Merci de me suivre. Éphésiens 5 v.11. - LES TEXTES REFLÈTENT L'OPINION DES AUTEURS, n'impliquent ET n'engagent QUE CEUX-CI. Je rapporte les faits troublants qui me paraissent importants aujourd'hui. La religion fait les manchettes, et la Parole de Dieu est bafouée. J'ai choisi Jésus comme Maître de ma vie. J'attends son imminent retour, et veux observer ses Commandements (Exode 20 v.2-17). [Ép.5 v.11 : "NE PARTICIPEZ PAS AUX PRATIQUES STÉRILES QUE FAVORISENT LES TÉNÈBRES, MAIS DÉMASQUEZ-LES !"]
Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, candidat à
sa réélection le 6 novembre, a toujours cumulé les singularités et les
paradoxes. Parmi ses traits caractéristiques : sa foi, libre et décomplexée, qui
ne ressemble pas à celle de son adversaire Mitt Romney. En revanche, elle
correspond à une Amérique plus hétérogène que jamais.
Depuis que l’Amérique est l’Amérique, c’est-à-dire croyante à 90%, un
candidat à l’élection présidentielle se doit de parler de sa foi personnelle.
Barack Obama ne constitue pas une exception, multipliant depuis plusieurs mois
des rencontres avec des leaders religieux, communiquant à l'envi sur son
habitude de prier «tous les jours» et de lire la Bible. Dans une vidéo publiée
par son équipe de campagne, on le voit même prier à la Maison Blanche et avec sa
famille, dans une certaine ostentation qui ne lui ressemble absolument pas.
Ces apparences ne sont pas toutes trompeuses. Si on
devait le prendre au mot, sa foi structure vraiment sa pensée et son action
politiques. Dans une interview publiée le 21 août dernier par la Washington
National Cathedral Magazine, une revue religieuse, il a déclaré : «Ma foi
chrétienne me donne une perspective et une sécurité que je n'aurais pas par
d'autres moyens : que je suis aimé et qu'à la fin de la journée, Dieu est aux
commandes.» La foi présidentielle relève d'une évidence soulignée notamment par
Stephen Mansfield, auteur de La foi de Barack Obama, une des meilleures
biographies non hagiographiques du président américain : «Obama, dit-il,
considère que sa foi doit influencer la manière de gouverner le pays. Il apporte
ainsi des valeurs religieuses dans la sphère politique.» Là réside probablement
un des aspects les plus importants – et, en France, un des plus méconnus - du
président démocrate.
Trois des actes les plus forts de son
mandat sont explicitement inspirés par ses valeurs chrétiennes : sa
réforme du système de santé, qui permettra à terme à quelques 35 millions
d’Américains d’accéder pour la première fois à une couverture des soins ; le
sauvetage par l’Etat fédéral des emplois dans l’industrie automobile ; le «
discours du Caire» du 4 juin 2009 où il a notamment prôné le dialogue entre «l’Amérique et l’islam», qui «se nourrissent de principes communs, à savoir la
justice et le progrès, la tolérance et la dignité de chaque être humain.» En
même temps, et en totale opposition à la droite chrétienne, Obama a toujours
été, à l’instar du Parti démocrate, explicitement en faveur du droit à
l’avortement. Depuis six mois, il se prononce aussi en faveur du mariage
homosexuel. Dans certains milieux chrétiens conservateurs, on s'interroge
ouvertement sur sa foi et le traite de non-croyant ou même de musulman (parce
que son beau-père l'était).
Quelle est donc cette foi
présidentielle ? Obama fait partie des «chrétiens progressistes», un
terme qu’il utilise souvent lui-même, ou de la «Religious Left». Il s’agit
d’une catégorie de croyants engagés, parfois pro-life, qu’il ne faut surtout pas
confondre avec la «Liberal Left», une faction farouchement antireligieuse au
sein du Parti démocrate. Sur le plan confessionnel, Obama est un protestant
libéral. C’est un courant spirituel développé à partir du XIXe siècle au sein
des Eglises protestantes «historiques» ou «main-line» (comme par exemple
l’Eglise réformée de France). Héritier de l’humanisme, reconnu pour son exégèse
critique des textes et une certaine remise en cause des dogmes chrétiens, ce
libéralisme a produit de grands penseurs comme Reinhold Niebuhr (1892-1971), un
des «maîtres spirituels» d'Obama. Comme les protestants main-line en général,
les Eglises libérales sont en déclin depuis des décennies. Mais il y a plusieurs
exceptions.
Ainsi Trinity United Church of Christ, une
mega-church (église qui attire au moins 2000 personnes au culte) dans la
banlieue sud de Chicago, au cœur des quartiers très pauvres. C'est sur la même
rue qu'Obama, nouvellement diplômé de l'université de Columbia, a commencé sa
carrière en 1985 en tant qu’animateur social. Venu de l'incroyance et d'un
profond scepticisme, il s’y est converti en 1988, il s’y est marié avec
Michelle, brillante avocate, et il y a fait baptiser ses deux filles. «En
m'agenouillant sous un crucifix dans le quartier South Side of Chicago, j'ai
senti l'Esprit de Dieu me faire signe. Je me suis soumis à sa volonté et je me
suis engagé à découvrir sa vérité», résume-t-il simplement dans un de ses
discours les plus connus devant le Congrès à Washington le 28 juin 2006.
Axée sur la théologie de la libération noire, des ministères
sociaux et une vie communautaire très riche avec des cultes émouvants, Trinity a
surtout fait découvrir à Obama que la foi pouvait être, selon ses propres mots,
«un agent actif, tangible, dans le monde». Comme l’explique son biographe
Stephen Mansfield, «il vint à la foi comme beaucoup de gens de sa génération,
moins pour se joindre à une tradition religieuse que pour découvrir un peuple
auquel appartenir ; moins pour adopter un ensemble de doctrines que pour être
chaleureusement accueilli par ceux qui y croyaient déjà.»
Au printemps 2008, six mois avant son élection, Obama a pris
ses distances avec l'église Trinity. La presse a révélé que le pasteur Jeremiah
Wright, militant anti-raciste historique, avait dérapé en tenant des propos
incendiaires contre son pays, estimant par exemple que les attentats du 11
septembre étaient compréhensible. Un incident très médiatique, exploité par les
médias, mais qui n’a pas entamé l’engagement chrétien, quoique discret, d’Obama.
«Il a gardé sa foi, qui est très intellectuelle. Il parle parfois comme un
évangélique, en insistant sur sa rencontre personnelle avec Jésus, mais il n’a
rien d’un born again», explique Lauric Henneton, historien et auteur d’une
Histoire religieuse des Etats-Unis. par Henrik LindellSource
[...] Pour aller plus loin
> Retrouvez l'intégralité de notre
enquête dans l'édition papier de La Vie, du jeudi 25 octobre
2012 > Suivez la campagne présidentielle américaine sur
lavie.fr, avec nos articles et les analyses de
Lauric Henneton, historien et auteur d'une Histoire religieuse des Etats-Unis.
Discrimination sur la base de la religion : résolution onusienne votée
Hillary Clinton dit que la Résolution 16/18 reconnaît que la liberté d’expression joue un rôle important dans le renforcement de la tolérance religieuse. Photo : Innocence of muslims, captuered'écran
Suite à la résolution onusienne condamnant la discrimination sur la base de la religion, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a cessé de faire pression en faveur de l’adoption d’un traité international interdisant la diffamation sur la base de la religion.
Blasphème et incitation à la «haine religieuse»
Cela fait des années que les 57 pays musulmans membres de l’OCI tentent de faire introduire dans le droit international, notamment au sein des Nations Unies (ONU), les concepts de blasphème et d’incitation à la «haine religieuse».
Ufuk Gokcen, observateur permanent de l’OCI à l’ONU, a joué un rôle clé dans ces efforts, mais ce diplomate turc a récemment déclaré dans une interview que l’OCI est aujourd’hui prête à se contenter de la résolution 16/18 adoptée en 2011 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Liberté d’expression
«Je ne vois aucune tentative visant à revenir à cette vieille controverse sur la diffamation et le blasphème», déclare-t-il.
La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a souligné que la Résolution 16/18 reconnaît que la liberté d’expression joue un rôle important dans le renforcement de la tolérance religieuse. C’est correct, renchérit M. Gokcen.
«Ce que la résolution 16/18 a réussi à faire, c’est exactement ce sur quoi nous mettions l’accent. Au lieu protéger le concept de la religion, on passe à la protection des droits des croyants, et je crois que ce cadre est compatible avec le Premier amendement» de la Constitution américaine, a dit M. Gokcen.
Droit au blasphème
Cet amendement protège le droit à la libre expression, y compris le droit au blasphème. M. Gokcen affirme d’ailleurs comprendre que Washington n’ait pas bloqué la diffusion du récent film islamophobe produit aux Etats-Unis, qui a suscité une vague de violentes manifestations à travers le monde musulman.
«Je pense qu’à l’âge de la communication et de l’Internet, vous ne pouvez pas arrêter ce type de vidéo insultante ou dénigrante ou encore des livres ou des publications, en les criminalisant. La meilleure façon de lutter contre ce problème serait de développer une sorte de compréhension mutuelle au sein de la communauté internationale, que nous ne devrions pas nous insulter les uns les autres, et que nous ne devrions pas nous diffamer les uns les autres», a déclaré M. Gokcen, ajoutant que cela nécessite une coopération à long terme et la promotion de la compréhension.
Racisme contre les juifs dans les manuels scolaires
Les critiques de l’OCI estime que l’organisation ferait bien de porter son regard sur la façon raciste dont les Juifs sont caricaturés dans la presse musulmane et les manuels scolaires arabes, ainsi que sur les attaques dont les chrétiens sont la cible dans certains pays à majorité musulmane. par VOA Source
COMMENTAIRE :
Chacun sait qu'une loi est faite pour être outrepassée et reniée... voyons !!!...
Révolution dans le service au détail
[les articles se ressemblent, mais lisez-les, DL]
Payer ses achats avec le doigt, c'est désormais possible
Des clients peuvent payer depuis quelques jours leurs achats dans des enseignes de Villeneuve d'Ascq (Nord) en passant le doigt sur un détecteur en caisse grâce à une technologie unique en France qui a vocation à être déclinée sur des distributeurs de billets.
Des clients peuvent payer depuis quelques jours leurs achats dans des enseignes de Villeneuve d'Ascq (Nord) en passant le doigt sur un détecteur en caisse grâce à une technologie unique en France qui a vocation à être déclinée sur des distributeurs de billets.
L'application, développée par la société Natural Security, sera testée jusqu'en mars par 1500 personnes à Villeneuve d'Ascq ainsi qu'à Angoulême (Charente, centre-ouest), où l'expérimentation débutera fin novembre.
Elle nécessite de posséder une carte bancaire et un étui spécial, mais aussi que le client ait saisi, en agence bancaire, son empreinte digitale.
Au moment de régler ses achats, le consommateur pose son doigt sur le lecteur biométrique. Le lecteur lit l'empreinte, puis envoie un signal à la carte, que l'utilisateur doit avoir sur lui (sac, manteau, pantalon) pour la comparer avec celle enregistrée sur la carte.
L'utilisation du paiement avec le doigt ne prévoit pas de plafond spécifique de dépense.
Si les deux empreintes sont identiques, un signal est renvoyé au terminal, qui valide la transaction. Le test de Villeneuve d'Ascq est réalisé avec des appareils qui lisent le réseau veineux du doigt et celui d'Angoulême avec des machines qui vérifient l'empreinte digitale.
La formule d'identification est présentée comme unique au monde en ce qu'elle ne passe pas par la vérification de l'empreinte sur un fichier que détiendrait la banque, ce qui poserait des problèmes de confidentialité.
La transaction est validée par comparaison d'empreintes et ne nécessite donc aucun stockage de données, hormis sur la carte du consommateur, contrairement à ce qui se pratique dans les pays où la reconnaissance digitale est déjà proposée (Etats-Unis, Japon).
Elle nécessite de posséder une carte bancaire et un étui spécial, mais aussi que le client ait saisi, en agence bancaire, son empreinte digitale.
L'utilisation du paiement avec le doigt ne prévoit pas de plafond spécifique de dépense.
"On a déjà des clients qui payent des achats de plusieurs centaines d'euros", explique André Delaforge, responsable marketing de Natural Security.
Bientôt les distributeurs de billets
L'opération de Villeneuve d'Ascq est menée uniquement avec des clients de Banque Accord, filiale du distributeur Auchan, dont l'hypermarché fera partie des enseignes partenaires, au même titre que le distributeur d'articles sportifs Décathlon, le spécialiste du bricolage Leroy Merlin, le restaurant en self-service Flunch (enseignes liées au groupe Mulliez) et quelques commerçants du centre commercial V2.
A Angoulême, d'autres banques vont être associées à l'expérimentation : Crédit Agricole Charente-Périgord, le Crédit Mutuel Arkéa et BNP Paribas, qui sont tous actionnaires de Natural Security, aux côtés d'Auchan, Banque Accord, Leroy Merlin et le spécialiste français des terminaux de paiement Ingenico.
"Ce qui nous intéresse, c'est de définir une façon de s'identifier qui soit extrêmement simple, sécurisée et universelle", expliqué M. Delaforge.
Au terme de l'expérimentation, fin mars, un bilan complet sera fait avant de procéder à un nouveau déploiement éventuel.
Au-delà du paiement en magasin, la société entrevoit déjà deux autres déclinaisons de son système: le distributeur automatique de billet et le boîtier pour les achats en ligne.
Dans le cas des distributeurs, Natural Security a déjà développé des applications avec les grands fabricants du secteur. Une bonne partie du parc pourrait déjà accueillir la fonctionnalité de reconnaissance digitale, qui est "assez simple à implanter", selon M. Delaforge.
Aucune expérimentation en conditions réelles n'est néanmoins prévue pour l'instant, a-t-il ajouté.
Natural Security insiste sur la sécurité associée aux transactions avec reconnaissance digitale, qui "sont chiffrées pour la transmission entre le lecteur et la carte", explique M. Delaforge.
En outre, le système permet à la carte de vérifier, avant de transmettre des données, que le lecteur n'a pas été modifié (piraté) mais aussi au terminal d'en faire de même avec la carte. par AFP Source
Les courses payées au doigt : "un paiement par empreinte digitale sécurisé"
Depuis quelques jours, des clients de l’agglo [agglomération, DL] peuvent payer leurs courses avec leurs empreintes digitales. Un nouveau procédé en test jusqu’en mars dans une quarantaine d’enseignes.
Finie la carte bleue à la caisse: une carte dans la poche permet d'activer le boîtier qui reconnaît ensuite l'empreinte digitale. Les courses sont payées. Photos Renaud Joubert
Une révolution encore discrète.
Une carte en poche et le doigt dans le boîtier. Depuis un mois, Auchan a enregistré 400 paiements d'un simple mouvement du majeur et de l'index. Leroy Merlin s'y est mis aussi, avant que plusieurs commerces du centre-ville n'installent d'ici fin novembre ces petits lecteurs d'empreinte digitale.
«Nous travaillons sur ce test depuis juin et nous ferons le bilan en mars prochain», explique Marc Doucet, le chef du secteur caisse de l'hypermarché de La Couronne. La banque Accord, partenaire de l'opération, a recruté «200 testeurs» qui ont saisi leur empreinte digitale pour pouvoir ensuite payer à la caisse.
Les salariés des banques en cobaye
Cette technologie, présentée comme unique en France, est développée par la société Natural Security, auprès de 1.500 personnes dans le Nord de la France et donc dans l'agglomération angoumoisine. «Nous avons une centaine de personnes qui vont l'utiliser, essentiellement des salariés et des administrateurs de notre banque», explique Serge Appriou, chargé du développement des moyens de paiement pour le Crédit Mutuel. Une petite dizaine de commerces du centre-ville lui a déjà donné son accord pour participer au test géant.
Ce sont des clients de la banque, à l'image du magasin de sports Stadium. «Pour nous, c'est un plus en terme de sécurité: nous n'avions jamais eu de problèmes avec les cartes bleues et deux fois, coup sur coup, des personnes viennent de payer avec une carte volée, explique le gérant Bertrand Corre. Là, avec les empreintes, il n'y a plus de risques... à moins que la personne vienne avec un doigt coupé dans de la glace, mais elle risque de se faire remarquer !» Des coiffeurs, des restaurateurs ou encore un bijoutier font partie des volontaires.
La transaction est validée par comparaison d'empreintes et ne nécessite donc aucun stockage de données, hormis sur la carte du consommateur, contrairement à ce qui se pratique dans les pays où la reconnaissance digitale est déjà proposée (Etats-Unis, Japon). «Nous ne disposons d'aucun fichier», confirme Marc Doucet.
Le Crédit Agricole, comme les autres banques actionnaires de la société Natural Service, participe également à l'opération qui sera officiellement présentée en Charente la semaine prochaine. Une cinquantaine de salariés ont accepté le procédé, ainsi qu'une vingtaine de commerces, clients de la banque. «On va pouvoir appréhender leur perception, résume Gilles Rouffignat, chargé de la communication. L'idée est aussi d'étendre la toile des utilisateurs.» Chaque volontaire trouvé par les banques peut aller dans les commerces partenaires des autres banques : «Des testeurs du Crédit Agricole ont déjà payé leurs courses de cette façon à Auchan ou Leroy Merlin», précise Gilles Rouffignat.
L'utilisation du paiement avec le doigt ne prévoit pas de plafond spécifique de dépense. «On a déjà des clients qui payent des achats de plusieurs centaines d'euros», explique André Delaforge, responsable marketing de Natural Security.
une vidéo interview
Bientôt les distributeurs de billets ?
Au-delà de ce test, l'objectif est à moyen terme d'équiper les distributeurs de billets du même système. «Ce qui nous intéresse, c'est de définir une façon de s'identifier qui soit extrêmement simple, sécurisée et universelle», poursuit André Delaforge.
Natural Security a déjà développé des applications avec les grands fabricants du secteur. Une bonne partie du parc pourrait déjà accueillir la fonctionnalité de reconnaissance digitale, qui est «assez simple à implanter».
Serge Appriou, du Crédit Mutuel, voit même plus loin. «On pourrait utiliser ce petit dispositif à la maison pour les achats en ligne par exemple.» Aucune expérimentation en conditions réelles n'est néanmoins prévue pour l'instant.
Il faudra attendre les résultats des tests en mars pour savoir si payer avec son doigt va ranger la carte bleue au rayon des antiquités. Ou si le lecteur biométrique connaîtra le même succès très relatif que le porte-monnaie électronique Monéo.
Les volontaires ont d'abord saisi en agence bancaire leur empreinte digitale. Ils reçoivent ensuite une carte bancaire et un étui spécial.
Au moment de régler les achats, le consommateur pose son doigt sur le lecteur biométrique. Le lecteur lit l'empreinte, puis envoie un signal à la carte, que l'utilisateur doit avoir sur lui (sac, manteau, pantalon) pour la comparer avec celle enregistrée sur la carte.
Si les deux empreintes sont identiques, un signal est renvoyé au terminal, qui valide la transaction. A Angoulême, les machines vérifient l'empreinte digitale, alors qu'à Villeneuve-d'Ascq, dans le Nord, l'autre lieu du test, les appareils lisent le réseau veineux du doigt. par Maurice Bontinck Source
Natural Security teste le paiement biométrique chez Auchan et Leroy Merlin
Mis au point à Lille par cette PME, le paiement biométrique sans centralisation des données est en test à partir de ce mardi dans les grandes surfaces du groupe Mulliez à Villeneuve d'Ascq et à Angoulême. Combinant biométrie et communication sans contact à moyenne distance, cette technologie utilise les empreintes digitales ou la forme du réseau veineux. Une première mondiale.
Payer ses achats avec sa carte bancaire sans avoir à retenir de mot de passe mais en posant tout simplement son doigt sur un terminal de reconnaissance, c'est possible depuis ce mardi à Villeneuve d'Ascq (Nord) et à Angoulême (Charente) dans deux centres commerciaux Auchan, Leroy Merlin et les commerçants associés. Ce nouveau service en test pendant six mois avec des détenteurs de la carte Accord d'Auchan repose sur une technologie innovante mise au point par la société lilloise Natural Security.
Selon les promoteurs de cette technologie, il n'y a aucun risque que les clients retrouvent leur empreinte digitale ou la forme de leur réseau veineux stockée dans des bases de données centralisées. Les données biométriques de chaque client sont en effet enregistrées seulement dans la puce de sa propre carte bancaire.
Lors du paiement, elles sont comparées à celles identifiées par le terminal où la personne pose son doigt. Cette reconnaissance s'effectue à distance via des ondes radio qui circulent entre une étiquette radiofréquence présente sur le terminal et une autre incorporée au sein de la carte à puce. « Parce qu'elle assure un respect total de la vie privée comme le recommande la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), notre solution lève les freins à la diffusion de la reconnaissance biométrique », avance Cédric Hozanne, directeur général de Natural Security.
Cette première campagne d'essais avec une reconnaissance des empreintes digitales à Angoulême et du réseau veineux à Villeneuve d'Ascq se mène avec un millier de clients volontaires sur chacun des deux sites. Dans un premier temps, elle concernera uniquement des détenteurs de cartes Accord. En novembre, d'autres banques seront associées afin de tester l'interopérabilité du système.
Les sept actionnaires de Natural Security que sont Auchan, Leroy Merlin, BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel Arkéa ainsi que le leader mondial des terminaux de paiement Ingenico financent à hauteur de plusieurs dizaines de millions d'euros les travaux de R&D de cette start-up depuis sa création en 2006. Début 2011 sortait le premier prototype en partenariat avec MasterCard.
A présent que la première campagne d'essais est lancée, l'industrialisation du procédé ne saurait tarder, si tout fonctionne comme prévu. Dès lors, cette nouvelle technologie trouvera des applications partout dans le monde autant pour la sécurisation des paiements que pour le contrôle d'accès aux bâtiments ou la signature de documents électroniques. Pour le plus grand bénéfice de l'industrie de la carte à puce sur laquelle la France est en pointe. Les enjeux de cette opération sont donc colossaux. par Geneviève Hermann Source
Expérimentation du paiement par empreinte digitale
Ce sont 1500 personnes qui testeront jusqu’en mars prochain une solution de paiement unique qui utilise l’empreinte digitale comme identification pour les paiements par carte de crédit. Cela fait quelques jours que certains utilisateurs peuvent payer leurs achats dans des enseignes de Villeneuve-d'Ascq, en utilisant leur empreinte digitale comme authentification. L'application, développée par la société Natural Security, devrait être testée jusqu'en mars prochain par 1500 personnes à Villeneuve-d'Ascq ainsi qu'à Angoulême.
La solution implique de posséder une carte bancaire et un étui spécial, mais également que le client soit passé dans une agence bancaire pour saisir son empreinte digitale. Au moment de régler ses achats, l’utilisateur pose son doigt sur le lecteur biométrique qui lira l'empreinte, l’enverra à la carte (que l'utilisateur doit avoir sur lui) pour comparaison avant d’envoyer un signal d’accord au terminal pour valider la transaction. Cette solution ne prévoit donc aucun stockage de données, hormis sur la carte du consommateur, sans un stockage centralisé qui poserait des problèmes de confidentialité.
Les tests à Villeneuve-d'Ascq se feront avec des appareils qui lisent le réseau veineux du doigt alors que ceux d'Angoulême le seront avec des systèmes lisant l'empreinte digitale.
A Villeneuve-d'Ascq, ces tests concernent uniquement les clients de Banque Accord, filiale du distributeur Auchan, dont l'hypermarché fera partie des enseignes partenaires à cette opération, au même titre que Décathlon, Leroy Merlin, le restaurant en self-service Flunch et quelques commerçants du centre commercial V2.
A Angoulême, d'autres banques seront associées à l'expérimentation, soit le Crédit Agricole Charente-Périgord, le Crédit Mutuel Arkéa et BNP Paribas, tous actionnaires de Natural Security, aux côtés d'Auchan, Banque Accord, Leroy Merlin.
Au terme de l'expérimentation, un bilan complet sera fait avant d’envisager un éventuel déploiement. «Une bonne partie du parc pourrait accueillir la fonctionnalité de reconnaissance digitale, qui est assez simple à implanter», explique M. Delaforge, responsable marketing de Natural Security. Source
Autre révolution dans les finances : payer par téléphone
Bienvenue dans l'ère du portefeuille mobile
Si tout va bien, les cartes de paiement en plastique seront une relique du passé d'ici trois à cinq ans. Les banques et les opérateurs mobiles s'activent en effet pour faire entrer le contenu de votre portefeuille dans votre téléphone. Vous vous êtes levé en retard. Paniqué, vous enfilez vos vêtements, saisissez votre téléphone mobile et sautez dans votre voiture. Pour éviter les bouchons, vous empruntez un pont à péage. Vous n'avez pas un sou en poche, mais une fois rendu à la guérite, vous glissez votre téléphone sur une borne et repartez en trombe. En chemin, vous vous arrêtez au service au volant d'un restaurant qui fait partie du réseau de votre programme de fidélité préféré. En moins d'une minute, vous repartez, un café dans le porte-gobelet, après avoir réglé l'addition avec votre téléphone. Vos points de fidélité sont automatiquement crédités sur votre compte. À neuf heures tapant, vous déverrouillez la porte de votre bureau avec votre téléphone. Vous n'êtes pas en retard, mais surtout, vous n'avez rien oublié à la maison. Tout est dans votre poche. Tout est dans votre téléphone.
L'appareil évoqué ci-dessus ne vient pas du futur. Il s'agit dans les faits d'un simple téléphone intelligent doté d'une puce NFC. Le protocole de communication sans fil NFC, qu'on pourrait comparer au Wi-Fi ou au Bluetooth, a déjà été déployé à grande échelle au pays. Le fait que la puce NFC n'émette qu'à quelques centimètres la rend tout indiquée pour effectuer des paiements sans fil.
«Le paiement mobile va redéfinir l'ensemble des règles», avertit Patrice Dagenais, vice-président monétique et partenariats d'affaires chez Desjardins.
Les premiers véritables portefeuilles mobiles du Canada devraient être lancés d'ici la fin de l'année. Parmi ceux qui ont été annoncés, mentionnons les appareils des banques CIBC et Royale. Du reste, toutes les banques ont des projets similaires en réserve, sans compter les autres aspirants comme Rogers, Google et Apple. Bref, l'ère du portefeuille mobile devrait débuter sur les chapeaux de roues, et ce, dès cet automne.
Les portefeuilles mobiles tirant parti du NFC prendront la forme d'applications mobiles qui permettront de payer aux caisses avec plus d'un mode de paiement. Leurs utilisateurs n'auront qu'à lancer l'application, choisir le mode paiement qui leur convient et glisser leur téléphone sur le terminal de paiement du marchand.
Seuls les téléphones équipés de puces NFC pourront servir à faire des paiements sans contact, et ils sont encore peu répandu. Une poignée de téléphones Android, dont le Samsung Galaxy S III et tous les Nexus de Google, intègrent la technologie, tout comme la plupart des modèles récents de BlackBerry. Bien qu'en décroissance, l'importante part de marché de RIM au Canada fait du pays l'un des leaders relativement au pourcentage d'appareils prêts pour le NFC. Malgré tout, cette proportion demeure marginale : «À la fin de l'année, je pense qu'environ 10 % des téléphones intelligents au pays seront prêts pour le NFC», dit David Robinson, vice-président des secteurs d'affaires émergents chez Rogers.
Afin de transformer leur téléphone en portefeuille, les utilisateurs précoces devront se procurer une nouvelle carte SIM auprès de leur opérateur mobile : «Au début, ce sera un peu compliqué, mais à terme, tous les téléphones prêts pour le NFC seront livrés avec une carte SIM supportant le paiement mobile», explique David Robinson.
Les banques et les opérateurs négocient
La CIBC, la première à dévoiler son intention, devrait lancer son portefeuille mobile d'ici la fin de l'année. Toutefois, elle ne l'offrira qu'aux abonnés de Rogers. Cette limitation n'est pas d'ordre technique, mais commercial, puisque les banques voulant lancer leur portefeuille mobile NFC devront payer les opérateurs mobiles afin d'entreposer les coordonnées de paiement de leurs clients dans les cartes SIM de leur cellulaire. «Nous sommes des distributeurs de mémoire sécurisée [en tant que propriétaire des cartes SIM], et les banques devront payer un loyer pour y avoir accès», résume David Robinson, vice-président des secteurs d'affaires émergents chez Rogers.
Afin de résoudre cet obstacle commercial, les institutions financières canadiennes et les opérateurs mobiles ont entamé des négociations multipartites. Leur objectif est de permettre aux banques d'offrir des applications de paiement à tous leurs clients, sans égard à leur fournisseur mobile. «À l'heure actuelle, tous les joueurs voudraient établir une entente, explique Patrice Dagenais, vice-président monétique et partenariats d'affaires chez Desjardins. En même temps, c'est sûr que tout le monde veut protéger ses bénéfices et ses revenus.»
La plupart des institutions financières attendent ainsi l'issue des négociations avec les opérateurs mobiles avant de mettre leurs cartes sur table. Patrice Dagenais, de Desjardins, ne veut rien révéler des projets de son organisation, mais reconnaît que «les institutions financières vont offrir des portefeuilles sécuritaires dans lesquels les consommateurs pourront avoir confiance».
Les banques pourraient aussi attendre le lancement des portefeuilles mobiles de MasterCard et Visa, qui devraient être offerts à leurs partenaires d'ici la fin de l'année. Au Canada, la Banque Royale mise sur le portefeuille V.Me de Visa, prévu au courant de l'hiver, tandis que la Banque de Montréal a opté pour PayPass Wallet Services de MasterCard.
Certaines banques pourraient offrir des portefeuilles mobiles compatibles uniquement avec leurs cartes de paiement, mais la plupart des acteurs devraient opter pour un portefeuille ouvert, c'est-à-dire qui pourrait contenir aussi celles émises par leurs concurrents (carte de débit Interac Flash, cartes de crédit Visa PayWave et MasterCard PayPass émises par différentes banques), voire, à plus long terme, des cartes de transport en commun et de fidélisation.
«La plupart des portefeuilles mobiles seront ouverts, car je ne pense pas que les utilisateurs vont vouloir une application qui fonctionne avec un seul produit de paiement», estime Derek Colfer, responsable de l'innovation en matière de produits mobiles chez Visa.
Dans les faits, à l'exception des cartes d'identité, tout ce qu'on retrouve dans un portefeuille pourrait potentiellement être dématérialisé. «Là où réside l'innovation, c'est dans toutes les fonctionnalités qui pourront être ajoutées, dont la possibilité de gérer les coupons de réduction et les programmes de loyauté», fait valoir Richard McLaughlin, vice-président des produits mondiaux et des solutions chez MasterCard.
Les mieux préparés
Sur 100, MasterCard estime qu'une note de 60 est le seuil au-delà duquel le paiement mobile devient une méthode viable et commune. par Julien Brault Source
COMMENTAIRE : Le temps arrive où il ne sera plus possible d'acheter et de vendre...
Peut-on parler de marque de la bête ?
A 16 ans, il résout une équation vieille de trois siècles
Un Allemand de 16 ans a résolu une équation posée par Isaac Newton et insoluble depuis 350 ans.
Un adolescent de 16 ans, originaire d’Allemagne, a résolu une équation insoluble jusque-là d’Isaac Newton, vieille de plus de trois siècles. L’énigme, posée par le célèbre physicien qui a découvert la loi de la gravité, demandait comment calculer la trajectoire précise d’un projectile soumis à la gravité et à la résistance de l’air, puis son rebond ?
Shouryya Ray
Le jeune homme, prénommé Shouryya Ray, a décidé de relever le défi après avoir maintes fois entendu de la bouche de ses professeurs que cette équation était impossible à résoudre. "Quand on nous a expliqué que ces problèmes n’avaient pas de solution, je me suis dit qu’il n’y avait pas de mal à essayer", explique-t-il, cité par The Daily Mail. Le voici aujourd'hui détenteur de la solution, alors que de nombreux scientifiques s'y sont cassés les dents ces 350 dernières années.
Shouryya Ray n’est néanmoins pas le premier jeune surdoué à faire le buzz ces dernières années. Découvrez quelques autres génies précoces qui ont bluffé les médias.
Albert Einstein remis en cause par un enfant de 12 ans !
Au mois d’avril dernier, c'est Heidi Hankins, fillette britannique de 4 ans, qui avait fait la Une de l'actualité, car elle présentait un QI proche de celui d’Albert Einstein. Durant ce même mois, on retrouvait également cet adolescent américain de 14 ans prénommé Moshe Kai Cavalin qui rentrait en section mathématiques à l'Université de Californie.
En mars, le petit Zephyr, un enfant américain de 3 ans, avait subjugué la toile en étant capable de citer touts les présidents des États-Unis, tout comme, le jeune Argentin Kouichi Cruz, âgé de 13 ans, qui est capable de cumuler trois cursus à l'Université.
Enfin, le récit qui se rapproche le plus de celui de Shouryya Ray est celle de ce jeune Américain nommé Jacob Barnett, âgé de 12 ans, qui a remis en cause certains principes de la théorie de la relativité d'Albert Einstein. La planète est bien remplie de petits génies ! par Sébastien Courtin Source
Pour élaborer ce graphique, les chercheurs ont repris les données d’une enquête Pew réalisée à l’échelle mondiale, le Pew Global Attitudes Project [2]. Les participants devaient répondre à la question suivante : «quelle est l’importance de la religion dans votre existence ?», en donnant 4 réponses possibles : très importante, assez importante, pas très importante, et pas du tout importante. Les chercheurs ne se sont basés que sur les pourcentages de réponses «très importante» obtenus par pays. Pour les données de QI, ils ont prélevé des données issues des travaux de Richard Lynn et Tatu Vanhanen, publiées dans leur livre, « IQ and the Wealth of Nations » [3].
Les chercheurs ont donc associé pour chaque pays le pourcentage de réponses «Très importante» et leur QI moyen pour en faire les coordonnées respectives de l’abscisse et de l’ordonnée de ce pays sur le graphique, ce qui a fourni un nuage de points (les points verts). Ils ont ensuite dressé la tendance générale, calculée à l'aide d'une régression linéaire (ligne jaune). Le point entouré du cercle rouge est celui des États-Unis (qui constituent une exception, puisqu’ils combinent un fort QI avec un fort pourcentage de réponses "très importante" – 59%).
Selon le graphique, les pays ayant la plus grande dévotion religieuse ont tendance à avoir un QI plus faible, tandis que les pays plus intelligents sont moins religieux. Ainsi, le Japon, avec seulement 12% de la population affirmant que la religion est «très importante» et un QI moyen de 105, est à l’opposé du Mali, où 90% de la population considèrent la religion «très importante», alors que le QI moyen est d’à peine 68.
Il est important de rappeler qu’il ne s’agit pas de données individuelles, mais de moyennes nationales.
En outre, les auteurs rappellent que le nombre de génies produits par un pays dépend de son niveau de QI moyen. Un pays doté d’un QI moyen de 100 produit un génie avec un QI de 158 pour 30.000 habitants, tandis qu’un pays avec un QI moyen de 115 produit 1 génie pour 1.000 habitants, soit trente fois plus. Les différences en matière de QI moyen d’un pays impactent directement sa capacité à produire des génies, ce qui contribue directement et indirectement à son développement économique, expliquent les chercheurs. par Mylène Vandecasteele Source