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Friday, December 21, 2012

Cameroun, Entre religion et coutumes

Peut-on faire une difference entre la religion et la coutume ?
 
Drapeau du Cameroun
Les mariages coutumiers et religieux sont-ils valables au regard de la loi ? Tel est le sujet traité la semaine dernière par notre consultant juridique. En dépit des réponses à cette problématique des mariages coutumiers et religieux, nous avons reçu au niveau de notre rédaction des réactions des lecteurs. Nous publions ce jour celle de M. UM NGUIDJOL UM du Parti Communiste du Cameroun...
 
Le mot "religion" vient du mot latin "Religio" qui a un sens influencé par le verbe «religare» qui signifie ''se lier, relier'', dans le sens «d'une obligation».
 
«Obligation» comme «devoir» qui, à son tour, est définie comme «une chose dont une personne doit faire ; Une chose qui est à faire».
 
Et Le mot "Coutume" provient du latin ''consuetudo'' qui, à travers son accusatif ''consuĕtūdinem'', signifie habitude, usage, chemin, normal, général, pratiques habituelles, traditions, convention.
 
À travers ces differences définitions, nous constatons clairement que le régime de Paul Biya ne maîtrise pas les données sociologiques des peuples du Cameroun.
La religion est inscrite dans nos traditions. Car la religion reste la première caractéristique de toute coutume dans le sens d'une obligation. Quelles sont donc nos religions coutumieres?
 
Si je comprends bien votre article, ceci voudrait dire que si l'État Camerounais est devenu un État laic c'est à dire une séparation entre l'église et l'État, il n'éxiste cependant pas, comme nous le constatons, une séparation entre nos coutumes et l'État nation du Cameroun.
 
S'il y a une séparation entre nos coutumes et l'État, ceci signifie que Paul Biya et son groupe n'ont aucune idéologie. La coutume qui signifie d'abord convention, devrait être la première religion de nos peuples avant que nous allions chercher ailleurs.
 
L'orientation de nos sociétes sur les plans, religieux, économique, politique, justice, éducation, social doit d'abord être fondée sur nos coutumes avant de s'arrimer au contexte international.
 
Nos coutumes sont les bases ontologiques de nos sociétés qui ont chacune une orientation sous forme de convention qui permette de créer une idéologie nationale, base de solidification psychologique de toute société.
La faillite de Paul Biya et Ahidjo c'est d'avoir par ignorance appauvri nos COUTUMES.
 
Et par conséquences le pays s'enfonce tous les jours aux prémices d'une guerre civile, et cette guerre peut être évitée si monsieur Biya organise une convention nationale en invitant tous le chefs traditionels, tous les partis politiques et intellectuels Camerounais pour "l'arbre à palabres national''.
 
Il sera question de mettre en place des nouvelles bases d'une reconciliation nationale qui aboutiront à une convention nationale, suivi d'un pardon national.
La mise en place d'une cour coutumière comme canevas et orientation de nos sociétés doit être un impératif ; car c'est l'unique solution pour notre développement. par ©UM NGUIDJOL UM, Parti Communiste du Cameroun Source
 
COMMENTAIRE :
Il a bien commencé, puis l'idéologie du parti communiste est ressorti : ''La coutume qui signifie d'abord convention, devrait être la première religion de nos peuples avant que nous allions chercher ailleurs.''
Les hommes vont chercher dans la religion l'espoir que le monde ne peut pas lui donner. À force que faire de la politique une religion, lorsque les dirigeants sont amenés à dire les vérités, ils fuient leurs responsabilités et incriminent le ''fauteur de troubles''. Voilà aujourd'hui ce qu'amène les incroyants.

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