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Thursday, November 1, 2012

USA, Croire à l'américaine

Le Dieu de l'Oncle Sam
 
Les Américains votent pour choisir leur président.
La religion joue un rôle étonnant dans le pays
Croire en Dieu à l'américaine
«Mille ans d’obscurité», promet l’acteur de films d’action Chuck Norris à ses compatriotes, s’ils devaient reconduire le président en fonction Barack Obama lors des élections de novembre. Le candidat républicain à la vice-présidence Paul Ryan, de son côté, a pu dire, au cours d’un débat sur la réforme de la santé menée par Obama, que «seul Dieu et la nature» peuvent guérir. Dans les discours et les débats de la campagne électorale pour la présidence, les politiciens mêlent sans hésiter le politique et le religieux. Un phénomène américain que les Européens regardent souvent avec étonnement. 
Aux Etats-Unis, l’Etat et les religions sont strictement séparés. Néanmoins, la foi semble omniprésente. Cette religiosité, qui imprègne pratiquement toute la société américaine, ne doit toutefois pas être confondue avec les Eglises. Aux Etats-Unis, Dieu est un «Dieu de la nation américaine», comme le décrit Antonius Liedhegener, professeur de politique et religion à l’Université de Lucerne.
Les Américains vivraient une religion civile, «avec le président à son sommet». Cette religion civile existe à côté des Eglises et se distingue clairement d’elles. Elle se manifeste jusque sur les billets de banque avec l’expression «In God We Trust» - «En Dieu seul nous mettons notre confiance»…Il s’agit de valeurs et de convictions chrétiennes partagées par une majorité de la population, comme le rejet du socialisme et du communisme, qui sont considérés comme impies. Ces valeurs communes sont exprimées dans des symboles nationalistes et des actions moitié civiles, moitié religieuses.
A l’image du serment de loyauté à la Nation sous le regard de Dieu, récité chaque matin par les petits élèves américains devant le drapeau américain. Politiciens et présidents se recommandent de cette religion civile.
 
«God bless America»
Les Américains montrent une grande tolérance à l’endroit des groupes religieux, selon la journaliste Lotta Sutter, longtemps correspondante aux Etats-Unis : «Beaucoup d’Américains changent d’Eglise plutôt que de modifier leurs valeurs. Tant que vous croyez à quelque chose, c’est en ordre», dit-elle. Les athées et agnostiques déclarés, en revanche, ne sont pas bien considérés. Du fait de leur histoire, les Etats-Unis sont marqués par le protestantisme.
 
John F. Kennedy a été le premier président catholique des Etats-Unis. Son éligibilité a été longtemps disputée. Beaucoup craignaient qu’il obéisse au pape plutôt qu’à la Constitution. Aujourd’hui, en revanche, les mouvements évangéliques apprécient les catholiques parce qu’ils partagent des valeurs, comme au sujet de l’avortement. Des conservateurs religieux républicains se sont longtemps engagés en faveur du candidat catholique Rick Santorum, un concurrent de Mitt Romney. Ce n’est qu’à la fin qu’ils se sont résolus à soutenir le gouverneur du Massachusetts. Romney le leur a bien rendu en choisissant le catholique Paul Ryan comme vice-président sur son ticket. Comme mormon, Romney n’a pas la tâche facile. Les mormons arrivent en queue dans les sondages de popularité auprès des Américains. Avec les musulmans et les bouddhistes. Les protestants modérés, les catholiques et les juifs ont une meilleure image.
Pour Barack Obama, l’appartenance religieuse a été reléguée au second plan parce qu’il a surtout été accueilli comme le premier président noir. Lui aussi a fait des concessions religieuses en choisissant un pasteur évangélique d’une méga-église américaine typique pour son investiture, au motif que l’Amérique devait «se rassembler».Rassembler le pays comme «une nation sous le regard de Dieu», ainsi que le dit le Serment de loyauté, les républicains des années 1980 l’avaient bien compris avec Ronald Reagan. Le pieux président appelait les gens à la prière commune et décrivait les Etats-Unis comme «une ville céleste sur la montagne».
Avec cette image biblique, il soulignait le rôle meneur des Etats-Unis dans le monde et unifiait le pays dans le combat contre le communisme. Pour l’Union soviétique, il avait forgé le concept d’Empire du mal et avait remis à la mode le traditionnel «God bless America», «Que Dieu bénisse l’Amérique». par Karine Müller «Kirchenbote» Source 
 
La foi des prétendants
Seuls 49% des citoyens des Etats-Unis savent avec certitude que Barack Obama est chrétien, selon un sondage réalisé par l’institut Pew. Un plus grand nombre de sondés savent que Mitt Romney est mormon mais une importante minorité ne considère pas l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours comme chrétienne.
Dans des interviews publiées cet été par le magazine de la cathédrale nationale de Washington, les deux candidats à la présidence des Etats-Unis ont répondu à des questions sur leur foi. Interrogé sur les personnes qui doutent de la sincérité de sa foi, Barack Obama a répondu: «Je ne peux pas y faire grand-chose. J’ai un travail à faire en tant que président, mais convaincre les gens que ma foi en Jésus est légitime et bien réelle n’en fait pas partie.»
De son côté, Mitt Romney a répondu : «On me pose souvent des questions sur ma foi et mes croyances par rapport à Jésus-Christ. Je crois que Jésus est le Fils de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Chaque religion a ses propres doctrines et une histoire propre qui ne devraient pas être sources de critiques mais au contraire servir à mettre à l’épreuve notre tolérance.» par EN Source

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