Un prof roué de coups pour un cours sur la religion devant ses parents [c'est moi qui souligne, DL]
L'élève d'un lycée professionnel de Bordeaux a donné des claques et des coups à son enseignant après leur désaccord sur le contenu d'un cours portant sur la religion musulmane. Réaction immédiate de Vincent Peillon, le ministre de l'éducation.
Les coups de têtes sont une signature dans une certaine communauté précise. |
L'élève du lycée Trégey à Bordeaux a assené à son enseignant des claques et des coups avant d'être interpellé, selon la même source. Il doit faire l'objet d'une comparution dans les prochains jours devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour violences sur personne chargée d'une mission de service public et dégradations.
Les faits se sont produits lors d'un "cours qui abordait la religion musulmane", selon Sud Ouest, qui a révélé l'affaire dans son édition de jeudi. Interrogée sur ce point, la police a parlé d'un cours abordant la religion mais n'était pas en mesure de dire s'il s'agissait de l'islam.
Le ton est très vite monté et l'élève s'en est pris, dans un premier temps, au mobilier de la classe. Les autres élèves ont alors été évacués et le lycéen a été convoqué chez le conseiller principal d'éducation. Très énervé, il s'en est aussitôt pris au mobilier en apprenant que ses parents avaient été avertis de l'incident. En sortant du bureau, il a croisé le professeur qu'il a roué de coups avant de s'en prendre à une surveillante qui tentait de s'interposer.
L'enseignant, "très choqué", était absent de l'établissement jeudi, selon le proviseur. "Je suis choquée par ce qui s'est passé", a aussi déclaré une représentante de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) pour ce lycée. L'établissement, un bâtiment récent situé dans un quartier populaire de Bordeaux, a "une réputation mouvementée" mais "le fait qu'un élève pète ainsi les plombs est sans précédent", selon cette mère d'élève. Des lycéens n'ayant pas assisté à la scène ont expliqué à un journaliste de l'AFP que le soir même ils avaient été informés de cette agression, sans pour autant en connaître la nature et la raison.
Selon un de ces élèves, âgé d'une vingtaine d'années, dès mercredi "un mot a circulé dans les classes disant qu'il y a eu des violences verbales et physiques perpétrées à l'encontre d'un professeur, expliquant que c'était inadmissible et que des sanctions seraient prises".
Condamnation de Vincent Peillon
A Paris, le Front national a tenu à apporter"son plus entier soutien" au professeur bordelais "tabassé par un de ses élèves après un cours sur les religions, ainsi qu'à l'ensemble des enseignants confrontés au même type de violence", selon Florian Philippot, vice-président du parti d'extrême droite.
Mercredi, à Poitiers, une enseignante a été agressée par une mère d'élève à cause d'un mot laissé dans le carnet de correspondance.
Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a jugé "inacceptables" les deux agressions dont ont été victimes des enseignants et "fermement" condamné le recours à la violence, en marge d'une réunion sur la refondation de l'école, jeudi à Orléans (Loiret). "Je voudrais dire de façon solennelle qu'il est inacceptable que des fonctionnaires, en l'occurrence des professeurs, puissent être agressés dans l'exercice de leurs fonctions. De ce point de vue, je condamne fermement toutes les agressions passées et à venir", a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre avec des enseignants au lycée Voltaire à Orléans. Source
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