinariat encore hypothétique.
 
Les faits
La polémique qui monte repose sur les paroles de deux hauts responsables du Vatican. Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil Pontifical pour l’Unité des chrétiens, a été sollicité sur ce sujet dans un entretien paru sur le site Zenit en octobre dernier. A la question “Pourrait-il y avoir une solution analogue à celle de Anglicanorum Coetibus pour les protestants ?”, le cardinal répond : “Anglicanorum Coetibus n’a pas été une initiative venant de Rome, mais est venue de l’Eglise anglicane. Le Saint Père a cherché une solution, et à mon avis, trouvé une très large solution, par laquelle les traditions ecclésiales et liturgiques des anglicans sont largement prises en considération. Si des souhaits de même nature étaient exprimés de la part de Luthériens, alors il faudrait se pencher sur la question. Mais l’initiative est d’abord du côté des Luthériens.”
Les propos du cardinal Koch, très mesurés, n’ont pas créé d’émoi médiatique. Mais, tout récemment, mi-janvier, la question a été remise sur le tapis par Mgr Gerhard Ludwig Müller, le nouveau patron de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Selon le site de Catholic Culture, le prélat aurait reconnu qu’il existe des Luthériens espérant une réconciliation avancée avec Rome, sous forme d’un “retour” au giron romain, et que l’Eglise catholique devrait les accueillir, de sorte que les luthériens ralliés à Rome puissent conserver “leurs traditions légitimes”. Il a concédé que “l’univers luthérien est un peu différent du monde anglican, parce qu’au sein des anglicans, il y a toujours eu un secteur plus proche du catholicisme.” L’archevêque explique aussi que Martin Luther n’a pas voulu créer son Eglise, mais voulait réformer celle de son temps, et que l’essence du luthéranisme n’est pas l’opposition à Rome.
Ces messages romains ont déclenché les critiques très vives d’au moins deux hauts responsables luthériens, émises au beau milieu de la “semaine de l’unité”. En Allemagne, pays où le dialogue oecuménique est pratiqué comme un art, l’évêque Friedrich Weber a élevé la voix, en tant que responsable de son Eglise, l’EKD (Evangelische Kirche Deutschlands, la grande Eglise protestante outre Rhin et la plus grosse Eglise protestante du monde occidental). Il a dit qu’un ordinariat serait “impensable” et a dénoncé une “'incitation anti-oecuménique à changer de camp", ajoutant que les luthériens qui veulent passer à Rome n’ont pas à chercher un statut particulier en son sein.
De son côté, le pasteur Martin Junge, le secrétaire général de la Fédération luthérienne Mondiale, qui regroupe la plupart des Eglises luthériennes de la planète (75 millions de croyants) a crié au scandale. Selon lui, la suggestion romaine envoie un “mauvais signal”. La création d’un ordinariat “aurait des conséquences profondes pour l’oecuménisme”.
 
Beaucoup d'émotion
En premier lieu, il convient de remarquer que ces responsables luthériens ont peut être surréagi par rapport à la réalité concrète... Les propos de Kurt Koch, d’abord, sont plus que prudents. L’homme n’a certes pas démenti la possibilité d’un deal entre Rome et les luthériens tentés de la rejoindre. Mais s’est abstenu de jeter de l’huile sur le feu. Idem pour Mgr Müller, dont les propos, rappelle Catholic Culture, ont été émis dans le cadre de la promotion d’un de ses livres dans une librairie de Rome. Nous sommes très loin d’une déclaration solennelle du Vatican. Il n'existe même pas de version officielle de ces propos... On ne peut exclure la tentative, par Rome, de lancer des ballons d’essai, de même que les hommes politiques ont l’art de glisser la petite phrase, qui sans être “officielle”, fait le buzz... Mais on reste quand même dans le domaine du virtuel.
Cette réaction au sommet me semble donc un peu hâtive. A moins qu’elle soit l’expression d’une fébrilité sur de possibles défections en cours et connues des pasteurs Weber et Junge, quelques dignitaires luthériens ayant déjà fait des appels du pied à l’attention de Rome.
On peut comprendre l'émoi des luthériens de la base. En pleine semaine de prière pour l'unité des chrétiens, l'annonce d'un ordinariat peut être interprété comme une provocation, un appel à la croisade pour convertir les protestants... Comme si Rome les appelait à se renier, à rejeter leurs fondamentaux pour rejoindre le pape. Comme si Rome voulait les obliger à renoncer à leur Sola Fide, et les forcer à faire l'adoration eucharistique ou prier la Vierge. Un témoignage d'une luthérienne recueillie hier par un tiers s'indignait ainsi : "Intégrer l'église catholique par un ordinariat luthérien, c'est accepter le système papal, la curie romaine, refuser le sacerdoce des femmes, le mariage des pasteurs, etc... Et ça, pour une protestante luthérienne, c'est impensable, inacceptable; et je ne parle pas de nos différences dogmatiques..."
Or il est évident que les propos de nos deux prélats du Vatican concernent les luthériens qui sont déjà "crypto-catholiques", déjà "romains" dans leur for intérieur mais qui n'osent pas encore faire le pas... Le cardinal Koch et Mgr Müller ne pensent aucunement, à mon avis, aux luthériens qui sont bien dans leur peau, lesquels ne sont pas du tout concernés par un ordinariat. Ils ne visent que les Luthériens qui adhèrent au Catéchisme de l'Eglise catholique et acceptent la primauté du pape... Par ailleurs, si leurs propos sont médiatisés en pleine Semaine de l'Unité, ils sont antérieurs à cette période où l'on célèbre l'oecuménisme. Pas de volonté de provocation, donc...
Il y a une certaine pertinence dans l'attraction luthérienne vers Rome... Même si les protestants au sens large n’ont jamais accepté l’autorité du pape, le mouvement oecuménique n’a jamais nié que la primauté du pontife romain était une question incontournable. Ainsi donc, le fait qu’il existe au sein des Eglises protestantes des gens qui aspirent à une unité formelle avec Rome n’est pas une aberration. D’autant plus chez les Luthériens, qui ont toujours été, avec les Anglicans, les protestants les plus "catholiques"....
Luther, à l’origine de sa mission, n’était pas anti-pape. Il voulait juste réformer l’Eglise. D’aucuns estiment ainsi que si l’Eglise de 1517 avait introduit les évolutions entérinées par Vatican II, Luther n’aurait pas été obligé de se radicaliser, et que la rupture n’aurait pas eu lieu. En d’autres termes, un luthérien pourrait revenir dans l’Eglise catholique - qui s’est rapprochée du Luther mystique grâce à Vatican II - sans nécessairement renier son luthéranisme. Sauf à valoriser davantage le Luther d'après la rupture, décrivant le pape comme l'Antéchrist...
Par ailleurs, et c’est un effet positif de l’oecuménisme, le dialogue et l’échange entre les confessions chrétiennes amènent naturellement à ce que des individus puissent changer d’affiliation confessionnelle en se côtoyant davantage. Dans les deux sens. La chose n’est pas nouvelle et s’accentue à l’ère du zapping spirituel.
 
Braconnage prédateur ou Pastorale des brebis perdues ?
La question de fond est ici, comme ce fut le cas avec l’Anglicanisme, l’impression désagréable que Rome renoue avec les vieux démons de l’avant Vatican II, à savoir qu’elle est prête à tout pour convertir les "hérétiques", à les faire revenir dans le giron de l’Eglise, et donc qu'elle rompt avec une vision “chaste” du dialogue oecuménique. Cette chasteté ne cherche pas à récupérer l’autre, surtout quand il traverse un moment de doute... La création d’un ordinariat est donc interprétée comme un appât irrésistible pour faire “craquer” celui qui aimerait passer à Rome mais qui est retenu dans son Eglise protestante pour des raisons culturelles ou esthétiques. L’être humain étant ce qu’il est, la possibilité offerte à un luthérien d'être accueilli avec tout son patrimoine liturgique et spirituel aide à lever l’inhibition...
C’est une technique de séduction jadis exercée avec l’uniatisme dans les siècles reculés, lorsque Rome a détaché des pans entiers des Eglises orthodoxes en leur permettant de garder leurs rites. Mais les enjeux étaient surtout géo-politiques. Et l’Eglise catholique a renoncé à cette tentation lors des accords de Balamand, il y a 20 ans.
On ne peut totalement exonérer Rome de ce désir trouble. Mon expérience est que le discernement de certains catholiques est parfois altéré à la pensée que des protestants pourraient revenir en masse dans le giron de l’Eglise... Comme si cela pouvait légitimer le catholicisme comme seule “vraie” religion. Mais c’est de la pensée magique.
Mais on peut affirmer aussi que la situation actuelle n’est pas celle de l’uniatisme. Les évolutions sociétales de ces dernières décennies ont déclenché des divisions théologiques considérables au sein des Eglises issues de la Réforme sur les questions d'éthique. Depuis 2003 et l’ordination militante d’un évêque gay vivant en couple dans l’Eglise épiscopalienne, l’unité de la Communion Anglicane a explosé. Les évêques du Sud ont carrément boycotté la Conférence de Lambeth de 2008. Mais bien des Eglises protestantes ont aussi connu de vives tensions, voire des schismes (larvés ou déclarés).
Le fonctionnement démocratique des protestants, avec des décisions prises à la majorité des voix dans des synodes, implique qu’il existe des gens qui se retrouvent, lorsqu’ils ont perdu un vote, face à des réalités qu’ils ne peuvent accepter, et qui sont frustrés. C’est le jeu démocratique. Les évolutions introduites dans les Eglises protestantes ont logiquement créé des minorités malheureuses.
Par ailleurs, le pape est légitime dans un rôle pastoral. Que des croyants viennent massivement à lui pour lui demander son aide, parce qu’ils se sentent négligés par leur Eglise, n’est pas la faute du pape. Les responsables de ces Eglises doivent assumer leurs choix, des choix qui conduisent certains de leur fidèles à se tourner vers Rome. Les dignitaires luthériens doivent assumer la pluralité qui est en leur sein. Du côté catholique, l’accueil de ces conservateurs pourrait poser problème à certains, mais disons que c’est un débat interne au catholicisme, parallèle à cette réflexion sur l’oecuménisme.
Sans oublier qu'un ordinariat pourrait aussi "aider" les Eglises luthériennes. Si une partie de leurs fidèles déçus s’en vont vers Rome, cela renforce leur unité interne, leur équilibre et leur calme. Et cela ne déstabiliserait pas l’ensemble, car on ne parle pas ici de grands chiffres. In petto, Rowan Williams a dû se féliciter que le pape purge l’Anglicanisme de tous ces opposants qui lui menaient la vie dure depuis des années, bloquant les rouages décisionnels dès qu'ils le pouvaient et se faisant passer pour des victimes ...
 
Un contexte difficile
Dans le cas des Luthériens, le contexte actuel explique leur réaction épidermique. Les Luthériens sont blessés. Ils ont très modérément apprécié le passage en 2011 du pape à Erfurt, où Benoît XVI les a appelés, à mots à peine couverts, à s’inspirer de Luther, de son sens du péché et de la grâce, et donc à revenir aux fondamentaux de la foi... Alors qu’il a parlé tout différemment aux orthodoxes, évoquant avec eux l’intercommunion. De sorte que les avancées spectaculaires permises par la signature de l’accord sur la justification par la foi de 1999 entre Luthériens et catholiques semblaient presque un pieux souvenir.
Ensuite, la perspective de l’anniversaire des 500 ans de la Réforme, en 1517, est dans les têtes. Il s'agit de l'affichage des thèses de Martin Luther contre les indulgences. Comme le précisait récemment le nouveau président de la Fédération protestante de France, c'est le grand chantier des protestants, qui comptent bien faire de cette occasion une “Protestante Pride”, ce qui n’est pas du goût de maints responsables ou théologiens catholiques qui préféreraient mettre l’accent sur la blessure qu’a représenté la Réforme, quitte à ce que l'Eglise catholique batte sa coulpe pour la part de responsabilité romaine dans la rupture.
L’autre enjeu est allemand. Luther l'était, comme Benoît XVI, de même que le nouveau patron de la Doctrine de la Foi, Mgr Müller, qui serait en charge d'élaborer cet ordinariat ! Un Luthérien allemand comme Friedrich Weber se sent sans doute d'autant plus obligé de s’exprimer de façon critique sur l’ordinariat que l'enjeu symbolique est énorme... dans un pays où catholiques et protestants sont à égalité. Or la stabilité de l'Allemagne ne repose pas que sur l'économie, mais sur une sorte de paix entre catholiques et protestants. Les rivalités sont réelles, mais comme dans une famille, sont tues ou dépassées dans l'affection. Mais si Rome mettait un coup de pied dans la fourmillière, ce serait compliqué à gérer.
Outre Rhin, les luthériens savent que les évêques catholiques allemands, concernés au premier chef, ne sont sûrement pas enchantés de cette perspective, qui conduirait à une Eglise luthérano-catholique dans l’Eglise catholique allemande, de même que les évêques catholiques anglais ont freiné des quatre fers devant le projet de l’ordinariat anglican, que Rome leur a imposé... Les évêques luthériens envoient donc un message aux évêques allemands : activez-vous en haut lieu pour faire dérailler le train... Sinon, nos relations vont sacrément se dégrader.
 
L’ordinariat, une panacée ?
Revenons sur l’ordinariat. Est-ce une sainte ou une saine idée ? Non, je ne crois pas.
Le principe de l'ordinariat est de donner un cadre canonique et pastoral non seulement à des personnes individuelles, mais aussi à des groupes voire des paroisses entières passant en bloc à Rome. Ceci suscite chez moi une forte réticence. Au delà même du fait que le pape donne l'impression qu'il "casse les prix" pour décider le client à passer à l'achat...ce que je trouve désagréable.
 
Si l’on veut devenir catholique, il est sain et saint :
1/ de faire ce chemin dans une réelle autonomie spirituelle, qui sollicite le désir en profondeur. Or il ne s'agit pas de se reposer sur le groupe, ou sur le charisme d’un leader. Sinon, la démarche n’est pas assez solide.
2/ d’accepter une perte. Non, on ne chantera plus le dimanche ces merveilleux cantiques de la Réforme, non ! Oui, il faudra se contenter des cantiques cathos parfois mièvres des années 80... (Je reconnais ici, en tant qu’ancien protestant, combien les cantiques et surtout les psaumes me manquent, mais c’est tant mieux et du coup, j’ai plaisir à les entendre si je vais une fois ou l’autre au culte). Tout passage comporte une déchirure et un renoncement. Le principe de l’ordinariat nie cette rupture nécessaire. C’est pourtant de la saine anthropologie spirituelle.
3/ d'éviter le phénomène du ghetto. "Tant qu'à se convertir au catholicisme, autant plonger dans la réalité vivante du tissu catholique. Cela n'a pas de sens de rester entre soi en changeant seulement son étiquette d'affiliation confessionnelle", m'expliquait un prêtre ex-anglican qui est devenu catholique il y a 20 ans, de façon solitaire et courageuse. "L'ordinariat encourage les ex-Anglicans à rester entre eux, à ne pas se mélanger, à continuer leur petite cuisine, leur petites affaires nombrilistes. Ce n'est pas une saine vision de l'ecclésiologie catholique, qui appelle à transcender les chapelles et les particularismes. Catholique veut dire universel". Voilà pourquoi les évêques anglais étaient réticents à l'ordinariat. Une Eglise n'a pas besoin d'une église parallèle... Le risque serait le même pour les Luthériens.
 
On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, un point c’est tout. C’est ce que pensent aussi de nombreux Anglicans qui sont passés à Rome dans les années 90, après l’introduction de l’ordination des femmes, notamment des prêtres qui se sont “insérés” dans les diocèses. C’est grâce à cette insertion que 5% des prêtres catholiques d'Angleterre sont mariés et pères de famille. Rome a sans doute voulu l’ordinariat anglican pour éviter que d’autres prêtres mariés ne rejoignent en force les diocèses anglais. En les cantonnant dans un ordinariat, elle limite l’impact de ce clergé marié. Chose qui s’appliquerait aussi pour les pasteurs luthériens en cas d’ordinariat.
Par ailleurs, il y a toute une logique de pouvoir qui est à l’oeuvre dans l’établissement d’un ordinariat. Dans le cas des Anglicans, cela a permis à des ténors d’avoir une place toute chaude dans une nouvelle hiérarchie ad hoc, alors que sinon, les convertis auraient dû se fondre dans la masse, faire leur trou dans une Eglise catholique où ils n’avaient pas de réseaux, ce qui n’est pas facile pour des clercs déjà “installés”.
Renoncer à un statut est le prix coûteux qui vérifie la pureté d’intention du “converti”, et tous les prêtres transfuges en payèrent le prix fort dans les années 1995-2000. La plupart des prêtres que je connais ont dû recommencer à zéro, comme simples laïcs de base, avant d’être réordonnés comme prêtres catholiques. Au contraire, les évêques ou prêtres anglicans qui sont devenus catholiques dans le cadre de l’ordinariat ont pu conserver de façon avantageuse leur position de pouvoir ou de prestige, et ont été réordonnés dans la foulée. C’est aussi pour cette raison que l’ordinariat ne me semble pas être une solution d’une grande pureté.
 
L'argument (bidon) de la variété liturgique
Certains ont loué, au sujet des Anglicans, la volonté du pape de permettre l’expression d’une variété liturgique, dans le droit fil de la réhabilitation de la messe tridentine de 2007. Voilà ce que disait Anglicanorum Coetibus : “Sans exclure les célébrations de la liturgie selon le rite romain, l'ordinariat a la faculté de célébrer l'Eucharistie et les autres sacrements, la liturgie des heures et les autres célébrations liturgiques selon les livres liturgiques propres à la tradition anglicane qui auront été approuvés par le Saint-Siège, de manière à ce que soient maintenues au sein de l'Eglise catholique les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane, comme un don précieux qui nourrit la foi des membres de l'ordinariat et comme un trésor à partager”.
Maintenir au sein de l’Eglise catholique le patrimoine anglican ? Pourquoi pas, si l’on considère que la culture anglicane est une expression particulière, anglaise, de l’antique catholicité latine... Il est vrai que les splendides offices anglicans ont maintenu la prière des heures dans la liturgie commune, là où elle a disparu dans l’Eglise catholique. Assister aux vêpres du dimanche dans une cathédrale anglicane est une expérience inoubliable, qui fait plutôt honte aux catholiques d’avoir laissé se perdre cette tradition chez eux...
Mais cette interprétation valorisant la pluralité liturgico-culturelle voulue par Benoit XVI est une imposture si l’on sait que la plupart des Anglicans qui sont devenus catholiques depuis deux ans étaient des Anglo-catholiques, c’est-à-dire des catholiques plus romains que les catholiques, et surtout dans leur style liturgique.
Rappelons que l’anglo-catholicisme est un phénomène né dans la seconde partie du XIXe siècle, lorsque des Anglicans très attirés par Rome ont copié à l’outrance tout ce qui se faisait de plus romain, mais sans passer à Rome d’un point de vue canonique. Des prêtres anglicans ont même fait de la prison, à l’époque victorienne, pour avoir célébré la messe tridentine, pratiqué l’adoration eucharistique et la confession, toutes choses interdites par la loi britannique...héritée de l’époque élisabéthaine.
Ceux qui ont rejoint l’ordinariat depuis deux ans sont leurs héritiers, et je peux affirmer, pour en connaître un certain nombre, que leur patrimoine soit disant anglican était, depuis des décennies, totalement romain ! Il s’agissait d'Anglicans à qui il ne manquait plus que le nom de catholiques... Ils utilisaient le missel romain et leurs églises ressemblent aux sanctuaires baroques italiens, regorgeant de statues de saints, de reliquaires, etc... Créer une structure ad hoc ne s’imposait pas au nom de la diversité liturgique que voulait soit disant insuffler Benoit XVI...
Selon cette perspective, un ordinariat luthérien se justifierait davantage, car les crypto-cathos éventuellement concernés au sein du luthéranisme ont réellement une liturgie, qui même si elle est catholicisante, n'est pas déjà copiée sur la liturgie catholique, comme c'était le cas des Anglo-catholiques.
En attendant, il faudrait déjà, comme le suggérait le cardinal Koch, qu'il existe une demande massive de la part de Luthériens désirant rejoindre Rome. Ce qui est loin d'être attesté... Affaire à suivre, donc. par Jean Mercier Source

France, Trop d'étrangers ou trop d'intolérance ?

Nouvelles fractures : la religion musulmane fait l’objet d’un profond rejet
 
L’étude exclusive «France 2013 : Nouvelles Fractures» conçue par Ipsos a conçu et réalisée pour Le Monde, la Fondation Jean Jaurès et le Cevipof, met en exergue une forte crispation autour de l’islam.
 
74% des sondés estiment que l’islam n’est pas compatible avec les valeurs républicaines.
Rarement la défiance envers l’islam aura été aussi clairement exprimée par la population française. 74% des personnes interrogées par Ipsos estiment que l’islam est une religion «intolérante», incompatible avec les valeurs de la société française. Chiffre plus radical encore, 8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche «à imposer son mode de fonctionnement aux autres». Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont «en majorité» (10%) ou «en partie» (44%) «intégristes», sans que l’on sache ce que recouvre ce qualificatif.
Ces proportions varient certes en fonction de l’âge et de l’appartenance politique des sondés, mais, signe de l’enracinement de ces opinions dans l’imaginaire collectif, elles restent largement majoritaires dans toutes les catégories. Ainsi, 61% des sympathisants de gauche et 66% des moins de 35 ans jugent que l’islam n’est pas compatible avec les valeurs républicaines.
Sondage après sondage, les résultats montrent que l’image de l’islam se dégrade fortement depuis une dizaine d’années. Les raisons de ce rejet massif sont à la fois externes et internes, comportent une part de fantasmes mais reposent aussi sur des inquiétudes objectives. La visibilité accrue des musulmans dans la société au fil des années, l’émergence de nouvelles revendications se sont accompagnées de discours alarmistes sur «l’islamisation» supposée de l’Europe et une instrumentalisation politique de ces questions.
Au-delà de demandes jugées légitimes par les pouvoirs publics, –construction de mosquées, prise en compte de l’islam dans l’armée, les prisons, les hôpitaux, condamnation des actes antimusulmans…–, d’autres sont toujours jugées exorbitantes par une partie de l’opinion, car perçues comme une atteinte à la laïcité : port du foulard, demande de restauration halal, pratique religieuse sur le lieu de travail… Ainsi, 72% des sondés s’opposent aux repas adaptés aux convictions religieuses à l’école.
 
«Amalgame»
La situation géopolitique et des évènements tels que l’affaire Merah alimentent aussi les inquiétudes face aux dérives terroristes de groupes se réclamant de l’islam. Jusqu’à présent, les autorités musulmanes se sont contentées de demander que soit évité «l’amalgame entre l’islam modéré et l’islamisme», plaidant même récemment pour l’abandon de ce terme dans le discours public.
«Au-delà d’un contexte d’angoisse diffuse ou d’un fond irréductible d’intolérance, ces chiffres constituent un avertissement aux musulmans; ils doivent s’interroger de façon critique sur l’islam, juge le philosophe, spécialiste de l’islam et de la laïcité, Abdennour Bidar. Mais ils sont auss ile résultat de la doxa multiculturaliste, qui a laissé l’extrême droite se saisir de ces sujets. Pourtant, la gauche et la droite républicaine peuvent trouver un équilibre entre le refus de stigmatiser les musulmans et le fait de demander des comptes à l’islam par rapport à la tradition républicaine
par Stéphanie Le Bars Source
 
L'étude source :
On savait les Français très préoccupés par l’emploi et le pouvoir d’achat ; les résultats de l’enquête mettent en évidence un autre mouvement : le profond repli de l’opinion qui atteint en ce début d’année 2013 un niveau jamais égalé. Ce mouvement se caractérise par une très forte défiance à l’égard du monde extérieur et d’autrui.
Pour 78% des personnes interrogées, «on n'est jamais trop prudent quand on a affaire aux autres», 58% pensent que «la France doit se protéger davantage du monde d’aujourd’hui plutôt que de s’ouvrir au monde extérieur». On observe parallèlement un important rejet du système démocratique et médiatique.
Pour 62% des Français, «la plupart des hommes et des femmes politiques sont corrompus» contre seulement 38% pour qui il s’agit d’un phénomène minoritaire.
58% estiment que les journalistes font mal leur travail et 72% qu’ils ne parlent pas des vrais problèmes des Français. Les attentes de l’opinion se positionnent pour un renforcement de l’autorité politique et de l’échelon national.
87% des Français sont d’accord avec l’idée selon laquelle «on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre» ; 65% estiment que pour faire face aux grands problèmes à venir il «faut renforcer les pouvoirs de notre pays quitte à limiter ceux de l’Europe».
 
Ce mouvement d’opinion traduit bien davantage que la nième étude sur la défiance des Français. En effet, l’enquête fait également apparaître une adhésion parfois massive à certains propos xénophobes et une forte crispation autour de l’Islam.
70% des Français se sentent proches de l’idée selon laquelle «il y a trop d’étrangers en France» (contre 30% qui se positionnent sur l’item opposé : «il n’y a pas trop d’étrangers en France»).
Pour 67% des personnes interrogées, «on ne se sent plus chez soi comme avant» (contre 38% qui estiment qu’on se sent «autant chez soi aujourd’hui qu’avant»). Enfin, près de trois Français sur quatre (74%) pensent que la religion musulmane n’est pas tolérante et pas compatible avec les valeurs de la société française (contre respectivement 28% et 11% pour la religion catholique et 34% et 25% pour la religion juive).
On savait l’opinion publique française pessimiste et inquiète depuis longtemps. On la découvrait à chaque enquête annuelle de plus en plus défiante. On la mesure maintenant dans le repli, la crispation identitaire et un rejet profond de l’Islam.
 
Cette enquête fait également apparaître des porosités de plus en plus marquées entre certains électorats. Sur le terrain de l’identitaire et de la demande d’autorité, les sympathisants UMP sont maintenant idéologiquement extrêmement proches des sympathisants FN : massivement hostiles aux étrangers et à l’Islam et en demande d’un «vrai chef». Ils s’en démarquent en revanche sur la mondialisation, l’euro et l’Europe. De même, il existe des points de convergence forts entre les sympathisants du FN et ceux du Front de gauche pour critiquer la mondialisation, les medias, les responsables politiques et l’islam en tant que religion qui voudrait «imposer son mode de fonctionnement» ou qui serait intolérante.
Enfin, au-delà de la très grande richesse des résultats d’ensemble et des résultats triés par la sympathie partisane des interviewés, leur profession ou leur niveau de diplôme, Ipsos a également réalisé une analyse typologique particulièrement intéressante. Elle fait apparaître 5 grands groupes, allant des «bobos» aux «populistes» en passant par les «libertaires», les «ambivalents» et les «crispés». Une typologie éclairante sur les nouvelles fractures françaises. Source
 

Thursday, January 24, 2013

Chine, Débats sur la Bible

Des internautes chinois débattent de la place de la religion dans la démocratie américaine
 
Le serment prêté sur la Bible par Barack Obama a suscité une avalanche de commentaires dans la blogosphère chinoise
 
La page de Wugou1975 sur Weibo.
La page de Wugou1975 sur Weibo

Si les cérémonies d’investiture du président américain Barack Obama, lundi 21 janvier 2013 à Washington, ont été moins intensément suivies que celles qui avaient eu lieu, il y a quatre ans, pour l’entrée du premier président noir à la Maison-Blanche, elles ont toutefois été largement couvertes par la plupart des médias, y compris en Chine. Et le serment que le président américain a prêté sur la Bible a suscité dans la blogosphère chinoise une avalanche de commentaires, certains d’entre eux estimant que la démocratie américaine puisait sa force dans la religion chrétienne, rapporte l’agence Églises d’Asie.
C’est le site d’information en ligne Quartz qui le relève : les cérémonies d’inauguration du président Obama ont suscité une intense activité, le 21 janvier, sur Weibo, l’équivalent chinois de Twitter. Plus de 25 millions de messages ont été postés à ce sujet. L’un d’eux, retransmis plus de 2 000 fois et commentés par plus de 500 personnes, est signé du pseudo Wugou1975. Il s’attache plus particulièrement à la photo du président américain prêtant serment devant John Roberts, président de la Cour suprême des États-Unis.
 
«Si les dirigeants chinois avaient à prêter serment, sur quoi le feraient-ils ?»
«Des Chinois trouvent incroyable que le président démocratiquement élu d’un pays laïc prête serment la main sur la Bible, et non sur la Constitution, devant un juge suprême, et non devant le Congrès. Mais, en réalité, c’est bien là que se trouve le secret de la démocratie constitutionnelle américaine. Ce secret ne se trouve pas être la Constitution ou la doctrine de “la séparation des pouvoirs” ; il réside dans le fait qu’au-dessus de tous se trouve la loi naturelle, dont le gardien est un juge suprême. En dessous, on trouve une communauté de chrétiens, unis par leur croyance.»
Quelques semaines après que l’équipe dirigeante du Parti communiste chinois a été renouvelée, les internautes chinois s’interrogent sur une éventuelle transposition de la cérémonie américaine à Pékin. Parmi les réponses au message de Wugou1975 figure celle-ci : «Si les dirigeants chinois avaient à prêter serment, sur quoi le feraient-ils ?»
Un autre revient à la notion de droits naturels de la personne humaine et s’interroge : «Cette loi naturelle évoquée par [John] Locke, est-ce donc la loi de Dieu ?» Un troisième établit un lien entre État de droit, respect des droits de l’homme et christianisme : «La photo [de l’inauguration présidentielle américaine] résume les traits les plus importants de la chrétienté protestante : la puissance du divin, le droit, l’homme et le citoyen».
 
«Je crois qu’un jour, la Chine connaîtra une journée comme celle-ci»
Tous les internautes ne sont pas prêts à faire crédit à la démocratie américaine et à son enracinement dans une culture politique chrétienne. Ils s’interrogent même sur la nécessité pour un pays d’être fondé sur la religion. L’un d’eux écrit : «Les Américains affirment ne pas pouvoir vivre sans religion ou croyance, mais cela n’empêche pas les atteintes aux préceptes moraux… Il est plus sûr de s’appuyer sur un système politique.» D’autres se moquent de ce qu’ils perçoivent comme la religiosité affichée des Américains : «Comme nos bien-aimés billets en dollars l’affichent : “In God, we trust ».
Quant à savoir s’il serait possible qu’un jour le président chinois prête serment sur la Bible, peu d’internautes se risquent jusque-là, dans un pays où pourtant le christianisme, notamment sous sa forme protestante, est la religion qui connaît la plus forte croissance en termes de nouveaux fidèles. Un internaute, dont le profil indique qu’il est avocat et chrétien, écrit : «Je crois qu’un jour, la Chine connaîtra une journée comme celle-ci. Le chef de l’État chinois se présentera debout devant un juge suprême, une cour constitutionnelle, la main sur la Bible». Ce à quoi un autre internaute répond : «Je l’espère. Amen».
Au-delà de la brièveté imposée par l’exercice du tweet sur un média comme Weibo, le débat sur les racines de la force supposée de la démocratie américaine et, en miroir, sur ce qui manquerait à une Chine devenue en quelques décennies la deuxième économie de la planète renvoie à une réflexion menée au sein des cercles intellectuels chinois.
 
« La Chine souffre de sérieux manques concernant la vie spirituelle »
Il y a quelques mois, un chercheur de l’Académie chinoise des sciences sociales faisait paraître un article intitulé : «Mais que manque-t-il donc à la Chine ?», il identifiait comme réponse le domaine spirituel et la religion. «Si nous regardons en arrière pour voir comment la Chine s’est efforcée de conserver sa place dans le monde à travers son histoire pluri millénaire, et comment d’autres puissances se sont élevées dans l’histoire, nous pouvons constater que le facteur clé dont dépend le futur développement de la Chine ne se trouve pas dans le domaine matériel, mais bien dans le domaine spirituel. De quoi manque surtout la Chine du XXIe siècle ? De savoir en quoi croire ! La Chine souffre de sérieux manques concernant la vie spirituelle et la vie morale qui sont par essence du domaine de la foi», analysait-il sans pour autant appeler les Chinois à embrasser la religion chrétienne.
Ailleurs que sur Weibo, dans la presse chinoise, notamment ses organes les plus officiels tels que l’agence Chine Nouvelle ou le Quotidien du peuple, on pouvait lire des articles mettant en avant le fait que des questions anciennes, telle la crise budgétaire, ou nouvelles, telle le contrôle des armes à feu dans le pays, s’accumulaient sur le bureau du président Obama. par Églises d’Asie Source   
 
COMMENTAIRE :
La Chine a soif de Vérité...  Les jeunes qui la composent savent qu'il y a une force plus forte que le PCC, et ils veulent cette force.
Que Dieu accueille leurs requêtes avec grâce et réconfort.

UK, Une professeure de religion très libérale

Une professeure de religions très libérale...
 
"Une prof de religion conseille à ses élèves de ne pas se marier afin de pouvoir... aller coucher à droite et à gauche"
 
Catherine Reynolds ne pourra plus jamais enseigner à l’école Saddleworth Oldham en Angleterre. La raison: elle expliquait à ses élèves, durant les cours, ses pratiques sexuelles. Elle leur montrait même ses tatouages intimes...



http://www.dailymail.co.uk
http://www.dailymail.co.uk
Selon le DailyMail, Catherine Reynolds détaillait, dans les moindres détails, ses pratiques sexuelles aux élèves. Un exemple: elle leur a expliqué son voyage à Amsterdam où elle a assisté à un show sexuel avec des animaux...
Elle leur a même conseillé de ne pas se marier afin de pouvoir... aller coucher à droite et à gauche...
Durant les cours, elle leur montrait même ses tatouages intimes.
Les parents n’ont, bien entendu, pas apprécié le comportement de cette prof. Elle a été virée! Source
 
COMMENTAIRE :
J'espère seulement qu'elle ne puisse plus enseigner... mais j'en doute, le Malin à plus qu'une (mauvaise) carte en main...

Wednesday, January 23, 2013

Vie, L'homme comparé à un animal

Le parcours d'un homme

Si la Vie a ses hauts et ses bas, voici un bel exemple qui illustre la condition de l'homme qui s'engage...


Zimbabwe, La maison d'un sorcier explose

La maison d'un sorcier au Zimbabwe explose !

(AP Photo/Tsvangirayi Mukwazhi)
La Presse Canadienne - (AP Photo/Tsvangirayi Mukwazhi)
La police du Zimbabwe enquêtait mardi sur une grave explosion qui s'est produite dans la maison d'un sorcier près de la capitale, Harare.
L'explosion a tué cinq personnes, selon la police.
Des témoins ont déclaré que le sorcier, qui était également un guérisseur traditionnel, faisait partie des victimes.
L'explosion a endommagé 12 maisons à Chitungwiza, dans le nord-est du Zimbabwe.
Des témoins ont déclaré qu'après l'explosion, des dizaines de citoyens s'étaient mis à répandre du sel dans les rues et les trottoirs environnants, une croyance traditionnelle censée éloigner les mauvais esprits.
Une unité militaire spécialisée dans les explosifs a déclaré aux résidants n'avoir trouvé aucune trace de bombe, d'essence ou de contenants de carburant sur les lieux.
Selon les croyances zimbabwéennes, les sorciers peuvent se servir de la foudre pour éradiquer leurs ennemis.
Des résidants ont déclaré à des journalistes qu'ils pensaient que le sorcier était en train de «fabriquer des éclairs» quand l'explosion s'est produite, lundi. Source

COMMENTAIRE :
Divin, malin, humain ?
Comme dans la Parole de Dieu, le mal sera éradiqué ! Mais les croyances et les superstitions sont dures à effacer (sel)...
Me jetteront-ils au sol quand Jésus reviendra ?

Egypte, 15 ans de prison pour s'être convertis au christiannisme

15 ans de prison pour une famille convertie au christianisme
 
Le tribunal correctionnel de Beni Souef, une ville située à 115 km au sud du Caire, a condamné une famille entière à une peine lourde. Une mère et ses sept enfants ont écopé de 15 ans de prison pour avoir simplement changé de nom sur leur carte d’identité sans respecter la procédure administrative.

Elevée dans une famille chrétienne, Nadia Mohamed Ali s’était convertie à l’islam pour épouser son mari, Mohamed Abdel-Wahhab Mustafa, 23 ans plus tôt. Quand ce dernier est décédé, elle avait décidé de se reconvertir au christianisme et a entraîné ses enfants dans ce changement.

Elle a alors entrepris, en 2004, des démarches pour changer leurs noms sur leurs papiers. Nadia est aidée pour cela par sept agents administratifs qui lui permettent d'obtenir de nouvelles cartes d’identité avec des noms chrétiens. Mais en 2006, la police contrôle l’identité de l’un de ses enfants et remarque que le nom chrétien du jeune homme ne correspond pas à la religion affichée sur sa carte d’identité. En effet, en Egypte, la confession figure obligatoirement sur les papiers d'identité des citoyens.

La famille est alors poursuivie pour ne pas avoir respecté la procédure de changement de noms, qui dans le pays, est un parcours du combattant pour les chrétiens convertis. Les sept employés qui ont aidé la mère de famille ont également été jugés. Ils ont écopé de cinq ans de prison.

Ce jugement disproportionné est loin de rehausser l’image de l’Egypte, où la minorité chrétienne, essentiellement copte, représente près de 10 % de la population. Source 
 
COMMENTAIRE :
La conception de liberté de choix, de religion, de pensées, n'a pas le même sens d'un pays à l'autre.
Les UNS veulent se faire accepter dans le pays de l'AUTRE , les mêmes AUTRES dans le pays de l'UN refusera sous le mandat de la loi.
On voit où cela mène...

Tuesday, January 22, 2013

France, Unité de religions pour obtenir la paix...

Dans le Nord [dela France], l’œcuménisme avance pas à pas
 
À l’occasion de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, les différentes Églises chrétiennes du Nord organisent un Festival de l’œcuménisme.
Célébration œcuménique à Lambersart (Nord), l’an dernier. La Semaine de prière pour l’unité des c...
Célébration œcuménique à Lambersart (Nord), l’an dernier. La Semaine de prière pour l’unité des c...
Photo : FRANÇOIS RICHIR
Célébration œcuménique à Lambersart (Nord), l’an dernier. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens est l’occasion de «partager nos différences». À Marcq-en-Barœul, catholiques, protestants et orthodoxes, réunis l’espace d’une soirée, témoignent que le dialogue passe par une meilleure connaissance de l’autre. Source






COMMENTAIRE :
Le dragon, la bête, l'image de la bête, le faux prophète, et les filles adultères...
Les prophéties s'accomplissent et les acteurs jouent à merveilles ce que prédît notre Dieu.

Algérie, Séparation Église-État obligatoire

Les Algériens ont bien compris qu'il faudrait séparer l'église de l'état
 

(Photo : des cercueils pour les victimes de la prise d'otage)
Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal l’a confirmé : Mokhtar Belmokhtar est à l’origine de la prise d’otages sanglante dans le gigantesque complexe gazier d'In Amenas, à 1300 km au sud-est d'Alger. Et le bilan, bien qu’encore provisoire, est lourd. Au moins 37 otages étrangers ont été tués, de huit nationalités différentes.
Parmi les étrangers confirmés morts par leurs pays figurent un Français, trois Américains, deux Roumains, trois Britanniques, six Philippins et sept Japonais. Les autres dépouilles n’ont pas encore été identifiées et cinq étrangers sont encore portés disparus. La Norvège, la Malaisie et les Philippines ont aussi indiqué être sans nouvelles de plusieurs de leurs ressortissants.
Selon le premier ministre algérien, le commando islamiste est venu du nord du Mali, "d'où il est parti il y a près deux mois", soit bien avant le début de l'intervention militaire française dans ce pays, contre laquelle les assaillants ont dit agir.
"Onze Tunisiens, trois Algériens, un Mauritanien, deux Nigériens, deux Canadiens, des Egyptiens et des Maliens" composaient le groupe de 32 hommes, dont 29 ont été tués et trois arrêtés, précise Abdelmalek Sellal.
Ils étaient dirigés par l'Algérien Mohamed el-Amine Benchenab, très connu des services de renseignements et qui a été tué durant l'assaut de l'armée, débuté jeudi, a précisé M. Sellal.
 
Souvenir de la décennie noire
Un Algérien figure aussi parmi les victimes. Des otages qui ont été pour certains « abattus d’une balle dans la tête », a précisé le Premier ministre.
Le terrorisme, que la population algérienne a déjà connu dans les années 90. Le pays avait été marquée par une décennie noire pendant laquelle le gouvernement s’est opposé aux groupes islamistes. Un conflit qui a fait plus de 60'000 morts. Est-ce que la prise d'otages d'In Amenas a réveillé de vieux souvenirs au sein de la population algérienne ?
En Algérie depuis 43 ans, le père blanc Jan Heuft estime que la population algérienne a pris ses distances avec le terrorisme religieux. Il est interrogé par Marie Duhamel RealAudioMP3
«Aujourd'hui, nous sommes arrivés à un stade, explique père Heuft, où les gens ont bien compris qu'il faudrait séparer la religion et l'Etat. Bien que religieux, ils sont très prudents».
Le père Heuft n'a pas été surpris par la prise d'otage d'In Aménas : «J'avais dit que cela pouvait arriver. De fait, c'est arrivé. Je ne suis pas étonné, vu la manière joviale et très hospitalière avec laquelle le président François Hollande avait été accueilli [à Alger, le mercredi 19 décembre], vu que les avions [français] peuvent traverser le ciel algérien, vu que les terroristes sont poussés vers le nord. Une représaille envers les étrangers sur le territoire algérien risquait bien d'arriver.»
 
Peur de répressailles
Le père blanc raconte que les médias sur place détaillent énormément la prise d'otage, mais pas la population. «Ils ont très peur, analyse-t-il. Peur des représailles. Au fond d'eux-même, ils ne sont pas d'accord, tout en gardant une certaine méfiance envers l'Occident. Il faut dire aussi que ce sont tous des croyants, qui ont aussi une certaine solidarité avec les musulmans : il est très difficile de condamner des frères musulmans qui font de mauvaise chose. Mais d'un autre côté, ils ont honte que des musulmans puissent faire des choses pareilles.» par Radio Vatican Source

Thursday, January 17, 2013

France, Les jeunes protestants ne connaissent pas leur religion

Les protestants veulent combler leur déficit d’image
 
Les Français ont une vision plus que floue du monde protestant en France, qui avec moins de 2 millions de personnes réparties entre évangéliques et luthéro-réformés, constituent de fait une mosaïque difficile à appréhender.
Il s'agit de l'un des principaux enseignements d'un sondage réalisé par l'IFOP pour le nouveau site numérique Regardsprotestants, lancé jeudi 17 janvier par la Fondation Eugène Bersier, en collaboration avec la Fédération protestante de France, pour promouvoir l'image et la pensée protestantes au delà du cercle des croyants.
 
Ni particulièrement "austères", ni spécialement "joyeux", ni vraiment de "droite", ni franchement "de gauche", -ils ont pourtant voté majoritairement à droite à la dernière élection présidentielle, selon l'Ifop-, les protestants français sont perçus comme "tolérants"par 55% des Français, une proportion qui baisse avec l'âge. 56% des personnes interrogées les jugent aussi plutôt pratiquants alors même que le taux de pratique des luthéro-réformés est faible, évalué à 9%, contre 60% pour les évangéliques. Résultat de la laïcité à la française ou discrétion des intéressés, seuls 16% se disent sûrs que Michel Rocard est protestant, tandis que seuls 4% savent que Xavier Bertrand l'est aussi.
 
Quant aux croyances qui différencient les protestants des catholiques (rapport à la Vierge, aux saints, au pape, à la Bible...), elles sont moins connues chez les jeunes générations, signe, selon l'Ifop, d'une perte de culture religieuse générale. [c'est moi qui souligne, DL]
 
Dans ce contexte, alors que les églises évangéliques issues de l'immigration sont en développement et que le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) n'a pas été associé, les créateurs du site Regardsprotestants espèrent promouvoir le protestantisme "sous toutes ses formes". "Le protestantisme est diversifié dans ses opinions et ses expressions, confirme Pierre Bardon, le président de la Fondation Bersier. Cela peut être une faiblesse en termes de communication mais c'est aussi une richesse intellectuelle". Le premier dossier du site concerne le débat sur le "mariage pour tous", sujet sur lequel le protestantisme n'a pas dégagé de consensus.
Le site agrège les sites internet de 40 médias protestants, des blogs, propose des lectures bibliques, des podcasts et des vidéos et souhaite ouvrir des débats avec les internautes... Présent sur les réseaux sociaux et les mobiles, il a aussi créé un outil de géolocalisation permettant de repérer les lieux protestants dans son environnement immédiat. Le projet, lancé avec un budget de 150 000 euros, financé par la Fondation Bersier, prévoit un investissement de 400 000 euros sur deux ans. par Stéphanie Le Bars Source
 
COMMENTAIRE :
Si les parents ne pratiquent que sommairement leur religion, ne montrant pas en pratique comment exceller dans sa foi, les enfants protestants aujourd'hui ressemblent aux enfants de catholiques, ayant les mêmes idloes de musiques, les mêmes lieux de sorties, les mêmes activités (cigarettes, boissons, drogues diverses...), les mêmes goûts pour le luxe... etc.
Ce ne sera pas facile pour eux de comprendre pourquoi leurs pères se sont battus jusqu'à la mort pour leur foi. Il sera facile pour les autres de les ralier à leurs causes... dans leur monde de déceptions...

France, L'état français veut contrôler la religion

La tentative de faire une religion d'état
 
« Depuis la mise en œuvre concrète de cette promesse de campagne présidentielle, un vaste mouvement de contestation a été lancé par les religions monothéistes confondant à dessein le contrat de mariage régi par le Code civil, issu de lois votées par le Parlement de la République française, et l’organisation du mariage religieux au gré des croyances des pratiquants de tout culte. Cette situation française est étonnante quand on constate que ce même droit au mariage pour tous a été reconnu par de nombreux pays où l’Eglise catholique est influente, comme en Espagne ou au Portugal et où l’Eglise anglicane ne conteste pas la décision du Premier Ministre britannique de proposer la même évolution en Grande Bretagne.
Devant la violence du débat qui s’instaure, le GODF en appelle à la sérénité et au respect des règles démocratiques dans le fonctionnement des services publics. Ainsi, aux responsables religieux qui s’érigent en conscience morale, il pourrait être rappelé quelques entorses à la légalité :
  • l’utilisation, à des fins de propagande, des émissions religieuses diffusées par le service public France Télévisions le dimanche matin et financées sur fonds publics, pour dénigrer en décembre 2012 le projet de loi déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale ;
  • le non respect de l’interdiction de propagande politique dans les lieux de culte affectataires au titre de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat (article 35) : sermons, remises de tracts appelant à des manifestations, diffusion de lettres ouvertes aux politiques… qui constituent autant de « discours prononcé » constituant un « provocation directe à résister à l’exécution des lois ou actes légaux de l’autorité publique » ou tendant à « soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres »
  • la violation de la loi Debré du 31 décembre 1959 sur les établissements sous contrat, par une utilisation abusive du « caractère propre » des établissements, dont les enseignants sont payés sur fonds publics. … »
Le Grand Orient protège ses petits. Il est en effet de notoriété que cette loi a été conçue dans ses convents. Source
 
COMMENTAIRE :
Le Grand Orient fait partie de la famille de la Franc-Maçonnerie... où tous les dirigeants du monde se côtoient en paix, préparant la guerre. Satan/Lucifer en est le maitre.