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Friday, November 23, 2012

Religion, L'islam, principal législateur des blasphèmes

Les lois pénalisant les «fautes religieuses»
 
Dans une étude rendue publique le 21 novembre 2012, le Pew Research Center énonce les résultats d’une analyse menée sur l’année 2011 concernant les dispositifs judicaires de 198 pays en matière de sanctions inhérentes à des «fautes religieuses». 47% des Etats sur lesquels porte les travaux possèdent des lois institutionnalisant la répression des comportements jugés antireligieux.
 
Près de la moitié des Etats du monde punissent le blasphème, l’apostasie et/ou la diffamation de la religion (critique, dénigrement). Les résultats de l’étude du Pew Research Center’s Forum on Religion & Public Life montre qu’en 2011, sur un total de 198 Etats, trente-deux possèdent des lois anti-blasphèmes, vingt pénalisent l’apostasie (l’abandon d’une foi) et quatre-vingt-sept punissent la diffamation.
 
Les lois punissant le blasphème sont particulièrement répandues au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Treize pays parmi les vingt de cette région font du blasphème un crime (Algérie, Koweït, Qatar…). Dans la région Asie-Pacifique, neuf pays sur les cinquante pris en compte sont concernés (Afghanistan, Iran, Malaisie…) alors qu’en Europe, huit pays sur quarante-cinq rentrent dans ce cadre (Italie, Pologne, Danemark…). En Afrique subsaharienne, en 2011, seuls deux Etats (Nigéria et Somalie) sont équipés de telles lois.
L’apostasie est prohibée dans vingt Etats à travers la planète, dont plus de la moitié (onze) situés entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (Jordanie, Oman, Syrie…). En Asie-Pacifique, ce nombre tombe à cinq (Maldives, Pakistan…) et n’est plus que de quatre en Afrique subsaharienne (Mauritanie, Comores…). D’après l’étude, aucun pays d’Amérique ou d’Europe ne possède de loi punissant la renonciation à une foi.
Les lois et règlements sanctionnant la diffamation de la religion sont les plus répandus puisqu’elles concernent quatre-vingt-sept pays dans le monde. A plusieurs niveaux néanmoins puisque, selon les Etats, c’est la diffamation qui est sanctionnée, dans d’autres, les discours considérés haineux envers des membres de groupes religieux.
Ce type de loi est essentiellement répandu en Europe puisque trente-six Etats de cette région (sur quarante-cinq) possèdent de tels dispositifs (France, Hongrie, Lituanie…). Ceux-ci concernent néanmoins, le plus souvent, les discours de haine plus que la diffamation de la religion.
En Asie-Pacifique, dix-sept nations sont concernées (Bangladesh, Singapour, Turquie…), quinze dans la région Moyen-Orient / Afrique du Nord (Maroc, Yémen, Emirats Arabes Unis…), treize en Afrique subsaharienne (Mali, Gambie, Tanzanie…) et six sur le continent américain (Brésil, Canada, Chili…).
 
Les exemples de condamnation en vertu de ces lois ne sont pas rares, prouvant leur actualité. Il ne s’agit pas de lois désuètes ou oubliées, et ce, partout sur le globe.
En mai 2012, en Inde, un homme depuis refugié en Europe s’est vu poursuivre en justice pour blasphème, après avoir déclaré qu’une statue de Jésus vénérée par la communauté catholique de Bombay pour ses supposés miracles n’avait rien de miraculeuse.
En août, au Pakistan, une chrétienne de quatorze ans avait été arrêtée et détenue pendant trois semaines parce qu’accusée par un voisin d’avoir brûlé des pages du Coran.
Enfin, en Grèce, en septembre, un homme a été arrêté et accusé de blasphème après avoir relayé sur Facebook une caricature d’un moine orthodoxe. Sources : Pew Research Center, France 24, Libération, India Real Time  Source
 
COMMENTAIRE :
Je ne dis pas que chez les chrétiens ce soit merveilleux, mais la différence est immense à comparer avec l'attitude de l'islam.

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