Invité à l’émission Tout le monde en parle le 1er avril, le nouvel archevêque s’est fait interroger par Guy A. Lepage et ses invités sur ses positions dites conservatrices sur l’avortement et l’homosexualité, notamment.
En entrevue avec Métro, Mgr. Lépine a confié vouloir se concentrer sur la transmission de la Bonne Nouvelle plutôt que sur la confrontation des idées comme nouveau porte-parole de l’Église catholique, et se donne comme défi de ramener les Québécois vers la foi chrétienne.
Avec votre nouvelle fonction, vous devenez un personnage public et un porte-parole de l’Église. Comment vous adaptez-vous à cette nouvelle position?
Ma vie privée, c’est finie! Par la façon même dont l’Église est structurée, l’évêque est aussi un interlocuteur au nom de l’Église, c’est donc très différent comme perspective que d’être prête dans une paroisse, Quand on représente l’Église, c’est très compréhensible que les gens viennent vous titiller.
Faites-vous ici référence à votre passage à Tout le monde en parle?
C’est certain que depuis une quarantaine d’année, il y a certaines tensions par rapport à la religion catholique. Pour moi, la question demeure comment surmonter ces tensions-là? Certainement qu’une étape à envisager est d’écouter le point de vue de l’autre. Les questions qui étaient abordées à l’émission sont des questions que les gens se posent dans la société et c’est important pour moi de les écouter. L’autre étape va être de trouver un terrain commun à partir duquel on va pouvoir avoir un dialogue serein. Même si on n’est pas encore rendu là, j’essaie de poser la dignité de la personne comme terrain commun, car même si nos opinions sur ce qu’est la dignité de la personne peuvent varier, en bout de ligne, je pense qu’on veut tous la dignité de la personne.
Quels sont les défis qui vous attendent comme évêque de Montréal?
Le défi central est le même que celui auquel j’ai dû faire face comme prête, c’est de faire connaître l’amour de Dieu. Je sais que la vie a beaucoup d’autres ramifications, mais pour moi, la foi est comme une paire de lunettes qui vient nous aider à regarder la vie avec espérance. Il y a des difficultés, des souffrances, des incertitudes dans la vie, mais si je découvre que Dieu m’aime et qu’il a donné son fils Jésus-Christ pour moi, je vais découvrir à ce moment-là qu’il m’accompagne là-dedans.
Quels moyens comptez vous utiliser pour ramener les Québécois à l’église?
C’est une bonne question! Ce n’est pas possible d’annoncer la Bonne Nouvelle aux gens à n’importe quelle étape de leur vie. Mais il arrive un temps où, quand on est dans la souffrance et qu’on pense que Dieu nous a oublié, Jésus-Christ peut nous aider. Jésus-Christ n’a pas donné de réponse théorique à la souffrance, mais il a donné sa présence. Si on peut aider les gens à découvrir ça, c’est déjà un bon début.
Donc, votre grand défi sera de refaire passer ce message?
Oui, faire passer un message centré sur Jésus-Christ. Par la force des choses, disons qu’il y a des points de divergences entre certains courants majoritaires dans la société et certains enseignements de l’Église, mais quand tout le devant de la scène est occupé par ça, on s’éloigne du cœur, et le cœur c’est Jésus-Christ. Je veux prendre le temps d’annoncer Jésus-Christ en comprenant qu’il y a des différences, et Jésus-Christ peut être celui qui nous aide à nous rencontrer. Par Geneviève Vézina-Montplaisir
Source
Le 20 mars, le pape Benoît XVI a nommé Mgr Christian Lépine pour remplacer le cardinal Jean-Claude Turcotte à la tête de l’archevêché de Montréal. |
En entrevue avec Métro, Mgr. Lépine a confié vouloir se concentrer sur la transmission de la Bonne Nouvelle plutôt que sur la confrontation des idées comme nouveau porte-parole de l’Église catholique, et se donne comme défi de ramener les Québécois vers la foi chrétienne.
Avec votre nouvelle fonction, vous devenez un personnage public et un porte-parole de l’Église. Comment vous adaptez-vous à cette nouvelle position?
Ma vie privée, c’est finie! Par la façon même dont l’Église est structurée, l’évêque est aussi un interlocuteur au nom de l’Église, c’est donc très différent comme perspective que d’être prête dans une paroisse, Quand on représente l’Église, c’est très compréhensible que les gens viennent vous titiller.
Faites-vous ici référence à votre passage à Tout le monde en parle?
C’est certain que depuis une quarantaine d’année, il y a certaines tensions par rapport à la religion catholique. Pour moi, la question demeure comment surmonter ces tensions-là? Certainement qu’une étape à envisager est d’écouter le point de vue de l’autre. Les questions qui étaient abordées à l’émission sont des questions que les gens se posent dans la société et c’est important pour moi de les écouter. L’autre étape va être de trouver un terrain commun à partir duquel on va pouvoir avoir un dialogue serein. Même si on n’est pas encore rendu là, j’essaie de poser la dignité de la personne comme terrain commun, car même si nos opinions sur ce qu’est la dignité de la personne peuvent varier, en bout de ligne, je pense qu’on veut tous la dignité de la personne.
Quels sont les défis qui vous attendent comme évêque de Montréal?
Le défi central est le même que celui auquel j’ai dû faire face comme prête, c’est de faire connaître l’amour de Dieu. Je sais que la vie a beaucoup d’autres ramifications, mais pour moi, la foi est comme une paire de lunettes qui vient nous aider à regarder la vie avec espérance. Il y a des difficultés, des souffrances, des incertitudes dans la vie, mais si je découvre que Dieu m’aime et qu’il a donné son fils Jésus-Christ pour moi, je vais découvrir à ce moment-là qu’il m’accompagne là-dedans.
''Je sais que la vie a beaucoup d'autres ramification, mais pour moi, la foi est comme une paire de lunettes qui vient nous aider à regarder la vie avec espérance.'' |
C’est une bonne question! Ce n’est pas possible d’annoncer la Bonne Nouvelle aux gens à n’importe quelle étape de leur vie. Mais il arrive un temps où, quand on est dans la souffrance et qu’on pense que Dieu nous a oublié, Jésus-Christ peut nous aider. Jésus-Christ n’a pas donné de réponse théorique à la souffrance, mais il a donné sa présence. Si on peut aider les gens à découvrir ça, c’est déjà un bon début.
Donc, votre grand défi sera de refaire passer ce message?
Oui, faire passer un message centré sur Jésus-Christ. Par la force des choses, disons qu’il y a des points de divergences entre certains courants majoritaires dans la société et certains enseignements de l’Église, mais quand tout le devant de la scène est occupé par ça, on s’éloigne du cœur, et le cœur c’est Jésus-Christ. Je veux prendre le temps d’annoncer Jésus-Christ en comprenant qu’il y a des différences, et Jésus-Christ peut être celui qui nous aide à nous rencontrer. Par Geneviève Vézina-Montplaisir
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