Encouragement du pape pour la promotion de l'Évangile .... et du dimanche !
Venerdì, 21.09.2012, N. 0531
Pubblicazione:
EMBARGO FINO AL MOMENTO IN
CUI IL TESTO È RONUNCIATO CONFRONTA CON TESTO
PRONUNCIATO [Pourrait se traduire par : Embargo jusqu'à ce que le texte soit donné, comparer avec les texte (déjà ?) donné]
Sommario:
VISITA “AD LIMINA APOSTOLORUM” DEGLI ECC.MI PRESULI DELLA CONFERENZA EPISCOPALE DI FRANCIA (1° GRUPPO)
Alle ore 12.15 di oggi, nella Sala degli Svizzeri
del Palazzo Apostolico di Castel Gandolfo, il Santo Padre Benedetto XVI
incontra i Presuli della Conferenza Episcopale di Francia (1° gruppo: province
ecclesiastiche di Rouen, Rennes, Poitiers, Tours e Bordeaux), che sta ricevendo
in questi giorni, in separate udienze, in occasione della Visita “ad Limina
Apostolorum”.
Pubblichiamo di seguito il discorso che il Papa
rivolge ai Vescovi presenti, dopo l’indirizzo di omaggio del Card. Jean-Pierre
Ricard, Arcivescovo di Bordeaux :
DISCORSO DEL SANTO PADRE [Discours du pape]
Monsieur le Cardinal, chers frères dans
l’épiscopat,
Merci, Éminence, pour vos paroles. C’est la
première fois que nous nous retrouvons ensemble depuis ma visite apostolique de 2008 dans
votre beau pays qui est cher à mon coeur.
J’avais alors tenu à souligner les racines
chrétiennes de la France qui, dès ses origines, a accueilli le message de
l’Évangile. Cet héritage ancien constitue un socle solide sur lequel vous
pouvez appuyer vos efforts pour continuer inlassablement à annoncer la Parole
de Dieu dans l’esprit qui anime la nouvelle évangélisation, thème de la
prochaine Assemblée synodale. La France possède une longue tradition
spirituelle et missionnaire, au point qu’elle a pu être qualifiée par le bienheureux
Jean-Paul II, d’«éducatrice des peuples (Homélie, Le Bourget, 30 juin
1980). Les défis d’une société largement sécularisée invitent désormais à
rechercher une réponse avec (BOLLETTINO N. 0531 - 21.09.2012 2) [Bulletin page
2] courage et optimisme, en proposant avec audace et
inventivité la nouveauté permanente de l’Évangile. C’est dans cette perspective, pour stimuler les
fidèles du monde entier, que j’ai proposé l’Année de la foi, marquant par là le
cinquantenaire de l’ouverture des travaux du Concile Vatican II. «L’Année de la foi est une
invitation à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique
Sauveur du monde» (Porta Fidei, n. 6). La figure du Bon Pasteur qui
connaît ses brebis, part à la recherche de celle qui est perdue, et les aime
jusqu’à donner sa vie pour elles, est l’une des plus suggestives de l’Évangile
(cf. Jn 10). Elle
s’applique en premier lieu aux Évêques dans leur sollicitude pour tous les
fidèles chrétiens, mais également aux prêtres, leurs coopérateurs. La surcharge
de travail qui pèse sur vos prêtres crée une obligation accrue de «veiller à
leur bien, matériel d’abord, mais surtout spirituel» (Presbyterorum ordinis,
n. 7), car vous avez reçu la responsabilité de la sainteté de vos prêtres,
sachant bien que, comme je vous le disais à Lourdes, «leur vie spirituelle est le
fondement de leur vie apostolique» et, par suite, le garant de la fécondité de
tout leur ministère. L’évêque diocésain est donc appelé à manifester une
sollicitude particulière à l’égard de ses prêtres (cf. CIC, can. 384),
plus particulièrement ceux qui sont d’ordination récente et ceux qui sont dans
le besoin ou âgés. Je ne peux qu’encourager vos efforts pour les accueillir
sans vous lasser, pour agir envers eux avec un coeur de père et de mère et les
«considérer comme des fils et des amis» (Lumen gentium, n. 28). Vous
aurez à cœur de mettre à leur disposition les moyens dont ils ont besoin pour
entretenir leur vie spirituelle et intellectuelle et trouver aussi le soutien
de la vie fraternelle. Je salue les initiatives que vous avez prises en ce sens
et qui se présentent comme un prolongement de l’Année sacerdotale, placée sous
le patronage du saint Curé d’Ars. Elle a été une excellente occasion pour
contribuer à développer cet aspect spirituel de la vie du prêtre. Poursuivre
dans cette direction ne peut qu’être très bénéfique pour la sainteté du Peuple
de Dieu tout entier. De nos jours sans doute, les ouvriers de l’Évangile sont en petit nombre. Il est
donc urgent de demander au Père d’envoyer des ouvriers à sa moisson (cf. Lc 10, 2). Il faut prier et faire prier
pour cette intention et je vous encourage à suivre avec la plus grande
attention la formation des séminaristes. Vous désirez que les regroupements paroissiaux que
vous êtes amenés à mettre en place permettent une qualité des célébrations et une
riche expérience communautaire, tout en appelant à une nouvelle valorisation du
dimanche. Vous l’avez relevé dans votre note sur «les laïcs en mission
ecclésiale en France». J’ai moi-même eu l’occasion de souligner à plusieurs
reprises ce point essentiel pour tout baptisé. Toutefois la solution des
problèmes pastoraux diocésains qui se présentent ne saurait se limiter à des
questions d’organisation, pour importantes qu’elles soient. Le risque existe de
mettre l'accent sur la recherche de l'efficacité avec une sorte de «bureaucratisation
de la pastorale», en se focalisant sur les structures, sur l’organisation et
les programmes, qui peuvent devenir «autoréférentiels», à usage exclusif des
membres de ces structures. Celles-ci n'auraient alors que peu d’impact sur la
vie des chrétiens éloignés de la pratique régulière. L'évangélisation demande,
en revanche, de partir de la rencontre avec le Seigneur, dans un dialogue
établit dans la prière, puis de se concentrer sur le témoignage à donner afin
d’aider nos contemporains à reconnaître et à redécouvrir les signes de la
présence de Dieu. Je sais aussi qu’un peu partout dans votre pays des temps
d’adoration sont proposés aux fidèles. Je m’en réjouis profondément et vous
encourage à faire du Christ présent dans l’Eucharistie la source et le sommet
de la vie chrétienne (cf. Lumen gentium, n. 11). Il est donc nécessaire
que dans les réorganisations pastorales, soit toujours confirmée la fonction du
prêtre qui «en tant qu’elle est unie à l’Ordre épiscopal, participe à
l’autorité par laquelle le Christ lui-même construit, sanctifie et gouverne son Corps» (Presbyterorum
Ordinis, n. 2). BOLLETTINO N. 0531 - 21.09.2012 3 [Bulletin page 3]
Je salue la générosité des laïcs appelés à participer à des offices et charges dans l’Église (cf. CIC, can. 228 § 1), faisant ainsi preuve d'une disponibilité dont celle-ci est profondément reconnaissante. Il convient cependant, d’une part, de rappeler que la tâche spécifique des fidèles laïcs est l’animation chrétienne des réalités temporelles au sein desquelles ils agissent de leur propre initiative et de façon autonome, à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Église (cf. Gaudium et spes, n. 43). Il est donc nécessaire de veiller au respect de la différence entre le sacerdoce commun de tous les fidèles et le sacerdoce ministériel de ceux qui ont été ordonnés au service de la communauté, différence qui n’est pas seulement de degré, mais de nature (cf. Lumen gentium, n. 10). D’autre part, on doit garder la fidélité au dépôt intégral de la foi telle qu’elle est enseignée par le Magistère authentique et professée par toute l’Église. En effet, «la profession de la foi elle-même est un acte personnel et en même temps communautaire, et l’Église est le premier sujet de la foi» (Porta fidei, n. 10). Cette profession de foi trouve dans la liturgie sa plus haute expression. Il est important que cette collaboration se situe toujours dans le cadre de la communion ecclésiale autour de l’évêque, qui en est le garant, communion pour laquelle l’Église se manifeste comme une, sainte, catholique et apostolique. Vous célébrez cette année le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc. J’ai souligné à son propos que «l'un des aspects les plus originaux de la sainteté de cette jeune fille est précisément ce lien entre l'expérience mystique et la mission politique. Après les années de vie cachée et de maturation intérieure s'ensuivent deux autres années de vie publique, brèves mais intenses : une année d'action et une année de passion» (Audience générale, 26 janvier 2011). Vous avez en elle un modèle de sainteté laïque au service du bien commun.
Je salue la générosité des laïcs appelés à participer à des offices et charges dans l’Église (cf. CIC, can. 228 § 1), faisant ainsi preuve d'une disponibilité dont celle-ci est profondément reconnaissante. Il convient cependant, d’une part, de rappeler que la tâche spécifique des fidèles laïcs est l’animation chrétienne des réalités temporelles au sein desquelles ils agissent de leur propre initiative et de façon autonome, à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Église (cf. Gaudium et spes, n. 43). Il est donc nécessaire de veiller au respect de la différence entre le sacerdoce commun de tous les fidèles et le sacerdoce ministériel de ceux qui ont été ordonnés au service de la communauté, différence qui n’est pas seulement de degré, mais de nature (cf. Lumen gentium, n. 10). D’autre part, on doit garder la fidélité au dépôt intégral de la foi telle qu’elle est enseignée par le Magistère authentique et professée par toute l’Église. En effet, «la profession de la foi elle-même est un acte personnel et en même temps communautaire, et l’Église est le premier sujet de la foi» (Porta fidei, n. 10). Cette profession de foi trouve dans la liturgie sa plus haute expression. Il est important que cette collaboration se situe toujours dans le cadre de la communion ecclésiale autour de l’évêque, qui en est le garant, communion pour laquelle l’Église se manifeste comme une, sainte, catholique et apostolique. Vous célébrez cette année le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc. J’ai souligné à son propos que «l'un des aspects les plus originaux de la sainteté de cette jeune fille est précisément ce lien entre l'expérience mystique et la mission politique. Après les années de vie cachée et de maturation intérieure s'ensuivent deux autres années de vie publique, brèves mais intenses : une année d'action et une année de passion» (Audience générale, 26 janvier 2011). Vous avez en elle un modèle de sainteté laïque au service du bien commun.
Je voudrais en outre souligner l’interdépendance
existant «entre l’essor de la personne et le développement de la société elle-même» (Gaudium
et spes, n. 25), du fait que la famille «est le fondement de la vie sociale»
(idem, n. 52). Celle-ci est menacée en bien des endroits, par suite d’une
conception de la nature humaine qui s’avère défectueuse. Défendre la vie et la
famille dans la société n’est en rien rétrograde, mais plutôt prophétique car
cela revient à promouvoir des valeurs qui permettent le plein épanouissement de
la personne humaine, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26). Nous
avons là un véritable défi à relever. En effet, «le bien que l’Église et la
société tout entière attendent du mariage et de la famille fondée sur lui est
trop grand pour qu’on ne s’engage pas totalement dans ce domaine pastoral
spécifique. Mariage et famille sont des institutions qui doivent être promues
et garanties de toute équivoque possible quant à leur vérité, parce que tout
dommage qui leur est causé constitue de fait une blessure pour la convivialité
humaine comme telle» (Sacramentum caritatis, n. 29).
D’autre part, à l’évêque diocésain revient le
devoir de «défendre l’unité de l’Église tout entière» (CIC, can. 392 §
1), dans la portion du Peuple de Dieu qui lui est confiée, bien qu’en son sein,
s’expriment légitimement des sensibilités différentes qui méritent de faire
l’objet d’une égale sollicitude pastorale. Les attentes particulières des
nouvelles générations demandent qu’une catéchèse appropriée leur soit proposée
afin qu’ils trouvent toute leur place dans la communauté croyante. J’ai été
heureux de rencontrer un nombre considérable de jeunes Français aux Journées
mondiales de la Jeunesse à Madrid, avec beaucoup de leurs pasteurs, signe d’un nouveau
dynamisme de la foi, qui ouvre la porte à l’espérance. Je vous encourage à
continuer dans votre engagement si prometteur, malgré les difficultés.
Pour finir, je voudrais encore vous adresser mes
encouragements pour la démarche Diaconia 2013, par
laquelle vous voulez inciter vos communautés diocésaines et locales, ainsi que
chaque fidèle, à remettre au coeur du dynamisme ecclésial le service du frère,
particulièrement du plus fragile. Que le service du frère, enraciné dans
l’amour de Dieu, suscite en tous vos BOLLETTINO N. 0531 - 21.09.2012 4 [Bulletin page 4] diocésains le souci de contribuer, chacun à sa
mesure, à faire de l’humanité, dans le Christ, une unique famille, fraternelle
et solidaire !
Chers Frères dans l’Épiscopat, je connais votre
amour et votre service de l’Église, et je rends grâce à Dieu pour les efforts
que vous déployez quotidiennement pour annoncer et rendre efficace dans vos
communautés la parole de vie de l’Évangile. Que par l’intercession de la Bienheureuse
Vierge Marie, patronne de votre cher pays, et celle des saintes co-patronnes
Jeanne d’Arc et Thérèse de Lisieux, Dieu vous bénisse et bénisse la France !
[01193-03.01] [Texte original: Français]
[B0531-XX.01]
Source
COMMENTAIRE :
COMMENTAIRE :
Il fait de longues et belles périphrases pour juste dire qu'il faut adorer les morts, les élever en saints, privilégier le premier jour de la semaine, le dimanche comme jour d'adoration, qu'eux-même, prêtres, ne doivent pas perdre la foi, qu'il faut protéger le mariage et la famille homme-femme...
Le pape est rassembleur, un homme de longue politique, il change et façonne ''son'' monde selon ''ses'' voeux.
Quand il parle de ''continuer l'engagement malgré les difficultés'' et d'aider ''particulièrement le plus fragile'', est-ce que cela implique les outrages aux victimes de pédophilie ? aux détournements de fonds ? à l'homosexualité des prêtres ?
Allez savoir, il n'en fait pas mention...
Le pape est rassembleur, un homme de longue politique, il change et façonne ''son'' monde selon ''ses'' voeux.
Quand il parle de ''continuer l'engagement malgré les difficultés'' et d'aider ''particulièrement le plus fragile'', est-ce que cela implique les outrages aux victimes de pédophilie ? aux détournements de fonds ? à l'homosexualité des prêtres ?
Allez savoir, il n'en fait pas mention...
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