Ordination des femmes dans l'Église adventiste du Septième jour
Seul Dieu, Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit dirigera l'assemblée. C'est Son église, celle qu'Il a suscité au lendemain des 2300 soirs et matins. L'Église adventiste du Septième jour est une église prophétique qui agit telle une sentinelle et clame haut et fort le message des Trois Anges, mais je peux dire aussi Sept.
Nous connaissons tous le message des Trois Anges de Apocalypse1 14 :6-122.
Timeline.
Il y a beaucoup d'articles qui ont coulés depuis, mais en voici quelques-uns situés dans le temps pour vous donner la tension qu'il existe au sein du mouvement.
Voici les liens qui vous informeront.
Grand débat, débat d'opinions.
Seul Dieu, Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit dirigera l'assemblée. C'est Son église, celle qu'Il a suscité au lendemain des 2300 soirs et matins. L'Église adventiste du Septième jour est une église prophétique qui agit telle une sentinelle et clame haut et fort le message des Trois Anges, mais je peux dire aussi Sept.
Nous connaissons tous le message des Trois Anges de Apocalypse1 14 :6-122.
Mais saviez-vous qu'il est mentionné quatre autres anges qui succèdent aux trois premiers ?
On peut lire cela à partir du verset 17 du chapitre 143.
On peut lire cela à partir du verset 17 du chapitre 143.
Le 4è est assis sur une nuée et il tient une faucille tranchante dans sa main.
Un 5è ange sortant du temple, crie au 4è ange de jeter sa faucille sur la terre et de moissonner [les élus].
Un 6è ange sortant du temple aussi, tenait lui-aussi une faucille tranchante.
Un 7è ange qui avait autorité sur le feu, crie au 6è ange de jeter sa faucille sur la terre et de vendanger [les impies].
Il y a beaucoup d'articles qui ont coulés depuis, mais en voici quelques-uns situés dans le temps pour vous donner la tension qu'il existe au sein du mouvement.
Voici les liens qui vous informeront.
C'est au cours de la 60è session de la Conférence générale qui se tiendra du 2 au 11 juillet 2015 à San Antonio (Texas) aux États-Unis, que l’Église Adventiste du Septième jour décidera de prendre un vote historique pour déterminer s’il faut autoriser les femmes à être consacrées au ministère pastoral.
Ce n'est pas un nouveau sujet pour le monde, les église méthodistes, anglicanes, ainsi que bien d'autres l'ont déjà permis. Mais pour l'Église adventiste, ce "débat" ne peut plus être repoussé indéfiniment.
En prenant part au vote, l'Église se criblera d'elle-même, de ceux qui écouteront la voix de l'Éternel, par un cœur sincère et ouvert à la Voix de Dieu par la prière, et de ceux qui chercheront toujours à satisfaire leurs propres souhaits et désirs, leurs ego quoi.
2013, 25 juillet :
LE COMITÉ
D’ÉTUDE SUR LA THÉOLOGIE DE L’ORDINATION À L’ÉCOUTE DES DIFFÉRENTS ÉRUDITS July 25, 2013 | Linthicum Heights, Maryland, United States | Mark A. Kellner, ADVENTIST
REVIEW
Les membres du Comité sur la Théologie de l’Ordination ont conclu trois
jours de rencontres par une présentation des diverses opinions liées au sujet
de l’ordination des femmes, une question très controversée au sein de l’Eglise
Adventiste du 7ème Jour.
Ceux qui sont en faveur de cette pratique et ceux qui s’y opposent se
sont vus alloués le même lapse de temps et les mêmes opportunités durant les
rencontres qui ont eu lieu du 21 au 24 Juillet, dans le but de mettre en avant
des évidences bibliques pour étayer leurs affirmations ainsi que des
déclarations de la co-fondatrice de l’Eglise Adventiste, Ellen White, qui selon
les adventistes a exercé le don biblique de prophétie au cours de ses 70 années
de ministère public.
«Nous en sommes au point où les deux groupes ont eu l’opportunité de
présenter les questions herméneutiques et les principes. Tout a été illustré et
tous les faits, toutes les découvertes des deux groupes, ont été
présentés,» a déclaré le président de séance de ce comité, Artur Stèle, un vice-président
de l’Eglise Mondiale et directeur de l’Institut de Recherches Bibliques au QG
de l’Eglise Adventiste Mondiale.
«Les présentations ont été couchées sur papier et nous les avons
également entendues. Nous espérons que dans quelques jours, elles seront
disponibles en ligne, pour quiconque souhaiterait étudier la question et
entreprendre des recherches sur ce sujet,» a-t-il ajouté. Les officiels ont
déclaré que ces documents seraient archivés en ligne.
Stèle a ajouté que «la prochaine étape, basée sur ce qui a été
présenté, devrait se traduire par un effort commun afin de trouver un terrain
d’entente, si cela est possible, pour se prononcer sur ce sujet de
l’ordination.» Et d’ajouter «si nous n’y parvenons pas, alors nous nous
verrons dans l’obligation de présenter deux rapports différents et par la suite
nous concentrer sur des ébauches de solution.»
Il a conclu par ces mots «Nous avons constaté qu’une bonne ambiance
régnait, ce qui en soit est une bénédiction. Les deux groupes, quoique ne partageant
pas les mêmes opinions, ont fait preuve de respect l’un envers l’autre. Ainsi
l’atmosphère était très amicale, très détendue.»
Parmi les documents présentés au comité, l’un traitait de l’aspect
historique de l’ordination des femmes dans le monde adventiste. Il s’agissait
de «Politique et Pratique au sein de l’Eglise Adventiste» de l’archiviste,
David Trim. Un total de 17 documents a été présenté durant les trois jours.
Dans un document traitant des principes herméneutiques, Jiri Moskala, le
dernier doyen en date du Séminaire Adventiste de Théologie, à l’Université
d’Andrews, a déclaré aux délégués qu’il n’y avait aucune déclaration dans la
bible ordonnant de consacrer les femmes au ministère. Mais, a-t-il fait
remarquer, il n’y en avait pas non plus, une ordonnance interdisant de le faire
!
Moskala a donc conclu : «D’un point de vue théologique, il n’y a
pas matière pour interdire la consécration des femmes. Au contraire, une
analyse théologique biblique nous oriente dans cette direction ultime, car
l’Esprit de Dieu fait tomber toutes les barrières qui pourraient exister entre
différents groupes de personnes au sein de l’Eglise et accorde gratuitement ses
dons spirituels à tous, y compris les femmes, afin d’accomplir la mission à
laquelle Dieu nous a tous appelés»
Épousant un point de vue différent, Gerard Damsteegt, un professeur
associé en matière d’histoire de l’Eglise au Séminaire Adventiste de Théologie,
a cité les antécédents adventistes Wesleyens et Méthodistes ainsi que les
pères fondateurs de l’Eglise et les réformateurs Protestants qui s’opposaient à
l’ordination des femmes «Si nous prêtons attention aux pionniers adventistes
quant à l’implication des femmes dans la mission de l’Eglise, nous remarquons
que leur position est très similaire à celle de Wesley et du Méthodisme. Ces
pionniers encourageaient vivement la participation féminine, hormis aux postes
d’anciens et de pasteurs.»
Le pasteur adventiste, Stephen Bohr, argumentant également contre
l’ordination des femmes, a déclaré que le rôle d’Ellen White consistait à «être mise à part par Dieu afin d’être une prophétesse, non une ancienne ou une
dirigeante. Dire que parce qu’elle était une prophétesse, Ellen White avait le
droit d’être une ancienne ou un pasteur, revient à dire que si je suis ancien,
je peux devenir prophète. Cette conclusion ne suit tout simplement pas la
prémisse !»
Richard Davidson, professeur en Nouveau Testament à l’Université
d’Andrews, a attiré l’attention du comité sur le passage biblique qui est au
cœur des débats «Dans la discussion moderne quant à savoir si les femmes
doivent être ou non consacrées, le passage de base que ce soit pour ceux qui y
sont favorables ou pour ceux qui s’y opposent, est Genèse 1-3.»
Davidson a fait remarquer les rôles donnés à Adam et Ève à la
création «D’après Genèse 1.27,28, l’homme aussi bien que la femme reçoivent la
même bénédiction. Les deux partagent la même responsabilité de remplir la terre
par la procréation. Les deux sont appelés à assujettir la terre. Les deux reçoivent
le même ordre de domination sur toutes les créatures non-humaines de la
création.»
Illustrant leur différence d’interprétation du même texte
biblique, Paul S. Ratsara, président de la Division du Sud de l’Afrique et de
l’Océan Indien et Daniel K. Bediako de l’Université Adventiste de Valley View
au Ghana, ont affirmé «Dieu a créé l’homme et la femme égaux, mais chacun
ayant un rôle différent. Au sein de l’Eglise, les hommes doivent diriger !»
Ils maintiennent que si on persiste à vouloir consacrer les femmes, que ce soit
sur une base globale ou régionale, l’influence théologique de l’Eglise et son
unité, s’en retrouveraient diminuées. «Prendre la décision de consacrer les
femmes ne peut se faire qu’en dehors des principes bibliques,» ont-ils conclu.
D’autres présentations ont mis en avant le contraste entre le concept de
l’autorité dans un cadre biblique et l’élitisme et la hiérarchie et ont exploré
les points de vue de la co-fondatrice de l’Eglise, Ellen White, quant au
bien-fondé d’avoir des femmes occupant des postes au sein de divers ministères.
Encourageant vivement le comité à désavouer les modèles d’autorité
masculine où le pouvoir est détenu par les hommes, maintenant que cette
pratique est ancrée dans le christianisme postapostolique, Darius Jankiewicz,
président du comité d’administration du département de Théologie et de
Philosophie Chrétienne de l’université, a jouté que «si c’est autre chose que
l’engagement envers le Christ et son Eglise, la maturité et les dons spirituels
qui détermine l’aptitude pour occuper un poste quelconque au sein de l’Eglise,
alors que nous le voulions ou non, nous créons une communauté d’élitiste.»
Edwin Reynolds, un érudit du Nouveau Testament à la Southern
Adventist University, souligne un point de vue différent de ce que
devrait être le fonctionnement de l’autorité au sein de l’Eglise «Le
leadership spirituel et l’autorité d’enseigner semblent avoir été tenu par les
apôtres et les anciens dans le Nouveau Testament,» a-t-il fait ressortir dans
sa présentation. «Ces rôles ne semblent pas appropriés pour les femmes si l’on
s’en tient au principe de la soumission à l’autorité masculine.»
Teresa Reeve, professeur en Nouveau Testament au séminaire et une des
nombreuses présentatrices féminines est arrivé à une conclusion différente «La
pratique de l’ordination dans le Nouveau Testament en tant qu’élection formelle
et l’assignation d’un individu à un ministère ou à un rôle n’est pas une
entrave à l’ordination de femmes qualifiées aptes à servir en tant que pasteurs.»
Denis Fortin, un historien de l’Eglise, a fait un résumé détaillé de la
perspective d’Ellen White en ce qui concerne l’ordination des femmes «Ellen
White comprenait l’ordination comme une consécration au service de l’Eglise qui
propose divers ministères et responsabilités aux individus, ces derniers
demandant ainsi à Dieu de bénir leurs ministères. Il n’y a aucune indication
dans ses écrits que le rite de l’ordination devrait être limité aux hommes ou
qu’il devrait être utilisé pour établir un système de hiérarchie au sein de
l’Eglise. Elle a vivement encouragé l’implication des femmes au sein de tous
les ministères.»
Le président de l’Eglise Adventiste Mondiale, Ted N. C. Wilson, un ex
membre d’office de ce comité a fait ressortir la cordialité qui a prévalu au
cours de cet événement «Le Saint-Esprit a créé le cadre au cours de cette
rencontre pour qu’une atmosphère respectueuse et courtoise prévalent,
favorisant l’étude de la Bible et de l’Esprit de prophétie sur ce sujet,»
a-t-il déclaré, demandant par la même occasion aux membres «de prier pour tous
ceux impliqués alors qu’ils s’efforçaient de suivre les directives divines.»
Les membres de ce comité vont se réunir à nouveau en Janvier 2014 pour
une session de 5 jours afin d’évaluer les documents présentés et de dresser une
charte en amont, pour le processus d’étude. Le comité recevra également les
rapports du Comité des Recherches Bibliques des 13 divisions, qui sont
actuellement à l’étude de ce sujet, à un niveau régional.
2014, 22 octobre :
SILVER SPRING, MARYLAND,
ÉTATS-UNIS - L’ÉGLISE ADVENTISTE SE PRONONCERA DÉFINITIVEMENT SUR L’ORDINATION
DES FEMMES PASTEURES LORS DE LA SESSION DE JUILLET 2015 À SAN ANTONIO. Union des Fédérations adventistes de France, de Belgique et du Luxembourg.
Lors de la 60e
session de la Conférence générale qui se tiendra du 2 au 11 juillet à San
Antonio aux États-Unis, l’Église adventiste du septième jour, décidera de
prendre un vote historique pour déterminer s’il faut autoriser les femmes à
être consacrées au ministère pastoral.
La décision de
soumettre la question au vote de cette prochaine session a été prise par le
Comité exécutif de la Conférence générale au siège mondial de l’Église lors du
Conseil annuel de ce mois d’octobre. Ce vote sur la consécration des femmes
pourrait mettre un terme à – ou prolonger encore – un débat vieux de plusieurs
décennies qui a menacé de diviser l’Église adventiste, d’après ceux qui se
positionnent de part et d’autre.
Avec 243 votes en
faveur et 44 contre, et à la fin d’une journée de délibération au mois
d’octobre, le Comité exécutif a donné son accord pour mettre cette question à
l’ordre du jour de la session de juillet 2015 de la Conférence générale,
rencontre qui établit les règles de fonctionnement pour l’Église mondiale.
«Considérant
que l’unité pour laquelle Jésus a prié est d’une importance vitale pour le
témoignage de l’Église adventiste du septième jour,
«Considérant
que l’Église adventiste du septième jour cherche à impliquer tous les membres
dans sa mission mondiale de faire des disciples de Jésus Christ parmi les
personnes de toute nation, culture, langue, ethnie,
«Considérant
que plusieurs groupes nommés par la Conférence générale et ses Divisions ont
attentivement étudié la Bible et les écrits d’Ellen G. White sur la question de
l’ordination des femmes et ne sont pas parvenus à un consensus pour savoir si
la consécration des femmes au ministère pastoral est unilatéralement acceptée
ou rejetée,
«Considérant
que l’Église adventiste du septième jour affirme que «Dieu a ordonné que les
représentants de son Église venant de toutes les parties du monde, lorsqu’ils
sont réunis dans une session de la Conférence générale, auront autorité,»
Le Comité
exécutif de la Conférence générale demande aux délégués, dans leur
responsabilité sacrée devant Dieu lors de la Session 2015 de la Conférence
générale, de répondre à la question suivante :
«Après que
dans une esprit de prière, vous ayez mené une étude sur la consécration dans la
Bible, dans les écrits d’Ellen G. White, et les rapports des commissions
d’étude, et après considération attentive de votre part de ce qui est le mieux
pour l’Église et l’accomplissement de sa mission, est-il acceptable pour les
comités exécutifs des Divisions, selon qu’ils le considèrent approprié dans
leurs territoires, de prévoir l’ordination des femmes au ministère pastoral ? Oui
ou Non.»
Si la question
sur la théologie de l’ordination est soumise à un vote et passe, les leaders de
chacune des 13 Divisions administratives de l’Église pourront décider si les
femmes seront consacrées au ministère pastoral dans leurs territoires.
Cette proposition
votée par le Comité exécutif aujourd’hui a été faite devant l’assemblée comme
recommandation venant des principaux dirigeants de l’Église et pourrait être
considérée comme une façon créative de traiter les questions délicates en
adoptant une position neutre.
Certains
partisans de l’ordination des femmes ont voté en faveur de la proposition mais
ont exprimé de grandes préoccupations parce que la proposition faite devant le
Comité exécutif ne contenait pas une recommandation formelle pour ou contre
l’ordination des femmes. Les partisans craignent que la question ait moins de
poids lorsqu’elle arrivera prochainement en 2015 à la Session de la Conférence
générale.
«Je pense que ce corps a besoin de donner une
direction à l’Église mondiale,» a dit David Weigley, président de l’Union
de Fédérations de Columbia dans la Division Nord américaine. «Nous passons à côté d’une extraordinaire occasion de
donner une orientation. Les dirigeants dirigent, ils donnent la direction,»
a t-il dit.
«À partir de ma compréhension de l’histoire de ce
débat en particulier, il semble que le Conseil annuel a toujours joué un rôle
prépondérant dans ce qui est présenté à la Session de la Conférence générale,» a déclaré Heather-Dawn Small,
directrice du Ministère des Femmes pour l’Église adventiste mondiale. «Dans le passé, j’ai vu que ce qui est décidé par ce
Conseil annuel influence la Session de la Conférence générale.»
Le président de
séance du Conseil annuel lors de la séance du jour, le vice-président Mike Ryan a suggéré que la
proposition devait être impartiale, et que la question de l’ordination
convenait mieux à la délégation de la Session.
Plus de
20 personnes se sont exprimées sur divers aspects.
Alberto
C. Gulfan Jr.,
président de la Division de l’Asie Pacifique Sud, a dit qu’il appréciait la
contribution des femmes évangélistes, mais que les membres composant sa région
«ne sont pas prêts à aller de l’avant
avec l’ordination des femmes au ministère pastoral.» Il a ajouté :
«Nous soutenons également cette
recommandation invitant à transmettre cette question lors de la Conférence
générale en session et à laisser les délégués trancher une fois pour
toutes.»
Le président de
la Conférence générale, le pasteur Ted
N.C. Wilson, qui s’était opposé à de récentes décisions
sur l’ordination qui sont évoquées devant le Conseil annuel, n’a pas exprimé
son opinion au cours de la rencontre, mais a indiqué avant la discussion qu’il
serait disposé à ajuster sa position.
«Si ce corps accepte la recommandation de placer une
question devant la session de la Conférence générale et que la session, après
considération et analyse faites dans un esprit de prière, vote quelque
chose», a annoncé Ted
Wilson, «je vous
promets que je suivrai ce vote de la Conférence Générale. Je voudrais demander
à chacun d’entre vous d’en faire de même.»
La discussion au
sujet de la consécration des femmes a débuté il y a plus de 130 ans, d’après
les archives de l’Église adventiste ; ce débat s’est intensifié depuis les
années 1970, en particulier là où les membres demandent le changement, y
compris les États-Unis, une partie de l’Europe et le Pacifique Sud. Lors des
sessions de 1990 et de 1995 de la Conférence générale, les délégués ont voté
contre des propositions autorisant l’ordination des femmes, et depuis, cette
question n’est plus revenue à l’ordre du jour d’une session.
Cependant, lors
de la session de 2010 à Atlanta en Géorgie aux États-Unis, un délégué de l’État
de Pennsylvanie a demandé aux leaders de l’Église que si les femmes ne peuvent
être consacrées au ministère pastoral, alors quelle est finalement la théologie
de l’Église sur l’ordination ?
Cette question a
amené les leaders de la Conférence Générale à s’engager à ouvrir la discussion
et à mettre en place le Comité d’étude sur la Théologie de l’Ordination, ou
TOSC. Ce comité de 106 membres s’est vu confier la tâche de considérer en
profondeur la question de l’ordination et de fournir des informations qui
pourraient aider la Conférence Générale à déterminer la gestion de cette
question.
La réponse du
TOSC a été un rapport de 127 pages qui a servi de base à la discussion
d’aujourd’hui.
Le rapport
reconnaît que les membres du comité – venus du monde entier et qui se sont
réunis quatre fois, sur plusieurs jours – n’ont pas été en mesure de parvenir à
un accord pour déterminer s’il fallait soutenir ou s’opposer à l’ordination des
femmes.
Le TOSC a produit trois déclarations distinctes pour résumer les positions des
membres. Ces positions ont ensuite été expliquées par trois universitaires dans
une présentation faite au Comité exécutif.
Une position,
appelée déclaration n° 1,
indique que seuls les hommes pouvaient être ordonnés dans toute l’Église
mondiale.
La déclaration n° 2 affirme
que les institutions chargées d’embaucher les pasteurs devraient pouvoir
prendre leurs propres décisions sur la possibilité ou non d’ordonner les femmes
au ministère pastoral.
La déclaration
n° 3 stipule que la décision devrait être laissée à la
direction «au niveau adéquat» pour qu’elle détermine si l’ordination «peut
être appropriée pour leur région.» 4
Même si la théologie de l’ordination sera placée à l’ordre
du jour de la session de la Conférence générale, l’issue de la question est
loin d’être certaine. Les quelques 2600 délégués votants peuvent décider
d’adopter, de rejeter ou d’amender la proposition.
Maintenant passons aux autres documents, en anglais cette fois-ci :
publié le 2014, 2 septembre : Débat entre Doug Batchelor, Stephen Bohr et Jay Gallimore sur l'ordination des femmes
(https://www.youtube.com/watch?v=31ROkxAIBY8)
publié le 2012, 30 décembre : Women ordination : Biblical perspectives
(https://www.youtube.com/watch?v=0-dnCwdw5OM)
(https://vimeo.com/120745856)
2015, 8 april : Adventist Women's Ordination Crisis Overview
(https://www.youtube.com/watch?v=e_OytbgyfUY)
2015, 24 March : What might have been...
There are now (100 days of prayer) until the Seventh-day Adventist Church General Conference session that begins on July 2, 2015. We encourage church members round the world to join us in an experience of prayer to God for the delegates and leaders of His Church. The short 27 minute film presented above portrays events surrounding the 1901 General Conference session and a vision that was given Ellen G. White concerning it. It contains special lessons that are applicable for us today—no matter what one’s thinking concerning ordination.
It concerns us that some of the strongest advocates of women’s ordination have attacked the film. They allege historical inaccuracies and claim the film seeks to misapply Ellen White’s comments about the 1901 General Conference session and to exploit them in support of a position opposing women’s ordination. But these critics have missed the point. They are relying on half-truths and misinformation in their portrayal.
For example, issues of Kingly power and a confederacy in Battle Creek involved micro-managing the work around the world. God had workers everywhere “on site” that could manage the work locally more efficiently. Decentralization was not so that every conference could come up with its own list of fundamental beliefs, or decide church-wide policy on matters impacting the whole church. The same is true in Acts. Deacons were appointed to take care of local distribution, but items with larger theological implications were taken to the Jerusalem council. Does the Seventh-day Adventist Church really want to place itself in a situation where issues such as gay clergy and same-sex blessings are to be decided by local conferences or unions ?
We encourage all, others and ourselves, to seek God and ask Him to search hearts. Embrace His help and find place for repentance and a willingness to submit to the decisions of the world church in General Conference session in San Antonio this July—whatever they are. We believe that what might have been. . . can be!
2015, 8 april : Adventist Women's Ordination Crisis Overview
NOTES :
1 : Apocalypse, définition du dictionnaire Larousse : "
nom féminin, du latin ecclésiastique apocalypsis, du grec apokalupsis, signifie : révélation divine"
2 : Apocalypse 14 :6-12 : "6 Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. 7 Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. 8 Et un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! 9 Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, 10 il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. 11 Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. 12 C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus."
3 : Apocalypse 14 :14-20 : "14 Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. 15 Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne ; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. 16 Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. 17 Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. 18 Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu, sortit de l'autel, et s'adressa d'une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre; car les raisins de la terre sont mûrs. 19 Et l'ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. 20 Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et du sang sortit de la cuve, jusqu'aux mors des chevaux, sur une étendue de mille six cents stades (300km)."
4 : personnellement je préfère la 3è déclaration, elle permet là où l'homme-pasteur manque, de permettre à une femme d’exercer le pastorat, comme c'est le cas en Chine et en Inde.
LIEN CONNEXE :
Concil des pasteurs adventistes : http://ordinationtruth.com
AJOUT :
Plus du tiers des pasteurs de l'église protestante unie de France sont des femmes.
AJOUT au 09 Juillet 2015 :
Voici le résultat du vote de la 60è Conférence Générale de l'Église adventiste du Septième Jour :
OUI ou NON...
AJOUT :
Plus du tiers des pasteurs de l'église protestante unie de France sont des femmes.
AJOUT au 09 Juillet 2015 :
Voici le résultat du vote de la 60è Conférence Générale de l'Église adventiste du Septième Jour :
OUI ou NON...
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