Ou : le véritable visage du pape !!
Le pape François veut devenir Président du monde !
Il n’a pas
annoncé sa candidature. D’ailleurs, le poste qu’il vise n’existe pas vraiment.
Mais du haut de
ses 78 ans, Jorge Mario Bergoglio -le pape François, jésuite argentin à la
voix douce, a montré jeudi qu’il était bien candidat à la présidence de la
planète en s’adressant, avec finesse, méthode et toute l’élégance d’un homme de
scène, au Congrès américain [1],
lors d’une cérémonie laïque en grande pompe donnée dans une enceinte qui ne
manque pas de rappeler la Rome antique.
François a beau
être très pieux et concentré sur la foi et les usages de l’Église catholique,
il mène également campagne pour promouvoir un dialogue public, politique et
laïc à l’échelle mondiale.
En s'adressant au Congrès américain, le pape François 1er s'adressait en réalité au monde entier. |
Son idée : Que le domaine
de la foi et celui de la politique se rejoignent, et que les enseignements
moraux et spirituels de la foi informent et guident les décisions politiques
concernant notre "foyer commun".
L’idée n’est pas
nouvelle, mais elle semble arriver à point nommé. L’Église de François a
terriblement besoin du renouveau qu’apporte l’interaction avec l’opinion
mondiale. Les leaders laïques, eux, sont rejetés par le peuple, et le
gouvernement lui-même semble avoir perdu de vue toute notion de moralité.
Avec toute
l’empathie de Bill Clinton et l’art de la mise en scène de Ronald Reagan, le
pape François, véritable animal politique, vient vendre sa personnalité et son
message à Washington.
Lors de son
discours devant le Congrès (une première pour un pape), il n’a jamais fait
directement allusion à l’avortement. Il a défendu la "famille" mais
n’en a pas donné de définition spécifique, qu’il s’agisse de préférences
sexuelles ou d’égalité des sexes. Il n’a pas parlé d’attaque envers les
traditions catholiques, ni même la culture judéo-chrétienne.
Ce serait
ringard.
Au lieu de cela,
il a prononcé une homélie laïque de 45 minutes sur la nécessité, pour les
législateurs américains, de respecter la morale collective inspirée de
l’évangile social catholique. En termes de politique américaine, cet homme vêtu
d’une simple robe blanche aurait tout aussi bien pu être le leader de l’aile
progressiste du Parti démocrate.
Il a imploré les
hommes et les femmes politiques américains — et, par extension, les chefs
d’Etat du monde entier — d’user de leurs pouvoirs temporaires pour relever les
populations les plus pauvres, tenir leurs promesses sur l’égalité des races,
faire la paix avec leurs anciens ennemis idéologiques, accueillir les migrants
à bras ouverts, mettre fin à la vente libre des armes et sauver notre planète.
François a cité
en exemple Abraham Lincoln, Martin Luther King Jr., la journaliste Dorothy Day
et le moine Thomas Merton. Cette liste de héros, prise dans sa globalité, offre
un modèle pour une action gouvernementale basée sur la défense des plus
démunis.
Son approche est
motivée par ses racines. Dans sa jeunesse en Argentine, c’était un admirateur
de Juan Peron, dont le socialisme paternaliste, basé sur le culte de la
personnalité, l’avait porté au pouvoir avec le soutien de plus en plus
enthousiaste de l’Église catholique. Aujourd’hui, François se sert très
habilement des réseaux sociaux et de sa propre popularité.
En théorie, le
pape a interpellé le Congrès sur un ton bipartisan, et même universel.
Mais si les
conservateurs de la Chambre s’attendaient à quelques clins d’œil, ils ont été
bien déçus. Les Républicains ont applaudi et se sont levés poliment quand il le
fallait. Mais ils n’étaient pas dans leur élément et, en termes purement
politiques, François n’était pas leur pape. Difficile, pour les Républicains
des États du Sud, d’imaginer une liste de héros moins attrayante que celle
citée par François.
Le premier pape du continent
américain est arrivé aux États-Unis [2] au
moment précis où s’engage la prochaine bataille présidentielle, et s’est
immiscé sans hésiter dans le débat, s’attaquant au changement climatique, à
l’immigration et à la crise des réfugiés.
Politiquement
parlant, son thème du "bien commun" a un aspect très défensif : en
éloignant le débat des sujets de l’avortement, de l’orientation sexuelle et du
mariage gay, il tente de faire oublier le passif de l’Église en ce qui concerne
le comportement des prêtres.
Mais ce nouvel
attachement à l’économie, aux questions raciales et à la justice sociale a un
autre but, plus large : gagner de nouveaux fidèles dans les pays en voie de
développement, en se proposant de prendre la tête de l’armée des pauvres et des
défavorisés. En d’autres termes, un retour aux sources pour l’Église
catholique.
François est au
fait des statistiques démographiques : en Amérique latine, en Afrique et dans
le reste du monde, l’Église catholique est en compétition avec l’islam et le
protestantisme évangélique.
Le pape compte
bien remporter cette bataille, et Washington n’était que l’une des étapes de sa
campagne.
par Howard Fineman, Source Ce blog, publié à l’origine sur le
Huffington Post américain, a été traduit par Guillemette
Allard-Bares pour Fast for Word.
NOTES :
COMMENTAIRE :
[Visite du pape aux USA en Sept.2015]
"3 Et
je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut
guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. 4 Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné
l'autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la
bête, et qui peut combattre contre elle ? 5 Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles
arrogantes et des blasphèmes […]" (Apocalypse 13 :3-5)
Chers amis, nous VIVONS présentement les prophéties bibliques. Que la personne qui pense que la fin du monde est pour dans mille ans, qu'elle y repense à deux fois, et que sa Bible soit ouverte et relue !!! Qu'elle se repente comme le suggèrent Pierre et Jean (Actes 2 :38 ; 3 :19-20) car Jésus dit que le temps est proche (Marc 1 :15 ; Apocalypse 1 :3).
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