Polémique autour des hôpitaux catholiques. Deux cliniques catholiques ont refusé de prendre en charge une
femme victime de viol pour ne pas avoir à lui prescrire la pilule du
lendemain.
Deux cliniques ont refusé de prendre en charge une
femme victime de viol. Selon une urgentiste de Cologne, citée par le site Fait religieux, les personnels auraient refusé de la
recevoir et de procéder à des examens médico-légaux, obéissant à une consigne
interne. Les consultations après un viol incluent en effet la prévention de
grossesse non désirée, donc la prescription d’une pilule du lendemain.
L’Église
catholique interdisant l’usage de médecines abortives, les cliniques ont
redirigé la victime vers d’autres structures… Cette réaction a soulevé un
tollé.
La ministre régionale de la santé, Barabara Steffens, a
exigé que la lumière soit faite sur «ce cas scandaleux». Elle propose même
d’ouvrir une concertation avec tous les acteurs concernés, la chambre fédérale
des métiers et l’ordre des médecins allemands, pour s’assurer qu’une femme
puisse se procurer une pilule du lendemain y compris dans les cliniques
confessionnelles. Les conservateurs et les libéraux, eux, ont mis en garde
contre une stigmatisation des établissements catholiques.
Une élue conservatrice, Régina van
Dinther, explique que, en règle générale, ces établissements
mentionnent la possibilité de la pilule sans pour autant la prescrire eux-mêmes…
Joachim Meisner, l’archevêque de Cologne a renchéri : s’il a
déclaré que les hôpitaux auraient dû accueillir cette femme, il a réaffirmé
l’opposition de l’Église à la contraception d’urgence. «L’appel de notre
conscience nous oblige à tout faire pour que la décision soit toujours en faveur
de la vie». La moitié des hôpitaux de cette région sont gérés par des
organismes affiliés à l’Église.
En 2011, rappelle
le Spiegel, un groupe de catholiques «pro vie»,
radicalement opposés à la contraception et à l’avortement, avaient demandé à des
détectives de vérifier si ces hôpitaux prescrivaient la pilule du lendemain ou
mentionnaient son existence. Pour eux, le seul fait de donner la possibilité de
mettre fin à une grossesse est condamnable, y compris en cas de viol. Ils
affrontent régulièrement les courants plus libéraux du catholicisme sur ce
point. L’Église avait alors vigoureusement dénoncé leurs méthodes
d’investigation, sans changer sa position. par Tristan Denonne Source
COMMENTAIRE :
On peut aimer la vie, mais on doit aussi aimer son prochain, et pardonner à son aggresseur.
Si la ''mère'' doit garder l'enfant, bien qu'elle veuille pardonner et aimer, elle risquera quand même de rejeter l'enfant et de ne point lui donner l'affection souhaité en rappel de ce douloureux évènement. Voir son enfant lui serait trop pénible, elle pourrait donner son enfant en adoption tellement la douleur serait trop lourde à soutenir en le voyant.
Voilà ce qui se passe quand le curé vient mettre son grain de sel partout hors de son chapitre de compétence.
Le pape veut donner de l'amour, mais ne veut pas gérer des causes et les conséquences qui résultent de sa prise de position.
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