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Friday, November 30, 2012

France, Première en discrimination religieuse

La discrimination religieuse est la plus forte en France et en Belgique
 
La France est le pays d’Europe où le sentiment de discrimination basée sur la religion ou les convictions est le plus fort. C’est ce que révèle une enquête : Eurobaromètre Spécial 393, publiée en novembre 2012 à la demande de la Direction générale de la justice de la Commission européenne.
«La discrimination fondée sur la religion ou les convictions est considérée comme la plus répandue en France (66%), suivie par la Belgique (60%)» selon le rapport.
 
La Direction générale de la justice s’est aussi intéressée à l’évolution de ce sentiment de discrimination au cours des années 2009 à 2012. Là aussi c’est la France qui donne le mauvais exemple aux autres pays d’Europe : «L'évolution la plus négative a été enregistrée en France. Seulement 28% des personnes interrogées disent aujourd’hui que la discrimination fondée sur la religion ou les convictions est rare ou inexistante (-9 %)».
Traduction : ''Question : Pour chacun des types de discrimination suivants, pourriez-vous me dire si à votre avis, c'est très répandu, assez répandu, plutôt rare ou très rare dans votre pays. Type de discrimination : Religion ou Convictions/croyances'' Widespread = répandu

Par ailleurs, la France et la Belgique sont les deux seuls pays d’Europe qui financent des groupes : Miviludes, Unadfi, CCMM et Fecris pour la France, dont l’activité consiste souvent à stigmatiser les minorités de conviction et de croyances. De 2001 à 2011, ces 4 groupes ont reçu environ 10 millions d’euros de subventions, soit presque l’intégralité de leurs budgets.
 
Espérons que ce rapport de la Direction générale de la justice de la Commission européenne amènera les autorités françaises à investir les fonds publics, actuellement si recherchés, dans des entreprises répondant mieux aux attentes des contribuables. par Christian Coeur Source

France, Mosquée pour homosexuels musulmans

L'association des homosexuels musulmans de France ouvre une salle de prière pour tous.
Une première en Europe.
 
Pour voir le vidéo cliquez ICI

Ludovic-Mohammed Zahed et son conjoint Qiyaam Eddine
Homosexuels, transgenres et transsexuels y sont les bienvenus et les femmes y sont invitées à mener la prière. Vendredi soir s'ouvre la première mosquée «gay friendly» et féministe, dans une salle prêtée par un moine bouddhiste, dans le Val-de-Marne. L'initiative vient de Ludovic-Mohammed Zahed, un Franco-Algérien qui a créé l'association Homosexuels musulmans de France (HM2F) en 2010. Il affirme vouloir un islam ouvert à ceux qui se sentent mal à l'aise dans les salles traditionnelles. «Ici, clame-t-il au Parisien , les gens pourront venir comme ils sont, mais ce n'est pas une mosquée pour gays et nous ne célébrerons pas de mariages homosexuels…»

Rappel des faits, entrevue publiée le 13 août 2012
 
Vendredi, il attend 20 fidèles. Mais le doctorant en anthropologie et psychologie s'attend à ce que ce nombre augmente vite. Au commencement, son association comptait six personnes, aujourd'hui elle est forte de 325 membres. «A partir du moment du moment où c'est un lieu de prière où l'on se prosterne, c'est une mosquée. Notre projet est de nous retrouver tous les vendredis. On nous prêtera sans doute ce lieu encore quelque temps. A long terme, nous voudrions trouver un local que nous aurions les moyens de garder ouvert en permanence pour que les gens viennent prier dès qu'ils le souhaitent», précise Ijithad Judith Lefebvre, la première secrétaire de l'association, contactée par Le Figaro.
Selon elle, le principal atout de ce nouveau lieu résidera dans l'égalité de traitement entre les hommes et les femmes. «Si des femmes viennent non voilées, elle ne seront pas jugées. Ici nous désirons que les musulmans prient sans pression et sans contrôle social. Les femmes pourront mener la prière». Car s'il existe des femmes imam, dans les mosquées traditionnelles il leur est interdit de prêcher devant des hommes.
Quant à Ludovic-Mohammed Zahed, marié à un Sud-Africain depuis 2010, il déclare dans Libération : «Les musulmans ne doivent pas se sentir honteux. L'homosexualité n'est condamnée nulle part, ni dans le Coran ni dans la Sunna. Si le prophète Mahomet était vivant, il marierait des couples d'homosexuels». Il rêve d'un islam «apaisé, réformé, inclusif» qui accepterait le blasphème car «la pensée critique est essentielle pour le développement spirituel».
 
«La religion, ça n'est pas ça»
Si Zahed et sa secrétaire se montrent confiants, le projet est loin de faire l'unanimité. L'événement de vendredi, posté sur la page Facebook du HM2F, a dû être retiré car il attirait des critiques trop virulentes. Pour plus de sécurité, le lieu exact de la prière a été gardé secret.
Nombreux sont ceux qui s'insurgent devant une telle initiative. Pour certains imams et personnalités de l'islam de France, elle va dans le sens contraire de la religion. «Il y a des musulmans homosexuels, ça existe, mais ouvrir une mosquée c'est une aberration, parce que la religion, ça n'est pas ça», estime Abdallah Zekri, président de l'Observatoire des actes islamophobes, sous l'autorité du Conseil français du culte musulman (CFCM). Dans une interview au Parisien Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, dément que l'homosexualité ne soit pas condamnée par l'islam : «Ces pratiques sont formellement rejetées par l'islam, en contradiction totale avec la lettre du Coran», déclare-t-il. Selon lui, cette mosquée ne saurait être reconnue. «C'est quelque chose d'extracommunautaire», affirme-t-il.
Beaucoup de fidèles de la Grande Mosquée de Paris partagent ce sentiment. «L'homosexualité est interdite dans toutes les religions, le Coran dit que c'est interdit, c'est même grave», clame Khaled, Algérien de passage à Paris. Samia, doctorante en économie, et son mari Soufiene, informaticien, jugent la démarche saugrenue. «La prière, c'est un rituel, on ne peut pas la faire comme on veut, il faut la faire comme Allah attend qu'on la fasse», estime Soufiene. «Ça ne sera pas une mosquée musulmane, ça sera autre chose», avance de son côté Samia.
A ces critiques, Ijtihad Judith Lefebvre répond : «En Islam il n'y a pas d'intermédiaire comme le clergé entre le croyant et Dieu donc chacun a la liberté d'interpréter la tradition coranique comme il l'entend. Tant mieux si nous ne sommes pas tous du même avis et que le débat est ouvert, du moment qu'il a lieu dans le respect.»
Si cette «mosquée inclusive» est la première du genre en Europe, il en existe déjà en Afrique du Sud, aux États-Unis, au Canada… L'association «Les musulmans pour les valeurs progressistes», lancée en 2007 aux États-Unis, a recensé une dizaine de lieux de culte similaires en Amérique du Nord. Même s'il se défend d'avoir pour objectif de «convaincre tout le monde de devenir homophile», Ludovic-Mohammed Zahed se félicite de commencer à recevoir, outre les menaces, des e-mails d'encouragements et de questionnements : «Quelque chose est en train de frémir», conclut-il. par Raphaëlle de Tappie Source

Tuesday, November 27, 2012

Santé, Surmortalité des huîtres

Un congrès mondial pour comprendre la surmortalité des jeunes huîtres
 
La filière ostréicole organise un congrès mondial à Arcachon (Gironde), du mercredi 28 au dimanche 2 décembre, pour essayer de comprendre les raison de la surmortalité des jeunes huîtres en France depuis quatre ans.
Organisé à l'initiative de la section régionale conchylicole (SRC) Arcachon Aquitaine, le congrès réunira près de 370 professionnels -producteurs, scientifiques- venus de 25 pays. Ces experts se pencheront pour la première fois sur la question de la mortalité, qui touche jusqu'à 75% des jeunes huitres, et les conséquences de cette hécatombe pour les exploitants.
"Les huîtres sont, à travers le monde, une ressource fragile qui ne va pas très bien et c'est en grande partie lié aux changements climatiques", explique Sébastien Chantereau, secrétaire général du comité national de la conchyliculture (CNC). Ainsi, l'acidification des océans, la montée des températures, l'anoxie (insuffisance en oxygène) de l'eau dans certaines zones liés au réchauffement climatique ont des conséquences sur les huîtres, qui sont de vraies "sentinelles de l'environnement comme les abeilles le sont pour la terre", souligne-t-il.
 
Une surmortalité liée en partie à un virus
En France, en Irlande, au Portugal et en Espagne, mais aussi depuis 2010 en Australie et en Nouvelle-Zélande, la surmortalité est en grande partie liée à la présence de l'herpès virus OsHV-1. C'est "le principal agent pathogène régulièrement détecté lors d'épisodes de mortalité (...) aussi bien en écloserie nurserie que dans le milieu naturel", explique l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
"Entre 1995 et 2007, les taux de mortalité sont restés relativement stables au niveau national, et situés aux alentours de 15%", selon l'Ifremer, mais "2008 a montré un accroissement brutal et depuis, le taux reste élevé (...) atteignant 63% en moyenne nationale en 2011".
"Après quatre ans de crise, nous avons besoin d'échanger afin de mieux comprendre ce qui se passe et de bénéficier des retours d''expérience des professionnels pour anticiper les crises à venir", souligne Olivier Laban, président de la SRC Arcachon-Aquitaine.
 
La sélection génétique est une voie à privilégier
"La filière doit envisager toutes les possibilités d'évolution dans les pratiques culturales et plus généralement dans la gestion du cheptel, visant à minimiser le risque de transmission du virus", estime, pour sa part, Benoît Beliaeff, responsable du Département Ressources Biologiques et Environnement de l'Ifremer.
"Parallèlement à ces mesures préventives, la sélection génétique est une voie à privilégier, ajoute-t-il. Il s'agit d'identifier des familles plus résistantes et de réaliser des plans de croisement permettant le repeuplement et l'amélioration du captage".
Dans les années 70, une épizootie sans précédent avait décimé les huîtres du Bassin d'Arcachon, en grande partie d'origine portugaise. Les professionnels avaient alors décidé d'importer en masse une variété d'huîtres creuses originaire du Japon pour sauver le secteur.
Avec quelque 130.000 tonnes produites chaque année, la France est le cinquième producteur mondial. Sur le Bassin d'Arcachon, quelque 350 entreprises produisent 8 à 10.000 tonnes d'huîtres par an. La-Croix.com avec AFP Source  
 
COMMENTAIRE :
La Nature de déchaîne chez les uns (tempète, ouragans...) et se meure chez les autres...
Si l'homme se réveille, il verrait (lirait) que cela confirme les Écritures saintes.
Les huîtres comme les moules, les crabes, crevettes, requins, oursins.. sont des filtres de la mer, comme les feuillus sont les filtres de l'air.
dieu déconseille vivement de ne pas consommer ces animaux, des études ont démontré qu'une intoxication est bien réelle. Pour beaucoup d'entre-eux, ils vivent (cultivés) proche des centres urbains, avec tout ce que l'homme relache dans la mer... pas besoin de faire des dessins.

Friday, November 23, 2012

Liechtenstein, Le catholicisme n'est plus la religion officielle

Le catholicisme devrait cesser d’être la religion d’État, les autres cultes seraient en partie financés.
 
Au Liechtenstein, les relations entre l’Église et l’État seront bouleversées d’ici à la fin de l’année. Un accord, négocié entre la principauté et le Saint-Siège, devrait en effet être signé en décembre. D’après un communiqué du gouvernement, le catholicisme ne serait plus défini comme religion d’État. Jusqu’à présent, seul l’Église bénéficiait de sa «pleine protection», d’après la Constitution. Une modification de ce texte devrait être effectuée, pour ouvrir la voie à l’égalité des religions.
 
La population est catholique aux trois quarts, une faible minorité est protestante ou musulmane, un habitant sur dix ne déclare pas appartenir à un culte. La nouvelle réglementation devra en tenir compte pour l’enseignement de ces cultes dans les écoles et le financement des différentes communautés. D’après le quotidien La Croix, le gouvernement envisage d’introduire un impôt ecclésiastique. Mais financer un culte peut poser un problème d’indépendance pour les religieux.
 
En effet, l’État distinguer ce qui est un religion et ce qui n’en est pas une… Mais en vertu de quel critère ? L’année dernière, un rapport gouvernemental évoquait cette réforme du concordat et proposait une solution : concéder des droits, comme celui d’enseigner la religion ou d’exercer une aumônerie dans les bâtiments et institutions publics, à condition que ces cultes soient «reconnus de droit public». Dans ce cas, elles pourraient même conclure des conventions de prestations avec l’État, à défaut de s’autofinancer.
 
En 2007, le chef du gouvernement, Otmar Hasler, avait déjà évoqué des propositions d’amendements constitutionnels en ce sens : l’Église catholique devenant une communauté religieuse au même titre que d’autres, protestantes ou évangéliques, les autres cultes pourraient demander leur reconnaissance officielle. Mais là encore, ils devaient prouver «leur importance sociale, leur tolérance et leur respect des lois du pays», rapportait l’agence de presse suisse ATS. Bref, le critère est resté dans le flou jusqu’à présent. Réponse d’ici à la fin de l’année. 
 
Sur le web :
par Tristan Denonne Source
 

Religion, L'islam, principal législateur des blasphèmes

Les lois pénalisant les «fautes religieuses»
 
Dans une étude rendue publique le 21 novembre 2012, le Pew Research Center énonce les résultats d’une analyse menée sur l’année 2011 concernant les dispositifs judicaires de 198 pays en matière de sanctions inhérentes à des «fautes religieuses». 47% des Etats sur lesquels porte les travaux possèdent des lois institutionnalisant la répression des comportements jugés antireligieux.
 
Près de la moitié des Etats du monde punissent le blasphème, l’apostasie et/ou la diffamation de la religion (critique, dénigrement). Les résultats de l’étude du Pew Research Center’s Forum on Religion & Public Life montre qu’en 2011, sur un total de 198 Etats, trente-deux possèdent des lois anti-blasphèmes, vingt pénalisent l’apostasie (l’abandon d’une foi) et quatre-vingt-sept punissent la diffamation.
 
Les lois punissant le blasphème sont particulièrement répandues au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Treize pays parmi les vingt de cette région font du blasphème un crime (Algérie, Koweït, Qatar…). Dans la région Asie-Pacifique, neuf pays sur les cinquante pris en compte sont concernés (Afghanistan, Iran, Malaisie…) alors qu’en Europe, huit pays sur quarante-cinq rentrent dans ce cadre (Italie, Pologne, Danemark…). En Afrique subsaharienne, en 2011, seuls deux Etats (Nigéria et Somalie) sont équipés de telles lois.
L’apostasie est prohibée dans vingt Etats à travers la planète, dont plus de la moitié (onze) situés entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (Jordanie, Oman, Syrie…). En Asie-Pacifique, ce nombre tombe à cinq (Maldives, Pakistan…) et n’est plus que de quatre en Afrique subsaharienne (Mauritanie, Comores…). D’après l’étude, aucun pays d’Amérique ou d’Europe ne possède de loi punissant la renonciation à une foi.
Les lois et règlements sanctionnant la diffamation de la religion sont les plus répandus puisqu’elles concernent quatre-vingt-sept pays dans le monde. A plusieurs niveaux néanmoins puisque, selon les Etats, c’est la diffamation qui est sanctionnée, dans d’autres, les discours considérés haineux envers des membres de groupes religieux.
Ce type de loi est essentiellement répandu en Europe puisque trente-six Etats de cette région (sur quarante-cinq) possèdent de tels dispositifs (France, Hongrie, Lituanie…). Ceux-ci concernent néanmoins, le plus souvent, les discours de haine plus que la diffamation de la religion.
En Asie-Pacifique, dix-sept nations sont concernées (Bangladesh, Singapour, Turquie…), quinze dans la région Moyen-Orient / Afrique du Nord (Maroc, Yémen, Emirats Arabes Unis…), treize en Afrique subsaharienne (Mali, Gambie, Tanzanie…) et six sur le continent américain (Brésil, Canada, Chili…).
 
Les exemples de condamnation en vertu de ces lois ne sont pas rares, prouvant leur actualité. Il ne s’agit pas de lois désuètes ou oubliées, et ce, partout sur le globe.
En mai 2012, en Inde, un homme depuis refugié en Europe s’est vu poursuivre en justice pour blasphème, après avoir déclaré qu’une statue de Jésus vénérée par la communauté catholique de Bombay pour ses supposés miracles n’avait rien de miraculeuse.
En août, au Pakistan, une chrétienne de quatorze ans avait été arrêtée et détenue pendant trois semaines parce qu’accusée par un voisin d’avoir brûlé des pages du Coran.
Enfin, en Grèce, en septembre, un homme a été arrêté et accusé de blasphème après avoir relayé sur Facebook une caricature d’un moine orthodoxe. Sources : Pew Research Center, France 24, Libération, India Real Time  Source
 
COMMENTAIRE :
Je ne dis pas que chez les chrétiens ce soit merveilleux, mais la différence est immense à comparer avec l'attitude de l'islam.

Arabie-Saoudite, Femmes tracées électroniquement

Et vive la liberté dans l'Islam !
 
Les Saoudiennes tracées électroniquement en voyage
Privées du droit de conduire et de voyager sans autorisation, les Saoudiennes sont désormais soumises à une nouvelle mesure de contrôle avec un système électronique mis en place par les autorités avertissant leur famille dès qu'elles quittent le royaume.
 
Depuis la semaine dernière, le «gardien» de la femme saoudienne - père, époux, frère ou tuteur - reçoit sur son téléphone un message SMS l'informant que la femme placée sous sa garde légale a franchi les frontières du royaume, même si elle voyage en sa compagnie.
C'est la militante Manal al-Chérif, icône de la campagne pour obtenir le droit des femmes à conduire qui a relayé l'information sur Twitter, après avoir été alertée par un couple.
L'époux, qui voyageait pourtant en compagnie de sa femme, a reçu un message par SMS des services de l'émigration, l'informant que son épouse «a quitté l'aéroport international de Ryad».
 
«Les autorités ont recours à la technologie pour surveiller les femmes», déplore la romancière et éditorialiste Badriya al-Bichr, dénonçant «l'état d'esclavage dans lequel est maintenue la femme saoudienne».
 
Les femmes n'ont pas le droit de quitter le royaume sans une autorisation de leur «gardien», qui peut être son propre fils pour une veuve ou une divorcée, et doivent produire à l'aéroport ou aux frontières du royaume une feuille jaune signée par ce dernier servant d'autorisation de voyager.
Cette nouvelle décision a été violemment dénoncée sur Twitter, rare bulle de liberté dans le royaume.
«Qu'ils nous passent les menottes, tant qu'ils y sont», affirme une femme.
«Il ne reste plus qu'à équiper nos femmes d'une puce électronique, pour qu'on puisse suivre tous leurs déplacements!», ironise un homme. [1]
 
«La technologie au service d'une mentalité arriérée»
«C'est la technologie au service d'une mentalité arriérée. Ils veulent garder les femmes prisonnières», estime e son côté Badriya al-Bichr, qui a dénoncé dans ses romans l'état de servitude des Saoudiennes, estimant que «le gouvernement ferait mieux de s'occuper des femmes soumises à la violence familiale».
Le royaume applique une interprétation rigoriste de l'islam et il s'agit du seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire.
Des militantes avaient lancé en juin 2011 une campagne pour braver cette interdiction, et avaient adressé une pétition au roi, mais sans obtenir gain de cause.
 
Le roi Abdallah, un prudent réformateur, a accordé le droit de vote aux femmes à partir des prochaines élections municipales en 2015 et allégé la pression de la terrible police religieuse, qui traque les femmes qui ne sont pas dûment voilées ou les couples non mariés.
Pour la militante libérale Souad Al-Chammari, c'est «l'establishment religieux» qui fait pression pour maintenir les restrictions sur les femmes, «traitées comme des mineures toute leur vie, même si elles occupent des postes élevés».
 
 
Elle estime qu'il ne peut y avoir de véritables réformes en Arabie saoudite sans changer le statut de la femme et lui accorder l'égalité avec les hommes.
Outre les restrictions sur leurs déplacements, les femmes sont obligées de sortir voilées, qu'elles soient Saoudiennes ou étrangères.
 
L'interdiction de la mixité rend en outre difficile l'accès des femmes à plusieurs métiers et cette situation fait que le taux de chômage dépasse les 30% parmi les Saoudiennes selon une étude officielle, alors que le royaume fait appel à quelque huit millions de travailleurs étrangers.
En octobre, la presse locale avait rapporté une directive du ministère de la Justice selon laquelle les avocates seraient autorisées à plaider devant les tribunaux dès le mois de novembre.
Dans cette directive, le ministère demandait aux tribunaux de permettre aux avocates, détentrices d'un diplôme en droit et ayant effectué un stage de trois ans dans un cabinet de droit, de plaider devant eux, mais cette annonce est restée lettre morte. Source
 
Note :
[1] Puces sous-cutanées

Article lié :
Des SMS pour tenir les Saoudiennes en laisse

REPORTAGE - Lorsqu'une Saoudienne veut sortir du territoire, un message est envoyé à son «gardien mâle». Des femmes s'élèvent contre cette «humiliation».
Aziza al-Youssef se souvient du jour où un policier l'a arrêtée alors qu'elle était au volant. Un policier sympa. «C'était un quinquagénaire bienveillant. Il m'a dit: “Tu devrais conduire la nuit, ça se verrait moins”.» Aziza al-Youssef, professeur d'informatique au caractère bien trempé, en rit encore en montrant la vidéo de ses exploits postée sur You Tube. On la voit roulant tranquillement dans les rues de Riyad, la capitale saoudienne. Un acte strictement prohibé par la monarchie conservatrice, seul État au monde à appliquer cette restriction.
Aziza est l'une des organisatrices de la manif «femmes au volant» du 17 juin 2011. Plus de 80 conductrices avaient voulu marquer ainsi le 20e anniversaire de la première tentative, le 17 juin 1991. Une époque d'avant Facebook et Twitter. Cette fois les contrevenantes se sont donné le mot sur l'Internet. Chacune a pris le volant séparément, rendant la répression plus difficile. «J'ai conduit pendant plusieurs jours, raconte Aziza. Les automobilistes étaient plutôt bienveillants. Certains levaient le pouce pour me féliciter.» D'autres n'étaient pas d'accord. Aziza al-Youssef a finalement été «balancée» par trois hommes qui l'ont filmée avec leurs téléphones portables. L'histoire s'est bien terminée pour elle. «J'ai eu le temps de passer sur le siège arrière avant d'être arrêtée. Mon chauffeur, qui était avec moi, a pris le volant. Quelques instants plus tard, j'ai raconté à ce policier sympathisant que mon chauffeur pouvait être pris pour une fille sur une vidéo pas très nette. Mon chauffeur a cinquante ans et les cheveux blancs! Le policier a fait semblant de me croire et m'a laissé partir.»

Petits arrangements personnels avec la tradition
D'autres manifestantes ont été emmenées au poste quelques heures puis relâchées, le temps que leur mari vienne les chercher. Aziza al-Youssef a invité quelques-unes de ces néomilitantes à un dîner libanais dans sa villa de Riyad, la capitale saoudienne. La plupart se sont connues sur la Toile. Elles sont professeurs, publicitaires, mères de famille. Elles ont gardé leurs abayas, le manteau noir obligatoire en présence d'un homme étranger, mais le reste du règlement est diversement observé. L'une des invitées ne laisse voir que ses yeux, mais serre la main du visiteur. Les autres portent le foulard, ou ont les cheveux libres. Chaque Saoudienne bricole ainsi des arrangements personnels avec la tradition et le souci du qu'en-dira-t-on, qui pèsent sur les femmes bien plus que la religion.
Vingt ans après la première «manif au volant» leur constat est amer. Le droit des femmes à conduire reste un enjeu de pouvoir pour les religieux conservateurs, officiels ou officieux. Tahany, l'une des invitées, a écrit au roi pour démonter l'un des principaux arguments du pouvoir. Seules au volant, les Saoudiennes seraient sans défense contre les chebab, les jeunes célibataires qui draguent en bande. «J'ai dit au roi: nous sommes médecins, professeurs, mères de famille. Pourquoi devrions-nous avoir peur de nos jeunes?» s'indigne-t-elle. Le problème est aussi économique. «Je n'ai pas les moyens de payer et de loger un chauffeur, explique Racha. Il est difficile pour moi de prendre des taxis, c'est mal vu dans notre société qu'une femme attende sur le bord du trottoir. Je dois appeler des services de limousine qui coûtent cher.»

«Je dois négocier avec mon mari qui est toujours mon gardien»
La voiture n'est pas le seul sujet de conversation. On parle divorce, conditions de travail, autorisation du «gardien» mâle - mari, père, frère ou fils - pour voyager. Un nouveau système, apparemment plus moderne, est ressenti par les participantes au dîner comme une régression. «Maintenant, l'autorisation de sortie du territoire doit être demandée par les femmes sur Internet, et on présente cela comme une avancée… soupire Racha, cadre dans une société d'e-commerce. Avant, où on se présentait à l'aéroport avec une autorisation écrite, la fameuse “feuille jaune” qui a été supprimée. Maintenant, il faut d'abord cocher des cases sur un écran: “femme” ou “mineur de moins de 21 ans” autorisation “pour un seul voyage” ou “pour la durée du passeport”…»
À l'aéroport, le policier pianote sur son ordinateur et envoie automatiquement un SMS au «gardien» pour lui signaler la sortie du territoire de son épouse, fille ou mère. «Une humiliation» dit Racha. En pleine séparation, elle ne sait pas si elle pourra emmener son jeune fils en voyage, l'autorisation dépendant là aussi du seul gardien: «Je dois négocier avec mon mari, qui est toujours mon gardien jusqu'au divorce. Après, ce sera mon père…»
Les changements annoncés ont du mal à convaincre. Des femmes pourront siéger à partir de 2015 au Majlis al-Choura, le conseil législatif dont les membres sont choisis par le roi. N'est-ce pas un progrès? «Pourquoi attendre 2015? Demande Aziza al-Youssef, la maîtresse de maison. Et de toute façon c'est comme donner des marrons glacés à quelqu'un qui a faim. Je serais membre du Majlis et je ne pourrais pas prendre le volant pour m'y rendre?» par Pierre Prier

No comment...
 

Thursday, November 22, 2012

Egypte, Pas de mariage religion-politique

Pas de mariage religion-politique
Avec l’intronisation du nouveau pape, l’Eglise copte amorce officiellement son repositionnement dans la société civile, comme sur la scène politique.
 
Au milieu des chants, des psaumes et hommages, en arabe, en grec, en anglais et en copte, l’évêque Pakhomios, patriarche par intérim depuis le décès de Chénouda III, a procédé à l’intronisation de Tawadros II ce dimanche.


Hicham Qandil lors de la messe d'intronisation du nouveau pape.
 (Photo: Reuters)
Agé de 60 ans, il est désormais le 118e «pape d’Alexandrie, patriarche de toute l’Afrique et du siège de Saint-Marc». La cérémonie consacrant le nouveau patriarche des coptes orthodoxes d’Egypte, la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient, a été célébrée avec faste et solennité dans la Cathédrale de Saint-Marc au Caire.

Cette intronisation a pris place dans une société et un échiquier politique radicalement différents de ce qu’ils étaient sous les régimes précédents, y compris celui de Moubarak. L’Eglise et son patriarche recadrent aujourd’hui leur position et redéfinissent leur action. Depuis sa désignation, deux semaines avant sa consécration, Tawadros II a multiplié les déclarations sur les questions-clés concernant la place des coptes dans la société égyptienne.

Intraitable sur les questions liées à la citoyenneté et aux libertés religieuses, il se présente en revanche comme un patriarche mesuré sur le terrain politique, se démarquant de son prédécesseur en recommandant plutôt qu’en interdisant ou en excommuniant.
 
Rejet d’un Etat religieux
Sur l’actualité brûlante de la Constitution, Tawadros II a tout d’abord rappelé que la revendication principale des coptes était la construction d’une citoyenneté pleine et entière s’appliquant à l’ensemble des Egyptiens. Il a ainsi prévenu, dès le lendemain de sa désignation, qu’ «une Constitution qui suggère l’imposition d’un Etat religieux en Egypte était absolument rejetée», et a appelé les forces nationales à transcender leurs ambitions politiques pour rédiger une Constitution consensuelle.

Il ajoute qu’une Constitution qui négligerait une partie des citoyens égyptiens serait un frein au développement économique, culturel et social de l’Egypte. Naguib Gabriel, président de l’Union égyptienne des droits de l’homme, partage les craintes du pape Tawadros, notant : «Ce projet de Constitution ne tient compte ni du caractère civil de l’Etat, ni des droits de l’homme, ni des accords internationaux, et suscite des craintes non seulement pour les coptes mais aussi pour tous les Egyptiens».

Sur le rôle de l’Eglise, le pape a tenu à rappeler que, sous les régimes précédents, l’Eglise avait été acculée à jouer un rôle politique devenant le relais entre le pouvoir et cette communauté pour résoudre des problèmes qui relèvent normalement de la société civile, des instances de l’Etat et du droit. Tawadros rappelle que ce n’est ni le rôle normal de l’Eglise, ni de son pape, déclarant : «L’Eglise ne jouera pas de rôle politique. La religion et la politique ne font pas bon ménage. Il est temps que les coptes se placent sur la carte politique pour sauvegarder leurs droits».

Le pape répond ainsi à une revendication des jeunes activistes coptes, rejetant la tutelle politique de l’Eglise, comme le souligne Youssef Sidhom, rédacteur en chef du journal copte Watani : «L’Eglise est une instance religieuse à l’instar d’Al-Azhar. Elle ne représente pas les chrétiens qui, eux, doivent s’impliquer davantage dans la vie politique».
 
Pas de normalisation
Certains sujets déclencheraient inévitablement des polémiques féroces, ou pourraient alimenter tout type de rumeur pour stigmatiser les coptes. S’exprimant sur le pèlerinage à Jérusalem, le pape a donc déclaré qu’un «tel périple serait inapproprié. Après la guerre de 1973, un traité de paix a été conclu avec Israël, mais il n’y pas eu de normalisation entre les deux peuples, et si une minorité s’avise d’accomplir ce périple, certains pourraient le percevoir comme une trahison».

Il rappelle ainsi aux coptes que la terre même de l’Egypte est une terre sainte, qui a accueilli Jésus et qui comprend des sites à la spiritualité comparable à celle de Jérusalem.

Sur la question des lieux de culte, il déplore qu’au XXIe siècle, la restauration ou la construction d’une église déclenche des problèmes, soit sujette à caution et se perde dans les méandres des autorisations officielles et administratives. Il rappelle que c’est un problème qui doit trouver une solution et qui a été systématiquement ajourné durant les décennies passées, excepté «au début des années 1970, (où) le Parlement avait émis un rapport remarquable en dix points, mais qui malheureusement a fini dans les tiroirs».

Sur la question fondamentale des agressions proprement dites contre les coptes, bien qu’il ait affirmé ne pas craindre l’arrivée de courants islamistes sur la scène politique, il a insisté sur le fait que «l’organisation des relations entre toutes les tranches de la société est de la responsabilité de l’Etat», formant ainsi encore une fois le voeu que soit instauré un Etat de droit.
 
Dénoncer les injustices
Pourtant, les doléances du pape concernant la discrimination notamment risquent de rester lettre morte, puisqu’elles sont souvent rejetées par les islamistes. Hamdi Hassan, ancien porte-parole des Frères musulmans, dément ainsi toute injustice faite aux coptes, en arguant que «pour la première fois, les coptes pourront appliquer leur propre code du statut personnel dans la nouvelle Constitution, qui interdit également toute discrimination sur la base du genre ou de la religion». C’est, selon Hassan, un signe d’ouverture de la part de la majorité islamiste qu’il serait dangereux pour les coptes de rejeter.

Le président Mohamad Morsi, invité à la cérémonie, avait indiqué qu’il se ferait représenter, sans donner de raison précise. Sa possible présence avait été contestée par certains courants islamistes qui y voyaient une dérogation à la charia, tandis que les coptes auraient sans doute considéré la présence du président comme un geste rassurant.

Il n’y a pas encore eu à proprement parler d’événement-test permettant de savoir quelle forme prendront les rapports entre l’Eglise et le pouvoir islamiste, ou l’Eglise et les différentes forces politiques islamistes. Cependant, les différentes déclarations et réactions de part et d’autre laissent à penser que ce pape, qui souhaite que l’Eglise s’en tienne à son rôle spirituel, positionnera tout de même celle-ci en soutien des revendications citoyennes. par Mohamed Abdel-Hady Source

Tuesday, November 20, 2012

Cameroun, Profanation d'une église par un cadavre humain

La cathédrale de Yaoundé profanée
 

Cathédrale Notre Dame des Victoires
Un corps y a été jeté en plein jour. Et a occasionné une fermeture pour purification.
Dimanche, la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé a été de nouveau ouverte aux chrétiens pour les services religieux. Depuis le 07 novembre dernier, le temple est resté fermé au public jusqu’à samedi 17 novembre. La décision a été prise après une profanation perpétrée en plein jour. L'acte est attribué, selon les dires de l’abbé Antoine Roger Evouna, recteur de la cathédrale, aux enfants de rue fortement soutenus par les vendeurs à la sauvette.
 
Voici son récit : «Mercredi de la semaine dernière, nous avons été surpris alors que nous sortions de la messe de 12h par un groupe de jeunes gens furieux qui se sont introduits de force dans le temple alors que les fidèles adoraient le Saint Sacrement. Ils étaient environ 200, armés de couteaux. Ils portaient un corps qui gisait de l’autre côté de la route et sont venus le jeter devant l’autel».
L’abbé Evouna ne comprend pas comment cette foule nombreuse a évolué jusqu’à la cathédrale avec ce corps. Il sait simplement que le rapport de force déséquilibré entre les gardiens et les envahisseurs n’a pas permis de les neutraliser. Il lui a été rapporté, raconte-t-il que dans la matinée, ces sans-abris ont appelé les pompiers pour enlever le corps de leur camarade. Arrivés sur les lieux, une contribution de 10 000 F aurait été demandée, ce qui a provoqué le courroux.
 
D’après notre source, l’incident est la goutte d’eau qui provoque la fermeture de l’église pour des besoins de purification. Il survient à la suite d’autres actes d’outrage, soutient-il. Des inconnus urinent et défèquent dans ce lieu hautement spirituel. Des adeptes de cercles mystiques y viennent pour diffuser des documents magiques, faire des consultations divinatoires. L’abbé Antoine Roger Evouna se souvient aussi qu’un couple a été récemment surpris dans l’enceinte de la cathédrale en train de tenter d’enterrer un chat vivant. Il raconte qu’un autre couple voulait du vin de messe, toutes choses prescrites, pense le recteur de la cathédrale de Yaoundé, dans des lieux peu recommandés pour rendre leurs incantations divinatoires efficaces.
 
Heureusement, les faits seraient jusque là circonscrits à la cathédrale de Yaoundé. En dehors des larcins, on n’a pas encore rapporté ailleurs une profanation de la même gravité que celle que vient de connaître la cathédrale Notre Dame des Victoires. Source

Monday, November 19, 2012

Religion, Le spiritisme pour religion

Cultes sataniques et spirites pour religion
 
 
Culte voodoo
Né en Guadeloupe, le musicien de jazz Jacques Schwartz-Bart puise son inspiration dans la musique vaudou, ses rythmes ancestraux, ses chants et ses danses. Quelques heures avant d'entrer sur la scène de l'Opéra-Théâtre, il évoquait pour nous les relations entre musique et spiritualité.
 
Quelle place occupe la spiritualité dans votre musique ? Quand j'en ai eu fini avec le développement de la technique musicale, je me suis tourné vers l'essentiel : le développement de la spiritualité dans la musique. Je me suis toujours intéressé aux musiques ayant un contenu spirituel, de Bach à Coltrane. Je me suis aperçu qu'on pouvait mettre une charge spirituelle puissante derrière une seule note. Comme John Coltrane savait le faire.
 
Quelle est votre vision de la spiritualité ? La réalité est vaste et on ne peut rien y changer. En revanche, ce qui change c'est notre perception de cette réalité. Nos perceptions sont limitées mais on peut les élargir. La musique peut y contribuer. J'ai compris ça lors d'une cérémonie de purification au Maroc. Depuis j'ai décidé de focaliser mes recherches musicales sur les énergies qui peuvent naître de la musique.
 
Vous dites que les musiciens doivent rêver ensemble sur scène ? C'est une notion que j'emprunte aux livres de Carlos Castaneda (*). Un sorcier Toltèque ou Yaki apprend à "rester éveillé dans son rêve" et à développer son pouvoir. Cela m'a inspiré le titre de mon dernier album "The art of dreaming".
Jacques Schwartz-Bart
Qu'est-ce que rêver éveiller ? Quand je joue j'essaye d'aller au-delà de mon enveloppe physique pour atteindre des énergies qui nous dépassent et nous unissent. En se détachant de sa forme corporelle et de son âge, on revient à un état initial et fondateur de son être. Quelque chose qui existe par-delà le temps. Comme si on vivait les choses pour la première fois. Sur scène, avec les musiciens nous nous nourrissons mutuellement des énergies que nous captons et redistribuons.
 
En quoi la culture vaudou intervient-elle ? La culture vaudou n'a rien à voir avec les caricatures qu'on en fait notamment la magie noire. Le vaudou est une religion universelle. Sa vocation est de guérir. Elle dépasse les préjugés moraux et les dogmes des autres religions. Elle aborde l'univers, l'homme et sa psyché dans toutes leurs complexités.
 
(*) Un étudiant américain initié par un sorcier Yaki au Mexique dans les années 60. par Jean-Paul Sportiello Source 
 
Lire sa biographie  
 
COMMENTAIRE :
Lisez ICI, l'histoire des débuts du voodoo, comment le culte du diable commença à devenir reconnu et combattu.
 
 

Tibet, Contrôle chinois sur la religion

Le contrôle de la Chine sur le bouddhisme tibétain
 
Terrible constat : les immolations de moines au Tibet (deux encore jeudi 15 novembre 2012) sont devenues presque banales : elles ne font l’objet, au mieux, que d’une brève dans l’actualité. Certes, on peut réprouver ce genre de manifestations désespérées, mais c’est aussi que la situation semble désespérée, alors que les nouveaux dirigeants du parti communiste chinois ne paraissent guère enclins à changer de politique.
 
 Le geste est ouvertement religieux, puisqu’il est fait par des moines. En cela, il répond à la volonté du gouvernement chinois, depuis la fin des années 90, d’exercer un contrôle religieux sur le Tibet, ayant échoué dans sa tentative d’intégration politique. Pour preuve, l’intervention directe de la Chine sur le processus de réincarnation, l’un des principes au cœur du bouddhisme tibétain.
 
Qu’est-ce que la réincarnation ? En terme occidentaux, nous parlerions sans doute de succession, mais en réalité, il s’agit bien d’un principe religieux: lorsqu’une personne est reconnue comme érudite de son vivant, dans le bouddhisme (l’équivalent d’un saint), on cherche, après sa mort, sa réincarnation, de façon à créer une lignée. Processus très complexe, dans lequel interviennent des signes, des rêves, comme des négociations religieuses et politiques, et qui aboutit à désigner un enfant comme «successeur». C’est la tradition des tulkou qui a donné naissance, au Tibet, à plusieurs centaines de lignées, d’importance variable.
Ce sont évidemment aux lignées les plus prestigieuses que les communistes chinois se sont intéressées.
 
Le panchen-lamaD’abord, celle du panchen-lama : moins connu que le dalai-lama, il fait partie de la même famille du bouddhisme tibétain, celle des gelugpa, les «bonnets jaunes» (ceux de «Tintin au Tibet»). Contrairement au dalai-lama, le panchen-lama était resté en Chine populaire, entretenant des contacts avec les autorités chinoises. A sa mort, le parti communiste s’est opposé à sa réincarnation reconnue par le dalai-lama, faisant semble-t-il disparaître l’enfant, et lui trouvant une autre réincarnation, aujourd’hui sous son contrôle.
Le karmapa
Seconde tentative, le karmapa. Là encore, il s’agit d’une lignée prestigieuse, et là encore, le gouvernement chinois s’était assuré le contrôle de la réincarnation. Mais le jeune homme est parvenu à fuir la Chine, en 2000, en passant par l’Himalaya.
 
Mais c’est évidemment pour le dalai-lama, dont la popularité reste intacte aux pays des neiges éternelles, que les convoitises sont les plus grandes. Comment préparer sa succession, c’est-à-dire maîtriser le choix de sa réincarnation ? Le dalai-ama a senti le danger.
 
En mars 2011, il renonce à ses pouvoirs politiques sur le Tibet, qui est ainsi passé à un régime laïc, avec un premier ministre non religieux, désigné par les représentants du Tibet en exil. Un geste de grande importance, puisqu’il détenait ce pouvoir depuis 1642 ! Et une manière de mettre le politique à l’abri d’une manipulation religieuse. Par ailleurs, il a déjà prévenu que sa réincarnation ne saurait avoir lieu dans un pays contrôlé par la Chine. Et a même évoqué la possibilité de ne pas se réincarner.
 
Que la Chine s’immisce dans les affaires religieuse du Tibet n’est pas nouveau : déjà, la dynastie mandchou craignait de voir Lhassa, et le dalai-lama de l’époque trop favorable au pouvoir mongol. Seule, mais non négligeable différence, les empereurs mandchous étaient eux même bouddhistes, parfois même très initiés. Voir aujourd’hui le parti communiste chinois athée se préoccuper de réincarnation n’est pas le moindre des paradoxes de la situation actuelle… par Isabelle de Gaulmyn Source

Friday, November 16, 2012

Inde, Manger de la viande nuit à la moralité

Manger de la viande nuit... à la moralité
On connaissait le débat entre nutritionnistes sur les bienfaits de la viande sur l'organisme mais voici qu'un manuel scolaire indien tranche dans le vif : une alimentation carnée vous fera mentir, voler, voire commettre des crimes sexuels.
Cette étonnante mise en garde apparaît dans un manuel scolaire destiné à des enfants de 11 ans et se proposant d'offrir des conseils éducatifs sur des sujets allant de la santé à l'hygiène en passant par l'éducation sexuelle, a rapporté la chaîne d'informations NDTV.

Sur une page concernant les non-végétariens, le livre affirme qu'ils «trichent facilement, profèrent des mensonges, oublient leurs promesses, sont malhonnêtes et disent des gros mots, volent, se battent, commettent des violences et des crimes sexuels».
Il loue aussi la cuisine japonaise, en omettant de mentionner leur goût pour les fruits de mer et les sushis. Selon NDTV, le responsable de la Commission centrale pour l'enseignement secondaire a précisé que les manuels étaient choisis individuellement par les écoles et que leurs contenus n'étaient pas contrôlés.
En dépit d'une forte tradition végétarienne et d'un tabou religieux lié à la consommation de bœuf, les Indiens consomment plus de viande que jamais, conséquence d'une évolution du régime alimentaire et de meilleurs normes d'hygiène dans le processus industriel.
Selon la FAO, l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture, la consommation annuelle de viande par habitant en Inde oscille entre 5 et 5,5 kg, un chiffre record qui reflète l'attrait grandissant pour les régimes riches en protéines dans les pays en développement.
Les experts estiment que la forte croissance économique, qui a fait émerger des consommateurs de plus en plus aisés et voyageant davantage, explique en partie la raison de ce changement alimentaire.
Le taux de consommation annuelle de viande par habitant est toutefois bien plus bas en Inde que les 27 kg consommés en moyenne en Asie et les 38 kg ingurgités dans le reste du monde, selon les chiffres 2007 de la FAO, les plus récents. Source

COMMENTAIRE :
Dans le Jardin de Dieu, l'Homme et la Femme ne mangeaient que des fruits et les légumes.
Après le déluge (vécu par Noé et sa famille), Dieu permit de manger certaines viandes énumérées dans Lévitique 11, Deutéronome 14, Ésaïe 66 : 17...  
De plus en plus de nutritionnistes conseillent de manger végétarien... la viande est ''boostée'' aux hormones et aux OGM...
Au Ciel de Dieu, il n'y aura plus de mort. Donc plus aucun animal ne sera tué pour être consommé. Autant commencer aujourd'hui à nous réformer alimentairement et spirituellement.
À nous de choisir.

Grèce, Acteurs de théâtre accusés de blasphèmes contre la chrétienneté

Une pièce accusée de blasphème
 
Le parquet d'Athènes a ouvert des poursuites pénales pour outrage à la religion et "blasphème malveillant" contre les acteurs de la représentation en Grèce d'une pièce américaine, Corpus Christi, mettant en scène un Jésus Christ homosexuel, a annoncé une source judiciaire. L'ensemble des personnes qui participent à la pièce, "six à huit", sont poursuivies pour les délits "d'outrage à la religion et de blasphème malveillant", selon cette source, qui a requis l'anonymat.
Elles risquent jusqu'à cinq ans de prison.
Ces poursuites ont été ouvertes à la suite d'une plainte du métropolite du Pirée Seraphim soutenant que la pièce "insultait la religion" et les "sentiments du peuple grec orthodoxe". Non séparée de l'Etat, l'Eglise orthodoxe est dominante en Grèce, où elle représente 90% de la population.

Début novembre, après 15 jours de représentation, les acteurs de la pièce controversée ont été contraints d'y "mettre fin", en raison des protestations violentes des ultra-orthodoxes et des députés et membres du parti néo-nazi Aube dorée devant le théâtre Hytirio, à Athènes, qualifiant la pièce de "blasphématoire" et réclamant qu'elle soit interrompue.
Des personnes avaient été "frappées, insultées, maltraitées", selon un communiqué du théâtre. Le metteur en scène de la pièce et acteur Laertis Vassiliou, né en Albanie, avait affirmé avoir reçu "des menaces de mort". Source
 
Une pièce de théâtre blasphématoire redonnée en Californie
 
La pièce de Terrence McNally, Corpus Christi, créée en 1998 à New York et qui avait provoqué à l’époque un énorme scandale chez les chrétiens et une non moins sévère condamnation (notamment de la Catholic League), sera redonnée dans deux salles de théâtre de San Francisco à la fin de ce mois : au Southside Theater du Fort Mason Center de San Francisco (le 28 avril) et à la First Unitarian Universalist Society – une secte christianisante non trinitaire – de cette même ville les 29 et 30 avril.
Dans cette pièce, qui est une “réinterprétation” de la vie du Seigneur, Jésus est… gay et habite la ville de Corpus Christi (Texas) dans les années 1950, et, tant qu’on y est, les Apôtres le sont aussi et Jésus en “marie” deux… Pour en rajouter une couche, un film réalisé sur cette pièce, Corpus Christi : Playing With Redemption, sera également projeté à San Francisco !
Inutile d’en dire plus – et pas question d’illustrer cette brève d’une quelconque photo de ce spectacle indécent. Il s’agit là d’un épouvantable blasphème contre lequel il convient de protester, par exemple au travers de la pétition [j'ai retiré le lien volontairement, voir ci-dessous, DL] de America Needs Fatima de la TFP américaine. Je viens de la faire… par Daniel Hamiche Source
 
Mise en garde à propos de la pétition contre le film "Corpus Christi"
 
Attention !!! : un message électronique faisant état d’une pétition via e-mail ayant pour objet de se prononcer contre un film relatant un Jésus homosexuel s’avère être une opération mal intentionnée.
Ci-dessous, les détails du mail en question ainsi qu’une brève explication.
 
VOUS AVEZ PEUT ETRE RECU :
Un film de fort mauvais goût doit faire son apparition en Amérique du Nord au cours de cette année. Ce film, arborant le titre Corpus Christi" Le Corps du Christ), dépeint Jésus entretenant des relations homosexuelles avec ses disciples. La version théâtrale joue déjà à plusieurs endroits.
C’est une répugnante parodie de Jésus, mais une action concertée de notre part pourrait probablement changer des choses. Accepteriez-vous d’ajouter votre nom au bas de la liste de noms sur ce courriel ? Si oui, nous arriverons peut-être à empêcher la projection de ce film en Amérique du Nord - film mensongère et burlesque qui ne peut rien apporter de positif. Certaines régions de l’Europe l’auraient déjà prohibé.
Mais nous avons besoin de BEAUCOUP DE SIGNATURES !
"Celui qui se réclame publiquement de moi, je le reconnaîtrai devant mon Père dans les cieux." (Mt 10.32)
SIGNATURES A ENVOYER A....
 
AUTRE VERSION :
Bonjour à tous,
Il y a un nouveau film qui sortira en 2005 sur la vie de Jésus.Dans ce film,qui est basé sur une pièce de théâtre, Jésus et ses disciples sont tous homosexuels. Je crois, en tant que chrétien(ne)s, qu’il faille réagir contre ces mensonges, et demander qu’on respecte la personne de Jésus.
Des pétitions sont faites dans toute l’Europe en ce moment pour protester contre ce projet ; et dans certains pays européens, les chrétien(ne) sont déjà réussi à faire interdire la sortie du film.
Merci de copier-coller ce message, de rajouter votre nom en bas de la page avant de l’envoyer à d’autres personnes. Lorsque la pétition aura atteint 250 personnes veuillez la faire suivre à l’adresse électronique suivante : xxxxxx@affinity.co.za
Merci ! Source 

Thursday, November 15, 2012

France, Le spiritisme comme religion

L'essai de Guillaume Cuche rappelle que le spiritisme, sous le Second Empire, a fait des centaines de milliers d'adeptes en France. 
 
Dans Les Voix ­d'outre-tombe, l'historien Guillau­­­me Cuchet dresse le tableau fascinant d'une religion spirite qui, au milieu du XIXe siècle, avait fait des centaines de milliers d'adeptes en France et dans le monde.

Hyppolite Rivail, alias Allan Kardec, spirite
«Il n'y a d'intéressant sur la terre que les religions», écrivait Baudelaire dans Mon cœur mis à nu. L'auteur des Fleurs du mal ne croyait pas si bien dire. Car l'année même, 1857, où son chef-d'œuvre était publié, paraissait Le Livre des esprits d'Allan Kardec *, qui allait devenir la bible du spiritisme en France. On se doute que Baudelaire, catholique ultramontain, tendance Joseph de Maistre, n'avait guère de dilection pour le maître à penser des tables tournantes et des esprits frappeurs. Mais tel ne fut pas le cas de Gérard de Nerval et bien sûr d'Hugo, qui fut, comme chacun sait, un spirite assidu, notamment durant son exil de Jersey, où il pratiqua en famille, pour tenter de rentrer en contact avec l'âme de sa fille Léopoldine dont la disparition l'avait rendu inconsolable. On a du mal aujourd'hui à imaginer ce que fut l'engouement pour le spiritisme en France sous le Second Empire, où cette philosophie - pour Allan Kardec et ses disciples c'en était une - a conquis les cœurs et les esprits, c'est le cas de le dire, par centaines de milliers.
 
Gagner l'éternité
Le livre de Guillaume Cuchet nous restitue cet univers en partie englouti, mais qui ne nous est pas si étranger ; d'une part parce qu'il reste en France et surtout au Brésil de nombreux adeptes du spiritisme, d'autre part aussi parce que l'engouement actuel des Français pour l'idée de réincarnation n'est pas étranger à la conception de la mort qui fut celle des spirites.
Pour Cuchet, il ne fait pas de doute que le spiritisme fut une religion et qu'elle fut pratiquée comme telle par ses adeptes. Une religion avec ses dogmes : notamment celui de l'immortalité de l'âme et de ses réincarnations successives, exclusivement dans des corps humains, ce qui distingue le spiritisme du bouddhisme ou de l'hindouisme jusqu'à ce que, purifiées, elles gagnent l'éternité. Avec son chef charismatique puisque Kardec, de son vrai nom Hyppolite Rivail, se croyait lui-même la réincarnation d'un druide gaulois dont il avait pris le nom. Avec ses hérésies, aussi. L'auteur nous montre les luttes entre tendances rivales, mais fortes avant tout de la ferveur de ses adeptes, venus de tous les milieux, en particulier du monde ouvrier, mais aussi scientifique. Le plus célèbre à cet égard fut l'astronome Camille Flammarion.
 
Esprits mauvais
Comme toutes les religions, la spirite, aussi pacifique fût-elle, avait pour vocation à supplanter ses concurrentes, notamment la catholique qui était celle de l'immense majorité des Français.
Les relations des spirites avec l'Église constituent un des aspects les plus passionnants du livre. Sentimentale et humanitaire - Kardec est un lecteur de Rousseau et de Fourier -, fondée sur le culte des morts et le refus de l'enfer, la religion spirite va profiter du retour en grâce du purgatoire dans une Église qui prend ses distances avec ce que Cuchet appelle la «Pastorale de la peur».
Antijanséniste, l'adepte du spiritisme dont Cuchet dresse le portrait n'est pas si éloigné de ces catholiques qui refusent l'idée de damnation éternelle. Jusque dans les années 1860, nombre d'entre eux pratiqueront le spiritisme - dont moult médiums - se proclament chrétiens. Jusqu'à ce que l'Église mette le holà - Le Livre des esprits sera mis à l'index en 1864 - en réprouvant ces déviances. Condamnation qui dans un premier temps renforça Allan Kardec, qui ne niait pas que les esprits mauvais pussent se manifester durant ces séances. Esprit es-tu là? Oui, mais lequel… par Paul-François Paoli Source
 
Note :
* : Le ''Paris fais-moi peur !!!'' Petite visite à Allan Kardec.
Samedi, c’est reparti ! Direction le cimetière du Père-Lachaise pour une petite visite à Allan Kardec, le père fondateur du spiritisme en France, dans sa dernière demeure. Son mausolée orné d’un buste en marbre fait l’objet d’un culte insensé : les admirateurs viennent parfois de très loin pour y déposer une gerbe. L’endroit est d’ailleurs le plus fleuri du secteur… Sinon, rien de bien satanique à signaler, à part un chat noir se faufilant entre deux tombes.
Face au cimetière, le mage Altiz, «le dernier diseur de bonne aventure de France», nous accueille avec bonhomie dans sa roulotte et concède qu’Allan lui envoie bon nombre de clients. Le tarot tiré, il décrypte les messages subliminaux envoyés par les cartes : côté cœur, les choses évoluent lentement et se concrétiseront… peut-être. Merci Altiz pour toutes ces bonnes nouvelles !
Mais, week-end paranormal ou pas, c’est samedi et le virus du shopping est toujours vivace. Une halte s’impose donc à la Maison de la Radiesthésie. Nous en repartons parée d’un pendule pendentif cosmo-magnétique (56 €) et d’une poudre vaudou (12,5 €) qui nous garantissent protection et «chance absolue». Non mais !
 
COMMENTAIRE :
Se laisser ''endormir'' par des illusions de victoire par le père du mensonge... (Satan), et croire à ses paroles meutrières...
Heureusement que l'Éternel punira dans le lac de feu tous ceux qui adorent le dragon.



 

Wednesday, November 14, 2012

UK, Evêque anglican arrêté 20 ans plus tard

Affaire Jimmy Savile : Un ancien évêque anglican arrêté
 
Un ancien évêque anglican accusé d'agressions sexuelles dans les années 1980 et 1990 a été arrêté ce mardi en Grande-Bretagne, ébranlée depuis plusieurs semaines par l'enquête pour pédophilie ouverte contre un ancien présentateur vedette de la BBC, Jimmy Savile.
Evêque anglican Peter Ball
Peter Ball, 80 ans, a été interpellé à son domicile dans l'ouest de l'Angleterre, a annoncé la police. Cet ancien évêque de Lewes et de Gloucester est soupçonné d'agressions sexuelles contre huit garçons et jeunes hommes, âgés à l'époque des faits présumés de 12 ans à un peu plus de 20 ans. Il a été arrêté sur la base d'informations à son sujet transmises par l'Eglise anglicane aux enquêteurs.
Accusée d'avoir longtemps tardé à réagir, voire d'avoir étouffé certaines affaires, l'Eglise anglicane a pris des dispositions pour tenter d'empêcher les actes de pédophilie par ses prêtres. Un autre homme, un ancien prêtre anglican âgé de 67 ans, a été interpellé dans le Sussex pour des agressions distinctes contre deux adolescents en 1981 et 1983, a annoncé la police. avec Reuters Source

COMMENTAIRE :
Il y a beaucoup de ressemblance pour les deux églises-soeurs. Bien qu'il y eu un schisme, les deux églises pratiquent et enseignent la même tradition papale.
Pour ce qui est des traditions pédo-pornographiques et homosexuelles, on ne peut pas être surpris.

Extraits du Schisme anglican :
Avec l'évolution doctrinale de l'anglicanisme à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, de nouvelles conversions ont lieu. La spectaculaire conversion de l'ancien premier ministre Tony Blair, ou des évêques anglicans de Londres, de Chichester et auxiliaire de Newcastle, sont, de leurs propres aveux, très majoritairement consécutives aux divisions sur le mariage homosexuel, l'ordination des femmes et des homosexuels en tant que prêtres au sein de l'Église d'Angleterre.
Le 9 novembre 2009, le Vatican a publié une Constitution apostolique, signée par Benoît XVI le 4 novembre précédent, intitulée Anglicanorum Coetibus («Des groupes d'Anglicans»). Elle prévoit que les prêtres anglicans qui se rallieraient à Rome bénéficieront d'un ordinariat personnel leur permettant de conserver leurs traditions, notamment liturgiques, au sein de l'Église Catholique.

Lire Anglicanorum Coetibus («Des groupes d'Anglicans»)
Extraits :
[...] destinée à accueillir et intégrer des institutions et groupes anglicans au sein de l'Église catholique romaine, tout en assurant «que soient maintenues au sein de l’Église catholique les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane, comme un don précieux qui nourrit la foi des membres de l’ordinariat et comme un trésor à partager». [...] La constitution a été signée par le pape Benoît XVI le 4 novembre 2009, et publiée le 9 novembre, après avoir été annoncée [...] En mars 2011, des luthériens ont demandé à bénéficier d'un dispositif semblable pour rentrer en pleine communion avec l'Église catholique. [...] À la fin des années 1970, plusieurs prêtres mariés membres de l'Église épiscopale des États-Unis d'Amérique émettent le souhait d'être reçus au sein de l'Église catholique en conservant des éléments de la liturgie anglicane.

Si cela ne fais pas réfléchir...
La bête, son image, les filles de la prostituée...
 

Tuesday, November 13, 2012

Santé, La religion, un obstacle au sida ?

La religion, un obstacle au sida ?
L’islam et l’hindouisme ont peut-être freiné la propagation du sida. C’est l’une des conclusions d’une étude américaine du cabinet Adamczyk & Haye, publiée dans l’American Sociological Review - une revue scientifique -, intitulée «Comprendre l'influence des cultures islamiques et de l'appartenance religieuse pour expliquer le sexe en dehors du mariage». Dirigée par le professeur Amy Adamczyk, sociologue, cette analyse tend à montrer que la prédominance d’une religion dans un pays peut en effet jouer un rôle important sur la santé.

Les chercheurs se sont penchés sur l’islam, l’hindouisme, le christianisme, le judaïsme et le bouddhisme. En croisant «des données démographiques, publiques et internationales», selon leur communiqué, ils ont constaté que les musulmans et les hindous sont moins susceptibles que les autres d’avoir des relations sexuelles avant et hors mariage —les bouddhistes ne se marient pas et ne sont donc pas ici comptabilisés…. «Ces différences de comportements pourrait nous aider à expliquer pourquoi les pays où les musulmans sont majoritaires ont tendance à avoir des taux de prévalence plus faibles du sida que les pays chrétiens», rapporte une synthèse de l’étude.

Le mois dernier, le professeur Didier Raoult, biologiste, faisait un constat similaire, dans le cadre d’un article sur la circoncision : «En Afrique, remarquait-il, la répartition géographique des zones touchées par le sida est grossièrement inverse à celle de la pratique de l’islam. En pratique, les pays musulmans affichent proportionnellement beaucoup moins de patients atteints du sida que les pays chrétiens ou animistes.» Le rôle préventif de la circoncision a été avéré par de nombreuses études, mais celui des comportements est plus difficile à observer.
Toutefois, le fait que les pays hindouistes — qui ne pratiquent pas la circoncision — soient moins affectés par le sida tendrait à montrer que les pratiquent religieuses peuvent jouer un rôle. par Tristan Denonne Source
 
COMMENTAIRE :
Pour des chrétiens avertis et fidèles à Jésus-Christ, connaissant les Écritures, le rapport de force existant entre Dieu et ses anges et Satan et ses ombres, le bien contre le mal ; nous savons que Satan (l'adversaire en hébreu), cherche à perdre le plus de personnes que possible. Particulièrement celles qui se disent chrétiennes et suceptible de ''basculer dans l'autre camp'', celui de la Vie.
 
Ayant déjà le monde non-croyant en la Sainte Trinité, et comme elles sont déjà ''perdues'' par leurs pratiques d'adorations idolâtres, il n'a pas à se fatiguer pour. Ce sont les chrétiens ostensiblement pratiquants qu'il lui faut perdre. Par le sexe et les plaisirs qui en découlent, il rogne le peu de foi qui reste au coeur de l'humain...
 
C'est sur ceux qui mettent leur confiance en Dieu et croient en Jésus Sauveur et revenant bientôt pour juger Sa Création [et cela inclu Satan et ses anges], que cet infâme ange déchu cause troubles et ravages, sachant qu'il ne peut gagner sur le Divin, il entraîne les faibles avec lui dans la fosse.