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Thursday, May 31, 2012

Chine, Les croyants adventistes font preuvent d'un esprit de sacrifice

En Chine, les croyants adventistes font preuve d’un esprit de service et de sacrifice.

Ted Wilson en Chine
«Cela fait très longtemps que nous attendons cette visite des dirigeants de l'Église adventiste» a confié Elisha Ding, un étudiant.
E. Ding fait partie de la centaine de jeunes en formation pour le ministère, à l'Église adventiste de Beiguan à Shenyang, dans la province chinoise de Liaoning, dans le nord du pays. Vêtus de costumes noirs, les jeunes hommes et les jeunes femmes se sont placés le long de l'allée en chantant des chants de bienvenue, alors qu’une délégation de la Conférence générale, siège de l'Église adventiste mondiale se dirigeait vers l'Église pour le culte du soir.

Avec à sa tête le pasteur Ted N.C. Wilson, président de la Conférence générale, la délégation a effectué une visite officielle de dix jours, en Chine, afin de rencontrer les membres d'Église et les responsables locaux. «La fondation de l'Église de Beiguan repose sur le service et le sacrifice» a déclaré le secrétaire de la Conférence générale, G.T. Ng. «Cette Église a besoin d'un grand nombre d'ouvriers pour gérer les congrégations implantées et dont le système d’organisation ne permet pas de fonctionner en Église» a-t-il ajouté. 

Les jeunes reçoivent une formation pendant une année et pendant ce temps leurs superviseurs leur confient diverses responsabilités. Après une année, les meilleurs étudiants sont choisis pour une formation théologique supplémentaire. Certains étudiants sont également envoyés à l'étranger pour servir en tant que missionnaires dans divers pays. «Tous nos étudiants doivent se financer eux-même pour subvenir à leurs besoins» a expliqué le pasteur Hao Ya Jie.

L'Église de Beiguan a connu des débuts modestes avec vingt membres qui se réunissaient dans un foyer. Ils ont, ensuite, partagé une Église dans la ville de Shenyang, puis loué une Église. Enfin, ils ont eu suffisamment de fonds pour construire leur propre bâtiment de quatre étages. Beaucoup de membres ont utilisé leurs économies pour l'éducation de leurs enfants et en ont fait don à l'Église. Certains ont aussi donné une bonne partie des économies de leur retraite. À l'approche de l'hiver, il était nécessaire, pour les ouvriers de la construction, de couler du béton afin de poser, dans les temps, les principaux piliers de leur lieu de culte et ainsi, éviter le craquèlement. «Le béton venait juste d'être coulé lorsqu'un vent froid s'est abattu, ce qui a été l'objet d'une grande préoccupation» a dit le président de l'Union Chinoise, David Kok Hoe Ng. «La plupart des membres d'Église ont ramené de chez eux des couvertures et en ont entouré les piliers afin de protéger le bâtiment. Il fallait voir toutes ces couvertures de couleurs vives !» a-t-il ajouté.

Aujourd'hui, l'Église adventiste de Beiguan compte plus de 3000 membres et a implanté de nombreuses communautés dont le nombre total de membres s'élève à 7000.
Chaque matin à 5h, 365 jours par an, les membres viennent à l'Église pour prier. «Les hivers dans le nord sont très froids et quelquefois, il n'y a pas beaucoup de personnes, mais il y a toujours au moins une centaine de membres qui prient chaque matin» a ajouté Ng.
Le pasteur Ted Wilson a rappelé aux membres que Dieu les appelle à mettre en oeuvre des actions de réveil et de réforme. «Vous êtes une partie vitale du peuple de Dieu dans le monde qui s'avance vers la seconde venue du Christ, une destinée que Dieu lui-même nous offre» a-t-il déclaré.
La veille, la délégation a visité la ville culturelle de Hangzhou. Ted Wilson y a salué les membres à l'Église de Meilizhou dans une zone résidentielle de grand standing. Cette Église également a vu le jour grâce au sacrifice, à l'engagement et à la vision de certains. Un ancien d'Église et homme d'affaires a eu connaissance d’une opportunité à saisir et a contacté un ami, promoteur immobilier. Il lui a fait comprendre que son complexe immobilier comprenait presque tout sauf un élément important, une église. L'ancien d'Église a contribué au financement à hauteur de 25 % du montant et le promoteur s’est chargé du reste pour construire une Église située au centre du complexe immobilier de luxe.

Le nombre de membres de l'Église de Meilizhou au service de la communauté avoisinante ne cesse d’augmenter. «C'est incroyable de voir la façon dont nos membres sacrifient leur temps et leurs moyens pour faire avancer la cause du Seigneur» a déclaré le trésorier de l'Église mondiale, Robert E. Lemon. «C'est extraordinaire de voir comment nos membres ont pu construire une église aussi forte et dynamique, presqu'entièrement sur la base du soutien volontaire local.»

Les églises en Chine sont un testament de la bénédiction de Dieu lorsque les membres sont désireux de sacrifier leur temps, leur talent et leur argent. Source

Canada, Cours d'éthique religieuse divise les parents


À Montréal au Québec, un cours d'éthique et
 de culture religieuse divise les parents.

Au mois de février, une affaire portait le système éducatif québécois dans la presse européenne. Son objet : une discussion autour de l'ECR (cours d'éthique et de culture religieuse), programme scolaire qui a pris effet en 2008 dans le primaire et le secondaire.

Pour François Gauthier, sociologue québécois auteur de l'ouvrage collectif intitulé Jeunes et religion au Québec, ce programme a parfois fait l'objet de mauvaises interprétations. Il serait, en réalité, une solution adaptée au Québec actuel.
Le 17 février dernier, la Cour suprême du Canada rendait son jugement dans l'affaire dite de Drummondville. Le cas examiné : celui de deux parents catholiques qui avaient demandé aux tribunaux le droit de dispenser leurs enfants des cours d'éthique et de culture religieuse. Selon eux trop «relativiste», cet enseignement risquait de faire perdre toute religion à leur progéniture.

Loin d'être exceptionnel, ce type d'événements se produit régulièrement depuis la création de l'ECR. Surtout parce que certaines personnes telles que les parents de Drummondville (2300 particuliers depuis 2008) s'accrochent à leur culture religieuse et considèrent que l'ECR présente une menace pour la transmission de la religion catholique aux nouvelles générations. Car, cet enseignement consiste en une présentation laïque de toutes les confessions présentes au Québec. Le catholicisme, le protestantisme, l'islam, mais aussi des religions minoritaires telles que le bouddhisme.

Très imprégnée par le catholicisme, l'histoire québécoise permet de comprendre cette réaction de rejet. «La naissance de l'ECR s'inscrit dans une histoire longue et complexe. Il incarne le processus de laïcisation de la société québécoise, qui s’est principalement faite à travers le débat sur la déconfessionnalisation du système
d’éducation, après une ère de nationalisme à fondement linguistique et catholique à partir de la Conquête britannique de 1760», rappelle le chercheur François Gauthier.

Ainsi, loin de rompre avec le système éducatif antérieur, l'ECR poursuit un mouvement amorcé dès les années 60 avec la Révolution tranquille, période marquée par la séparation de l'Église et de l'État et par la construction d'un nouveau nationalisme québécois. Dès lors, en effet, c'est l'école qui est le vecteur des mutations sociales québécoises.

Pour bien enraciner la laïcisation de la province, l'État prend en charge le système éducatif en créant un réseau national de lycées et d'universités. Après de longs débats, un décret gouvernemental instaure en 1983 un système d'option entre un enseignement moral, ou apprentissage de «valeurs» et un enseignement confessionnel, catholique ou protestant.

L'ECR est donc une suite logique à ce qui précède.
Plus tard, dans les années 90, un besoin de sortir complètement de l'enseignement confessionnel se fait sentir. Après de longs débats entre tenants et opposants d'une éducation religieuse, l'ECR est rendue
effective en 2008. Selon François Gauthier, «ce programme a tout de suite fait la quasiunanimité».
Contrairement à ce qui a parfois été dit, il n'y aurait donc jamais eu de rejet généralisé des cours d'éthique et de culture religieuse.
L'affaire de Drummondville et ses semblables serait le fait de «quelques personnes un peu intégristes qui ont peur de ne pas pouvoir transmettre la foi catholique à leurs enfants et qui regrettent un Québec de tradition», précise le chercheur. Selon lui, «l'ECR est une excellente solution qui correspond au Québec pluraliste actuel. Aborder les différentes religions de façon neutre est un excellent rempart contre les extrémismes et le refus de l'autre».

Que l'ECR aborde en même temps des questions d'éthique et de culture religieuse y est pour beaucoup. Ainsi, la religion n'est pas tout à fait déconnectée des valeurs qu'elle véhicule. Cela n'allait pourtant pas de
soi : de longues controverses entre les partisans de la séparation des deux domaines et ses détracteurs auraient pu donner à l'ECR un visage tout autre. Pour autant, le programme tel qu'il est n'est pas sans présenter quelques risques plus relatifs à la manière d'enseigner l'ECR qu'à l'ECR lui-même.

«Le danger d'un tel programme est de voir le Québec perdre son épaisseur historique», redoute François Gauthier. «La recherche de neutralité dans cet enseignement peut tendre à promouvoir une idéologie du multiculturalisme.» Lui-même professeur dans le département des sciences des religions de l'UQAM (Université du Québec à Montréal), un des grands acteurs de cette approche culturelle des religions, il remarque qu'à force de vouloir mettre sur un plan d'égalité toutes les religions, une importante réserve a fini par entourer les monothéismes afin d'éviter tout discours confessionnel.
Au final, plus que le catholicisme central dans l'histoire québécoise, ce sont les religions orientales qui, dans les faits sont souvent les plus abordées en classe. Et aussi les «religions amérindiennes», qui donnent souvent lieu à des ateliers pratiques avec conteurs, reconstitution de rites et autres folklores. «Le pire, c'est que ces soidisants religions amérindiennes n'existent pas, les populations amérindiennes étant fortement christianisées et ayant été déculturalisées par rapport à leurs propres traditions. Elles habitent, pour la plupart, dans des réserves souvent insalubres créées par le gouvernement canadien, en marge de la société», déplore le professeur.

Bien sûr, l'ECR n'est pas le seul facteur de risques pour l'histoire québécoise. La progression d'une idéologie individualiste néolibérale, pas propre au Québec mais à l'ensemble des pays occidentaux, est même bien plus «dangereuse». D'autant plus que le Québec n'est pas un pays et qu'il n'a pas d'autonomie réelle par rapport aux Anglosaxons.
D'où la nécessité de prendre garde à la santé du système éducatif. Source

LIRE AUSSI L'ARTICLE DU DEVOIR

Egypte, décès de Shenouda III, pape d’Alexandrie

Les condoléances des dirigeants  adventistes.

Shenouda III, pape d’Alexandrie
Les responsables du département des affaires publiques et de la liberté religieuse de l’Église adventiste mondiale (la Conférence générale) ont présenté leurs condoléances à l'Église copte orthodoxe d'Alexandrie, suite au décès de Shenouda III, pape d’Alexandrie et patriarche de la prédication de Saint-Marc et de toute l’Afrique.

Après quatre décennies comme Patriarche, Shenouda III est décédé samedi 17 mars, à l'âge de 88 ans. «Le département des affaires publiques et de la liberté religieuse présente ses condoléances aux chrétiens coptes d'Égypte, et au peuple égyptien» a déclaré John Graz, directeur du département.
«En tant qu’adventistes du septième jour, nous espérons que le nouveau chef de l'Église copte chrétienne, favorisera de bonnes relations avec la famille chrétienne tout entière en Égypte dans sa diversité pour être un instrument de paix et de liberté religieuse», a-t-il ajouté.
J. Graz a souligné que Shenouda III était un «leader fort», fidèle à son amour pour l'Égypte et à son dévouement pour l'unité nationale.
J. Graz a également noté le courage de Shenouda. En disgrâce auprès du président égyptien Anouar al-Sadate, il a été banni dans un monastère du désert, en 1981, puis réintégré par l'Égypte, quatre années plus tard, sous la présidence d’Hosni Moubarak.

Les relations entre le pape Shenouda III et l'Église adventiste égyptienne étaient parfois tendues. En 2003, il dénonça les adventistes du septième jour comme perturbant l’unité nationale. Pourtant, John Graz a félicité Shenouda III pour avoir su entretenir des relations positives avec les musulmans. Bien des chrétiens et d’autres minorités religieuses ont subi de plus en plus d’attaques depuis le renversement de l'administration Moubarak. Source

France, Bayrou joue les oracles

Bayrou, prophète dans son pays ?

Fin de l'euro possible, guerre de religion pas impossible, la «vérité» sort de la bouche de Bayrou, l'ex-candidat centriste à la présidentielle. Du moins à l'entendre...


Tunisie, La médecine n’a pas de religion


Une idée folle a traversé l’esprit du Cheikh Houcine Laâbidi : enseigner la médecine à la mosquée Zitouna. «Nous voulons avoir des médecins zitouniens de cœur qui ont le diplôme de médecine de la Zitouna, avec la morale et l’éthique, en plus, chose que nous avons perdu pour le moment ; nous avons des médecines matérialistes qui ont perdu de vue que le corps qu’ils soignent est l’œuvre de Dieu», a-t-il récemment déclaré.
Et il n’y a qu’à lire l’interview qu’il a accordée au journal «Le Maghreb» pour mieux se rendre compte du niveau de ce cheikh et de ses conceptions «rétrogrades» de l’enseignement, de l’éthique, de la morale, de la tolérance et du respect de l’autre…

Tout de suite le Conseil national de l’ordre des médecins de Tunisie (CNOM) réplique, met en garde et manifeste, par un communiqué officiel, sa préoccupation de telles dérives et de telles assertions et attend des autorités concernées la mise au point qui s’impose. De son côté, le ministère de la Santé déclare qu’il s'oppose avec fermeté à un tel projet et rappelle, que seule une formation académique universellement reconnue donne accès au diplôme de docteur en médecine en Tunisie. 

Interrogé à ce sujet, le Dr Mohamed Aissaoui, syndicaliste, très actif dans la société civile, affirme que «c’est un non-sens total». Et d’ajouter:
«Nous n’avons pas à discuter avec ceux qui proposent ces idées farfelues. Cet enseignement n’aura jamais lieu en Tunisie. Comme partout ailleurs dans le monde, la médecine s’enseigne dans les facultés qui dispensent un enseignement universel et ce sont les seules structures habilitées à délivrer les diplômes de médecin.
Par ailleurs la médecine est une profession ordinale et, à ce titre, seul le Conseil de l’ordre des médecins de Tunisie décide qui a le droit d’exercer, qui n’en a pas. Même le ministère de la Santé n’a pas son mot à dire à ce sujet. Et c’est la même chose dans tous les pays développés. Aucun médecin ne sera autorisé à enseigner la médecine ailleurs que dans les institutions reconnues par l’Etat, sous peine d’être radié à vie du tableau de l’Ordre des médecins. Aucune personne étrangère ne sera autorisée à enseigner la médecine, ou la pratiquer, sans l’autorisation de l’Ordre des médecins de Tunisie, car nous tenons à préserver le niveau excellent de la médecine et des médecins tunisiens. Je rappelle qu’en Tunisie le tourisme médical est la cinquième source de revenus, bien avant l’agriculture. Nous n’allons pas permettre qu’on détruise ce qui marche bien.
Il n’y a et il n’y aura aucune possibilité d’enseigner la médecine dans un contexte religieux, car elle n’obéit qu’à un seul serment, universellement reconnu, le serment d’Hippocrate! En médecine, il n’y a pas de médecins hommes ni de médecins femmes, il y a des êtres asexués qui ne regardent que des organes face à un malade».

A la question de savoir comment réagiront les médecins au cas où, justement le gouvernement autoriserait ce genre d’enseignement, Dr Aissaoui à répondu que tous les médecins tunisiens s’y opposeront et ont les moyens de le faire.
Pour le Docteur Faouzi Charfi, secrétaire général du syndicat tunisien des médecins libéraux (UMSL), il y a un problème de légalité et il condamne, au nom de tout le syndicat, «toute volonté d’enseignement de la médecine en dehors des structures reconnues par l’Etat, car tout enseignement doit être validé et agréé par celui-ci».

Dr Charfi se demande quel est l’objectif de ce projet? Faire des écoles parallèles?
«D’une façon générale, nous ne sommes pas contre les facultés privées mais elles doivent être sous tutelle du ministère concerné. La médecine nécessite un enseignement théorique et pratique. Je me demande dans quels hôpitaux va se faire l’enseignement zeitounien ? Enseigner la médecine est assez compliqué car cela nécessite une proximité entre la faculté et les terrains de stage. La médecine tunisienne est une médecine adaptée aux standards internationaux de l’enseignement théorique et pratique, on tient à conserver cette qualité, internationalement reconnue. Faire autrement c’est mettre en danger la santé des Tunisiens.
Que l’on veuille rendre hommage à l’enseignement zeitounien, j’approuve, mais aujourd’hui et c’est ainsi depuis l’indépendance du pays, l’école est devenue publique et c’est l’un des piliers fondamentaux de la République. Pour preuve, le budget de l’enseignement est le plus élevé. Retourner à un enseignement scientifique religieux, c’est une régression. 
Dans ce qui a été dit, on veut faire un enseignement avec couverture religieuse comme si on allait moraliser la profession. Notre déontologie respecte l’éthique de la profession et la morale universelle. Il n’y a pas de référence à la religion dans la médecine. Si on est dans cette contradiction, comment va-t-on enseigner la sexologie, l’urologie, la gynécologie? Va-t-on avoir des médecins femmes pour les femmes et des médecins hommes pour les hommes? La religion ne peut pas intervenir dans l’enseignement de la science. Quand elle l’a fait, on a eu la condamnation de Galilée, pourtant fondateur de la physique moderne. Nous ne voulons, en aucun cas, opposer le religieux et le progrès. C’est dangereux. En Tunisie, on veut une médecine qui soit conforme à ce qui se fait aussi bien à Stockholm qu’à Chicago. Il n’y a pas une médecine religieuse et une autre. Il y a une seule médecine et elle est universelle.
Ce qui est proposé est un enseignement illégal et nous refusons, catégoriquement, de le cautionner. On ne peut pas revenir à des standards d’enseignement qui nous font reculer de plus de 60 ans en arrière. Nous appelons toutes les structures syndicales, ordinales, universitaires, à se mobiliser car c’est une atteinte à un des grands acquis de la Tunisie. Nous nous étonnons que trois ministres aient assisté à cette cérémonie, c’est une caution gouvernementale. On appelle tous les médecins, à être vigilants. On peut exiger du ministère de l’Enseignement supérieur et de celui de la Santé de prendre toutes les dispositions pour arrêter toute dérive. C’est la porte ouverte à tous les enseignements fantaisistes, car on sait qu’au nom de la religion, on peut mobiliser et manipuler, facilement, les foules.
Nous condamnons avec vigueur cette attitude rétrograde, nous allons nous concerter entre les différentes structures concernées par ce sujet et décider d’une action commune contre cette dérive qui ne peut que nuire à la médecine tunisienne, à l’image de marque et à la santé du Tunisien».

Quant aux propos, rapportés plus haut, où Cheikh Laâbidi réclame «des médecins avec l’éthique et la morale», Docteur Charfi affirme qu’il s’agit d’une provocation. «Je suis stupéfait, c’est une attaque implicite contre la faculté de médecine, le ministère de l’Enseignement supérieur, le président de la république qui est médecin et le président de l’Assemblée nationale constituante, qui l’est aussi. Nous n’avons aucun souci à nous faire, notre éthique et notre morale sont sans faille, nous y sommes très attachés et le CNOM y veille fermement». par Samira Rekik Source

France, catéchisme à l'école

Découverte du catéchisme pour les enfants de CE1

Les paroisses du doyenné Champagne berrichonne propose une journée de découverte du catéchisme aux enfants scolarisés en CE1 (baptisés ou non). Au cours de cette rencontre, les enfants CE2 feront revivre leurs premières découvertes sur Jésus et sur l'Église, tout en jouant et en chantant. Cette journée aura lieu à Vatan, mercredi 6 juin, de 10 h à 11 h 30, à la salle paroissiale (rue de l'Acacia) ; à Issoudun, samedi 9 juin, de 9 h 45 à 11 h 45, dans les salles Sainte-Aliette (rue Grande-Narette). Source

Découvrir Jésus et la véritable Église que l'on lit dans la Bible avec Ses commandements, OUI !
Mais apprendre sur la vie du catholique, NON !

L'enseignant (le curé ou la nonne) a aujourd'hui les mains sales. Toute la hiérarchie est atteinte.

Wednesday, May 30, 2012

Islam, avorter oui, mais...

L’islam condamne strictement l’avortement quand il est pratiqué après 120 jours. La mère peut, toutefois, avoir recours à cette pratique si sa santé est menacée, selon les chefs religieux musulmans.

Les représentants des Mauriciens de foi musulmane approuvent l’avortement dans des cas très précis. Plusieurs chefs religieux islamiques se sont réunis à la Jummah Mosque, ce mercredi 30 mai pour faire part de leur position suite à la décision du gouvernement de légaliser l’interruption volontaire de grossesse dans certains cas.
Le maulana Abdul Haroon Assen avance que les chefs religieux se sont concertés en se basant sur le Coran, sur les enseignements du prophète Muhammad mais aussi sur les réalités mauriciennes.
«L’avortement est considéré comme un crime, selon l’islam. Mais la religion reste quand même souple et, dans certains cas précis, elle permet l’avortement avant les 120 jours de grossesse», soutient-il.

Le maulana précise que les chefs religieux sont en faveur des trois premières conditions stipulées dans le projet de loi présenté par le gouvernement. Ces amendements autorisent l’interruption volontaire de grossesse dans des circonstances où la maman est en danger de mort ou si le fœtus présente des malformations sévères.
Selon les chefs religieux, l’avortement est aussi toléré si la mère a déjà subi plusieurs interventions chirurgicales et si la grossesse présente un trop grand danger pour la santé de la mère. Toutefois, le maulana Abdul Haroon Assen avance que l’islam s’oppose catégoriquement à l’avortement dans les cas de viol ou d’inceste. Il précise qu’un «être innocent n’a pas à payer pour les erreurs des adultes».
En ce qui concerne le vote des parlementaires, le maulana Haroon soutient que des consultations ont eu lieu entre les chefs religieux et les députés de foi musulmane et qu’ils leur laissent voter selon leur conscience.

Haye Chooramun, président du Jamiat-ul-Ulama, souligne, pour sa part, que le gouvernement ne devrait pas se précipiter pour l’adoption de ce projet de loi. Il suggère qu’un Select Committee se penche sur la question avant que les parlementaires passent au vote. par Estelle Bastien Source

Vatican, La banque du pape B.XVI dans le trouble

Le Vatican peine encore à trouver les voies d’une véritable transparence financière.

En cash, pas de traces... 
L’Institut pour les œuvres de religion (IOR), appelée communément la «banque du pape», a été fondé le 27 juin 1942 par Pie XII. Il s’agissait alors de permettre la gestion des mouvements financiers des divers acteurs du monde catholique. À l’époque, le secret (comptes anonymes et numérotés) avait pour but de faciliter les transferts financiers du Saint-Siège, des congrégations religieuses et des organismes humanitaires catholiques à destination des pays de mission et surtout des contrées soumises à des dictatures hostiles à l’Église. 
Dans les années 1970, l’opacité du système avait permis à des capitaux mal identifiés, issus notamment de la Mafia, d’être recyclés. À l’époque, Mgr Paul Marcinkus, américain, présidait aux destinées de l’IOR sans s’encombrer de trop de scrupules.
Aujourd’hui, le patrimoine de l’IOR est évalué à cinq milliards d’euros, dont 80 % appartiennent à des monastères, congrégations religieuses, conférences épiscopales, majoritairement européens. Officiellement, ses fonds sont distincts de ceux du Saint-Siège. Limite à la transparence : seul le pape, les cardinaux membres du conseil de surveillance, les quatre administrateurs et les commissaires aux comptes peuvent avoir accès à l’ensemble des bilans.

«Nous devons être irréprochables»
Mais ces 33000 comptes sont désormais nominatifs, selon la volonté de Benoît XVI, mise en œuvre par Ettore Gotti Tedeschi, pourtant désavoué brutalement le 25 mai. Il avait été chargé par le pape de mettre en place une réelle politique de transparence financière, avec cette instruction : «Nous devons être irréprochables.»
Pour atteindre cet objectif, en compagnie du cardinal Attilio Nicora, responsable de la nouvelle autorité de contrôle des finances (AIF), Ettore Gotti Tedeschi aurait soutenu une ligne satisfaisant aux critères fixés par l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) en vue de figurer sur la «liste blanche» d’États irréprochables en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Une nouvelle loi financière, dite «loi 127», a été promulguée en ce sens par Benoît XVI le 31 décembre 2010, puis amendée par un décret du 25 janvier 2012, pour entrer en vigueur le 2 avril. Au fil de ces modifications, les pouvoirs de contrôle de l’AIF ont été réduits au profit de la secrétairerie d’État et du cardinal Bertone, ce dont le cardinal Nicora s’était inquiété. Un rapport préliminaire du groupe «Moneyval», composé d’experts de l’OSCE, a mis en évidence neuf points de progrès nécessaires sur les douze critères conduisant à l’inscription sur la «liste blanche». A priori attendue pour mi-juillet, celle-ci pourrait être repoussée.

Le conseil de surveillance de l’IOR, composé des cardinaux Attilio Nicora, Jean-Louis Tauran, Telesphore Toppo et Odilo Scherer s’est réuni en urgence dans l’après-midi du vendredi 25 mai, sans pouvoir se mettre d’accord sur la succession d’Ettore Gotti Tedeschi, ni se prononcer sur son éviction. Sans doute ont-ils été surpris par la brutalité et la soudaineté de la mesure. par Frédéric Mounier Source 

Tuesday, May 29, 2012

Belgique, Cours de religion à l'école

Un tronc commun aux cours philosophiques: le PS s'interroge


Le Parti socialiste soulève plusieurs questions sur le projet de la ministre Marie-Dominique Simonet (cdH) d'introduire un tronc commun aux cours de religion, philosophie et morale dès la 1e primaire, traduisant la difficulté du gouvernement Olivier de trouver une position commune sur ce dossier sensible.
"Evidemment, nous sommes favorables à tout ce qui peut renforcer le vivre ensemble, à tout ce qui permet de mieux connaître l'autre", a convenu mardi la députée PS Françoise Fassiaux, interrogée dans les couloirs du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais "cette proposition de tronc commun ne revient-elle pas à faire ce qui existe déjà, ou ce qui peut exister sans passer par un cadre décrétal", interroge-t-elle.
 
Les chefs des différents cultes, qui sont les seuls responsables quant au contenu des cours de religion, seraient d'accord pour réformer leur programme et trouver des convergences par eux-mêmes, au sein du Conseil consultatif des cours philosophiques, ajoute Françoise Fassiaux. Elle se demande s'il revient bien au parlement de légiférer.
Un autre questionnement a trait à la Constitution et au Pacte scolaire. "Dans quelle mesure les cours de religion peuvent-ils aller au-delà des missions qui leur sont allouées par la Constitution ? Traitant de citoyenneté, ne font-ils pas doublon avec l'organisation actuelle, dans laquelle existe déjà un décret Citoyenneté?"
 
Enfin, la formation des enseignants responsables des cours pose question au PS. "Quelle sera leur maîtrise du tronc commun", demande Mme Fassiaux. La commission de l'Education du parlement procédera à des auditions dans les prochaines semaines. source

Arabie Saoudite, Une femme se revolte

En Arabie Saoudite, une femme a été interpellée par la police religieuse car elle portait du vernis et montrait ses cheveux. Les autorités lui ont alors demandé de quitter le centre commercial où elle se trouvait. Mais la jeune femme va leur tenir tête.
Avec son téléphone portable, la Saoudienne va filmer les faits et les poster sur Internet.


Source  

Vatican, ses secrets mi-politiques, mi-religieux

L'affaire du VatiLeaks

Par Bernard Lecomte, écrivain et auteur d'ouvrages sur le Vatican LE PLUS. Au Vatican, rien ne va plus. L'arrestation du majordome du pape Benoît XVI, soupçonné d'avoir divulgué des documents confidentiels à la presse, provoque un scandale. Mais alors pourquoi le Saint-Siège est-il depuis toujours objet de mystères et de convoitises ? Bernard Lecomte, auteur de "Les secrets du Vatican" (2009) et "Les derniers secrets du Vatican" (2012), nous donne les clés de ce fantasme papal.
Vatileaks : l'arrestation de Paolo Gabriele agite le pape Benoît XVI et l'ensemble du Vatican.


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Il s'agit là d'une crise originale car le Vatican ne nous a pas habitués à ce genre de chose. L’image qui ressort de ce scandale ne colle pas avec celle que l’on se fait de ce petit État pas comme les autres.
Cette histoire s’apparente aux crises qui frappent, à l’heure de la mondialisation et du numérique, toutes les institutions modernes. Aux États-Unis, il y a eu Wikileaks, au Vatican, ils ont Vatileaks.
Toutes les institutions ont besoin du secret. C’est dans leur nature. Vous pensez que François Hollande aurait pu composer son gouvernement en toute transparence, avant l’annonce officielle ? Non, les secrets sont nécessaires.

Le problème, c’est qu’il y a toujours des fuites. Il suffit d’une personne, d’un Paolo Gabriele au Vatican, d’un Jérôme Kerviel à la Société Générale, d’un homme exalté, un "justicier masqué" qui, face à autant d’informations, pense qu’en quelques clics, au nom d’un idéal quelconque, il changera la face du monde.

Un scandale spectaculaire
Autant ce scandale est peu étonnant, autant il est très spectaculaire. Le Vatican est un micro-État qui ne concentre que 2.000 personnes, qui n’est qu’un mini territoire de 44 hectares, qui n’est pas une démocratie, qui est de surcroît d’essence religieuse, mais qui est aussi l’institution la plus vieille du monde.
Le pape, depuis le pontificat de Jean-Paul II, confie plus de 90% de ses pouvoirs au Secrétaire d'État. En cas de scandale, c'est forcément celui-ci qui est dans l’œil du cyclone, et c'est le cas aujourd'hui : beaucoup de gens veulent déstabiliser Tarcisio Bertone et si possible le remplacer. Ce sont des jeux d’influence conduits par des congrégations, des mouvements, des réseaux qui ont intérêt à voir le Vatican adopter telle ou telle forme de gouvernance.

Benoît XVI a 85 ans, et les enjeux de succession se profilent forcément. Mais attention, il ne faut pas confondre le Vatican et l’UMP : il n’y a pas de course au pouvoir opposant tel ou tel homme ambitieux. C’est au niveau des entourages, des groupes, des familles romaines, des ordres religieux que se situe l’enjeu. Des organisations comme l’Opus Dei, les Jésuites, San Egidio ou les Dominicains souhaitent se positionner par rapport au futur pape, augmenter leur influence… etc. Cela a toujours été ainsi.

Benoît XVI, lui-même, a d’autres chats à fouetter que ces manipulations subalternes : le 50e anniversaire du concile Vatican II, la ré-évangélisation de l’Europe, l’annonce de l’Année de la foi, les voyages (après Cuba et le Mexique, il va aller au Liban). Le métier de pape est un métier surhumain. En tant que représentant d’une communauté de 1,2 milliard de fidèles, il a une responsabilité spirituelle énorme. Croyez-moi, ils ne sont pas nombreux à rêver de prendre un tel poste !

Voyez-vous un pentagramme ?
L’exigence de transparence
Aujourd’hui, même au Vatican, la transparence numérique s’impose. Les nouvelles règles du jeu s’appellent Facebook, Twitter, les copiés-collés que l’on s’envoie d’un seul clic. Tout doit apparaître. Notamment en matière de transactions financières : en 2010, Benoît XVI, homme légaliste et rigoriste, a déclaré qu’il voulait assurer la transparence des tous les mouvements de capitaux. Après 2000 ans de discrétion, cela a été vécu, dans certains couloirs du Vatican, comme un tremblement de terre.
Quand il s’agit d’argent, l’Église reste peu loquace, même si elle gère des sommes astronomiques. La Banque du Vatican doit gérer les legs, les dons, et les héritages, ce qui oblige à la discrétion ; en aval, par exemple en cas d’affectation d’une grosse somme d’argent à un diocèse africain, la discrétion est aussi de rigueur. 
Or aujourd’hui, le Vatican ne peut plus fonctionner comme ça. C’est impossible ! Le risque de manipulations, de convoitises, de scandales comme l’Église en a régulièrement connus – pensez à l’affaire Marcinkus – conforte l’autre risque, celui d’être qualifié d’ "État voyou" ou de "paradis fiscal" est trop grand. Il faut de la transparence, c’est ainsi.
Mais en quelques mois ou même quelques années, c’est quasi impossible. La plus vieille institution du monde ne se pilote pas comme un vélo solex. Il y a évidemment mille et une résistances à vaincre, parfois farouches. Nombreux sont ceux qui ne veulent pas que les règles changent. C’est ce qui explique l’échec du banquier Ettore Tedeschi, qui est tout sauf un escroc !

Secrets, mystères et fantasmes
Les "secrets" du Vatican sont les mêmes, au fond, que ceux que l’on observe au Kremlin, à la Maison Blanche ou à l’Élysée. Ici, en sus, ils sont mi-politiques, mi-religieux : ils ont toujours une logique, bien sûr, mais ils touchent aussi à l’irrationnel, voire à l’ésotérisme, et pourquoi pas à l’occultisme, ce qui fait fantasmer un large public.
Parce que c’est l’Église, le moindre fait-divers romain provoque un nouveau "Da Vinci Code". Depuis 3 jours, les journaux italiens alimentent les rumeurs et les fantasmes les plus fous. Il y a des pages et des pages qui sont consacrées à l’affaire, pas toujours frappées au coin de l’exactitude historique !
Au Vatican, il y a - et il y aura toujours - de belles histoires. Le lieu a ce côté exceptionnel, puisqu’il associe pouvoir et religion pour le plus grands bonheur des scénaristes, des écrivains et journalistes : la papesse Jeanne, les Borgia ou le secret de Fátima sont des exemples – parmi bien d’autres, croyez-moi – qui illustrent cet aspect mythique et fantasmagorique.

Si Dan Brown a vendu son "Da Vinci Code" à 40 millions d’exemplaires, c’est bien la preuve que le Vatican fait fantasmer. Il y a 10 ans que je travaille sur ces sujets – mais comme journaliste d’investigation, moi je suis le contraire d’un Dan Brown ! – et je peux vous assurer qu’on trouve toujours à raconter des choses extraordinaires. 


Un autre pentagramme

Ainsi les fouilles autour du tombeau de saint Pierre peuvent rapidement se transformer en un vrai roman policier, un peu comme les pyramides d’Égypte. De même qu’un crime comme l’assassinat du chef des Gardes suisses, il y a quelques années, fait fantasmer autant que l’affaire Boulin ou le suicide de Bérégovoy !

Il y a à Rome cette dimension mystique, unique au monde, animée par la présence de nombreux personnages mystérieux, des majordomes, des prélats, des mafieux, des pédophiles, des banquiers, des cardinaux et des papes qui constituent tous les ingrédients nécessaires pour qu’on raconte toujours, au Vatican, des histoires extraordinaires. par Bernard Lecomte, recueillis par Louise Auvitu Source 

Mauritanie, Dieu est mauritanien

 Littéralement expliqué dans sa primaire compréhension sémantique, cette phrase peut nous valoir le courroux de certains de nos érudits - ces derniers temps, en mal de popularité. Ces mollahs mauritaniens aux réactions sélectives, qui privatisent l’Islam, religion universaliste de monothéisme pur, pourraient même marcher. Ils diront, comme ils l’avaient dit pour Biram, que nous avons « offensé » la religion, car donnant une nationalité à ALLAH (swt), l’Unique, l’Eternel et le Créateur de l’univers.
Et Aziz les accueillera devant le palais pour leur promettre que «ce journaliste apostat sera châtié», que la chari’a lui sera appliquée. Le Président promettra aux mollahs venus manifester sur le pas de son palais qu’ordre sera donné à la justice pour qu’une punition exemplaire soit infligée à l’impudent. Cette justice, dont le Président disait qu’elle était indépendante, et qu’il lui garantissait toute de son indépendance, cette justice connue, hier, pour distordre les faits, s’empressera de donner la correction qui sied, parce que le Président le veut, suivant en cela la demande des ulémas en crise de popularité religieuse.

Par le passé, on a vu un érudit extraire des argentiers du pays des mains du pouvoir judiciaire, intercédant même en leur faveur auprès du Président de la République. Des milliers des pauvres diables qui croupissent dans la citadelle du silence, parfois injustement, ne peuvent et ne songent même pas aux possibles faveurs d’un quelconque érudit. Quant au citoyen, lui, qui ne demande qu’une prise en charge citoyenne des affaires du pays, il doit encore attendre une mise à jour de nos érudits.

Notre propos est autre… «Dieu est mauritanien», cette phrase est d’un africain du centre. Il l’a dit et l’a pensé et le pense vraiment (toujours) lors d’une porte ouverte sur la Mauritanie dans un pays européen ; une porte ouverte organisée par les victimes de la répression des années de braises. Cette rencontre avait permis, une fois encore, de ressasser l’autre histoire de la Mauritanie. 

Pour cet Africain du centre, son propos voulait simplement dire que la Mauritanie est sous une protection divine particulière, par la Volonté d’ ALLAH. Car comme la Mauritanie, des pays ont connu des événements similaires qui ont conduit à l’embrasement de plusieurs d’entre eux, alors que la Mauritanie, elle, résiste et continue de résister malgré ce passé si récent qui souille son image.

Pour cet Africain du centre, la Mauritanie a la baraka. Oui la baraka. Et quand on ouvre bien les yeux sur ce qui se passe chez nous, dans notre pays, on se dit qu’il n’avait pas tort car il faut vraiment que la Mauritanie soit bénie pour qu’elle ne sombre pas sous les méfaits et les travers qui l’assaillent : une société malade, infectée par des virus qui ne sont autres que son élite, surtout religieuse ; des religieux qui changent de position au gré des régimes du moment. La parfaite illustration est administrée par l’Imam de la mosquée centrale de Nouakchott, Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibou Rahmane, dans ses rapports au pouvoir de Sidi, ensuite celui d’Aziz.

C’est sans doute cette baraka qui justifie l’échec des multitudes entreprises maléfiques qui visent et continuent de viser la Mauritanie dans son existence comme un Etat, un et indivisible ; un Etat où le citoyen cultive, en tout lieu et en tout temps, son appartenance à une société juste et égalitaire.
Il faut croire que la Mauritanie vit sous l’emprise de maux de toutes sortes : individualisme à fleur de peau, clivages communautaires, incivisme, culture de la gabegie, insouciance pour l’avenir…
C’est dire qu’analyser le comment du maintien en équilibre de la Mauritanie sur des socles aussi branlants donnerait des vertiges à l’esprit cartésien le plus entreprenant. par Seydi Moussa Camara Source

Monday, May 28, 2012

Le Grand Espoir, un livre rédigé au 19ème siècle

  La Conférence générale des églises adventistes du septième jour a réfléchi sur la transmission de l’Évangile et de l’histoire chrétienne à notre époque alors qu’en ce temps de crise, d’incertitude pour les uns et de certitude pour les autres, les hommes et les femmes de bonne volonté puissent comprendre la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ et la nécessité de lire la Bible.
Chacune des Divisions administratives dans l’Église adventiste a accepté de relever ce défi et elle encourage chaque membre d’église à partager sa foi en remettant le livre «Le Grand espoir» rédigé au 19e siècle avec le titre la «Tragédie des siècles».
L’Union franco-belge présente dans le numéro de la revue adventiste de ce mois d’octobre un dossier sur le sujet. Il s’articule par différents articles : «Le Grand Espoir, la Tragédie des siècles dans chaque maison», un article rédigé par le pasteur Jean-Claude Nocandy, président de l’Union des Fédérations adventistes de France, de Belgique et du Luxembourg.
«La Tragédie des siècles, l’élaboration du livre». Rédigé par le pasteur Jean-Luc Rolland, professeur de théologie au Campus adventiste du Salève et directeur du Centre de recherche EGWhite.

Version 42 chapitres
«Les traductions du livre en français» par le pasteur Bernard Sauvagnat, responsable du pôle évangélisation de l’Union.  Il existe dans différentes langues, plusieurs versions de ce livre. Une version classique, une version abrégée de la version intégrale, une version en langue moderne, une version d’extraits et une version destinée aux enfants.
Les éditions Vie et Santé feront sortir de presse avant le mois de décembre de cette année, deux versions différentes de ce livre.

La version intégrale (42 chapitres) traduite à partir de l’édition de 1911 conformément à son auteur, Ellen White, qui a voulu une révision de sa première édition de 1888.
Une version abrégée (11 chapitres sélectionnés par le Centre de recherche EGW et la Conférence générale). Cette version met facilement l’accent sur l’espérance et peut inciter le lecteur à se procurer la version intégrale.

Tragédie des Siècles,
nouveau format
C’est donc une approche intéressante qui a été utilisée par les adventistes en Amérique latine par exemple.
Comme l’affirme le rédacteur en chef dans son éditorial de la Revue adventiste du mois d’octobre : «L’historien sera surpris de découvrir chez cet auteur des raccourcis pris volontairement. William Clarence White, en parlant de son enfance, affirmait avoir été témoin de la lecture que faisait sa mère à son père James White du livre «Histoire de la Réforme» du protestants Jean-Henri Merle d’Aubigné (1794-1872) et William précise : «Ma mère n’a jamais prétendu être une autorité en matière historique… Elle s’est servie de récits historiques clairs et valables. … (…) Ma mère ne pensait pas que les lecteurs considéreraient ce livre comme faisant autorité en matière de dates historiques ou qu’ils l’utiliseraient pour trancher un différent de touchant les détails de l’Histoire, et aujourd’hui, elle ne croit pas que nous devrions l’employer pour cela».

Cent ans après la rédaction de ce livre, l’analyse est toujours pertinente parce que l’auteur sélectionne certains éléments du passé pour tirer les leçons de l’Histoire. Source

Déclaration sur la seconde venue de Jésus

 Le service de presse de la Division eurafricaine des adventistes du septième jour, nous fait part de son communiqué de presse :
«Certaines organisations religieuses ont récemment annoncé la seconde venue de Jésus-Christ pour des jours bien précis, en se fondant sur des pseudo calculs menés à partir de prophéties bibliques décryptées et appliquées d´une manière subjective. La prophétie Maya, connu par la majorité des gens, car elle annonce la fin du monde pour l´année prochaine, complète cette image.»

Les adventistes du septième jour croient fortement à la promesse évangélique du retour de Jésus-Christ, raison principale de leur existence. Mais, en tant qu´étudiants de la Bible, ils se reposent scrupuleusement sur les paroles du Christ : «Pour ce qui est du jour et de l´heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul» (Matthieu 24.36).

Les adventistes du septième jour ancrent leur espoir dans la vie, la mort et la résurrection du Christ et attendent joyeusement, avec impatience, le retour prochain de Jésus comme le couronnement de cette espérance. Ils fondent leur foi sur les enseignements des Saintes Écritures et croient que le temps qui passe est significatif étant donné qu'il nous rapproche de cet événement jamais vu par l´homme. Ils attendent ardemment le retour visible du Christ. Toutefois, ils ne spéculent pas sur le moment historique précis où cet événement aura lieu. Jésus a dit, «Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité» (Actes 1:7).

Par conséquent, les adventistes n'attachent pas de signification religieuse aux supposées dates prophétiques fixées consciemment ou inconsciemment sans respect des directives données par Jésus lui-même.
Ces sortes d'annonces ont un impact émotionnel significatif sur ceux qui sont particulièrement sensibles à la fin du monde, les faisant vivre dans l´inquiétude, l'expectative et même la peur. Alors que beaucoup ont des appréhensions sur le temps de trouble, l´environnement et la société, notre Seigneur déclare, «Que votre cœur ne se trouble point» (Jean 14:1).

Les adventistes du septième jour se rendent compte que l'annonce insensée sur ces dates produit la confusion et discrédite la vérité de la promesse évangélique de la seconde venue de Jésus Christ. Ils invitent chacun à soigneusement étudier les prophéties bibliques.

Ainsi, en tant que chrétiens adventistes du septième jour, ils partagent l'espoir d'un avenir glorieux qui deviendra une réalité au temps fixé par Dieu. » Source

Déclaration sur la fin des guerres et de la violence

Pour célébrer l'annonce relative à la fin des violences perpétrées par ETA en Espagne depuis plus de 50 ans, le pasteur Bruno Vertallier, président de Division eurafricaine de l´Église adventiste du septième jour, exprime son approbation pour cet objectif atteint.

« L'Église adventiste du septième jour en Europe se réjouit, avec la nation espagnole, » déclare le président Bruno Vertallier, « qu´après tant d'années de défis et d'incertitude interne, ETA ait décidé de promouvoir la paix, épargnant ainsi de précieuses vies humaines. » Il félicite les personnes courageuses, des deux camps, grâce à qui cette prise de décision en faveur de la paix a été rendue possible.
ETA, acronyme basque pour Euskadi Ta Askatasuna, qui signifie « la Patrie basque et la Liberté, » était une organisation nationaliste et séparatiste basque armée promouvant la culture traditionnelle avec pour but de gagner l'indépendance. Ce groupe paramilitaire était une organisation terroriste proscrite en raison de plus de 50 années de violence à son actif. Le 20 octobre 2011, ETA annonçait la fin définitive de son activité armée.
« En une année de trouble, de violence et de guerres, au cours de laquelle des milliers de gens ont perdu la vie pour défendre la paix et la liberté, la fin de la violence par ETA en Espagne est extrêmement significative, » a déclaré le président B. Vertallier. Cette nouvelle est rendue encore plus positive par la déclaration du président américain Barak Obama sur la fin de la guerre en Irak et la fin des conflits en Libye. 

Cependant, les images que nous avons vues ces derniers jours montrant la capture et l'exécution de Muammar Kadhafi, invitent tous les partis à s'engager dans un dialogue constructif afin de rétablir pleinement la réconciliation en Libye. « Les adventistes du septième jour ne croient pas à la lutte armée et à la violence comme moyens de faire respecter leurs droits, » a ajouté Bruno Vertallier. « Nous prions vivement ceux qui sont appelés à s´asseoir à la table des négociations, à utiliser le bon sens et à explorer des moyens pacifiques et démocratiques et, par-dessus tout, à défendre les valeurs des vies humaines. » Source

2.2 milliards de chrétiens dans le monde

 2,2 milliards de chrétiens dans le monde, dont 800 millions de protestants Une étude américaine, réalisée par l’institut Pew Research Center, estime à environ 2,2 milliards le nombre de chrétiens dans le monde (50% de catholiques, 37% de protestants et 12% d’orthodoxes), soit 1/3 de la population mondiale.
Depuis 100 ans, la part du christianisme dans la population mondiale reste stable. Le nombre de chrétiens a quadruplé, ce qui correspond à peu près à l'augmentation générale de la population. Mais alors qu’en 1910, 67% environ des chrétiens se trouvaient en Europe, ils ne sont plus aujourd'hui que 26%.
Il y aujourd'hui environ 800 millions de protestants dans le monde. Les trois pays comptant le plus grand nombre de protestants sont les États-Unis, le Nigéria (deux fois plus de protestants qu'en l’Allemagne, lieu de naissance de la Réforme), et la Chine. Source : Pew Research Center/FPF/BIA 

Tunisie, qui adhère à un mouvement, lui fait allégeance

Un peuple qui fait allégeance à un mouvement terroriste est sans foi ni loi 
On reconnait un peuple à son esprit de tolérance
et à ses capaités de défendre ses valeurs humaines
et universelles.



 Nonobstant l'amour inébranlable pour ses couleurs nationales et la sauvegarde son patrie. Plus un peuple est intolérant et s'érige en censeur moral au nom de sa religion plus il est sujet au despotisme théocratique et au tropisme . Si la démocratie est incompatible avec le caractère humain et culturel chez certains peuples tel le peuple tunisien c'est dû au fait qu'ils font de leur religion l'alpha et l'oméga de leur vie sur terre. Le mal est en eux, les siècles d'endoctrinement religieux de nature liberticide et totalitaire  rendent le terrain infertile à la semence des libertés. C'est une question structurelle et de conjecture. Faire de l'autre, l'occidental ou le sioniste, la cause du mal-être chronique et pathologique de ces peuples, c'est du pur déni. Une névrose hallucinatoire. C'est faire fi des vraies causes du mal qui sont endogènes et intimement liées à leur système de croyance plus apparenté au bolchévisme qu'à une religion. 

On a la religion qu'on mérite.
Si en Tunisie, une secte, une véritable organisation fasciste,  terroriste et mafieuse, règne en maîtresse sur le pays dont elle est en train de solder les actifs en toute  impunité au profit des monarchies wahhabites et dévoyer son identité, ses valeurs, ses emblèmes nationaux, les droits de ses femmes et de transformer sa scène en véritables arènes pour la prêche d'une nouvelle religion, c'est que tout cela correspond à la nature bigote et réactionnnaire de ce peuple.
Un peuple plus préoccupé par sa résurrection que par les intérêts de sa patrie. Un peuple plus enclin de faire un procès en sorcellerie aux laïcs, comme s'ils avaient commis un acte de haute trahison nationale, que de condamner et de faire dégager ceux comme les islamistes nahdhaouis qui ne manquent pas un jour bafouer, piétiner, trahir et souller l'honneur de la patrie.  par Ben Ammar Salem Source

Inde, lutte entre catholiques et scientistes,

Le Calvaire de la discorde entre cathos et scientistes

Sanal Edamaruku compare la réaction des catholiques indiens
"aux fondamentalistes islamiques" qui avaient émis une fatwa condamnant
à mort l'écrivain Salman Rushdie après la publication des
"Versets Sataniques" en 1988.
Sanal Edamaruku compare la réaction des catholiques indiens "aux fondamentalistes islamiques" qui avaient émis une fatwa condamnant à mort l'écrivain Salman Rushdie après la publication des "Versets Sataniques" en 1988.

La main de Dieu ou la clé du plombier? Un Christ crucifié, d'où sort de l'eau, sème la discorde en Inde, entre catholiques qui y voient un miracle divin et un militant scientiste qui encourt la prison pour blasphème après avoir évoqué un simple problème de tuyauterie.

Des milliers de chrétiens fervents ont afflué en mars dans une banlieue de Bombay pour s'abreuver à la source gouttant des pieds de Jésus sur la croix, convaincus qu'elle libérait une eau lustrale.
Sceptique de nature, Sanal Edamaruku, président de l'Association rationaliste indienne, a affirmé, après inspection, que le suintement provenait d'une évacuation d'eaux de ménage défectueuse et qu'il représentait un danger pour ses consommateurs.
Ses propos ont immédiatement suscité l'ire de groupes religieux et une plainte de police l'accusant de propager "le venin anti-catholique" a été déposée à Bombay, qui pourrait lui valoir trois ans de prison pour blasphème.
"Ne tentez pas de faire revenir les temps obscurs en Inde", a lancé Sanal Edamaruku à ses détracteurs lors d'un débat télévisé.

L'un d'eux est Joseph Dias, secrétaire général du Forum séculaire catholique-chrétien, qui lui reproche "un préjugé farouchement anti-chrétien".

Dans un communiqué transmis à l'AFP, il dément que la fuite du calvaire ait été présentée comme un miracle divin --statut requérant un édit religieux-- tout en réfutant la théorie d'Edamaruku. "Il n'y a toujours pas d'explication crédible".
Joseph Dias juge "inutile" d'envoyer Edamaruku en prison: "plutôt dans un asile d'aliénés, pour qu'il se soigne".

L'Inde est officiellement séculière mais le blasphème reste un délit puni par la loi dans cet immense pays à majorité hindou, composé d'importantes minorités ethniques et religieuses (bouddhistes, chrétiens, musulmans), où piété et supersitition ne sont pas des motifs de plaisanterie.
La loi indienne proscrit "les actes délibérés et malveillants destinés à faire outrage aux sentiments religieux d'une communauté en insultant sa religion ou ses croyances".

Au nom de la liberté d'expression, les avocats de Sanal Edamaruku veulent saisir la Cour suprême de la plus grande démocratie du monde afin qu'elle statue contre cette disposition du code pénal datant de l'ère coloniale.
Sanal Edamaruku compare la réaction des catholiques indiens "aux fondamentalistes islamiques" qui avaient émis une fatwa condamnant à mort l'écrivain Salman Rushdie après la publication des "Versets Sataniques" en 1988.

Salman Rushdie, dont le livre reste interdit en Inde pour insulte envers l'Islam, a récemment dénoncé à New Delhi le "fanatisme religieux" qui l'avait empêché de participer en janvier au plus grand salon du livre indien, à Jaïpur, dans l'ouest du pays.
"J'ai toujours dit qu'il y avait deux Indes", confie Sanal Edamaruku. "Celle du 21ème siècle, qui est progressiste, moderne, scientifique" et "l'Inde du 17ème, qui nous ramène aux époques obscures de l'intolérance, de la bigoterie et de la superstition".
Sanal Edamaruku, 56 ans, est familier des polémiques. Son association, qui revendique plus de 100.000 membres --sur 1,2 milliard d'habitants-- a été créée en 1949 pour promouvoir le raisonnement scientifique.

Depuis trente ans, l'homme se fait fort de démasquer les "gourous" autoproclamés qui sévissent à travers le pays en amassant une fortune sur le dos de leurs fidèles.
Il s'en est notamment pris au célèbre Sai Baba, considéré par des millions d'Indiens comme un dieu vivant, doué de pouvoirs surnaturels, chez qui près de cent kilos d'or, 307 kilos d'argent et 115 millions de roupies (1,6 million d'euros) en liquide ont été retrouvés à sa mort l'an dernier. Source


Japon-Chine, Guerre en vue ?

 S'achemine-t-on vers une guerre entre le Japon et la Chine ?

C’est en tout cas ce que craignent les diplomates des deux pays,qui se disputent depuis longtemps un petit groupe d’îles situées dans la mer de Chine. Dernier signe d'échauffement, la semaine dernière, la Chine a annulé une viste au Japon, rapporte le magazine américain Time.

Le général chinois Guo Boxiong était supposé commencer une visite officielle au Japon le 24 mai. Celle-ci aurait inclu une rencontre avec le Premier ministre Yoshihiko Noda. La raison officiellede l’annulation est un «problème d’agenda». Mais d’après l’agence d’information japonaise Kyodo, l’annulation constitue un signe de protestation contre l’occupation par le Japon des îles Senkaku (appelées Diaoyu par la Chine). Cela fait des années que les deux pays se disputent ces huit petites parcelles de terres inhabitées.

Une situation inextricable
Pour Kazuhiko Togo, le directeur de l’Institut des affaires mondiales à l’Université de Kyoto, la situation est inquiétante : «Nous sommes dans une situation où nous ne voulons pas être et nous commençons à manquer de temps. Nous avons besoin de nous préparer militairement, et en même temps nous devons faire tous les efforts diplomatiques possibles pour combler la distance entre Tokyo et Pékin. Ça devient vraiment un casus belli»


La lutte pour les îles Senkaku avait presque atteint un point de non-retour en 2010, quand la marine japonaise avait capturé un bateau de pêcheurs chinois dans la zone.
La situation semble inextricable, et elle pourrait bien mener à un conflit armé entre les deux pays. Mais le rôle des États-Unis, dont le Japon est le principal allié dans le Pacifique, n’est pas clair. Kazuhiko Togo conclut : «Si notre diplomatie est assez stupide pour inciter la Chine à attaquer le Japon, pourrait-t-on vraiment aller voir les États-Unis et leur dire "Bonjour, nous sommes en guerre"?» Source

Friday, May 25, 2012

Vatican, Fuites de confidences

Des documents secrets fuitent depuis janvier du Vatican.

 Après le limogeage du patron de la Banque du pape, un homme soupçonné d'être une taupe a été arrêté ce vendredi. L'Express fait le point.
Ce week-end est placé sous le signe des célébrations de la Pentecôte. Mais au Vatican, les festivités risquent d'être ternies par un énième rebondissement dans l'affaire des fuites répétées de documents officiels portant le sceau du Saint-Siège. Au plus petit Etat du monde, la tension est à son comble. 

Des dossiers confidentiels rendus public
Depuis le mois de janvier, des dossiers confidentiels du Vatican font la Une des journaux italiens. Au menu: corruption dans la gestion du Vatican, règlements antiblanchiment de sa banque, complot contre le pape, tensions entre cardinaux... En allusion à "Wikileaks", l'affaire est baptisée "Vatileaks".
Ce qui inquiète le plus la Curie romaine? Que plusieurs personnes bien placées dans l'appareil aient décidé de trahir pour livrer ces documents secrets.

Afin de trouver la "taupe", le pape Benoît XVI a créé, il y a trois semaines, une commission d'enquête sur l'origine de ces fuites. Si l'on en croit le Saint-Siège, cette stratégie a été payante: un homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été arrêté ce vendredi par la gendarmerie vaticane en possession illégale de documents confidentiels.

Selon le quotidien [italien] Il Foglio, l'auteur des fuites pourrait être le majordome des appartements du pape. Mais, ajoute le même journal, il pourrait être également victime de la volonté des enquêteurs de trouver un coupable rapidement et ne serait pas forcément le vrai coupable ou l'unique coupable.

Le limogeage du banquier du pape
Jeudi, la veille de cette arrestation, le banquier du pape, Ettore Gotti Tedeschi, était limogé à la suite d'un spectaculaire vote de défiance du Conseil d'administration de l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR). Comment expliquer le limogeage de cet "expert de la finance", dont la nomination en 2009 à la tête de l'IOR avait laissé espérer l'assainissement des finances du Vatican?
Officiellement, il lui est reproché de "n'avoir pas su remplir certaines fonctions de première importance" en dépit d'avertissements répétés alors que la situation se dégradait. Officieusement, il aurait pu faire connaître lui-même certains documents de travail à l'extérieur du Saint-Siège. 

Un livre reproduit de nombreux documents confidentiels
Malgré ces efforts de transparence, l'IOR demeure l'objet de critiques de la part des médias italiens, et notamment du journaliste Gianluigi Nuzzi, auteur du livre à succès Vaticano SPA. Son deuxième opus, Sua Santita, paru samedi en Italie, reproduit des dizaines de fax et de lettres ultra-secrètes dont le pape est le destinataire ou a eu connaissance.
Ces documents illustrent de nombreux débats internes, par exemple sur les relations avec les autorités italiennes (pressions vaticanes sur les sujets de société, questions fiscales, finances des instituts catholiques), les scandales sexuels chez les Légionnaires du Christ ou encore les négociations du Vatican avec les intégristes.

Focus sur l'Institut pour les oeuvres de religion
- Fondation: le 27 juin 1942 par le pape Pie XII.
- Nom d'usage: Banque du Vatican.
- Mission: gérer les comptes des ordres religieux et des associations catholiques.
- Clients: prêtres, religieuses, conférences épiscopales, fondations et ministères
- Patrimoine: 5 milliards d'euros Selon Gianluiggi Nuzzi, les anonymes qui lui ont fourni ces dossiers portant sur les années 2009-2012 souffrent "d'avoir enfreint leur obligation de secret". Et d'assurer qu'ils étaient désintéressés et n'avaient rien reçu en échange de ces révélations.

La théorie du complot
Ses sources se disent, d'après le journaliste, animées par le seul désir de rendre plus transparent le Vatican et de servir le pape. Une thèse vivement contestée par certaines voix du Saint-Siège qui crient au complot. "Ils veulent éliminer Bertone", lâche le théologien de gauche Vito Mancuso en faisant référence à Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican. Ce secrétaire d'Etat est jugé honnête mais sa gestion, elle, est perçue comme maladroite.

Cette thèse d'un complot contre la papauté circule depuis le début de l'affaire "Vatileaks". Plusieurs sources confirment à l'Agence France-Presse que Tarcisio Bertone a la confiance du Benoît XVI mais de solides inimitiés dans l'appareil. Une "vieille garde" de cardinaux proches de Jean-Paul II, regrettant une époque moins soucieuse de transparence, pourrait ainsi vouloir faire le ménage. par Gabriel Bouys Source  

AJOUT le 28mai2012 :
Le Saint-Siège a vécu une semaine mouvementée. La gendarmerie vaticane a arrêté le majordome des appartements du pape Benoît XVI en « possession illégale de documents confidentiels ».
Cette arrestation survient après que de nombreux documents secrets se sont retrouvés sur la place publique.
Par ailleurs, le banquier du pape a été limogé dans la même période à la suite d'un vote de défiance du Conseil d'administration de l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR).

Ettore Gotti Tedeschi avait été nommé en 2009 à la tête de l'IOR avec pour mission l'assainissement des finances du plus petit État au monde.
Le Conseil d'administration reproche officiellement à M. Tedeschi de « n'avoir pas su remplir certaines fonctions de première importance », en dépit d'avertissements répétés, alors que la situation « se détériorait ». Mais selon certaines sources, il aurait été à l'origine de la fuite de certains documents.
En ce qui concerne les documents confidentiels, c'est le journaliste Gianluigi Nuzzi qui les a divulgués dans son livre Sa Sainteté, publié samedi dernier.
Il s'agit de dizaines de fax confidentiels adressés au pape Benoît XVI, qui illustrent de nombreux débats internes, notamment à propos des relations avec les autorités italiennes sur des sujets de société, des questions fiscales.
Il est aussi question de scandales sexuels chez les Légionnaires du Christ ou encore des négociations avec les intégristes.

Furieux de ces révélations, le Vatican a menacé de poursuivre le journaliste. Ces révélations montrent la tension qui règne entre certains cardinaux et les enjeux actuels au Vatican.

Selon les documents reproduits dans son livre, le journaliste Gianluigi Nuzzi demande notamment comment prévoir les probables répercussions de la crise financière sur les finances de l'Église.

À qui profitent les fuites?
Deux thèses s'affrontent pour expliquer les motivations de ces fuites. Une thèse avance que ces révélations visent à renforcer le pape Benoît XVI dans son entreprise de transparence, alors que l'autre prétend que les auteurs de ces fuites seraient des cardinaux proches de feu Jean-Paul II, qui regrettent une époque où le Saint-Siège avait une voix plus forte sur la scène internationale.

VOIR LE VIDEO de RadioCanada Source