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Sunday, December 15, 2013

Religion, Le Canada se dissocie du Québec sur la Charte

Le Bureau de la liberté de religion se tiendra loin de la Charte (québécoise de P. Marois)
 

Le 19 février dernier, le premier ministre Stephen Harper (au centre)
 nommait le DrAndrew Bennett (à droite) ambassadeur responsable du nouveau
Bureau de la liberté de religion. Lal Khan Malik,
président de la communauté musulmane Ahmadiyya, était présent lors de cette annonce.

L'ambassadeur responsable du Bureau de la liberté de religion, Andrew Bennett, tient à dénoncer toute forme de discrimination envers les minorités religieuses à l'étranger. Mais il refuse de mettre son grain de sel dans le débat qui sévit au Québec au sujet de la Charte des valeurs de laïcité.

Créé en février par le gouvernement Harper et doté d'un budget annuel de 5 millions de dollars, le Bureau de la liberté de religion a pour mandat «de promouvoir la liberté religieuse ou de croyance», une priorité «importante» de la politique étrangère canadienne.
L'ambassadeur Bennett et son équipe doivent aussi concentrer leurs activités sur des pays où l'on observe de «graves atteintes» à la liberté de religion, qui pourraient prendre «la forme de violence, d'incitation à la haine ou de discrimination systémique».
En juillet, M. Bennett a ainsi condamné la détention continue, par le régime iranien, du grand ayatollah Hossein-Kazamani Boroujerdi, leader religieux musulman chiite.

En octobre, M. Bennett a été l'hôte à Ottawa du séminaire inaugural du Bureau de la liberté de religion, afin d'entendre des experts et des leaders de groupes confessionnels sur divers sujets liés à la protection et à la promotion de la liberté de religion. L'ancien premier ministre de la Grande-Bretagne Tony Blair, aujourd'hui président d'honneur de la Fondation interconfessionnelle Tony Blair et Katrina Lantos Swett, vice-présidente de la Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde, faisaient partie de la liste des conférenciers.
Des demandes d'entrevue avec l'ambassadeur Bennett sur la Charte des valeurs de laïcité sont demeurées lettre morte au cours des dernières semaines. Mais le ministère des Affaires étrangères, qui est responsable du Bureau de la liberté de religion, a fait savoir récemment qu'il n'avait pas le mandat de se prononcer sur des questions locales.
«Veuillez noter que toutes les questions reliées à la situation au Québec ou à la Charte des valeurs ne relèvent pas de la juridiction du ministère des Affaires étrangères et ne font pas partie du mandat du Bureau de la liberté de religion», a-t-on expliqué dans un courriel.
 
Ottawa contestera
Si l'ambassadeur Bennett refuse de s'immiscer dans ce débat qui soulève les passions au Québec, le ministre fédéral de l'Emploi, Jason Kenney, également responsable du multiculturalisme, a clairement fait savoir qu'Ottawa contestera tout projet de loi visant à mettre en œuvre les dispositions de la Charte des valeurs si Ottawa juge, après un examen, qu'il viole les droits fondamentaux des minorités.
Encore la semaine dernière, le ministre Kenney a félicité sur son compte Twitter la direction de l'Hôpital général juif de Montréal après qu'elle eut fait savoir qu'elle n'avait pas l'intention de se plier à l'interdiction de porter des signes religieux ostentatoires pour les employés du secteur public décrétée dans la Charte des valeurs de laïcité. En lieu et place, la direction a affirmé qu'elle compte respecter la liberté de religion de ses employés, tout en qualifiant le projet de loi 60 de «boiteux» et «discriminatoire».
«Tant mieux pour l'Hôpital juif de MTL pour sa position fondée sur [des] principes de libertés de conscience [et de]religion», a écrit le ministre Kenney sur son compte jeudi dernier.
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) et le Parti libéral du Canada ont aussi dénoncé la Charte des valeurs du gouvernement péquiste. Le chef du NPD, Thomas Mulcair, a notamment accusé la première ministre Pauline Marois de s'inspirer des conservateurs de Stephen Harper à Ottawa en cherchant à diviser la population pour mieux régner.
Le député libéral Stéphane Dion a soutenu que l'initiative du gouvernement Marois vise à «injecter dans les veines des Québécois une dose de méfiance de l'autre, de méfiance de la différence qui risquerait de contaminer tout le corps social».
Pour sa part, le Bloc québécois estime qu'Ottawa n'a pas à se mêler de ce débat.
 

Bureau de la liberté de religion

+ Budget annuel : 5 millions de dollars
+ Ses mandats :
1- protéger les minorités religieuses menacées et défendre leurs droits;
2- lutter contre la diffusion de la haine et de l'intolérance fondées sur la religion;
3- faire la promotion des valeurs canadiennes que sont le pluralisme 
et la tolérance. par Joël-Denis Bellavance avec la collaboration de William Leclerc Source

Société, Peut-on choquer en pub ?

Sexe, Harley, religion : peut-on choquer en pub ?
 
La pub qu’a fait l’agence Publicis Montréal pour le Guide Restos Voir, avec ses allusions directes au sexe, a beaucoup fait parler. En général, pas en bien. Et surtout pas dans le milieu de la publicité. Pour en avoir une idée, il suffit de jeter un coup d’œil aux commentaires des publicitaires, quand la nouvelle est parue sur le site d’Infopresse. D’abord pour le premier concept, puis pour la suite de la campagne.
Quelques exemples: “publicité facile, de mauvais goût pour certaines exécutions. Jeux de mots faciles. La qualité de ce guide n’a pas besoin d’autant d’enrobage «forcé» pour en faire la promotion”; “Toujours désolant de voir qu’en 2013 on utilise encore de la création d’un niveau de cégepien pour vendre. Encore une fois on y va pour le “stunt” sans aucune valeur”; “Il ne faut pas confondre audace et stérilité créative. Peut-être que les concepteurs de cette pub n’avaient pas un moteur de recherche assez puissant pour voir que cette idée a été reproduite à maintes reprises”. Etc. Il y a quelques opinions différentes.
Par exemple: “Au Québec on est habitués aux pubs prudes et gentilles qui n’offenseraient jamais les mononcles et les matantes. Qu’on l’aime ou pas, au moins cette campagne a le mérite de défier le «polically correct» pantouflard de la publicité québécoise.” Mais c’est loin d’être la majorité.
Pour ma part, j’avais déjà donné mon opinion lorsqu’on m’avait interviewée, pour cet article du Journal de Montréal : choquer pour choquer, en se disant que “ce qui compte, c’est de faire parler” ça n’a rien d’une stratégie. C’est simpliste et élémentaire. Et choquer en utilisant le sexe, c’est archi-éculé : en 2013, ce n’est surtout pas une raison pour se vanter d’être “audacieux”.
 
 
Premont-Harley-Davidson-Voile
 
Après le sexe, la religion: peu après, c’est l’agence 32 mars qui fait mine de ‘surfer’ sur le fameux débat autour de la “Charte des valeurs” avec des affiches pour Prémont Harley-Davidson, un concessionnaire de Québec. On juxtapose des signes religieux avec ceux arborés par des ‘fans’ de Harley. À noter en passant que, dans l’ensemble, les annonceurs se sont tenus bien loin, jusqu’ici, des allusions  à ce fameux débat.
 
Premont-Harley-Davidson-Crucifix
Les affiches de l’agence 32 mars
 pour Prémont Harley-Davidson
 
Là au moins, il y a au moins une certaine justification. Si vous connaissez des maniaques de Harley, vous le savez: oui, c’est pratiquement une religion. Pensez à tous ceux qui sont allés jusqu’à se faire tatouer le logo de Harley-Davidson. C’est d’ailleurs un modèle que de nombreuses autres entreprises ont étudié pour s’efforcer de le reproduire. Assez souvent sans y arriver, d’ailleurs… Mais est-ce pour autant une bonne pub? Tout d’abord, pas sûr que le concept soit clair, pour une affiche qu’on doit décoder en 5 secondes. Surtout celle avec le crucifix. Et puis, est-ce une bonne idée de jouer maintenant sur cette question.

Sur Facebook, le publicitaire Gaétan Namouric, qui est directeur de création et associé à l’agence Bleublancrouge, écrivait en fin de semaine : “Sommes-nous entrés dans un ‘trend’ de campagnes à la con qui veulent choquer du monde ? Alors c’est juste ça notre métier ? Du cul et des débats de religion ?”
Pour ceux d’entre vous qui se posaient la question, donc, sachez-le: les publicitaires réfléchissent bel et bien sur leur métier. Et pour autre chose que de chercher à vous assommer, vous choquer ou vous abrutir...
Mais surtout : vous, comme public, comme consommateurs, qu’en pensez-vous ? Si vous êtes un amateur de gastronomie et de restos urbains branchés, les pubs pour les Guides Restos Voir vont-elles vous inciter à les acheter ?
Et amateur(e)s de motos, et de Harley en particulier, aimez-vous les affiches de Prémont Harley-Davidson ? par Marie-Claude Ducas Source 

Religion, UK, le danger d'une secte

La scientologie reconnue comme religion en Angleterre.
 
La Cour suprême britannique a donné raison mercredi (11 déc. 2013) à une femme qui souhaite se marier dans une chapelle de l'Église de scientologie, en reconnaissant à cette dernière le statut de religion et à ses chapelles celui de lieu de culte. 
 
Logo scientologie
Louisa Hodkin s'était pourvue en justice car les autorités civiles avaient refusé de reconnaître la chapelle comme un lieu où peuvent être célébrés des mariages, en s'appuyant sur le jugement d'un tribunal datant de 1970 qui statuait que la scientologie ne comporte pas de culte religieux.
 
La Cour suprême a considéré que ce jugement n'était plus valable car il reposait sur une définition du culte religieux limitée à «la vénération d'un Dieu ou d'un Être suprême». «La religion ne doit pas être limitée aux religions qui reconnaissent une divinité suprême», écrit Lord Toulson, un des juges du tribunal, dans la présentation de la décision. «Le faire serait une forme de discrimination inacceptable dans la société d'aujourd'hui», ajoute-t-il, soulignant qu'une telle définition exclurait des religions comme le bouddhisme.
 
La Cour suprême conclut qu'il n'est pas du ressort de l'État civil de se mêler des «subtilités théologiques et liturgiques» et que les chapelles de l'Église de scientologie doivent être enregistrées comme des lieux de célébration des mariages. Source
 
COMMENTAIRE :
La descente aux enfers devient une autoroute... avec cette permission !

Santé, Madagascar atteinte par la peste

La peste frappe l'île de Madagascar
 

Un médecin de la direction générale de la Santé à Antananarivo a précisé
que 90 % étaient des cas de peste pulmonaire
- plus grave que la forme plus répandue, la peste bubonique (ci-dessus) -
qui peut être fatale en trois jours.
La peste a fait 39 morts ces dernières semaines à Madagascar où l'«épidémie» est propagée par les rats, poussés vers les habitations par la déforestation incontrôlée de l'île, a annoncé jeudi le ministère de la Santé publique.
«Il y a une épidémie de peste actuellement à Madagascar dans cinq districts (sur 112). Quatre-vingt-six personnes ont attrapé la peste dont 39 sont décédées» ces dernières semaines, selon un communiqué du ministère lu à l'AFP.
 
Un médecin de la direction générale de la Santé à Antananarivo a précisé que 90 % étaient des cas de peste pulmonaire - plus grave que la forme plus répandue, la peste bubonique (ou peste noire) - qui peut être fatale en trois jours.
 
Selon cette source qui n'a pas voulu être citée en raison des règles hiérarchiques, le premier décès est survenu dans un village en pleine forêt à 150 kilomètres de la localité de Mandritsara (nord), accessible en moto puis à pied. Le décès a eu lieu avant le mois de novembre, mais n'a été déclaré officiellement que le 23 novembre.
 
Dans son communiqué, le ministère a invité la population à «consulter des centres de santé en cas de fièvre, migraine». «Il y a des médicaments pour traiter cette maladie et les soins sont gratuits», a-t-il ajouté. «Ne détruisez pas les forêts, car cela pousse les rats à aller dans les villages. Il faut capturer vivants les rats», toujours selon le ministère. Il a précisé que «les mesures requises ont déjà été prises en partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'institut pasteur de Madagascar» et que «des équipes étaient déjà sur place pour prendre en charge les malades».
 
Les districts touchés sont Mandritsara (nord), Soanierana Ivongo (nord-est), Ikongo (sud-est), Tsiroanomandidy (centre-ouest), Ikalamavony (centre-sud). Source

Monday, December 9, 2013

Société, Une tribu amazonienne découvre le monde

Ils voient notre monde pour la première fois...
 
Une équipe de tournage s’est rendue en Amazonie afin de montrer à une tribu des images de notre monde.
Ils leur ont montré le meilleur et le pire, ensuite ils leur ont demandé leurs réactions.
Cette tribu se méfie énormément de l’homme blanc car avec un minimum de savoir historique, nous savons tous à quel point l’homme blanc a été destructeur sur la planète…



Ils connaissent Michael Jackson... mais bientôt, ils connaitront Jésus.