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Tuesday, May 1, 2012

Les cobayes de l'armée US


Les cochons, cobayes de l'armée américaine.
 Les cochons et les êtres humains se ressemblent beaucoup. Moralement, on le sait. Mais aussi physiologiquement. Les cannibales disent que la chair humaine a le même goût que celle des porcs.

Sur ordre du Pentagone, des soldats américains tirent sur des cochons avec des armes de guerre depuis 1957. Le but n'est pas de les tuer, mais de les blesser grièvement pour aider à la formation de chirurgiens militaires. En 2006, un Marine a confié au New York Times qu'il avait reçu instruction de s'attaquer à trois cochons. Il a tiré deux fois un gentil cochon au visage avec un pistolet de 9 mm, pour ensuite en blesser un autre d'une rafale de AK-47 et abattre le dernier de deux coups de fusil de calibre 12. Au milieu des cris et des grognements, des ambulanciers se sont ensuite précipités pour stopper les hémorragies et donner des transfusions aux trois grosses bêtes agonisantes en les transportant vers des blocs opératoires où des équipes médicales allaient tenter de leur sauver la vie.

Les cochons ne sont pas les seuls à servir de cibles aux forces armées américaines.
L'organisation animaliste People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), qui a obtenu ses renseignements par des demandes d'accès à l'information, estime que plus de 300 000 animaux, chaque année sont blessés et tués par des militaires à des fins de recherche et d'expérimentation, dont des singes, des chiens, des chèvres, des moutons, des lapins, et des chats.

Les documents du Pentagone qui traitent de la question sont généralement cotés secrets afin de ne pas provoquer la colère et l'indignation des amis des bêtes, particulièrement des animalistes fanatiques qui, eux, vont jusqu'au terrorisme pour défendre les animaux.
Toute la panoplie des armes de guerre utilisées par les ennemis des États-Unis est testée : des fusils d'assaut aux armes radiologiques en passant par les armes chimiques et biologiques. PETA révèle qu'en 1946, dans une opération nommée « L'arche atomique » les Américains ont fait monté 4000 moutons et chèvres sur un bateau ancré près de l'atoll de Bikini dans le Pacifique lors d'une expérience atomique. On voulait étudier sur des mammifères les brûlures des radiations provoquées par une explosion nucléaire.

Toujours dans le domaine nucléaire, PETA a découvert qu'un centre de recherche militaire du Maryland a exposé neuf singes rhésus attachés à des chaises à une irradiation corporelle totale. La même expérience a aussi été réalisée sur 17 beagles. On a étudié leur souffrance épouvantable pendant sept jours avant de tuer les derniers survivants. On voulait comprendre les effets des radiations sur la vésicule biliaire.

Dans une expérience qui n'est pas sans rappeler le célèbre film de Stanley Kubrick « Docteur Folamour » des rhésus, à qui ont avait appris par des décharges électriques douloureuses à singer les gestes de pilotes, ont été attachés à des simulateurs de vol de B-52 à Brooks Air Force Base au Texas. Selon PETA, ils ont ensuite été irradiés aux rayons gamma pendant dix heures pour voir s'ils pouvaient tenir le temps qu'il faudrait pour se rendre bombarder Moscou. Les singes se sont mis à vomir violemment après seulement quelques heures de vol avant de devenir complètement léthargiques et incapables de compléter leur mission.

Pour étudier le virus de la dengue, une maladie transmise par piqures, des médecins du Centre de recherche sur la guerre biologique à Fort Detrick au Maryland ont rasé le ventre de rhésus pour y attacher des contenants remplis de moustiques qui en étaient porteurs. PETA réclame que le Pentagone mette fin à ces expériences cruelles qui, selon elle, sont une forme de « violence déguisée en science ».

Que dire de tout cela? Il y a des réalités aussi désagréables qu'implacables. Les avancées des modélisations informatiques ne pourront jamais remplacer les expériences sur des animaux dans le domaine de la santé.
Dans un monde idéal, c'est la guerre et la violence, ces maladies contagieuses endémiques au genre humain qu'il faudrait éradiquer.

Quand les hommes vivront d'amour… dit le poète!
Source Par Normand Lester

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