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Wednesday, August 29, 2012

Belgique, Liberté et couvent pour la complice d'un pédophile

Complice du pédophile Marc Dutroux, Michelle Martin est arrivée au couvent des clarisses
 
Libérée hier soir (28 août 2012), Michelle Martin, ex-femme de Marc Dutroux a été transférée au couvent des clarisses de Malonne en Belgique. Après seize ans de détention, la voilà donc libre.
 

Michelle Martin (milieu) libre, arrive sous escorte au couvent des clarisses
de Malonne dans la nuit de mardi à mercredi 29 août 2012. Photo : SIPA
C'est vers 22h30, hier soir que Michelle Martin est arrivée hier soir, au couvent des clarisses de Malonne près de Namur en Belgique. Les soeurs ont accepté de l'héberger pour une durée indéterminée malgré les critiques et les protestations des familles des victimes de Marc Dutroux. Et c'est sous les huées et les injures que la femme la plus haïe de Belgique est donc arrivée hier, à Malonne où près de 200 personnes l'attendaient dans le village.
 
"Tabler sur le meilleur d'elle-même n'est pas de l'inconscience"
Quelques heures plus tôt, la Cour de cassation avait rejeté les recours déposés par les parties civiles et le parquet. Plus rien ne s'opposait donc à la libération de la complice de Marc Dutroux. Ancienne institutrice, Michelle Martin avait été arrêtée pendant l'été 1996, en même temps que Marc Dutroux, dont elle a divorcé en 2003. Elle a été reconnue coupable d'avoir activement participé aux séquestrations par son ex-mari de six fillettes en 1995 et 1996. Quatre en sont mortes, dont deux de faim après avoir été emmurées dans la cave d'une maison du couple, près de Charleroi. Près de vingt ans après les faits, Michelle Martin est toujours considérée comme "la femme la plus haïe" de Belgique. Mais "elle veut réussir sa réinsertion (...) et souhaite se racheter vis-à-vis de la société", a affirmé mardi son avocat, Me Thierry Moreau. Son projet de réinsertion a convaincu les soeurs clarisses qui ont une longue tradition d'accueil des personnes vulnérables. "Madame Martin est un être humain capable, comme pour nous tous, du pire et du meilleur (...) Nous croyons donc que tabler sur le meilleur d'elle-même n'est pas de l'inconscience de notre part", a justifié soeur Christine, l'abbesse du couvent.
 
Les familles des victimes "sous le choc"
Si les familles des petites victimes du pédophile sont sous le choc après cette décision qui remue la Belgique, le "combat continue" malgré tout, a expliqué Jean-Denis Lejeune, le mère de l'une des fillettes assassinées par le couple. Dans une lettre ouverte à Michelle Martin, le père de famille lui demandant de dire enfin "la vérité" sur les circonstances de la mort de sa fille. Un autre père, Paul Marchal, s'est déclaré "anéanti" par la libération de Mme Martin. "Mon combat contre Martin est terminé mais la lutte pour le statut des victimes n'est pas encore finie", a-t-il annoncé.
La priorité de ces pères est d'obtenir sans délai une réforme de la justice visant à durcir les périodes de sûreté pour les condamnations des crimes les plus graves, notamment contre des enfants.
La hantise des familles des victimes est en effet de voir Marc Dutroux, condamné à la perpétuité, ressortir un jour de prison, une éventualité à laquelle ce dernier, âgé de 55 ans, semble croire. "Il en est convaincu et estime que lui aussi mérite une chance de se réinsérer", a confié mardi son avocat, Ronny Baudewijn.
 
La vie au couvent
Loin de ces considérations, Michelle Martin a donc pris ses quartiers au sein du couvent. Mais quelle sera donc la nouvelle vie de Michelle Martin au couvent des clarisses ? Une chose est sûre, elle ne fera pas partie de la communauté des clarisses mais devrait pourtant participer aux tâches communes comme l'entretien du potager et la cuisine. Si elle est autorisée à sortir de son refuge, elle a toutefois l'interdiction de se rendre dans les deux régions où elle a vécu avec son ex-mari.
Elle devra également répondre à toute convocation de la justice et signaler tout changement d'adresse éventuel, sous peine de retourner en prison. Elle devra reprendre la thérapie entamée en prison et ne pourra pas établir de contacts avec les médias. Elle sera obligée d’indemniser ses victimes, chose qu’elle n’a pas encore faite. Source

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