L'agenda ploitique de l'église catholique
Mobilisation d’ailleurs inégale. Pour la loi 1905, dont le candidat François Hollande a promis l’inscription dans la constitution, l’Eglise catholique peut aisément se mettre derrière la bannière de l’ensemble des religions, qui toutes y sont opposées. Sur l’euthanasie, le président de la République a semblé vouloir temporiser en nommant Didier Sicard à la tête d’une commission de réflexion.
Loi 1905, euthanasie et mariage de couples de même sexe : trois sujets sur lesquels le nouveau gouvernement a prévu de légiférer, et qui commencent à mobiliser les responsables catholiques, alors qu’ils ont été reçus tour à tour par le ministre de l’Intérieur et des cultes, Manuel Valls, et par le président de la République, François Hollande.
Cardinal Vingt-Trois reçu à l'Élysée |
Il sera sans doute beaucoup plus difficile à l’Eglise de se faire entendre sur le dernier point, mariage entre personnes du même sexe : la majorité actuelle est quasi unanime, le président, comme le gouvernement veulent une loi.
On le voit bien : l’Eglise craint une opposition frontale, inutile et contre productive. Elle hésite à entrer dans le débat, au risque de se faire doubler par des groupes catholiques extrêmes, sur sa droite, qui veulent en découdre avec le gouvernement socialiste et s’imposer comme les seuls porte-parole des valeurs chrétiennes.
Faut-il attendre d’avoir le projet de loi pour réagir? Pas sûr.
Si l’Eglise veut être un vrai partenaire de l’opinion publique, elle a intérêt à provoquer une réflexion, en posant les bonnes questions: quelle conception de l’homme et de sa sexualité ? Quel est l’avenir de la filiation, de la paternité, comment assurer une stabilité d’état civil aux enfants, quel est le véritable rôle du mariage dans la société ? Sujets compliqués, sur lesquels d’ailleurs un blog de chrétiens de gauche a initié un intéressant débat.
Stratégie minoritaire
Ce sont des questions où l’Eglise peut faire valoir son expertise. A condition de ne pas les porter au dernier moment, à coup de communiqués et de pétitions, dans une opposition qui serait alors nécessairement frontale. Tout le risque du catholicisme, depuis quelques années, c’est de se complaire dans une stratégie minoritaire : répondre au coup par coup, en fonction d’un agenda imposé par d’autres. Stratégie où il n’est pas étonnant que des groupes extrêmes comme Civitas, excellent.
Une stratégie qui semble oublier que le christianisme est porteur d’une vision d’ensemble pour l’homme et la société. Ne se focaliser, en ce début de quinquennat, que sur trois sujets, c’est déjà une forme d’aveu d’impuissance : serait-ce que sur tout ce qui préoccupe les Français en ce mois de juillet, construction européenne, croissance, justice fiscale, emploi, formation, Proche-Orient, éducation, les catholiques n’auraient rien à dire, à proposer, rien à débattre ?
Minoritaire dans la société, le christianisme doit certes accepter le débat. Il ne doit pas le subir. par Isabelle de Gaulmyn Source
COMMENTAIRE :
Comme dit le verset 9 de la révélation de Jésus à Jean, ''que celui qui a des oreilles entende'', autrement dit : l'église catholique renaît et prend de l'expansion (v.3). Ceux qui idolâtrent le Vatican (v.4-8), témoignent de la prophétie. Heureux ceux qui savent écouter la Parole divine et la mettre en pratique. Jésus revient, Il le fait savoir.
Une lectrice (Anne) disait : ''Le jour où l’église catholique s’occupera de spiritualité vraiment et uniquement... Doux Jésus !'' Elle résume tout.
No comments:
Post a Comment
Ce "post" vous a plu ? Laissez donc un commentaire !