L'association des homosexuels musulmans de France ouvre une salle de prière pour tous.
Une première en Europe.
Une première en Europe.
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Homosexuels, transgenres et transsexuels y sont les bienvenus et les femmes y sont invitées à mener la prière. Vendredi soir s'ouvre la première mosquée «gay friendly» et féministe, dans une salle prêtée par un moine bouddhiste, dans le Val-de-Marne. L'initiative vient de Ludovic-Mohammed Zahed, un Franco-Algérien qui a créé l'association Homosexuels musulmans de France (HM2F) en 2010. Il affirme vouloir un islam ouvert à ceux qui se sentent mal à l'aise dans les salles traditionnelles. «Ici, clame-t-il au Parisien , les gens pourront venir comme ils sont, mais ce n'est pas une mosquée pour gays et nous ne célébrerons pas de mariages homosexuels…»
Rappel des faits, entrevue publiée le 13 août 2012
Rappel des faits, entrevue publiée le 13 août 2012
Vendredi, il attend 20 fidèles. Mais le doctorant en anthropologie et psychologie s'attend à ce que ce nombre augmente vite. Au commencement, son association comptait six personnes, aujourd'hui elle est forte de 325 membres. «A partir du moment du moment où c'est un lieu de prière où l'on se prosterne, c'est une mosquée. Notre projet est de nous retrouver tous les vendredis. On nous prêtera sans doute ce lieu encore quelque temps. A long terme, nous voudrions trouver un local que nous aurions les moyens de garder ouvert en permanence pour que les gens viennent prier dès qu'ils le souhaitent», précise Ijithad Judith Lefebvre, la première secrétaire de l'association, contactée par Le Figaro.
Selon elle, le principal atout de ce nouveau lieu résidera dans l'égalité de traitement entre les hommes et les femmes. «Si des femmes viennent non voilées, elle ne seront pas jugées. Ici nous désirons que les musulmans prient sans pression et sans contrôle social. Les femmes pourront mener la prière». Car s'il existe des femmes imam, dans les mosquées traditionnelles il leur est interdit de prêcher devant des hommes.
Quant à Ludovic-Mohammed Zahed, marié à un Sud-Africain depuis 2010, il déclare dans Libération : «Les musulmans ne doivent pas se sentir honteux. L'homosexualité n'est condamnée nulle part, ni dans le Coran ni dans la Sunna. Si le prophète Mahomet était vivant, il marierait des couples d'homosexuels». Il rêve d'un islam «apaisé, réformé, inclusif» qui accepterait le blasphème car «la pensée critique est essentielle pour le développement spirituel».
«La religion, ça n'est pas ça»
Si Zahed et sa secrétaire se montrent confiants, le projet est loin de faire l'unanimité. L'événement de vendredi, posté sur la page Facebook du HM2F, a dû être retiré car il attirait des critiques trop virulentes. Pour plus de sécurité, le lieu exact de la prière a été gardé secret.
Nombreux sont ceux qui s'insurgent devant une telle initiative. Pour certains imams et personnalités de l'islam de France, elle va dans le sens contraire de la religion. «Il y a des musulmans homosexuels, ça existe, mais ouvrir une mosquée c'est une aberration, parce que la religion, ça n'est pas ça», estime Abdallah Zekri, président de l'Observatoire des actes islamophobes, sous l'autorité du Conseil français du culte musulman (CFCM). Dans une interview au Parisien Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, dément que l'homosexualité ne soit pas condamnée par l'islam : «Ces pratiques sont formellement rejetées par l'islam, en contradiction totale avec la lettre du Coran», déclare-t-il. Selon lui, cette mosquée ne saurait être reconnue. «C'est quelque chose d'extracommunautaire», affirme-t-il.
Beaucoup de fidèles de la Grande Mosquée de Paris partagent ce sentiment. «L'homosexualité est interdite dans toutes les religions, le Coran dit que c'est interdit, c'est même grave», clame Khaled, Algérien de passage à Paris. Samia, doctorante en économie, et son mari Soufiene, informaticien, jugent la démarche saugrenue. «La prière, c'est un rituel, on ne peut pas la faire comme on veut, il faut la faire comme Allah attend qu'on la fasse», estime Soufiene. «Ça ne sera pas une mosquée musulmane, ça sera autre chose», avance de son côté Samia.
A ces critiques, Ijtihad Judith Lefebvre répond : «En Islam il n'y a pas d'intermédiaire comme le clergé entre le croyant et Dieu donc chacun a la liberté d'interpréter la tradition coranique comme il l'entend. Tant mieux si nous ne sommes pas tous du même avis et que le débat est ouvert, du moment qu'il a lieu dans le respect.»
Si cette «mosquée inclusive» est la première du genre en Europe, il en existe déjà en Afrique du Sud, aux États-Unis, au Canada… L'association «Les musulmans pour les valeurs progressistes», lancée en 2007 aux États-Unis, a recensé une dizaine de lieux de culte similaires en Amérique du Nord. Même s'il se défend d'avoir pour objectif de «convaincre tout le monde de devenir homophile», Ludovic-Mohammed Zahed se félicite de commencer à recevoir, outre les menaces, des e-mails d'encouragements et de questionnements : «Quelque chose est en train de frémir», conclut-il. par Raphaëlle de Tappie Source
que vous soyez homosexuel , musulman, c'est votre choix, mais dire que l'islam autorise l'homosexualité, ou se marier avec la présence d'un imam .... cela c'est FAUX, d'où vous sortez cela quels sont vos arguments du courantet sunna. Arrêtez avec votre délires.....c'est une forme plus dangereuse et vicieuse pour attaquer l'islam! hasbouna Allah wa ni3ma el Wakil
ReplyDeleteIl serait bon cher Anonymous (c'est commun comme pseudo...!) d'adresser vos commentaires AUSSI à l'auteure de l'article... Moi je rapporte que des faits... pour moi, Dieu a créé un Homme, Adam, et une Femme, Ève.
DeleteEt en tant que Chrétien, amoureux de la Parole de Dieu, la Bible, Texte inspiré par l'Esprit Saint, Consolateur, et Guide pour se préparer au TRÈS prochain retour de Jésus, Fils Bien-Aimé de Dieu, l'islam pour moi... n'est rien d'autre qu'une autre façon du jésuitisme.