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Thursday, November 8, 2012

Côte d'Ivoire, Que les adventistes soient de bons samaritains

Ted Wilson invite les adventistes à être de bons samaritains
 
''Soyez de bons samaritains pour vos prochains''

Ted Wilson
Tel est le message délivré, lundi dernier, au Palais de la culture, par Dr. Ted Wilson, président guide mondial de l’église adventiste. En exhortant les chrétiens adventistes à agir de la sorte, il veut les engager dans le processus de réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire. Afin que le Tout-Puissant, à l’en croire, puisse changer la donne.
Ce moment d’échange et de partage a également été l’occasion pour les adventistes de faire leur bilan et exposer leurs doléances.
 
S’agissant du bilan, le pasteur Gomun Gonkanou Benjamin n’a pas caché sa fierté en annonçant au premier responsable mondial, bien connu des Ivoiriens pour avoir servi dans ce pays, que l’église adventiste de Côte d’Ivoire a fait des progrès.
Elle est passée du statut de mission à celui de fédération. Elle compte désormais près d’une vingtaine d’églises. Et ce, fait-il observer, grâce au soutien du Dr. Ted Wilson.
 
Au chapitre des doléances, les responsables de l’église locale ont plaidé pour la réhabilitation du collège adventiste de Bouaké détruit du fait des différentes crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire. Quand à Mme Adolphine Zian, directrice du ministère en faveur de la femme adventiste, elle a milité pour l’équipement du centre de santé.
 
Dr Ted Wilson qui était accompagné de son épouse et d’autres responsables mondiaux de l’église adventiste, venus dans le cadre de ces assises, a promis de donner une suite favorable aux doléances, tout en promettant de remédier au plus urgent.
 
Cette cérémonie “d’akwaba”, doublée du message de réconciliation du président mondial, s’est déroulée dans la ferveur et l’allégresse. par Marie Chantal Obindé Source
 
 

USA, Indifférence de religion à la Maison Blanche

Un Mormon à la Maison Blanche? Les Américains s'en fichent

Les USA pourraient élire pour la première fois de leur histoire un président mormon, mais l'appartenance de Mitt Romney à cette église a suscité peu de passions dans la course à la Maison Blanche.

En analysant l'affrontement entre le républicain Mitt Romney et le président sortant démocrate Barack Obama, John Turner, qui enseigne la religion à la George Mason University, "ne se souvient pas, de longtemps, d'une campagne aussi peu religieuse", affirme-t-il.
Pourtant, pour la première fois de l'histoire américaine, un candidat mormon accède à la candidature suprême et pourrait remporter la bataille.
Mitt Romney, membre influent de cette église, n'a jamais mis sa religion dans sa poche. Mais il a pris bien soin lui-même de "neutraliser" le sujet, estime M. Turner, en se cantonnant à "quelques remarques générales".
 
Six millions de mormons
Car l'appartenance à l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours (LDS), le nom officiel de l'église mormone, ne va pas sans soulever la suspicion dans un pays où elle est pourtant née et rassemble six millions de personnes (2% de la population).
La LDS, fondée en 1820 par Joseph Smith, est connue pour ses missionnaires, sa pratique --rejetée en 1890-- de la polygamie et son expertise en généalogie, développée pour des raisons religieuses.
Fin août, un Américain sur cinq s'affirmait "mal à l'aise" avec le mormonisme et trois sur cinq s'en sentaient "très différents", selon l'institut Pew. En juin, pour Gallup, 18% des Américains ne voulaient pas voter pour un mormon à la présidentielle et certains la qualifiaient de "secte".
 
Problème durant les primaires
Pour M. Turner, le mormonisme de M. Romney a surtout été un gros problème pendant les primaires républicaines. "Jusqu'au retrait de (l'ultraconservateur catholique Rick) Santorum, Mitt Romney a toujours perdu le vote des protestants évangéliques, les plus méfiants, qui pensent que les Mormons ne sont pas chrétiens". Depuis, les dirigeants évangéliques comme le célèbre Billy Graham, ont appelé à voter Romney.
C'est son image de "riche homme d'affaires qui ne prend pas leurs intérêts en compte" qui peut lui coûter des voix, note Lee Jefferson, qui enseigne la religion au Centre College de Danville (Kentucky). "Le public s'intéresse davantage aux projets économiques des candidats qu'à leur foi", renchérit Benjamin Knoll, qui enseigne la politique à Danville.
Pourtant, "il n'y a jamais autant eu de corrélation entre la religion et l'appartenance partisane", car "les très religieux n'ont jamais autant voté républicain. Donc, la religion compte", juge M. Knoll.
 
Votants bien partagés
Car, notent les sondages, le candidat Romney rassemble l'électorat républicain traditionnel: blanc, protestant, pratiquant, rural, aisé et masculin. En face, Obama recueille la majorité des suffrages des plus défavorisés, des jeunes, des femmes, des catholiques libéraux et des juifs.
M. Obama a lui aussi peu parlé de sa religion --il est protestant affilié la grande organisation Eglise Unie du Christ-- même s'il est intervenu personnellement pour faire référence à Dieu dans le programme démocrate. Et comme Mitt Romney, le président américain doit se dépêtrer d'une situation ambiguë: 11% des Américains le croient musulman.
Par ailleurs, pour la première fois, aucun des quatre candidats --Obama, Romney et les prétendants à la vice-présidence Paul Ryan et Joe Biden-- n'est un blanc protestant, comme l'ont été la plupart des présidents américains.
Et à quand un athée à la Maison Blanche ? "Ce n'est pas aussi impossible qu'il y a 20 ans", dit M. Turner, "mais il mettra du temps à toucher l'Américain moyen". (afp/Newsnet) Source

Thursday, November 1, 2012

Canada, Un timbre pour un évènement spécial

Un timbre pour le 57è rassemblement international des adventistes à Toronto en 2000

57è rassemblement international à Toronto, 2000
L'Église adventiste du septième jour a été fondée il y a 137 ans [au Canada, c'est moi qui souligne, DL]. Cet été, pour la première fois, elle tiendra sa Session mondiale au Canada. Postes Canada marquera la tenue de ce 57e rassemblement international par l'émission d'un timbre commémoratif imprimé au tarif du régime intérieur, qui sera offert à l'unité et en feuillet de 16. Le pli Premier Jour portera l'oblitération «Toronto ON», ville où, du 29 juin au 8 juillet, se réuniront les adventistes.
De modestes débuts
L'Église adventiste du septième jour a été instituée en 1863, lorsque ses membres fondateurs se sont séparés du Réveil prophétique, l'un des mouvements des millérites. Elle tire son nom de deux croyances fondamentales : l'imminence du retour de Jésus-Christ et l'observance du sabbat, le samedi, septième jour biblique.
Aujourd'hui [en 2000, c'est moi qui souligne, DL], l'Église adventiste du septième jour compte près de 11 millions de membres et est présente dans 207 pays du monde [1] ; plus de 6000 nouvelles communautés ont été créées depuis 1990. Parmi les Églises de confession chrétienne, elle est celle qui a connu la croissance la plus rapide, laquelle est attribuable à l'activité missionnaire de ses adeptes.
L'Assemblée de la Conférence générale a lieu tous les cinq ans. Elle a pour but d'élire l'instance suprême terrestre de l'Église, chargée de prendre les décisions importantes qui guideront les adventistes et qui régiront tous les volets de leur vie. Cette rencontre donne l'occasion aux membres de fraterniser et de célébrer la diversité culturelle et ethnique que favorise l'Église.
Une image divine
L'équipe de conception de la maison Malcolm Waddell Associates, de Toronto, tenait à réaliser un timbre qui rende hommage à la fois à l'Église adventiste et au Canada, pays hôte de l'Assemblée. Les concepteurs ont choisi l'élément principal du motif ­ un soleil émergeant d'un ciel nuageux dans les Rocheuses ­ après avoir parcouru de nombreux portfolios de clichés de scènes panoramiques. Ils y ont ensuite superposé le logo adventiste, une bible ouverte surmontée d'une croix et d'une flamme.
Pour un grand nombre des milliers de participants attendus à l'Assemblée, il s'agira d'un premier voyage au Canada. Par conséquent, ce timbre constituera pour eux un magnifique souvenir de cet important rassemblement religieux. Source

NOTE :
[1] on en compte aujourd'hui plus de 17 millions, c'est l'Église qui a le plus haut taux de conversions et de baptêmes.

Ajout 2016 : 19,5 millions de membres 
Données techniques :
Valeur: 1 x 46¢
Conception: Malcolm Waddell Associates
Format: 40 mm x 26 mm (horizontal)
Gomme: A.P.V
Dentelure: 13+
Impression: Ashton Potter
Procédé d'impression: Lithographie (6 couleurs)
Marquage: Procédé général, sur les quatre cìtés
Tirage: 3 000 000
Papier: Tullis Russell Coatings
No de produit: 403445107
Présentation: Feuillet de 16 timbres
Prix: 7,36 $
No de produit: 403445121
Prix: 0,76 $
Oblitération des PPJO: TORONTO ON
Date d'émission: Le 29 juin 2000
Article publié dans [laissé vide par PostesCanada]
En détail : les timbres du Canada (vol. IX, no 3, mai-juin 2000)


USA, Croire à l'américaine

Le Dieu de l'Oncle Sam
 
Les Américains votent pour choisir leur président.
La religion joue un rôle étonnant dans le pays
Croire en Dieu à l'américaine
«Mille ans d’obscurité», promet l’acteur de films d’action Chuck Norris à ses compatriotes, s’ils devaient reconduire le président en fonction Barack Obama lors des élections de novembre. Le candidat républicain à la vice-présidence Paul Ryan, de son côté, a pu dire, au cours d’un débat sur la réforme de la santé menée par Obama, que «seul Dieu et la nature» peuvent guérir. Dans les discours et les débats de la campagne électorale pour la présidence, les politiciens mêlent sans hésiter le politique et le religieux. Un phénomène américain que les Européens regardent souvent avec étonnement. 
Aux Etats-Unis, l’Etat et les religions sont strictement séparés. Néanmoins, la foi semble omniprésente. Cette religiosité, qui imprègne pratiquement toute la société américaine, ne doit toutefois pas être confondue avec les Eglises. Aux Etats-Unis, Dieu est un «Dieu de la nation américaine», comme le décrit Antonius Liedhegener, professeur de politique et religion à l’Université de Lucerne.
Les Américains vivraient une religion civile, «avec le président à son sommet». Cette religion civile existe à côté des Eglises et se distingue clairement d’elles. Elle se manifeste jusque sur les billets de banque avec l’expression «In God We Trust» - «En Dieu seul nous mettons notre confiance»…Il s’agit de valeurs et de convictions chrétiennes partagées par une majorité de la population, comme le rejet du socialisme et du communisme, qui sont considérés comme impies. Ces valeurs communes sont exprimées dans des symboles nationalistes et des actions moitié civiles, moitié religieuses.
A l’image du serment de loyauté à la Nation sous le regard de Dieu, récité chaque matin par les petits élèves américains devant le drapeau américain. Politiciens et présidents se recommandent de cette religion civile.
 
«God bless America»
Les Américains montrent une grande tolérance à l’endroit des groupes religieux, selon la journaliste Lotta Sutter, longtemps correspondante aux Etats-Unis : «Beaucoup d’Américains changent d’Eglise plutôt que de modifier leurs valeurs. Tant que vous croyez à quelque chose, c’est en ordre», dit-elle. Les athées et agnostiques déclarés, en revanche, ne sont pas bien considérés. Du fait de leur histoire, les Etats-Unis sont marqués par le protestantisme.
 
John F. Kennedy a été le premier président catholique des Etats-Unis. Son éligibilité a été longtemps disputée. Beaucoup craignaient qu’il obéisse au pape plutôt qu’à la Constitution. Aujourd’hui, en revanche, les mouvements évangéliques apprécient les catholiques parce qu’ils partagent des valeurs, comme au sujet de l’avortement. Des conservateurs religieux républicains se sont longtemps engagés en faveur du candidat catholique Rick Santorum, un concurrent de Mitt Romney. Ce n’est qu’à la fin qu’ils se sont résolus à soutenir le gouverneur du Massachusetts. Romney le leur a bien rendu en choisissant le catholique Paul Ryan comme vice-président sur son ticket. Comme mormon, Romney n’a pas la tâche facile. Les mormons arrivent en queue dans les sondages de popularité auprès des Américains. Avec les musulmans et les bouddhistes. Les protestants modérés, les catholiques et les juifs ont une meilleure image.
Pour Barack Obama, l’appartenance religieuse a été reléguée au second plan parce qu’il a surtout été accueilli comme le premier président noir. Lui aussi a fait des concessions religieuses en choisissant un pasteur évangélique d’une méga-église américaine typique pour son investiture, au motif que l’Amérique devait «se rassembler».Rassembler le pays comme «une nation sous le regard de Dieu», ainsi que le dit le Serment de loyauté, les républicains des années 1980 l’avaient bien compris avec Ronald Reagan. Le pieux président appelait les gens à la prière commune et décrivait les Etats-Unis comme «une ville céleste sur la montagne».
Avec cette image biblique, il soulignait le rôle meneur des Etats-Unis dans le monde et unifiait le pays dans le combat contre le communisme. Pour l’Union soviétique, il avait forgé le concept d’Empire du mal et avait remis à la mode le traditionnel «God bless America», «Que Dieu bénisse l’Amérique». par Karine Müller «Kirchenbote» Source 
 
La foi des prétendants
Seuls 49% des citoyens des Etats-Unis savent avec certitude que Barack Obama est chrétien, selon un sondage réalisé par l’institut Pew. Un plus grand nombre de sondés savent que Mitt Romney est mormon mais une importante minorité ne considère pas l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours comme chrétienne.
Dans des interviews publiées cet été par le magazine de la cathédrale nationale de Washington, les deux candidats à la présidence des Etats-Unis ont répondu à des questions sur leur foi. Interrogé sur les personnes qui doutent de la sincérité de sa foi, Barack Obama a répondu: «Je ne peux pas y faire grand-chose. J’ai un travail à faire en tant que président, mais convaincre les gens que ma foi en Jésus est légitime et bien réelle n’en fait pas partie.»
De son côté, Mitt Romney a répondu : «On me pose souvent des questions sur ma foi et mes croyances par rapport à Jésus-Christ. Je crois que Jésus est le Fils de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Chaque religion a ses propres doctrines et une histoire propre qui ne devraient pas être sources de critiques mais au contraire servir à mettre à l’épreuve notre tolérance.» par EN Source

Religion, 75% des chrétiens victiment de leur croyance

75 % des chrétiens victimes de discriminations d'après un rapport de l'AED
 
D’après une étude de l'Aide à l'Eglise en détresse, les chrétiens subissent les trois quarts des atteintes à liberté religieuse dans le monde.
 
Bible ouverte
«75 % des cas d’atteinte à la liberté religieuse concernent des chrétiens» : c’est le chiffre choc du dernier rapport d’Aide à l’Église en détresse (AED) — un organisme humanitaire catholique — sur la liberté religieuse dans le monde. Du fait de leur nombre, estimé à deux milliards d’individus, soit le plus grand groupe religieux au monde, ceux qui n’utilisent pas la force pour se défendre sont « très clairement » les principales victimes, résume l’AFP.

D’après le directeur d’AED, Marc Fromager, cité par le Figaro : «sur 131 pays de culture chrétienne, il n’y en a pas un seul où la législation sur la liberté religieuse laisse à désirer. Sur 49 pays de culture musulmane, 17 ne tolèrent aucune autre religion et contrôlent étroitement les croyants non musulmans. 19 reconnaissent théoriquement la liberté religieuse mais ne l’appliquent pas en pratique.»
Le mois dernier, un rapport du Pew Research Center a montré que la répression des religions continuait d’augmenter.

Selon l’AED, les pays les plus intolérants sont l’Arabie Saoudite, la Corée du Nord et le Pakistan. «De manière générale, avance un communiqué, on peut dire que le droit à la liberté religieuse est davantage bafouée au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, ainsi qu’en Asie. La situation se présente de manière particulièrement problématique dans les pays dont les Constitutions définissent une religion d’État.»
Marc Fromager estime d’ailleurs que la question de la citoyenneté dans les pays du printemps arabe devient centrale.

Œuvre internationale de droit pontifical, l’AED pourrait être accusé de prêcher pour sa paroisse et de minorer les atteintes à d’autres religions. «C’est un constat et non une recherche publicitaire de victimisation», se défend-t-elle, qui «se veut une étude factuelle de la situation de tous les groupes religieux, sans parti pris ni jugement.»
Traduit en six langues et publié dans dix-sept pays, son rapport bisannuel tend, de fait, à s’imposer comme une référence à l’échelle internationale. par Fabien Trécourt Source

Ajout 14nov.2012
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/les-menaces-sur-la-liberte-religieuse-persistent-dans-le-monde-16-10-2012-2238755.php