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Wednesday, October 24, 2012

France, Payer au doigt, plus de cartes ni de cash !

Révolution dans le service au détail
[les articles se ressemblent, mais lisez-les, DL]

Payer ses achats avec le doigt, c'est désormais possible

Des clients peuvent payer depuis quelques jours leurs achats dans des enseignes de Villeneuve d'Ascq (Nord) en passant le doigt sur un détecteur en caisse grâce à une technologie unique en France qui a vocation à être déclinée sur des distributeurs de billets.



Des clients peuvent payer depuis quelques jours leurs achats
 dans des enseignes de Villeneuve d'Ascq (Nord) en passant
 le doigt sur un détecteur en caisse grâce à une technologie
 unique en France qui a vocation à être déclinée sur des
distributeurs de billets.
L'application, développée par la société Natural Security, sera testée jusqu'en mars par 1500 personnes à Villeneuve d'Ascq ainsi qu'à Angoulême (Charente, centre-ouest), où l'expérimentation débutera fin novembre.
Elle nécessite de posséder une carte bancaire et un étui spécial, mais aussi que le client ait saisi, en agence bancaire, son empreinte digitale.
Au moment de régler ses achats, le consommateur pose son doigt sur le lecteur biométrique. Le lecteur lit l'empreinte, puis envoie un signal à la carte, que l'utilisateur doit avoir sur lui (sac, manteau, pantalon) pour la comparer avec celle enregistrée sur la carte.


L'utilisation du paiement avec le doigt ne prévoit pas de
 plafond spécifique de dépense.
Si les deux empreintes sont identiques, un signal est renvoyé au terminal, qui valide la transaction. Le test de Villeneuve d'Ascq est réalisé avec des appareils qui lisent le réseau veineux du doigt et celui d'Angoulême avec des machines qui vérifient l'empreinte digitale.
La formule d'identification est présentée comme unique au monde en ce qu'elle ne passe pas par la vérification de l'empreinte sur un fichier que détiendrait la banque, ce qui poserait des problèmes de confidentialité.
La transaction est validée par comparaison d'empreintes et ne nécessite donc aucun stockage de données, hormis sur la carte du consommateur, contrairement à ce qui se pratique dans les pays où la reconnaissance digitale est déjà proposée (Etats-Unis, Japon).


Elle nécessite de posséder une carte bancaire et un étui
 spécial, mais aussi que le client ait saisi, en agence
 bancaire, son empreinte digitale.
L'utilisation du paiement avec le doigt ne prévoit pas de plafond spécifique de dépense.
"On a déjà des clients qui payent des achats de plusieurs centaines d'euros", explique André Delaforge, responsable marketing de Natural Security.
Bientôt les distributeurs de billets
L'opération de Villeneuve d'Ascq est menée uniquement avec des clients de Banque Accord, filiale du distributeur Auchan, dont l'hypermarché fera partie des enseignes partenaires, au même titre que le distributeur d'articles sportifs Décathlon, le spécialiste du bricolage Leroy Merlin, le restaurant en self-service Flunch (enseignes liées au groupe Mulliez) et quelques commerçants du centre commercial V2.
A Angoulême, d'autres banques vont être associées à l'expérimentation : Crédit Agricole Charente-Périgord, le Crédit Mutuel Arkéa et BNP Paribas, qui sont tous actionnaires de Natural Security, aux côtés d'Auchan, Banque Accord, Leroy Merlin et le spécialiste français des terminaux de paiement Ingenico.
"Ce qui nous intéresse, c'est de définir une façon de s'identifier qui soit extrêmement simple, sécurisée et universelle", expliqué M. Delaforge.
Au terme de l'expérimentation, fin mars, un bilan complet sera fait avant de procéder à un nouveau déploiement éventuel.
Au-delà du paiement en magasin, la société entrevoit déjà deux autres déclinaisons de son système: le distributeur automatique de billet et le boîtier pour les achats en ligne.
Dans le cas des distributeurs, Natural Security a déjà développé des applications avec les grands fabricants du secteur. Une bonne partie du parc pourrait déjà accueillir la fonctionnalité de reconnaissance digitale, qui est "assez simple à implanter", selon M. Delaforge.
Aucune expérimentation en conditions réelles n'est néanmoins prévue pour l'instant, a-t-il ajouté.
Natural Security insiste sur la sécurité associée aux transactions avec reconnaissance digitale, qui "sont chiffrées pour la transmission entre le lecteur et la carte", explique M. Delaforge.
En outre, le système permet à la carte de vérifier, avant de transmettre des données, que le lecteur n'a pas été modifié (piraté) mais aussi au terminal d'en faire de même avec la carte. par AFP Source

 
 
Les courses payées au doigt : "un paiement par empreinte digitale sécurisé"
 
Depuis quelques jours, des clients de l’agglo [agglomération, DL] peuvent payer leurs courses avec leurs empreintes digitales. Un nouveau procédé en test jusqu’en mars dans une quarantaine d’enseignes.
Finie la carte bleue à la caisse: une carte dans la poche permet d'activer
 le boîtier qui reconnaît ensuite l'empreinte digitale. Les courses sont payées. 
Photos Renaud Joubert
Une révolution encore discrète.

Une carte en poche et le doigt dans le boîtier. Depuis un mois, Auchan a enregistré 400 paiements d'un simple mouvement du majeur et de l'index. Leroy Merlin s'y est mis aussi, avant que plusieurs commerces du centre-ville n'installent d'ici fin novembre ces petits lecteurs d'empreinte digitale.
«Nous travaillons sur ce test depuis juin et nous ferons le bilan en mars prochain», explique Marc Doucet, le chef du secteur caisse de l'hypermarché de La Couronne. La banque Accord, partenaire de l'opération, a recruté «200 testeurs» qui ont saisi leur empreinte digitale pour pouvoir ensuite payer à la caisse.
 
Les salariés des banques en cobaye
Cette technologie, présentée comme unique en France, est développée par la société Natural Security, auprès de 1.500 personnes dans le Nord de la France et donc dans l'agglomération angoumoisine. «Nous avons une centaine de personnes qui vont l'utiliser, essentiellement des salariés et des administrateurs de notre banque», explique Serge Appriou, chargé du développement des moyens de paiement pour le Crédit Mutuel. Une petite dizaine de commerces du centre-ville lui a déjà donné son accord pour participer au test géant.
Ce sont des clients de la banque, à l'image du magasin de sports Stadium. «Pour nous, c'est un plus en terme de sécurité: nous n'avions jamais eu de problèmes avec les cartes bleues et deux fois, coup sur coup, des personnes viennent de payer avec une carte volée, explique le gérant Bertrand Corre. Là, avec les empreintes, il n'y a plus de risques... à moins que la personne vienne avec un doigt coupé dans de la glace, mais elle risque de se faire remarquer !» Des coiffeurs, des restaurateurs ou encore un bijoutier font partie des volontaires.
La transaction est validée par comparaison d'empreintes et ne nécessite donc aucun stockage de données, hormis sur la carte du consommateur, contrairement à ce qui se pratique dans les pays où la reconnaissance digitale est déjà proposée (Etats-Unis, Japon). «Nous ne disposons d'aucun fichier», confirme Marc Doucet.
Le Crédit Agricole, comme les autres banques actionnaires de la société Natural Service, participe également à l'opération qui sera officiellement présentée en Charente la semaine prochaine. Une cinquantaine de salariés ont accepté le procédé, ainsi qu'une vingtaine de commerces, clients de la banque. «On va pouvoir appréhender leur perception, résume Gilles Rouffignat, chargé de la communication. L'idée est aussi d'étendre la toile des utilisateurs.» Chaque volontaire trouvé par les banques peut aller dans les commerces partenaires des autres banques : «Des testeurs du Crédit Agricole ont déjà payé leurs courses de cette façon à Auchan ou Leroy Merlin», précise Gilles Rouffignat.
L'utilisation du paiement avec le doigt ne prévoit pas de plafond spécifique de dépense. «On a déjà des clients qui payent des achats de plusieurs centaines d'euros», explique André Delaforge, responsable marketing de Natural Security.

une vidéo interview


 
Bientôt les distributeurs de billets ?
Au-delà de ce test, l'objectif est à moyen terme d'équiper les distributeurs de billets du même système. «Ce qui nous intéresse, c'est de définir une façon de s'identifier qui soit extrêmement simple, sécurisée et universelle», poursuit André Delaforge.
Natural Security a déjà développé des applications avec les grands fabricants du secteur. Une bonne partie du parc pourrait déjà accueillir la fonctionnalité de reconnaissance digitale, qui est «assez simple à implanter».
Serge Appriou, du Crédit Mutuel, voit même plus loin. «On pourrait utiliser ce petit dispositif à la maison pour les achats en ligne par exemple.» Aucune expérimentation en conditions réelles n'est néanmoins prévue pour l'instant.
Il faudra attendre les résultats des tests en mars pour savoir si payer avec son doigt va ranger la carte bleue au rayon des antiquités. Ou si le lecteur biométrique connaîtra le même succès très relatif que le porte-monnaie électronique Monéo.
 
Les volontaires ont d'abord saisi en agence bancaire leur empreinte digitale. Ils reçoivent ensuite une carte bancaire et un étui spécial.
Au moment de régler les achats, le consommateur pose son doigt sur le lecteur biométrique. Le lecteur lit l'empreinte, puis envoie un signal à la carte, que l'utilisateur doit avoir sur lui (sac, manteau, pantalon) pour la comparer avec celle enregistrée sur la carte. 
 
Si les deux empreintes sont identiques, un signal est renvoyé au terminal, qui valide la transaction. A Angoulême, les machines vérifient l'empreinte digitale, alors qu'à Villeneuve-d'Ascq, dans le Nord, l'autre lieu du test, les appareils lisent le réseau veineux du doigt. par Maurice Bontinck Source  
 
Natural Security teste le paiement biométrique chez Auchan et Leroy Merlin
 
Mis au point à Lille par cette PME, le paiement biométrique sans centralisation des données est en test à partir de ce mardi dans les grandes surfaces du groupe Mulliez à Villeneuve d'Ascq et à Angoulême. Combinant biométrie et communication sans contact à moyenne distance, cette technologie utilise les empreintes digitales ou la forme du réseau veineux. Une première mondiale.
   
Payer ses achats avec sa carte bancaire sans avoir à retenir de mot de passe mais en posant tout simplement son doigt sur un terminal de reconnaissance, c'est possible depuis ce mardi à Villeneuve d'Ascq (Nord) et à Angoulême (Charente) dans deux centres commerciaux Auchan, Leroy Merlin et les commerçants associés. Ce nouveau service en test pendant six mois avec des détenteurs de la carte Accord d'Auchan repose sur une technologie innovante mise au point par la société lilloise Natural Security.
Selon les promoteurs de cette technologie, il n'y a aucun risque que les clients retrouvent leur empreinte digitale ou la forme de leur réseau veineux stockée dans des bases de données centralisées. Les données biométriques de chaque client sont en effet enregistrées seulement dans la puce de sa propre carte bancaire.
Lors du paiement, elles sont comparées à celles identifiées par le terminal où la personne pose son doigt. Cette reconnaissance s'effectue à distance via des ondes radio qui circulent entre une étiquette radiofréquence présente sur le terminal et une autre incorporée au sein de la carte à puce. « Parce qu'elle assure un respect total de la vie privée comme le recommande la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), notre solution lève les freins à la diffusion de la reconnaissance biométrique », avance Cédric Hozanne, directeur général de Natural Security.
Cette première campagne d'essais avec une reconnaissance des empreintes digitales à Angoulême et du réseau veineux à Villeneuve d'Ascq se mène avec un millier de clients volontaires sur chacun des deux sites. Dans un premier temps, elle concernera uniquement des détenteurs de cartes Accord. En novembre, d'autres banques seront associées afin de tester l'interopérabilité du système.
Les sept actionnaires de Natural Security que sont Auchan, Leroy Merlin, BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel Arkéa ainsi que le leader mondial des terminaux de paiement Ingenico financent à hauteur de plusieurs dizaines de millions d'euros les travaux de R&D de cette start-up depuis sa création en 2006. Début 2011 sortait le premier prototype en partenariat avec MasterCard.
A présent que la première campagne d'essais est lancée, l'industrialisation du procédé ne saurait tarder, si tout fonctionne comme prévu. Dès lors, cette nouvelle technologie trouvera des applications partout dans le monde autant pour la sécurisation des paiements que pour le contrôle d'accès aux bâtiments ou la signature de documents électroniques. Pour le plus grand bénéfice de l'industrie de la carte à puce sur laquelle la France est en pointe. Les enjeux de cette opération sont donc colossaux. par Geneviève Hermann Source

Expérimentation du paiement par empreinte digitale

Ce sont 1500 personnes qui testeront jusqu’en mars prochain une solution de paiement unique qui utilise l’empreinte digitale comme identification pour les paiements par carte de crédit.
Cela fait quelques jours que certains utilisateurs peuvent payer leurs achats dans des enseignes de Villeneuve-d'Ascq, en utilisant leur empreinte digitale comme authentification. L'application, développée par la société Natural Security, devrait être testée jusqu'en mars prochain par 1500 personnes à Villeneuve-d'Ascq ainsi qu'à Angoulême.
La solution implique de posséder une carte bancaire et un étui spécial, mais également que le client soit passé dans une agence bancaire pour saisir son empreinte digitale. Au moment de régler ses achats, l’utilisateur pose son doigt sur le lecteur biométrique qui lira l'empreinte, l’enverra à la carte (que l'utilisateur doit avoir sur lui) pour comparaison avant d’envoyer un signal d’accord au terminal pour valider la transaction. Cette solution ne prévoit donc aucun stockage de données, hormis sur la carte du consommateur, sans un stockage centralisé qui poserait des problèmes de confidentialité.
Les tests à Villeneuve-d'Ascq se feront avec des appareils qui lisent le réseau veineux du doigt alors que ceux d'Angoulême le seront avec des systèmes lisant l'empreinte digitale.
A Villeneuve-d'Ascq, ces tests concernent uniquement les clients de Banque Accord, filiale du distributeur Auchan, dont l'hypermarché fera partie des enseignes partenaires à cette opération, au même titre que Décathlon, Leroy Merlin, le restaurant en self-service Flunch et quelques commerçants du centre commercial V2.
A Angoulême, d'autres banques seront associées à l'expérimentation, soit le Crédit Agricole Charente-Périgord, le Crédit Mutuel Arkéa et BNP Paribas, tous actionnaires de Natural Security, aux côtés d'Auchan, Banque Accord, Leroy Merlin.
Au terme de l'expérimentation, un bilan complet sera fait avant d’envisager un éventuel déploiement. «Une bonne partie du parc pourrait accueillir la fonctionnalité de reconnaissance digitale, qui est assez simple à implanter», explique M. Delaforge, responsable marketing de Natural Security. Source

Autre révolution dans les finances : payer par téléphone

Bienvenue dans l'ère du portefeuille mobile

Si tout va bien, les cartes de paiement en plastique seront une relique du passé d'ici trois à cinq ans. Les banques et les opérateurs mobiles s'activent en effet pour faire entrer le contenu de votre portefeuille dans votre téléphone.
Vous vous êtes levé en retard. Paniqué, vous enfilez vos vêtements, saisissez votre téléphone mobile et sautez dans votre voiture. Pour éviter les bouchons, vous empruntez un pont à péage. Vous n'avez pas un sou en poche, mais une fois rendu à la guérite, vous glissez votre téléphone sur une borne et repartez en trombe. En chemin, vous vous arrêtez au service au volant d'un restaurant qui fait partie du réseau de votre programme de fidélité préféré. En moins d'une minute, vous repartez, un café dans le porte-gobelet, après avoir réglé l'addition avec votre téléphone. Vos points de fidélité sont automatiquement crédités sur votre compte. À neuf heures tapant, vous déverrouillez la porte de votre bureau avec votre téléphone. Vous n'êtes pas en retard, mais surtout, vous n'avez rien oublié à la maison. Tout est dans votre poche. Tout est dans votre téléphone.
L'appareil évoqué ci-dessus ne vient pas du futur. Il s'agit dans les faits d'un simple téléphone intelligent doté d'une puce NFC. Le protocole de communication sans fil NFC, qu'on pourrait comparer au Wi-Fi ou au Bluetooth, a déjà été déployé à grande échelle au pays. Le fait que la puce NFC n'émette qu'à quelques centimètres la rend tout indiquée pour effectuer des paiements sans fil.

«Le paiement mobile va redéfinir l'ensemble des règles», avertit Patrice Dagenais, vice-président monétique et partenariats d'affaires chez Desjardins.
Les premiers véritables portefeuilles mobiles du Canada devraient être lancés d'ici la fin de l'année. Parmi ceux qui ont été annoncés, mentionnons les appareils des banques CIBC et Royale. Du reste, toutes les banques ont des projets similaires en réserve, sans compter les autres aspirants comme Rogers, Google et Apple. Bref, l'ère du portefeuille mobile devrait débuter sur les chapeaux de roues, et ce, dès cet automne.
Les portefeuilles mobiles tirant parti du NFC prendront la forme d'applications mobiles qui permettront de payer aux caisses avec plus d'un mode de paiement. Leurs utilisateurs n'auront qu'à lancer l'application, choisir le mode paiement qui leur convient et glisser leur téléphone sur le terminal de paiement du marchand.
Seuls les téléphones équipés de puces NFC pourront servir à faire des paiements sans contact, et ils sont encore peu répandu. Une poignée de téléphones Android, dont le Samsung Galaxy S III et tous les Nexus de Google, intègrent la technologie, tout comme la plupart des modèles récents de BlackBerry. Bien qu'en décroissance, l'importante part de marché de RIM au Canada fait du pays l'un des leaders relativement au pourcentage d'appareils prêts pour le NFC. Malgré tout, cette proportion demeure marginale : «À la fin de l'année, je pense qu'environ 10 % des téléphones intelligents au pays seront prêts pour le NFC», dit David Robinson, vice-président des secteurs d'affaires émergents chez Rogers.
Afin de transformer leur téléphone en portefeuille, les utilisateurs précoces devront se procurer une nouvelle carte SIM auprès de leur opérateur mobile : «Au début, ce sera un peu compliqué, mais à terme, tous les téléphones prêts pour le NFC seront livrés avec une carte SIM supportant le paiement mobile», explique David Robinson.

Les banques et les opérateurs négocient
La CIBC, la première à dévoiler son intention, devrait lancer son portefeuille mobile d'ici la fin de l'année. Toutefois, elle ne l'offrira qu'aux abonnés de Rogers. Cette limitation n'est pas d'ordre technique, mais commercial, puisque les banques voulant lancer leur portefeuille mobile NFC devront payer les opérateurs mobiles afin d'entreposer les coordonnées de paiement de leurs clients dans les cartes SIM de leur cellulaire. «Nous sommes des distributeurs de mémoire sécurisée [en tant que propriétaire des cartes SIM], et les banques devront payer un loyer pour y avoir accès», résume David Robinson, vice-président des secteurs d'affaires émergents chez Rogers.
Afin de résoudre cet obstacle commercial, les institutions financières canadiennes et les opérateurs mobiles ont entamé des négociations multipartites. Leur objectif est de permettre aux banques d'offrir des applications de paiement à tous leurs clients, sans égard à leur fournisseur mobile. «À l'heure actuelle, tous les joueurs voudraient établir une entente, explique Patrice Dagenais, vice-président monétique et partenariats d'affaires chez Desjardins. En même temps, c'est sûr que tout le monde veut protéger ses bénéfices et ses revenus.»
La plupart des institutions financières attendent ainsi l'issue des négociations avec les opérateurs mobiles avant de mettre leurs cartes sur table. Patrice Dagenais, de Desjardins, ne veut rien révéler des projets de son organisation, mais reconnaît que «les institutions financières vont offrir des portefeuilles sécuritaires dans lesquels les consommateurs pourront avoir confiance».
Les banques pourraient aussi attendre le lancement des portefeuilles mobiles de MasterCard et Visa, qui devraient être offerts à leurs partenaires d'ici la fin de l'année. Au Canada, la Banque Royale mise sur le portefeuille V.Me de Visa, prévu au courant de l'hiver, tandis que la Banque de Montréal a opté pour PayPass Wallet Services de MasterCard.
Certaines banques pourraient offrir des portefeuilles mobiles compatibles uniquement avec leurs cartes de paiement, mais la plupart des acteurs devraient opter pour un portefeuille ouvert, c'est-à-dire qui pourrait contenir aussi celles émises par leurs concurrents (carte de débit Interac Flash, cartes de crédit Visa PayWave et MasterCard PayPass émises par différentes banques), voire, à plus long terme, des cartes de transport en commun et de fidélisation.
«La plupart des portefeuilles mobiles seront ouverts, car je ne pense pas que les utilisateurs vont vouloir une application qui fonctionne avec un seul produit de paiement», estime Derek Colfer, responsable de l'innovation en matière de produits mobiles chez Visa.
Dans les faits, à l'exception des cartes d'identité, tout ce qu'on retrouve dans un portefeuille pourrait potentiellement être dématérialisé. «Là où réside l'innovation, c'est dans toutes les fonctionnalités qui pourront être ajoutées, dont la possibilité de gérer les coupons de réduction et les programmes de loyauté», fait valoir Richard McLaughlin, vice-président des produits mondiaux et des solutions chez MasterCard.

Les mieux préparés
Sur 100, MasterCard estime qu'une note de 60 est le seuil au-delà duquel le paiement mobile devient une méthode viable et commune. par Julien Brault Source

COMMENTAIRE :
Le temps arrive où il ne sera plus possible d'acheter et de vendre...
Peut-on parler de marque de la bête ?

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