Où va le monde ? 
 
J’entends beaucoup parler des fameuses Pussy Riot, Femen et autres 
pseudo-mouvements qui ont fait des religions et des croyants leur cible. En 
principe en tant que correspondant de La Voix de la Russie sur le 
continent Africain je devrais me préoccuper d’autres choses, mais j’avoue que 
c’est un sujet qui me tient à cœur. 
 
 
 
 
 
J’entends beaucoup parler des fameuses Pussy Riot, Femen et autres 
pseudo-mouvements qui ont fait des religions et des croyants leur cible. En 
principe en tant que correspondant de La Voix de la Russie sur le 
continent Africain je devrais me préoccuper d’autres choses, mais j’avoue que 
c’est un sujet qui me tient à cœur. 
Les attaques et provocations anti-religieuses ne datent pas 
d’hier. Dans le monde contemporain, de la «photographie piss Christ» jusqu’aux 
caricatures de Mahomet, les mouvements offensantles croyants, chrétiens comme 
musulmans, ne cessent de prendre de l’ampleur. Si dans le monde occidental, ces 
attaques sont souvent considérées comme une simple manifestation de «la liberté 
d’expression», dans le monde musulman cela a toujours provoqué des réactions 
plus ou moins violentes. 
Peut-on vraiment s’en plaindre ? Pas vraiment. 
Bien 
sur, il est exact que dans de nombreux pays musulmans, toutes ces provocations 
ont été largementexploitées par les intégristes, notamment salafistes. Mais il 
serait trop facile de limiter le sujet au simple fait : «liberté d’expression» 
versus «intégrisme religieux». 
D’ailleurs pour revenir à cette idée de liberté 
et d’expression, il faut savoir qu’en Russie, pays majoritairement chrétien avec 
une importante minorité musulmane, selon le Centre Panrusse d’étude de l’opinion 
publique (VTsIOM) – 80% des citoyens russes perçoivent négativement l’action des 
Pussy Riot qui a fait et continue de 
faire tellement de bruit, en l’occurrence leur «prière punk» dans la 
principale cathédrale orthodoxe de Moscou, celle du Christ-Sauveur. 
Petit rappel 
historique : une église véritablement martyre car dynamitée par les bolchéviques 
en 1931 pour en faire la plus grande piscine à ciel ouvert du monde en 1958. Et 
c’est seulement en 1995, dans la nouvelle Russie, que la première pierre de la 
nouvelle cathédrale fut posée par le Patriarche Alexis II, pour être 
complètement reconstruite en 2000. Ce douloureux passé n’a visiblement pas 
arrêté ces «braves filles, militantes de la liberté». 
Quant à l’opinion 
publique russe, cela vaudrait-il dire que 80% de la population russe est 
extrémiste ? Si l’on encroit les ardents défenseurs de ces jeunes demoiselles – 
oui. Mais personnellement, je ne suis pas d’accord ! Il y a une chose qui 
s’appelle le respect. Et ne dit-on pas justement que «la liberté des uns 
s’arrête là où commence celle des autres» ? 
D’un côté, la liberté des Pussy Riot, des Femen, ou autres, consisterait donc àcracher 
sur les sentiments des croyants, y compris à traumatiser les enfants qui étaient 
présents, pour qui une église représente toujours un lieu sacré et mystique. 
Mais de l’autre côté, la condamnation dece type d’actions, que l’on soit 
chrétien catholique ou orthodoxe, musulman ou bouddhiste, relèverait de 
l’extrémisme ? Si on en est arrivé là, il y a de quoi se poser des questions. En 
s’écartant de l’aspect religieux et pour citer le grand roman de Fiodor 
Dostoïevski Les Frères Karamazov, on se 
rappellera le frère cadet Ivan, qui tout en étant un intellectuel matérialiste 
athée avoue que sans la religion «il n’y aurait pas de civilisation». Pourtant 
aujourd’hui notre civilisation perd justement tous ses repères.
Personnellement, je considère que nous avons tous le droit 
d’avoir notre propre opinion. En tant que chrétien, j’ai toujours respecté (et 
continuerai de le faire) la personne en face de moi, qu’elle soit d’une 
confession différente ou athée. J’estime également que chaque individu ait le 
droit d’exprimer librement sa vision des choses. Mais cela doit se faire d’une 
manière rationnelle et civilisée car sans le respect mutuel, même au nom de 
toutes les «libertés individuelles» imaginables, on ne peut s’étonner de la 
haine au niveau mondial qui ne fait que se propager à une vitesse éclair. 
Et 
enfin, pour revenir à nos chères Pussy 
Riot et Femen, on essaie 
aujourd’hui (du moins dans une bonne partie des médias occidentaux) de les 
présenter comme des victimes d’un système totalitaire et comme étant de 
véritables militantes de la liberté et des droits de l’homme. Désolé, je ne 
partage pas cette opinion. Pour moi ce sont des provocatrices sans foi ni loi, 
manipulées de l’extérieur. C’est mon avis et une manifestation de ma liberté 
d’expression. par T  Source  

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