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Friday, September 7, 2012

Météo, GES, Drame écologique et humain

Les pays insulaires du Pacifique cherchent en commun des solutions pratiques pour s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique auquel ils sont fortement exposés, ont-ils indiqué vendredi lors d'une conférence régionale à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
"La montée du niveau des océans est devenue le principal problème environnemental des îles du Pacifique. D'ici la fin du siècle, la mer aura monté d'un mètre dans certaines zones", a déclaré à l'AFP David Sheppard, directeur général du Programme régional océanien de l'environnement (PROE).
Cette organisation, qui a tenu cette semaine à Nouméa sa 23ème conférence, regroupe 21 Etats et territoires insulaires océaniens et quatre Etats développés (Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis et France).
Depuis trois ans, le PROE a mis en oeuvre un Projet d'adaptation au changement climatique (PACC), dont l'objectif est de mener des actions conjointes pour aider ces micro-pays à répondre de manière pragmatique aux nouveaux défis qu'ils doivent relever. Le PACC a un budget de 13,1 millions de dollars.
Bien que leurs émissions de gaz à effet de serre soient minimes, les pays insulaires du Pacifique sont extrêmement exposés au réchauffement global, en raison de leurs faibles altitudes.
"La salinisation des nappes phréatiques, l'augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles ou encore la perte de biodiversité sont des problèmes cruciaux", a dit David Sheppard.
L'utilisation de diesel à base d'huile de noix de coco, l'amélioration du stockage de l'eau douce, la recherche de variétés vivrières tolérant mieux l'eau salée, l'installation de purificateurs d'eau solaires sont quelques-unes des initiatives prises par les îles d'Océanie. La plupart ont élaboré des politiques générales de lutte contre les effets du changement de climat. 
Tuvalu

A Tuvalu, archipel polynésien indépendant de 10.500 habitants dont le point culminant ne dépasse pas deux mètres, la vie quotidienne de la population est de plus en plus bouleversée.
"C'est de pire en pire chez nous. Sur le littoral, les arbres tombent et quand il y a une tempête, l'eau rentre dans les maisons et les jardins. Les familles perdent leurs biens mais aussi leurs moyens de subsistance : poules, cochons, bétail, cultures", a déclaré à l'AFP Apisai Ielemia, ministre des affaires étrangères de Tuvalu. Source

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