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Friday, November 30, 2012

France, Première en discrimination religieuse

La discrimination religieuse est la plus forte en France et en Belgique
 
La France est le pays d’Europe où le sentiment de discrimination basée sur la religion ou les convictions est le plus fort. C’est ce que révèle une enquête : Eurobaromètre Spécial 393, publiée en novembre 2012 à la demande de la Direction générale de la justice de la Commission européenne.
«La discrimination fondée sur la religion ou les convictions est considérée comme la plus répandue en France (66%), suivie par la Belgique (60%)» selon le rapport.
 
La Direction générale de la justice s’est aussi intéressée à l’évolution de ce sentiment de discrimination au cours des années 2009 à 2012. Là aussi c’est la France qui donne le mauvais exemple aux autres pays d’Europe : «L'évolution la plus négative a été enregistrée en France. Seulement 28% des personnes interrogées disent aujourd’hui que la discrimination fondée sur la religion ou les convictions est rare ou inexistante (-9 %)».
Traduction : ''Question : Pour chacun des types de discrimination suivants, pourriez-vous me dire si à votre avis, c'est très répandu, assez répandu, plutôt rare ou très rare dans votre pays. Type de discrimination : Religion ou Convictions/croyances'' Widespread = répandu

Par ailleurs, la France et la Belgique sont les deux seuls pays d’Europe qui financent des groupes : Miviludes, Unadfi, CCMM et Fecris pour la France, dont l’activité consiste souvent à stigmatiser les minorités de conviction et de croyances. De 2001 à 2011, ces 4 groupes ont reçu environ 10 millions d’euros de subventions, soit presque l’intégralité de leurs budgets.
 
Espérons que ce rapport de la Direction générale de la justice de la Commission européenne amènera les autorités françaises à investir les fonds publics, actuellement si recherchés, dans des entreprises répondant mieux aux attentes des contribuables. par Christian Coeur Source

France, Mosquée pour homosexuels musulmans

L'association des homosexuels musulmans de France ouvre une salle de prière pour tous.
Une première en Europe.
 
Pour voir le vidéo cliquez ICI

Ludovic-Mohammed Zahed et son conjoint Qiyaam Eddine
Homosexuels, transgenres et transsexuels y sont les bienvenus et les femmes y sont invitées à mener la prière. Vendredi soir s'ouvre la première mosquée «gay friendly» et féministe, dans une salle prêtée par un moine bouddhiste, dans le Val-de-Marne. L'initiative vient de Ludovic-Mohammed Zahed, un Franco-Algérien qui a créé l'association Homosexuels musulmans de France (HM2F) en 2010. Il affirme vouloir un islam ouvert à ceux qui se sentent mal à l'aise dans les salles traditionnelles. «Ici, clame-t-il au Parisien , les gens pourront venir comme ils sont, mais ce n'est pas une mosquée pour gays et nous ne célébrerons pas de mariages homosexuels…»

Rappel des faits, entrevue publiée le 13 août 2012
 
Vendredi, il attend 20 fidèles. Mais le doctorant en anthropologie et psychologie s'attend à ce que ce nombre augmente vite. Au commencement, son association comptait six personnes, aujourd'hui elle est forte de 325 membres. «A partir du moment du moment où c'est un lieu de prière où l'on se prosterne, c'est une mosquée. Notre projet est de nous retrouver tous les vendredis. On nous prêtera sans doute ce lieu encore quelque temps. A long terme, nous voudrions trouver un local que nous aurions les moyens de garder ouvert en permanence pour que les gens viennent prier dès qu'ils le souhaitent», précise Ijithad Judith Lefebvre, la première secrétaire de l'association, contactée par Le Figaro.
Selon elle, le principal atout de ce nouveau lieu résidera dans l'égalité de traitement entre les hommes et les femmes. «Si des femmes viennent non voilées, elle ne seront pas jugées. Ici nous désirons que les musulmans prient sans pression et sans contrôle social. Les femmes pourront mener la prière». Car s'il existe des femmes imam, dans les mosquées traditionnelles il leur est interdit de prêcher devant des hommes.
Quant à Ludovic-Mohammed Zahed, marié à un Sud-Africain depuis 2010, il déclare dans Libération : «Les musulmans ne doivent pas se sentir honteux. L'homosexualité n'est condamnée nulle part, ni dans le Coran ni dans la Sunna. Si le prophète Mahomet était vivant, il marierait des couples d'homosexuels». Il rêve d'un islam «apaisé, réformé, inclusif» qui accepterait le blasphème car «la pensée critique est essentielle pour le développement spirituel».
 
«La religion, ça n'est pas ça»
Si Zahed et sa secrétaire se montrent confiants, le projet est loin de faire l'unanimité. L'événement de vendredi, posté sur la page Facebook du HM2F, a dû être retiré car il attirait des critiques trop virulentes. Pour plus de sécurité, le lieu exact de la prière a été gardé secret.
Nombreux sont ceux qui s'insurgent devant une telle initiative. Pour certains imams et personnalités de l'islam de France, elle va dans le sens contraire de la religion. «Il y a des musulmans homosexuels, ça existe, mais ouvrir une mosquée c'est une aberration, parce que la religion, ça n'est pas ça», estime Abdallah Zekri, président de l'Observatoire des actes islamophobes, sous l'autorité du Conseil français du culte musulman (CFCM). Dans une interview au Parisien Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, dément que l'homosexualité ne soit pas condamnée par l'islam : «Ces pratiques sont formellement rejetées par l'islam, en contradiction totale avec la lettre du Coran», déclare-t-il. Selon lui, cette mosquée ne saurait être reconnue. «C'est quelque chose d'extracommunautaire», affirme-t-il.
Beaucoup de fidèles de la Grande Mosquée de Paris partagent ce sentiment. «L'homosexualité est interdite dans toutes les religions, le Coran dit que c'est interdit, c'est même grave», clame Khaled, Algérien de passage à Paris. Samia, doctorante en économie, et son mari Soufiene, informaticien, jugent la démarche saugrenue. «La prière, c'est un rituel, on ne peut pas la faire comme on veut, il faut la faire comme Allah attend qu'on la fasse», estime Soufiene. «Ça ne sera pas une mosquée musulmane, ça sera autre chose», avance de son côté Samia.
A ces critiques, Ijtihad Judith Lefebvre répond : «En Islam il n'y a pas d'intermédiaire comme le clergé entre le croyant et Dieu donc chacun a la liberté d'interpréter la tradition coranique comme il l'entend. Tant mieux si nous ne sommes pas tous du même avis et que le débat est ouvert, du moment qu'il a lieu dans le respect.»
Si cette «mosquée inclusive» est la première du genre en Europe, il en existe déjà en Afrique du Sud, aux États-Unis, au Canada… L'association «Les musulmans pour les valeurs progressistes», lancée en 2007 aux États-Unis, a recensé une dizaine de lieux de culte similaires en Amérique du Nord. Même s'il se défend d'avoir pour objectif de «convaincre tout le monde de devenir homophile», Ludovic-Mohammed Zahed se félicite de commencer à recevoir, outre les menaces, des e-mails d'encouragements et de questionnements : «Quelque chose est en train de frémir», conclut-il. par Raphaëlle de Tappie Source

Tuesday, November 27, 2012

Santé, Surmortalité des huîtres

Un congrès mondial pour comprendre la surmortalité des jeunes huîtres
 
La filière ostréicole organise un congrès mondial à Arcachon (Gironde), du mercredi 28 au dimanche 2 décembre, pour essayer de comprendre les raison de la surmortalité des jeunes huîtres en France depuis quatre ans.
Organisé à l'initiative de la section régionale conchylicole (SRC) Arcachon Aquitaine, le congrès réunira près de 370 professionnels -producteurs, scientifiques- venus de 25 pays. Ces experts se pencheront pour la première fois sur la question de la mortalité, qui touche jusqu'à 75% des jeunes huitres, et les conséquences de cette hécatombe pour les exploitants.
"Les huîtres sont, à travers le monde, une ressource fragile qui ne va pas très bien et c'est en grande partie lié aux changements climatiques", explique Sébastien Chantereau, secrétaire général du comité national de la conchyliculture (CNC). Ainsi, l'acidification des océans, la montée des températures, l'anoxie (insuffisance en oxygène) de l'eau dans certaines zones liés au réchauffement climatique ont des conséquences sur les huîtres, qui sont de vraies "sentinelles de l'environnement comme les abeilles le sont pour la terre", souligne-t-il.
 
Une surmortalité liée en partie à un virus
En France, en Irlande, au Portugal et en Espagne, mais aussi depuis 2010 en Australie et en Nouvelle-Zélande, la surmortalité est en grande partie liée à la présence de l'herpès virus OsHV-1. C'est "le principal agent pathogène régulièrement détecté lors d'épisodes de mortalité (...) aussi bien en écloserie nurserie que dans le milieu naturel", explique l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
"Entre 1995 et 2007, les taux de mortalité sont restés relativement stables au niveau national, et situés aux alentours de 15%", selon l'Ifremer, mais "2008 a montré un accroissement brutal et depuis, le taux reste élevé (...) atteignant 63% en moyenne nationale en 2011".
"Après quatre ans de crise, nous avons besoin d'échanger afin de mieux comprendre ce qui se passe et de bénéficier des retours d''expérience des professionnels pour anticiper les crises à venir", souligne Olivier Laban, président de la SRC Arcachon-Aquitaine.
 
La sélection génétique est une voie à privilégier
"La filière doit envisager toutes les possibilités d'évolution dans les pratiques culturales et plus généralement dans la gestion du cheptel, visant à minimiser le risque de transmission du virus", estime, pour sa part, Benoît Beliaeff, responsable du Département Ressources Biologiques et Environnement de l'Ifremer.
"Parallèlement à ces mesures préventives, la sélection génétique est une voie à privilégier, ajoute-t-il. Il s'agit d'identifier des familles plus résistantes et de réaliser des plans de croisement permettant le repeuplement et l'amélioration du captage".
Dans les années 70, une épizootie sans précédent avait décimé les huîtres du Bassin d'Arcachon, en grande partie d'origine portugaise. Les professionnels avaient alors décidé d'importer en masse une variété d'huîtres creuses originaire du Japon pour sauver le secteur.
Avec quelque 130.000 tonnes produites chaque année, la France est le cinquième producteur mondial. Sur le Bassin d'Arcachon, quelque 350 entreprises produisent 8 à 10.000 tonnes d'huîtres par an. La-Croix.com avec AFP Source  
 
COMMENTAIRE :
La Nature de déchaîne chez les uns (tempète, ouragans...) et se meure chez les autres...
Si l'homme se réveille, il verrait (lirait) que cela confirme les Écritures saintes.
Les huîtres comme les moules, les crabes, crevettes, requins, oursins.. sont des filtres de la mer, comme les feuillus sont les filtres de l'air.
dieu déconseille vivement de ne pas consommer ces animaux, des études ont démontré qu'une intoxication est bien réelle. Pour beaucoup d'entre-eux, ils vivent (cultivés) proche des centres urbains, avec tout ce que l'homme relache dans la mer... pas besoin de faire des dessins.

Friday, November 23, 2012

Liechtenstein, Le catholicisme n'est plus la religion officielle

Le catholicisme devrait cesser d’être la religion d’État, les autres cultes seraient en partie financés.
 
Au Liechtenstein, les relations entre l’Église et l’État seront bouleversées d’ici à la fin de l’année. Un accord, négocié entre la principauté et le Saint-Siège, devrait en effet être signé en décembre. D’après un communiqué du gouvernement, le catholicisme ne serait plus défini comme religion d’État. Jusqu’à présent, seul l’Église bénéficiait de sa «pleine protection», d’après la Constitution. Une modification de ce texte devrait être effectuée, pour ouvrir la voie à l’égalité des religions.
 
La population est catholique aux trois quarts, une faible minorité est protestante ou musulmane, un habitant sur dix ne déclare pas appartenir à un culte. La nouvelle réglementation devra en tenir compte pour l’enseignement de ces cultes dans les écoles et le financement des différentes communautés. D’après le quotidien La Croix, le gouvernement envisage d’introduire un impôt ecclésiastique. Mais financer un culte peut poser un problème d’indépendance pour les religieux.
 
En effet, l’État distinguer ce qui est un religion et ce qui n’en est pas une… Mais en vertu de quel critère ? L’année dernière, un rapport gouvernemental évoquait cette réforme du concordat et proposait une solution : concéder des droits, comme celui d’enseigner la religion ou d’exercer une aumônerie dans les bâtiments et institutions publics, à condition que ces cultes soient «reconnus de droit public». Dans ce cas, elles pourraient même conclure des conventions de prestations avec l’État, à défaut de s’autofinancer.
 
En 2007, le chef du gouvernement, Otmar Hasler, avait déjà évoqué des propositions d’amendements constitutionnels en ce sens : l’Église catholique devenant une communauté religieuse au même titre que d’autres, protestantes ou évangéliques, les autres cultes pourraient demander leur reconnaissance officielle. Mais là encore, ils devaient prouver «leur importance sociale, leur tolérance et leur respect des lois du pays», rapportait l’agence de presse suisse ATS. Bref, le critère est resté dans le flou jusqu’à présent. Réponse d’ici à la fin de l’année. 
 
Sur le web :
par Tristan Denonne Source
 

Religion, L'islam, principal législateur des blasphèmes

Les lois pénalisant les «fautes religieuses»
 
Dans une étude rendue publique le 21 novembre 2012, le Pew Research Center énonce les résultats d’une analyse menée sur l’année 2011 concernant les dispositifs judicaires de 198 pays en matière de sanctions inhérentes à des «fautes religieuses». 47% des Etats sur lesquels porte les travaux possèdent des lois institutionnalisant la répression des comportements jugés antireligieux.
 
Près de la moitié des Etats du monde punissent le blasphème, l’apostasie et/ou la diffamation de la religion (critique, dénigrement). Les résultats de l’étude du Pew Research Center’s Forum on Religion & Public Life montre qu’en 2011, sur un total de 198 Etats, trente-deux possèdent des lois anti-blasphèmes, vingt pénalisent l’apostasie (l’abandon d’une foi) et quatre-vingt-sept punissent la diffamation.
 
Les lois punissant le blasphème sont particulièrement répandues au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Treize pays parmi les vingt de cette région font du blasphème un crime (Algérie, Koweït, Qatar…). Dans la région Asie-Pacifique, neuf pays sur les cinquante pris en compte sont concernés (Afghanistan, Iran, Malaisie…) alors qu’en Europe, huit pays sur quarante-cinq rentrent dans ce cadre (Italie, Pologne, Danemark…). En Afrique subsaharienne, en 2011, seuls deux Etats (Nigéria et Somalie) sont équipés de telles lois.
L’apostasie est prohibée dans vingt Etats à travers la planète, dont plus de la moitié (onze) situés entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (Jordanie, Oman, Syrie…). En Asie-Pacifique, ce nombre tombe à cinq (Maldives, Pakistan…) et n’est plus que de quatre en Afrique subsaharienne (Mauritanie, Comores…). D’après l’étude, aucun pays d’Amérique ou d’Europe ne possède de loi punissant la renonciation à une foi.
Les lois et règlements sanctionnant la diffamation de la religion sont les plus répandus puisqu’elles concernent quatre-vingt-sept pays dans le monde. A plusieurs niveaux néanmoins puisque, selon les Etats, c’est la diffamation qui est sanctionnée, dans d’autres, les discours considérés haineux envers des membres de groupes religieux.
Ce type de loi est essentiellement répandu en Europe puisque trente-six Etats de cette région (sur quarante-cinq) possèdent de tels dispositifs (France, Hongrie, Lituanie…). Ceux-ci concernent néanmoins, le plus souvent, les discours de haine plus que la diffamation de la religion.
En Asie-Pacifique, dix-sept nations sont concernées (Bangladesh, Singapour, Turquie…), quinze dans la région Moyen-Orient / Afrique du Nord (Maroc, Yémen, Emirats Arabes Unis…), treize en Afrique subsaharienne (Mali, Gambie, Tanzanie…) et six sur le continent américain (Brésil, Canada, Chili…).
 
Les exemples de condamnation en vertu de ces lois ne sont pas rares, prouvant leur actualité. Il ne s’agit pas de lois désuètes ou oubliées, et ce, partout sur le globe.
En mai 2012, en Inde, un homme depuis refugié en Europe s’est vu poursuivre en justice pour blasphème, après avoir déclaré qu’une statue de Jésus vénérée par la communauté catholique de Bombay pour ses supposés miracles n’avait rien de miraculeuse.
En août, au Pakistan, une chrétienne de quatorze ans avait été arrêtée et détenue pendant trois semaines parce qu’accusée par un voisin d’avoir brûlé des pages du Coran.
Enfin, en Grèce, en septembre, un homme a été arrêté et accusé de blasphème après avoir relayé sur Facebook une caricature d’un moine orthodoxe. Sources : Pew Research Center, France 24, Libération, India Real Time  Source
 
COMMENTAIRE :
Je ne dis pas que chez les chrétiens ce soit merveilleux, mais la différence est immense à comparer avec l'attitude de l'islam.