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Friday, February 22, 2013

Canada, Liberté de religion... muselée

Bureau de la liberté religieuse - Retour en arrière
 

Bureau de la Liberté de religion, avec le ministre Baird (cravate rouge) à Toronto le 18 fev.2013
Le premier ministre Stephen Harper a procédé cette semaine à la mise sur pied du Bureau de la liberté de religion, dont la création avait été promise lors de l’élection de 2011. Ce geste permet de voir ce qui distingue l’actuel gouvernement conservateur de ses prédécesseurs.
 
Le Canada n’a pas toujours été exemplaire en matière de respect des droits et libertés de ses propres citoyens - pensons à l’internement de Canadiens d’origines japonaise et allemande pendant la dernière guerre ou encore à l’emprisonnement sans mandat de Québécois pendant la Crise d’octobre. Dans une sorte de sursaut instinctif, il a cherché ces dernières décennies à se faire le champion de la défense des droits et libertés à l’étranger.
C’est ainsi que le gouvernement de Brian Mulroney institua en 1988 le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique, connu par la suite sous le nom de Droits et Démocratie. La loi l’instituant, saluée par tous, lui octroyait un statut indépendant. Le choix de son premier président en la personne de Ed Broadbent, ancien chef du NPD, confirmait le caractère apolitique du nouvel organisme qui était libre de déterminer ses priorités d’action.
 
Droits et Démocratie n’existe plus. Il a été définitivement dissolu il y a dix-huit mois au terme d’une guerre sourde que lui mena le gouvernement Harper, qui lui reprochait de mener des politiques contraires aux siennes. Le Bureau de la liberté de religion vient en quelque sorte le remplacer, mais en est tout à l’opposé.
Le nouvel organisme ne disposera d’aucune indépendance ni liberté d’action. Il sera intégré au ministère des Affaires étrangères et sera un «outil» de promotion de la liberté de religion qui devient «un élément prioritaire de la politique étrangère du Canada». Son patron, qui aura le titre d’ambassadeur, aura pour mandat premier de faire de la sensibilisation par des conférences au Canada et à l’étranger tandis que son équipe de fonctionnaires se livrera à de l’analyse et à la mise au point de programmes et de politiques qu’il reviendra au ministre d’approuver et de mettre en oeuvre.
 
Autre grande différence, ce bureau ne s’intéressera qu’à la liberté de religion plutôt qu’à la défense de l’ensemble des droits. Ce choix, étonnant, répond à la conviction du premier ministre que «la liberté de pratiquer sa religion selon sa propre conscience détermine notre personnalité et constitue donc le fondement de toutes nos libertés». La liberté de religion est dans son esprit un préalable à l’émergence de la démocratie.
 
À la différence des gouvernements précédents, celui de Stephen Harper établit une hiérarchie des droits : la liberté de conscience et de religion vient avant celle du droit d’association, de la liberté de parole, du droit à l’égalité des races et des sexes. C’est là une vision qui ne tient pas compte que les droits s’affrontent les uns les autres et que la liberté de religion peut devenir prétexte à une oppression. Les religions ont été et sont encore très souvent non pas les victimes, mais les oppresseurs.
L’expression libre des convictions religieuses est bien évidemment bafouée dans nombre de pays. Le Canada n’est pas le seul État démocratique à se préoccuper des droits des minorités religieuses. Mais pourquoi établir une primauté de la liberté de religion sur les autres droits, sinon pour légitimer le virage religieux et moral que prend le gouvernement Harper dans sa politique étrangère ? Cela justifiera que le critère de la religion vienne colorer l’action humanitaire dispensée par l’ACDI et l’imposition de choix moraux relatifs à la sexualité. Voilà qui plaira aux fondamentalistes du Parti conservateur ainsi qu’aux électeurs des minorités ethniques. Pour l’ensemble des Canadiens, il y a dans cette politique un retour en arrière. par Bernard Descôteaux Source
 
Lire aussi :
Sur le site du premier Ministre Stephen Harper : http://www.pm.gc.ca/fra/media.asp?category=5&pageId=48&id=5307 Il y a un vidéo du PM à voir. Vidéo du 19 fev.2013
Sur le site d'un arrondissement de Montréal : http://www.arrondissement.com/rosemont_petite_patrie-get-communiques/t3/u18088-bureau-liberte-religion-grave-atteinte (mon Église est justement dans cet arrondissement !) 
Sur le site du Globe.ca : http://leglobe.ca/blog/2012/01/bureau-sur-la-liberte-de-religion/ Un tableau intéressant sur les libertés de culte par pays représentés.
 
Où est la Corée du Nord ?
 
 
COMMENTAIRE :
Commentaires de lecteurs :
Robert M. :
Loi constitutionnelle de 1982
"Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit"
P.E.Trudeau, formé par les jésuites, est le père de cette constitution répudiée par le Québec. Stephen Harper ne fait que poursuivre dans la même veine.
Pierre-R. D. :
Le préambule de la constitution du Canada énonce deux concepts contradictoires qui se lisent comme suit : «Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit».
Harper privilégie le premier. Les talibans aussi.
Jacinthe D. :
En arrière toute!
Je ne suis même pas certain que la création plaira aux minorités ethniques, peut-être à certains éléments plus conservateurs, dans le sens étroit du terme. Harper, en fin politicien, tisse lentement, mais sûrement, une nouvelle trame sociale, politique et économique qui fait reculer le Canada. Le plus étonnant et dérangeant, c'est l'inertie des partis d'opposition qui, préoccupés par leurs défis internes ou les prochaines élections ne sont pas capables de former un mouvement d'opposition réel et efficace.
Michel L. :
Pas une bonne mesure!
Certes la liberté de religion est une liberté fondamentale comme le prévoit bien des textes juridiques sur les droits de la personne. Qui dit fondement dit grande importance. Tout État se doit de garantir cette liberté dans son pays et voir à sa protection à l'échelon intrernational. Comme il doit faire de même pour tous les droits et libertés.
Mais le sujet de la protection de la liberté religieuse pose bien des questions difficiles, tel que de ne pas discriminer entre les religions, ne pas discriminer également à l'égard des non-religieux, quoi faire en pratique pour vraiment protéger cette liberté, etc.
La création de ce Bureau me semble plus une réaction à l'égard des persécutions subies par les chrétiens dans plusieurs pays. Ce problème est bien réel et dramatique mais je ne crois que ce Bureau soit le moyen approprié pour y faire face. Je serais donc porté à conclure que cet organisme n'est pas, pour le Canada, un bon moyen pour protéger la liberté religieuse, ici et partout dans le monde.
(Ancien professeur des droits et libertés de la personne).
France M. :
Ministère de la peur
Les tendances guerrières et judiciaires du gouvernement Harper engendrent peur, confusion et incertitude qu'il faudra bien consoler.
Si la religion assumait encore une autorité morale, elle s'opposerait à ce gouvernement, elle s'opposerait sans compromis à la guerre et à la répression.
La religion au service de ce système est une contradiction.
 
Ce ne sont là quelques-uns des commentaires des internautes... L'Allemagne s'est déjà ''rangée'' sur cette loi, on protège tout le monde, mais ce sera le dimanche qui sera le jour à observer.
J'ai un problème, je respecte le Sabbat de Dieu, celui de la Création !
 
Un pas de plus vers la Persécution des chrétiens adventistes et la Fin du monde.

Cour suprème allemande
1er décembre 2009, marque une journée historique en Allemagne !

Coincident avec la promulgation du traité de Lisbonne / Constitution de l'UE le 1er Décembre 1, La Cour constitutionnelle d'Allemagne a statué que le capital de la nation doit, comme le reste du pays, respecter la loi instituant le dimanche comme «jour de repos et de perfectionnement spirituel "(Deutsche Welle, Décembre 1). 

Depuis la guerre, Berlin a promulgué sa propre loi autorisant 10 dimanches d'achats par an. Cette décision locale est maintenant annulée.
À compter du 1er janvier 2010, Berlin doit s'aligner sur la loi qui institutionnalise le dimanche comme jour de repos et de recueillement religieux, tel qu'il figure dans la Loi fondamentale allemande. 
La véritable loi instituant le dimanche comme jour hebdomadaire de culte de l'Allemagne est inscrite dans une annexe à la Loi fondamentale, sous le titre "Extraits de la Constitution allemande du 11 août 1919 [Constitution de Weimar]." On y trouve, sous le sous-titre " Religion et sociétés religieuses, «l'article 139, qui stipule : « le dimanche et jours fériés reconnus par l'Etat doivent rester protégés par le droit à des jours de repos du travail et du perfectionnement spirituel." [C'est moi qui souligne, DL]
Bien que, en vertu de cette même section, l'article 137 (1) stipule "Il n'y aura pas d'Eglise d'Etat," l'effet de la loi du dimanche est d'institutionnaliser le catholicisme romain et ses églises fille comme religion d'État de l'Allemagne. 

Ceux qui connaissent l'histoire de l'Empire romain germanique de la nation allemande verra ce mouvement par la Cour suprême de l'Allemagne comme une étape supplémentaire vers l'application de la religion de Rome, non seulement en tant que religion d'Etat en Allemagne, mais sur l'empire européen dans son ensemble édicté par les traité journée infâme, 1er décembre 2009. 
Les prophéties de Daniel 7 et d'Apocalypse 13 sautent dans la perspective de l'actuelle-journée avec cette dernière décision de la Cour constitutionnelle de l'Allemagne. Pour une compréhension plus claire de là où tout cela est leader, lisez : Evènements des Derniers Jours, Préparation pour la Crise Finale, Tragedies des Siecles et Temoignages pour l'Eglise Vol,1-3.
Pour vous servir, Pasteur Varlet Philippe
 
 
 
 
 

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