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Tuesday, October 30, 2012

Egypte, Election d'un nouveau pape copte

L'Egypte s'en va pour une élection d'un nouveau pape copte 
 
Le clergé et des représentants des fidèles de l’église copte d’Égypte ont sélectionné, lundi 29 octobre, trois candidats parmi lesquels le prochain chef spirituel de cette communauté chrétienne sera choisi dimanche 4 novembre.
 

Un prêtre copte vote, lundi 29 octobre à la cathédrale copte du Caire.
 AP/Sami Wahib.
L'élection du futur primat de l'Eglise copte orthodoxe d'Egypte, qui succèdera au pape Chenouda III dans un pays en pleine mutation, a débuté lundi au Caire. Le successeur de Chenouda III, décédé en mars à l'âge de 88 ans après quatre décennies de règne, aura pour délicate tâche de gérer l'après-«printemps arabe» qui a vu la chute en 2011 du président Hosni Moubarak.

Quelque 2.400 personnes ont le droit de participer à l'élection du 118e pape copte d'Egypte à partir d'une liste de cinq candidats présélectionnés publiée par l'Eglise et comportant deux évêques et trois moines âgés de 49 à 70 ans.
Ces grands électeurs, choisis par l'Eglise, comprennent des fidèles, des personnalités publiques et une poignée de représentants de l'Eglise copte d'Ethiopie, liée par l'Histoire à son homologue égyptienne.
 
Environ 12 millions de coptes égyptiens
Les noms des trois candidats arrivés en tête feront partie d'un tirage au sort qui aura lieu le 4 novembre et d'où sortira le nom du 118e pape copte. Le scrutin de lundi a lieu dans l'enceinte de la cathédrale d'Abbassia, au Caire. Les Frères musulmans, dont est issu le successeur de Hosni Moubarak, l'actuel président Mohamed Morsi, se sont engagés à protéger les droits de la minorité copte dans un pays ultra-majoritairement peuplé de musulmans sunnites.
Les coptes égyptiens seraient environ 12 millions sur une population totale de 83 millions. Ils se sentent marginalisés, voire parfois persécutés par leurs voisins musulmans. par Reuters Source

USA, Trop de silences sur le mormonisme de Romney

"Mitt Romney est resté trop mystérieux sur sa religion"
 
Le biographe de Mitt Romney, Soufian Alsabbagh, auteur de "L'Amérique de Mitt Romney" (Demopolis, 2012) explique à Metro la relation très discrète qu'entretient le républicain avec la religion mormone.
 
Metro - Mitt Romney est-il un "bon mormon" ?
Soufian Alsabbagh - "Absolument. Il s'adonne à la prière régulière tous les dimanches à l'Eglise et tous les soirs, il se consacre à sa foi. Tous les signes indiquent que c'est une personne très croyante, qui vit pour sa foi. Mais qui la garde privé".
 
Quelle est sa place au sein de l'Eglise mormone ?
"Il n'a aucun rôle officiel aujourd'hui. Mais il a été évêque à la fin des années 80 et au début des années 90. Il tenait une petite congrégation à Boston, dans le Massachusetts. C’étaient environ 200 ou 300 personnes, dont il s'est occupé bénévolement pendant une dizaine d'années. Il était alors réputé pour ses qualités humaines : les gens qui l'ont fréquenté disaient de lui qu'il était très impliqué, ce qui lui confère une image qui contraste totalement avec celle qu'il a aujourd’hui. Il a aussi fait du prosélytisme en France.
 
Racontez-nous son séjour en France...
"Son séjour a complètement façonné sa vision politique. Il avait alors 21 ans et était très influencé par son père, un Républicain modéré. Or quand Romney arrive France, il met les pieds dans un environnement complètement hostile. Il débarque en plein mai 68, avec ses revendications, son anti-américanisme, l'anti guerre du Vietnam. Dans ces conditions, sa mission de convertir était un enfer. La vision de cette France socialiste va considérablement renforcer ses positions conservatrices. Aujourd'hui encore, on l'entend dire parfois : "attention, si on élit les démocrates, on va faire comme avec les socialistes en France".
 
Etre mormon, est-ce un atout ou un défaut dans une campagne présidentielle ?
"C'est bien vu aux Etats-Unis, dans le sens où cela ne pose aucun problème aux Américains d'élire un mormon à la tête du pays. Il reste quelques préjugés négatifs, notamment parce que l'Eglise mormone pratiquait à un moment la polygamie. Mais Mitt Romney a choisi la discrétion totale sur sa foi, c'est à dire qu'il n'en parle jamais. Pour moi, c'est une erreur. Car cela alimente les suspicions. Les Américains veulent élire un homme qu'ils connaissent. Comme Obama, qui a dû jouer franc jeu sur ses origines et sa religion. Or Romney est resté trop mystérieux sur cet aspect-là de sa personnalité". Source

Friday, October 26, 2012

Algérie, Polémique du voile

Le voile, un symbole de 3000 ans de machisme religieux
 
Femme voilée dans un souk en Syrie, le 21 janvier 2012.
© Reuters/Ahmed Jadallah
Le voile est commun aux trois religions monothéistes. Regard d'un écrivain algérien sur un signe religieux qui, selon lui, est un marqueur de soumission de la femme à l'homme.
Depuis des années, tout le monde parle du voile, de plus en plus de personnes portent le voile, pas seulement à Bamako ou au Caire, mais aussi à Londres, Paris ou New York.
 
Symbole religieux ou signe religieux ? Que signifie ce carré de tissus qui met la planète en émoi?
Intrigué par autant de questions, j'ai décidé de consacrer quelques semaines de mes vacances à compulser les livres d'histoire religieuse pour remonter aux racines du signe, pour ne pas dire du mal.
Et là, en remontant au plus loin des traces écrites des civilisations antiques, en fouillant dans les annales des histoires sumériennes, j'ai découvert avec stupéfaction que le voile découle à l'origine d'une illusion optique.
En effet, une croyance sémitique très ancienne attestée en Mésopotamie, considérait la chevelure de la femme comme le reflet de la toison pubienne ! 
 
«Les prostituées ne seront pas voilées»
Donc, il a fallu très tôt lui couvrir la tête, afin de lui occulter le sexe ! Cette croyance était si répandue dans les pays d'Orient, notamment en Mésopotamie, qu'elle a fini par avoir force de loi.
Aussi, le port du voile est-il rendu obligatoire dès le XIIe siècle avant J.-C. par le roi d'Assyrie, Teglat Phalazar Ier :
«Les femmes mariées n'auront pas leur tête découverte. Les prostituées ne seront pas voilées.»
C'était dix-sept siècles avant Mahomet et cela se passait en Assyrie, l'Irak d'aujourd'hui.
Dans la Bible hébraïque, on ne trouve aucune trace de cette coutume, cependant la tradition juive a longtemps considéré qu'une femme devait se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les hommes.
 
Le voile comme instrument de ségrégation pour l'Eglise
Il faudra attendre l'avènement du christianisme pour que le voile devienne une obligation théologique, un préalable à la relation entre la femme et Dieu.
C'est saint Paul qui, le premier, a imposé le voile aux femmes en avançant des arguments strictement religieux. Dans l'épître aux Corinthiens, il écrit :
«Toute femme qui prie ou parle sous l'inspiration de Dieu sans voile sur la tête, commet une faute identique, comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu'elle se tonde; ou plutôt, qu'elle mette un voile, puisque c'est une faute pour une femme d'avoir les cheveux tondus ou rasés.» [1 Corinthiens 11 : 5-6, c'est moi qui souligne, DL] [1]
Et plus loin :
«L'homme, lui, ne doit pas se voiler la tête : il est l'image et la gloire de Dieu, mais la femme est la gloire de l'homme. Car ce n'est pas l'homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l'homme, et l'homme n'a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l'homme. Voilà pourquoi la femme doit porter sur la tête la marque de sa dépendance.» [1 Corinthien 11 : 7-10, c'est moi qui souligne, DL] [2]
 
L'Eglise s'en servira à l'égard des femmes, pour les considérer comme des créatures inférieures par nature et selon le droit.
On voit qu'à l'origine, le voile est utilisé comme un instrument de ségrégation qui fait de la femme un être inférieur, non seulement vis-à-vis de l'homme mais aussi de Dieu.
Il est intéressant de noter que ce passage des Corinthiens est repris aujourd'hui par la plupart des sites islamistes qui font l'apologie du foulard.
 
Et dans l'islam?
Sept siècles plus tard naît l'islam. Le Coran consacre au voile ces passages :
«Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur étoffe sur leurs poitrines.» Coran (24: 31)
 
Enfin dans la sourate 33, Al-Ahzab (les Coalisés), au verset 59, il est dit :
«Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles de grandes étoffes: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées.» Coran (33 : 59)
 
Sans vouloir être aussi pointilliste que les orthodoxes, je ferai remarquer que nulle part dans ces sourates, il n'est fait explicitement mention de voile (hijab) recouvrant le visage, cachant les cheveux et encore moins tout le corps.
Dans la première sourate, le Coran appelle simplement les croyantes à recouvrir leurs poitrines. La très sérieuseEncyclopédie de l'Islam (éd. Leyde) apporte cette explication :
«Dans l'Arabie préislamique, une coutume tribale voulait que durant les batailles, les femmes montent en haut des dunes et montrent leurs poitrines à leurs époux guerriers pour exciter leur ardeur au combat et les inciter à revenir vivants afin de profiter de ces charmes.»
Le verset en question aurait été inspiré au Prophète pour instaurer un nouvel ordre moral au sein des tribus. Quant au deuxième verset, il a fait l'objet de maintes lectures et controverses, la plus intéressante étant celle d'un grand imam qui, à l'âge d'or de Bagdad, au IXe siècle, en fit cette originale lecture :
«Le Seigneur n'a recommandé le voile qu'aux femmes du Prophète, toute musulmane qui se voilerait le visage se ferait passer à tort pour la sienne et donc sera passible de 80 coups de fouet.»
Le voile est resté depuis le signe distinctif des riches citadines et demeura inconnu dans les campagnes où les hommes ne songeaient pas à voiler les femmes en raison des travaux qu'ils leur confiaient.
 
Un avant et après «Révolution iranienne de 1979»
C'est la Révolution iranienne de 1979 qui entraîne la généralisation du voile. Le hijab, innovation sortie tout droit de la tête des tailleurs islamistes, a supplanté dans les pays du Maghreb le haïk traditionnel, un carré de tissu blanc.
Bien sûr, ce sont là les signes d'une société arabo-musulmane en crise, sans projet, sans perspectives, soumise à des régimes totalitaires et qui n'a pour unique espace de respiration, d'utopie, que la religion.
Pierre Bourdieu expliquait que dans l'Algérie coloniale, l'homme colonisé renvoyait sur la femme toute la violence subie de la part du colonisateur. Désormais, l'homme musulman renvoie sur la femme tout le chaos que lui fait subir la crise planétaire.
Dans ces pays sans libertés, l'islamisme fonctionne comme une eschatologie. Il efface toutes les aspérités de la vie pour ne faire miroiter que les plaisirs de «son vaste paradis».
 
L'islam à l'origine : une religion d'Etat et de conquête
Ici se pose également la question de la place de l'islam chez l'Autre. Contrairement au judaïsme qui s'est forgé dans l'exil, au christianisme qui s'est inventé durant les persécutions, l'islam est venu au monde comme une religion d'Etat et une religion de conquête.
Il n'a pas été souvent minoritaire et la place qu'il a accordée aux autres religions n'a pas été un exemple de tolérance. Et qu'on en finisse également avec cette parité des signes religieux.
A Rome ou à Jérusalem, on ne lapide pas ceux qui ont oublié leur croix ou leur étoile de David, en revanche, de Téhéran à Khartoum, de Kaboul à Casablanca, chaque jour des femmes sont violées, vitriolées, assassinées, fouettées ou licenciées parce qu'elles ne se sont pas couvert le visage et le corps.
 
Le hijab est l'effacement et l'abolition virtuels de la femme. Tous les écrits fondamentalistes l'affirment, «le voile est obligatoire car il doit cacher la aoura (parties du corps) de la femme».
C'est-à-dire que tout son corps est perçu comme une partie honteuse. Le hijab joue la fonction que lui a assigné Paul, il y a deux mille ans: signifier à la femme en public qu'elle est un être inférieur, bonne à museler.
Toute fille pubère est donc perçue comme une partie honteuse. Elle est éduquée pour se percevoir, depuis l'âge de 8 ans, comme un objet sexuel potentiel qui doit être dérobé aux yeux de la foule concupiscente.
Derrière chaque voile, il y a trois mille ans de haine envers la femme qui nous regarde. par Mohamed Kacimi (romancier algérien) Source 

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COMMENTAIRE :
Quand l'apôtre Paul citait ces arguments, il faut voir aussi le contexte.
À l'époque aussi, au Ier siècle, les femme ne devaient pas parler en public à un autre homme que son mari. Dans cette même période, les hommes portaient des ''robes'', ce qui n'a pas changé avec les musulmans. Ils portent tous cette tenue qui couvre le corps de l'homme du cou jusqu'aux chevilles !

Voici ce qu'on y lit dans 1 Corinthiens 11 : 3-15
- 11.3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 11.4 Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. 11.5 Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée. 11.6 Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile. 11.7 L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme. 11.8 En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme; 11.9 et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme. 11.10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend. 11.11 Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. 11.12 Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. 11.13 Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée? 11.14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux, 11.15 mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile? -

D'autre part on dit aussi que les hommes ne doivent avoir les cheveux longs, qu'ils avaient tous (presque) la barbe, que dans les assemblées, on séparait les hommes des femmes...
Il faut tenir compte du contexte. C'est comme la loi du Talion. Ce n'est plus applicable... enfin pour ceux qui respectent les droits de vie... et d'égalité.

Notes :
[1] L'auteur romancier oublie volontairement le verset 3 qui dit ceci pour la mise en contexte :
- 11.3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. -
Christ, c'est Jésus le Fils unique de Dieu, né de l'Esprit Saint, la troisième Personne de la Trinité céleste.
[2] Ce que l'auteur oublie volontairement, c'est cette portion de phrase :
- 11.10C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend. -
Donc, la femme a été créée de la cote de l'homme, qui lui a été créé des mains mêmes de l'Éternel !!!
Genèse 1 : 26-27 Genèse 2 : 6 Genèse 2 : 21-23
Les anges eux-mêmes se voilent la face en présence de Dieu.

Quand on lit la Genèse, Dieu dit aussi ceci :
- 2.18 L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. 2.19 L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme. 2.20 Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui. -
Touareg

Alors je pense plutôt, que le voile au départ, était plus pour le protéger du soleil comme du vent, devenant de même un accessoire de séduction (n'oublions pas que les hommes portaient aussi un ''voile'' enroulé devenant un turban, qu'ils se servent aussi pour se protéger du vent -touaregs-), avant de devenir un outrage à la liberté de la femme.

Aujourd'hui, le voile est représenté comme un pouvoir religieux masculin, mais certaines femmes ne veulent pas le quitter, soit par tradition de peur de se faire critiquer, soit d'appartenance soumise à la religion qui l'impose.

Thursday, October 25, 2012

Astronomie, La lune aurait eu un impact avec la Terre

La Lune est bien née d'une collision apocalyptique avec la Terre
 
[Aberration scientifique, DL]
La Lune est bien née voici très longtemps d'une collision apocalyptique avec la Terre et, selon une étude publiée mercredi, la preuve confirmant cette théorie tient en peu de chose : un léger excès de "zinc lourd" découvert dans des roches lunaires.
Les scientifiques cherchaient cette preuve depuis que les premières missions américaines Apollo ont rapporté des échantillons de Lune dans les années 1970. Et c'est le Français Frédéric Moynier, de l'Université Washington à Saint-Louis (Etats-Unis), et son équipe qui sont les premiers à l'avoir trouvée.
D'après la théorie dite de "l'impact géant", la Lune a été créée voici environ 4,5 milliards d'années lorsque la Terre primitive a été violemment percutée par un corps céleste baptisé Théia (mère de la Lune, Séléné, dans la mythologie grecque), aussi massif que la planète Mars. A titre de comparaison, l'astéroïde qui aurait bien plus tard provoqué la disparition des dinosaures avait seulement la taille de Manhattan.
 
La collision a libéré tellement d'énergie que Théia a fondu et s'est évaporée, au même titre qu'une grande partie de l'enveloppe terrestre. Une partie du nuage de roches vaporisées se serait de nouveau agrégée à la Terre, tandis que l'autre se serait solidifiée non loin de là, donnant naissance à la Lune.
Au fil du temps, l'hypothèse de l'impact géant est devenue de plus en plus plausible, compatible avec des simulations informatiques et des échantillons lunaires très pauvres en éléments volatils (qui s'évaporent facilement), comme le sodium, le potassium, le plomb ou le zinc.
"Mais si ces roches étaient dépourvues d'éléments volatils après avoir été vaporisées durant l'impact géant, on aurait aussi dû trouver un fractionnement entre les différents isotopes (variantes) d'un même élément", seuls les plus lourds demeurant dans la roche, explique Frédéric Moynier dans un communiqué diffusé par son université.
Le problème est que jusqu'à présent, personne n'était parvenu à mettre en évidence un tel "fractionnement isotopique" concernant la Lune.
M. Moynier et son équipe ont donc analysé vingt échantillons de roches prélevés en différents points de la Lune pour les comparer avec des roches terrestres et dix météorites martiennes.
La planète Mars est comme la Terre, elle est très riche en éléments volatils, notamment en zinc, contrairement à la Lune. Mais le zinc découvert dans les échantillons lunaires comporte des variantes atomiques beaucoup plus lourdes que le sol terrestre ou Mars, révèle l'étude, publiée par la revue britannique Nature.
 
Tout semble donc indiquer que les conditions qui prévalaient au moment de la formation de la Lune ont provoqué une volatilité et un fractionnement très supérieur à ceux de la Terre ou de Mars.
Et l'explication la plus simple et la plus pausible à un tel résultat est la fusion à grande échelle provoquée par un impact géant, selon les auteurs.
"Ces travaux ont aussi des implications pour l'origine de la Terre, qui est étroitement liée à l'origine de la Lune", souligne Frédéric Moynier.[1]
Sans l'influence stabilisatrice de la Lune qui orbite autour de notre planète, la Terre serait en effet bien différente et moins propice à l'épanouissement de l'humanité. Elle tournerait plus rapidement, les jours seraient plus courts, le climat plus marqué et changeant, estiment les scientifiques. Source

COMMENTAIRE :
Si la lune terrestre a été en collision avec la Terre, pourquoi donc est-elle si ronde ?












Surtout si on la compare avec celles de Mars :


Phobos et Déimos (Peur et Terreur)











avec celles de Jupiter :

















Ces scientifiques, peuvent-ils m'expliquer pour cette différence dans les formes ?

Toutes de font percuter par des météorites et autres objets universels... mais la forme des lunes de Mars, ne répondent pas à cette logique de la sphère (presque) parfaite !

Donc pour moi, c'est une stupidité flagrante de se laisser embrigader dans ces théories...
Au vu de la taille de cette lune, comparant avec les traces que laissent les impacts et sur la lune et sur la terre (cratères), si la lune se serait réellement entré en collision avec la Terre, un bout de la Terre serait manquant, et la Lune aurait des traces de cet impact aussi telle que la difformité due à l'impact... et j'en passe...

Cela n'a pas de sens...

[1] Ce qui est certain et que j'approuve, est que la Lune aie été créée en même temps que la Terre.
Genèse 1 : 14-19


France-USA, Les juifs n'ont pas eu la même destinée

"Les juifs ont eu différents destins aux Etats-Unis et en France"
 
Le sociologue et historien Pierre Birnbaum, né en 1940, publie Les Deux Maisons. Un essai dans lequel il étudie la façon dont les juifs se sont intégrés, et ont accédé à la haute fonction publique, en France et aux Etats-Unis.
 
Qu'est-ce que votre approche comparative dit de la France et des Etats-Unis ?
Ce sont deux nations où l'Eglise et l'Etat sont séparés ; il en existe très peu au monde. Et pourtant ces deux grands modèles de séparation d'avec les Eglises demeurent radicalement contraires. Pour que la séparation soit effective, il faut que l'Etat soit fort, qu'il se coupe de l'Eglise. Tel est le cas en France, où l'Etat se distingue des religions et professe l'ambition de modeler l'espace public, ce que recouvre le terme de laïcité - en instituant notamment le décadi à la place du dimanche sous la Révolution française. L'Etat prend en charge la société, organise l'éducation. Il laïcise, par exemple, en 1905, l'espace public.
Cette même année, le juge Brewer proclame que les Etats-Unis sont une nation chrétienne, ce que confirme alors la Cour suprême dans une décision restée fameuse. Il y a bien aux Etats-Unis une structure de séparation de l'Eglise et de l'Etat, le "Wall of separation" de Jefferson, mais c'est de l'Etat que l'on ne veut pas ! La société américaine offre le spectacle d'un fantastique pluralisme religieux, avec un establishment protestant dominant, et qui refuse l'empiétement de l'Etat. Cette perspective se trouve à l'origine de ma comparaison des deux modèles d'émancipation des juifs.
 
En quoi l'histoire de l'intégration des juifs à ces deux sociétés est-elle exemplaire de celle des minorités ? Les Etats-Unis seraient plus propices que la France au développement de communautés...
Aux Etats-Unis, il s'agit moins de "communautés" que de reconnaître le droit d'adhérer à des valeurs pour autant qu'elles ne remettent pas en question un bonheur public. Prenons l'exemple de la célébration, à Philadelphie, de la Constitution, le 4 juillet 1788 : une grande procession traverse la ville et se termine par un gigantesque banquet où l'on aménage une table pour les juifs de la ville qui mangent casher sans que personne y prête attention. Quelques jours après, une procession est prévue à New York. Or, on se rend compte que cette célébration de la Constitution coïncide avec un jeûne du calendrier hébraïque. Du coup, l'on repousse la cérémonie d'un jour.
 
Ce serait impensable en France...
Oui. Aux Etats-Unis, on appelle les enfants Jonathan, Ezra ou Rachel, et on trouve des villes nommées Jéricho, Canaan ou Hébron. L'hébraïsme y est très influent et les Américains eux-mêmes se vivent comme les nouveaux Hébreux qui ont échappé à l'emprise du "pharaon" anglais en franchissant leur mer Rouge - l'Atlantique. La Révolution française, au contraire, se construit sur une fascination envers les républiques romaine et grecque.
 
Pourtant, au XIXe siècle, la France intègre mieux les juifs à la vie publique que les Etats-Unis. Pourquoi ?
En France, une République homogénéisatrice offre aux juifs un destin exemplaire en leur permettant d'entrer dans la citoyenneté sur une base universaliste. Cela implique l'abandon des identités collectives au profit d'une méritocratie républicaine. On va retrouver des "juifs d'Etat" à Polytechnique, à l'Ecole normale supérieure dès le XIXe siècle. Ils vont devenir ministres, préfets, généraux, professeurs au Collège de France, etc. Mais au même moment le judaïsme, tout comme d'autres cultures, a du mal à se développer comme lieu de créativité et d'idées.
 
Aux Etats-Unis, c'est le contraire ?
Oui, l'Etat et l'administration sont dominés par l'establishment protestant jusqu'aux années 1950. On trouve même, jusqu'en 1867, des Constitutions d'Etat comme celle du Maryland qui refusent l'accession des juifs à la fonction publique. Le judaïsme, en revanche, s'épanouit dans les niches de la société et George Washington, dans un fameux discours à la synagogue de Newport, déclare que les juifs peuvent vivre "sous leur arbre de vin et de figue sans que personne les inquiète".
 
A quel moment les juifs se rapprochent-ils de l'Etat américain ?
Pendant le New Deal rooseveltien, dans les années 1930, lors du renforcement de l'Etat. Cette "alliance verticale" entre les juifs et l'Etat américain se réalise probablement aux dépens d'une forme de solidarité puisque ceux qui entourent le président Roosevelt échouent pendant la seconde guerre mondiale à user de leur influence pour mettre fin au massacre des juifs européens par les nazis. La thèse entretenue dans l'opinion de la "guerre juive", un fantasme très puissant à cette époque, aussi bien en France qu'aux Etats-Unis, comme l'a montré l'historien Jeffrey Herf [La Propagande nazie, Calmann-Levy, 2011], a eu un effet dissuasif. Elle risque, du reste, de refaire surface en cas de guerre entre Israël et l'Iran.
 
Quelle est la figure du "juif d'Etat" à l'américaine la plus significative ?
Deux juges de la Cour suprême, Benjamin Cardozo (1870-1938), par sa défense de la loi et sa fidélité à son histoire personnelle, et Felix Frankfurter (1882-1965), un de mes favoris car il met en place une vision radicale de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. En 1940, la décision Gobitis rendue par la Cour suprême concerne les Témoins de Jehovah qui, alors que la guerre fait rage, refusent de saluer la bannière étoilée. Frankfurter convainc la Cour de les condamner et provoque un scandale. Le service de l'Etat, pense-t-il, l'emporte alors sur les convictions personnelles religieuses. La Cour revient rapidement sur cette décision au nom des libertés individuelles. Mais Frankfurter persiste à rêver d'une intégration à la française et de fait, dans les années 1950, le "Wall of separation" va prendre une certaine réalité, symbolisée par des mesures telles que l'interdiction des prières à l'école, de la lecture de la Bible, etc.
Les quelques juges juifs de la Cour suprême - Louis Brandeis (1856-1941) est le premier magistrat juif à y siéger - votent avec certains de leurs collègues en faveur de cette laïcisation qui choque, comme sous la IIIe République, une société demeurée chrétienne et suscite là aussi des poussées antisémites. A cette époque, on a l'impression que les modèles français et américain se rapprochent. De fait, la Cour suprême joue le rôle de l'Etat à la française dans la structuration de l'espace public.
 
Quand cette tendance s'inverse-t-elle ?
A la fin des années 1960, un nouveau messianisme religieux se profile qui, avec les militants de la droite chrétienne et, bien plus tard, ceux du Tea Party, prend sans cesse plus d'ampleur en dépit de la résistance de juges de la Cour suprême auxquels s'associent en permanence quelques juges juifs. A l'extérieur, des rabbins et des intellectuels juifs partagent les convictions du mouvement chrétien, hostile au "mur de séparation", et appuient ce retour à Dieu. Ce qui éloigne les Etats-Unis de la laïque France contemporaine.
 
Avec Barack Obama au pouvoir, quelque chose change-t-il dans le modèle américain d'intégration des juifs ?
Depuis la présidence de Clinton et jusqu'à celle d'Obama, des juifs, plus nombreux qu'auparavant, ont été élus au Congrès, quelques-uns accèdent même au cabinet présidentiel, et trois d'entre eux siègent à la Cour suprême (sur neuf membres). On assiste ainsi à une sorte de rencontre inédite entre les juifs et l'Etat à un moment où celui-ci tente de se renforcer. Un peu comme en France, cette entrée pleine et active dans l'espace public risque de les éloigner quelque peu du sionisme mais surtout de provoquer, en retour, un antisémitisme politique plus menaçant que les préjugés sociaux ou religieux antérieurs.
 
Faut-il, pour détourner une célèbre formule, dire que les juifs sont "heureux comme Dieu aux Etats-Unis" et pas "heureux comme Dieu en France" ?
Ils le sont dans les deux sociétés, même s'ils connaissent des destins différents. Aux Etats-Unis, les juifs étant largement exclus de l'Etat, l'antisémitisme politique demeure absent et ne remet pas en cause leur existence. Il n'y a aucune mobilisation antisémite d'importance, en dehors de l'épisode du New Deal baptisé "Jew Deal", qui voit la naissance de ligues antisémites. Les conflits politiques de dimension nationale concernent davantage les Noirs.
L'antisémitisme reste aux Etats-Unis largement social ou religieux : on les exclut des universités, des clubs, des hôtels, mais la violence est comme absente, en dehors du lynchage, en Géorgie, en 1915, de Leo Frank, un industriel juif américain accusé à tort du meurtre d'une jeune fille. "We are at home in America" ["Nous sommes à la maison, aux Etats-Unis"], se félicitent les juifs américains tout comme auparavant les juifs espagnols ou allemands. Ces dernières "maisons" ont disparu, emportées par l'Inquisition et la Shoah et seules, ou presque, en dehors de l'exemple britannique, demeurent ces deux "Sion" américaine et française comme modèles alternatifs essentiels. par Nicolas Weill Source
 
Biographie :
"LES DEUX MAISONS ESSAI SUR LA CITOYENNETÉ DES JUIFS (EN FRANCE ET AUX ÉTATS-UNIS)"
de Pierre Birnbaum (Gallimard, 418 p., 25 €).
"GÉOGRAPHIE DE L'ESPOIR. L'EXIL, LES LUMIÈRES, LA DÉSASSIMILATION"
de Pierre Birnbaum (Gallimard, 2004).
"HISTOIRE RELIGIEUSE DES ÉTATS-UNIS"
de Lauric Henneton (Flammarion, 444 p., 25 €).
"DE LA RELIGION EN AMÉRIQUE"
de Denis Lacorne. Essai d'histoire politique, (Gallimard, 2007, réédité et mis à jour en Folio essai, 464 p., 9,60 €).