Les évêques canadiens défendent la liberté de conscience et de religion
La Conférence des évêques catholiques du Canada a publié, ce lundi 14 mai, une lettre.
Le Conseil permanent de la Conférence a voulu exprimer son inquiétude à propos du « relativisme agressif » qui cherche, au Canada, à reléguer la religion dans la sphère privée. Le texte insiste sur la différence qui existe entre la laïcité légitime, et le laïcisme radical qui veut empêcher les confessions religieuses et les communautés croyants de participer au débat public et à la vie citoyenne. Les évêques soulignent que la liberté de religion et de conscience est nécessaire au bien commun d’un pays comme le Canada, où la diversité religieuse est la norme.
Quand la liberté religieuse est menacée, « tous les autres droits sont compromis ».
Or, le droit à la liberté religieuse inclut le droit de vivre sa foi sur la place publique. Les tentatives pour restreindre à la ‘sacristie’ l’expression de la foi religieuse doivent être regardées comme une grave restriction d’un droit garanti.
Tout en souhaitant préserver les relations entre l’Eglise et l’Etat, les évêques canadiens réaffirment le droit des religions à former les consciences selon la vérité objective et demandent que soit garanti le droit à l’objection de conscience. Ils exhortent les croyants à ne pas trahir leurs convictions et à témoigner ouvertement de leur foi, malgré les souffrances que cela peut entrainer. Source
Autres lectures :
Liberté religieuse menacée = compromission des autres droits
Ottawa, 14 mai 2012 (Apic) La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) publie, le 14 mai 2012, une lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion. Cette lettre exprime l’inquiétude des évêques à propos du "relativisme agressif" qui cherche aujourd’hui au Canada à reléguer la religion à la sphère privée.
"Une laïcité légitime distingue entre religion et politique, entre l’Eglise et l’Etat", est-il écrit dans la lettre pastorale. Par contre, elle est ouverte à l’engagement des confessions religieuses et des communautés croyantes dans le débat public et la vie citoyenne. Alors que le "laïcisme radical" exclut la religion de l’arène publique, empêchée ainsi "de participer au débat public nécessaire à la vie civile", s’inquiètent les évêques canadiens.
Dans sa lettre pasto …
[longueur: 2287 caractères] Lire la suite? Les textes Apic peuvent être obtenu par abonnement Source
Les évêques canadiens croient que l'Église a sa place dans les débats publics
OTTAWA - Les évêques catholiques du Canada croient que les voix religieuses ont le droit d'être entendues lors de débats publics, et qu'elles ne devraient pas être mises de côté au nom de la séparation entre l'Église et l'État.
Les évêques encouragent aussi la désobéissance civile dans les cas où la politique publique va à l'encontre de la morale privée sur des questions comme l'avortement, la contraception ou le mariage gai.
Voilà ce qui ressort d'une lettre pastorale d'une douzaine de pages émise par la Conférence des évêques catholiques du Canada portant sur la liberté de conscience et de religion. La lettre fait valoir que la liberté de culte comprend le droit des croyants de déclarer publiquement leurs opinions sur des questions clés.
La lettre indique que des laïcs radicaux tentent de reléguer la religion à la vie privée, en lui refusant toute influence sur la société. Il y est aussi écrit que l'idée d'interdire les fêtes et symboles religieux en prétextant le respect des membres d'autres religions et des non-croyants est un signe de la marginalisation de la religion, plus particulièrement du christianisme.
Les évêques citent aussi l'avortement, la «pilule du lendemain», le mariage gai et l'euthanasie comme des zones où l'État ne tient pas compte de l'objection de conscience. Ils prétendent qu'il est mauvais pour tout catholique de soutenir le droit à l'avortement ou l'euthanasie. Il y a plutôt une obligation claire à s'y opposer par objection de conscience, selon les évêques canadiens.
«Dans une démocratie constitutionnelle comme la nôtre, il est essentiel que le système judiciaire s'efforce de protéger les libertés de religion et de conscience en tant que clés de voûte de notre société libre et démocratique», peut-on lire dans la lettre pastorale.
Les évêques ajoutent que l'exclusion des croyants des débats publics prive la société d'une dimension importante. Ils y voient une tendance inquiétante qui menace la liberté de conscience et de religion, tant à la maison qu'à l'extérieur.
Le droit à la liberté de religion est un test décisif pour le respect de tous les droits, selon les évêques.
«Là où il est protégé fleurissent la coexistence pacifique, la prospérité et la participation à la vie culturelle, sociale et politique. Mais dès qu'il est menacé, tous les autres droits sont compromis et la société en souffre», affirment-ils dans la lettre. Source
Les évêques canadiens croient que l'Église a sa place dans les débats publics
OTTAWA - Les évêques catholiques du Canada croient que les voix religieuses ont le droit d'être entendues lors de débats publics, et qu'elles ne devraient pas être mises de côté au nom de la séparation entre l'Église et l'État.
Les évêques encouragent aussi la désobéissance civile dans les cas où la politique publique va à l'encontre de la morale privée sur des questions comme l'avortement, la contraception ou le mariage gai.
Voilà ce qui ressort d'une lettre pastorale d'une douzaine de pages émise par la Conférence des évêques catholiques du Canada portant sur la liberté de conscience et de religion. La lettre fait valoir que la liberté de culte comprend le droit des croyants de déclarer publiquement leurs opinions sur des questions clés.
La lettre indique que des laïcs radicaux tentent de reléguer la religion à la vie privée, en lui refusant toute influence sur la société. Il y est aussi écrit que l'idée d'interdire les fêtes et symboles religieux en prétextant le respect des membres d'autres religions et des non-croyants est un signe de la marginalisation de la religion, plus particulièrement du christianisme.
Les évêques citent aussi l'avortement, la «pilule du lendemain», le mariage gai et l'euthanasie comme des zones où l'État ne tient pas compte de l'objection de conscience. Ils prétendent qu'il est mauvais pour tout catholique de soutenir le droit à l'avortement ou l'euthanasie. Il y a plutôt une obligation claire à s'y opposer par objection de conscience, selon les évêques canadiens.
«Dans une démocratie constitutionnelle comme la nôtre, il est essentiel que le système judiciaire s'efforce de protéger les libertés de religion et de conscience en tant que clés de voûte de notre société libre et démocratique», peut-on lire dans la lettre pastorale.
Les évêques ajoutent que l'exclusion des croyants des débats publics prive la société d'une dimension importante. Ils y voient une tendance inquiétante qui menace la liberté de conscience et de religion, tant à la maison qu'à l'extérieur.
Le droit à la liberté de religion est un test décisif pour le respect de tous les droits, selon les évêques.
«Là où il est protégé fleurissent la coexistence pacifique, la prospérité et la participation à la vie culturelle, sociale et politique. Mais dès qu'il est menacé, tous les autres droits sont compromis et la société en souffre», affirment-ils dans la lettre. Source
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