L’Evangile au croisement des religions
La théologie des religions cherche à «penser la pluralité insurmontable des voies vers Dieu sans brader le caractère unique de la religion chrétienne»
Vatican II |
Peut-on maintenir que Jésus-Christ est l’unique Sauveur, et en même temps reconnaître une valeur salutaire aux religions non chrétiennes ? S’appuyant sur Vatican II, Claude Geffré précise ainsi sa position : «Le Christ est la voie qui nous conduit au Dieu qui fait grâce, mais c’est une voie universelle. Cependant, sans compromettre l’unicité de la médiation du Christ, il est légitime d’affirmer que les autres religions peuvent exercer un rôle médiateur dans le salut… Si beaucoup d’hommes et de femmes sont sauvés en Jésus-Christ, ce n’est pas en dépit de leur appartenance à telle tradition religieuse, mais en elle et à travers elle.» Telle est la ligne que doit tenir toute théologie des religions digne de ce nom.
C’est cette ligne que suivent les huit contributions réunies dans la première partie de ce volume. La singularité du christianisme, qualifié de «religion de l’Évangile» – religion «d’un pacte d’amitié entre Dieu et l’homme» –, ne disqualifie pas les autres traditions. Claude Geffré s’en explique : «Nous continuons de confesser Jésus-Christ comme l’unique Sauveur du monde. Mais loin de tout impérialisme, nous ne pouvons pas confondre l’universalité du Mystère du Christ et l’universalité du christianisme comme religion historique. Comme religion de l’incarnation du Verbe de Dieu dans l’histoire, le christianisme est essentiellement une religion dialogale.» Tout en étant différent des autres religions, et unique en son genre, il ne peut pas prétendre totaliser toutes les richesses d’ordre religieux, dont aucune n’a l’exclusivité.
La seconde partie de l’ouvrage regroupe neuf textes qui s’interrogent sur l’avenir et les atouts du christianisme à l’âge de la mondialisation et de l’humanisme séculier. Pour Claude Geffré, il existe «une complicité secrète» entre cet humanisme et l’humanisme évangélique. Car si «l’humanisme des droits de l’homme témoigne des exigences de la justice, il a besoin d’être fécondé et stimulé par l’humanisme évangélique dans le sens de l’amour gratuit, du pardon et de la mémoire des victimes».
L’ensemble des études réunies dans ce volume montre l’étendue des défis auxquels le théologien s’est confronté, mais aussi le soin qu’il a pris de tenir et d’honorer ensemble deux vérités indissociables : la singularité chrétienne et le pluralisme religieux. C’est ce qu’il réussit dans ces pages, et c’est ce qui assure leur crédibilité. par Marcel Neusch Source
COMMENTAIRE :
Dieu ne fait pas de pacte d'amitié avec l'homme, Il a donné Son Fils Unique par amour pour nous qui sommes pécheurs... Il n'y a aucun ''deal'' possible pout gagner le ciel... Seule la repentence et l'observation de la Parole de Dieu dans son intégralité (Ancien et Nouveau Testament) sont la clef pour obtenir l'amour du Divin. Renoncer à un précepte pour se faciliter la vie, n'est pas dans les attribut du Dieu.
C'est comme dire que la ceinture de sécurité dans une auto n'est pas nécessaire pour rester en vie. Il se peut que rien ne survienne, mais si on se fait arrêter par l'autorité, elle te dira que la ceinture n'est pas installée en option et on se fera amender.
La mort de Jésus qui s'est donné à la croix et qui sauve l'humanité, n'a pas été une option, mais un cadeau pour renouer avec le Très-Haut. Ce qui a été perdu en Éden est retrouvé par le sang de Jésus. Il suffit de l'accepter et de croire en Sa Parole.
Alors, dire ici que toutes les religions mènent à Christ est un basphème pour le sacrifice de Celui-ci. L'islam ne mène pas à Jésus-Christ, les musulmans ne le reconnaissent pas comme un Sauveur. De plus, ils ne respectent pas la Sixième Parole de Dieu : ''Tu ne tueras point''...
No comments:
Post a Comment
Ce "post" vous a plu ? Laissez donc un commentaire !