France, démontrer en ce qu'on croit freine sa carrière
Les salariés estiment qu'afficher sa religion est de plus en plus un frein dans l'évolution professionnelle. En revanche, le fait d'être une femme n'est pas vu comme un frein
tant que l'on reste au niveau des grandes idées.
Les résultats sur la situation des femmes confirment cette hypothèse puisque 87% des salariés estiment en effet qu'une femme peut occuper un poste à haute responsabilité dans leur entreprise. Et ils sont encore 71% à juger cela possible pour une mère de famille ayant des enfants en bas âge.
Mais ce tableau quasi-idéal s'estompe dès que les questions se font plus précises. Ainsi 42% des femmes estiment qu'elles pourraient être un jour victimes de discrimination dans leur entreprise actuelle. 64% jugent que cela pourrait se produire pendant leur carrière (dans leur entreprise actuelle ou une autre). C'est davantage que pour l'ensemble des salariés, hommes et femmes réunis (55%), preuve qu'il y a bien un problème spécifique pour les femmes.
L'absence de diplômes toujours pénalisante
A noter que celles qui sont managers se montrent beaucoup plus confiantes (15% jugent une discrimination possible). «Le fait d'avoir atteint ce niveau de responsabilité les a rassurées», précise Armelle Carminati, directrice générale fonctions centrales d'Unibail - Rodamco et présidente de la Commission «Richesse des diversités» du Medef.
Quelles sont alors les situations qui apparaissent aux salariés comme bloquantes dans une carrière? Le fait d'afficher une appartenance religieuse occupe la première place. Sur ce point la situation s'est aggravée en un an: l'indice de «facilité de carrière» (possibilité d'être embauché, d'être en contact avec la clientèle, d'accéder à des hautes responsabilités) est passé de 50 en 2012 à 47 en 2013. Le fait d'avoir un handicap visible ou un état de santé durablement altéré arrive en numéro 2 comme frein dans la vie professionnelle, suivi par celui, typiquement français, d'avoir peu ou pas de diplômes.
Globalement, l'indice du climat d'égalité des chances, qui compile de nombreux indicateurs, a diminué, passant d'une note de 4,2 sur 10 en 2012 à 3,6 sur 10 en 2013. Comme si en temps de crise, cette question était quelque peu mise de côté. par Cécile Crouzel Source
COMMENTAIRE :
Cela devient une généralité...
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