La
religion, un obstacle au sida ?
L’islam et l’hindouisme ont
peut-être freiné la propagation du sida. C’est l’une des conclusions d’une étude
américaine du cabinet Adamczyk
& Haye, publiée dans l’American Sociological Review - une revue scientifique -,
intitulée «Comprendre l'influence des cultures islamiques et de l'appartenance
religieuse pour expliquer le sexe en dehors du mariage». Dirigée par le
professeur Amy Adamczyk, sociologue, cette analyse tend à montrer que la
prédominance d’une religion dans un pays peut en effet jouer un rôle important
sur la santé.
Les chercheurs se sont penchés sur l’islam, l’hindouisme, le christianisme, le judaïsme et le bouddhisme. En croisant «des données démographiques, publiques et internationales», selon leur communiqué, ils ont constaté que les musulmans et les hindous sont moins susceptibles que les autres d’avoir des relations sexuelles avant et hors mariage —les bouddhistes ne se marient pas et ne sont donc pas ici comptabilisés…. «Ces différences de comportements pourrait nous aider à expliquer pourquoi les pays où les musulmans sont majoritaires ont tendance à avoir des taux de prévalence plus faibles du sida que les pays chrétiens», rapporte une synthèse de l’étude.
Le mois dernier, le professeur Didier Raoult, biologiste, faisait un constat similaire, dans le cadre d’un article sur la circoncision : «En Afrique, remarquait-il, la répartition géographique des zones touchées par le sida est grossièrement inverse à celle de la pratique de l’islam. En pratique, les pays musulmans affichent proportionnellement beaucoup moins de patients atteints du sida que les pays chrétiens ou animistes.» Le rôle préventif de la circoncision a été avéré par de nombreuses études, mais celui des comportements est plus difficile à observer.
Les chercheurs se sont penchés sur l’islam, l’hindouisme, le christianisme, le judaïsme et le bouddhisme. En croisant «des données démographiques, publiques et internationales», selon leur communiqué, ils ont constaté que les musulmans et les hindous sont moins susceptibles que les autres d’avoir des relations sexuelles avant et hors mariage —les bouddhistes ne se marient pas et ne sont donc pas ici comptabilisés…. «Ces différences de comportements pourrait nous aider à expliquer pourquoi les pays où les musulmans sont majoritaires ont tendance à avoir des taux de prévalence plus faibles du sida que les pays chrétiens», rapporte une synthèse de l’étude.
Le mois dernier, le professeur Didier Raoult, biologiste, faisait un constat similaire, dans le cadre d’un article sur la circoncision : «En Afrique, remarquait-il, la répartition géographique des zones touchées par le sida est grossièrement inverse à celle de la pratique de l’islam. En pratique, les pays musulmans affichent proportionnellement beaucoup moins de patients atteints du sida que les pays chrétiens ou animistes.» Le rôle préventif de la circoncision a été avéré par de nombreuses études, mais celui des comportements est plus difficile à observer.
Toutefois, le fait que les pays hindouistes — qui ne pratiquent pas
la circoncision — soient moins affectés par le sida tendrait à montrer que les
pratiquent religieuses peuvent jouer un rôle. par
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