Le pape : « En matière de liberté d'expression, il y a des limites »
Entre le Sri
Lanka et les Philippines, le pape François a répondu dans l'avion aux questions
des journalistes dont une portait sur Charlie Hebdo. Voici la réponse intégrale
du Pape, dans sa forme orale, telle que l'agence romaine I.Media la recueillie.
« Je crois que ces deux droits humains sont fondamentaux : la liberté religieuse
et la liberté d'expression. Vous êtes français non ? Alors, allons, Paris :
parlons clairement !... On ne peut pas cacher une vérité aujourd'hui : chacun a
le droit de pratiquer sa religion, sans offenser, librement, et nous voulons
tous faire ainsi. Deuxièmement, on ne peut pas offenser, faire la guerre,
tuer au nom de sa religion, c'est-à-dire au nom de Dieu.
Ce qui se passe
maintenant nous surprend, mais pensons toujours à notre histoire : combien de
guerres de religion avons-nous connues ! Pensez seulement à la nuit de la saint-Barthélemy ! Comment comprendre cela ?
Nous aussi nous avons été pécheurs sur cela, mais on ne peut pas tuer au nom de Dieu, c'est une aberration. Tuer au nom de Dieu est une aberration. Je crois que c'est le principal, sur la liberté religieuse : on doit le faire avec la liberté, sans offenser, mais sans imposer ni tuer. La liberté d'expression à présent. Non seulement chacun a la liberté, le droit et aussi l'obligation de dire ce qu'il pense pour aider le bien commun : l'obligation !*
Si nous pensons
que ce que dit un député ou un sénateur - et pas seulement eux mais tant
d'autres - n'est pas la bonne voie, qu'il ne collabore pas au bien commun, nous
avons l'obligation de le dire ouvertement. Il faut avoir cette liberté,
mais sans offenser. Car il est vrai qu'il ne faut pas réagir violemment, mais
si M. Gasbarri [responsable des voyages du pape, à côté du pape pendant
l'interview, ndlr.], qui est un grand ami, dit un gros mot sur ma mère, il doit
s'attendre à recevoir un coup de poing [de ma part] ! C'est normal… On ne peut
pas provoquer, on ne peut pas insulter la foi des autres, on ne peut pas se
moquer de la foi !
Le pape Benoît
XVI, dans un discours, avait parlé de cette mentalité post-positiviste, de
cette métaphysique post-positiviste qui menait à croire que les religions, ou
les expressions religieuses, sont une espèce de sous-culture : elles sont
tolérées mais elles sont peu de choses, elles ne sont pas dans la culture des
Lumières. C'est un héritage des Lumières : il y a tant de gens qui parlent
mal des religions, qui s'en moquent, qui jouent avec la religion des autres.
Ceux-là
provoquent… et il peut se passer ce qui arriverait à M. Gasbarri s'il disait
quelque chose contre ma mère. Il y a une limite !
Chaque religion
a de la dignité, chaque religion qui respecte la vie humaine et l'homme, et je
ne peux pas me moquer d'elle… c'est une limite. J'ai pris exemple de la
limite pour dire qu'en matière de liberté d'expression, il y a des limites,
d'où l'exemple choisi de ma mère. » Source Par Jean-Marie Guénois
COMMENTAIRE :
* : L'histoire future confirmera que ce sera l'église catholique romaine (Vatican), ainsi que certaines églises protestantes apostates à l'Évangile, qui, scellant des alliances de "fraternité", se lient aux conditions romaines. Lorsque l'on lit les prophéties de Daniel et les révélations que Jésus-Christ lui-même a données à l'apôtre Jean sur l’île de Patmos (Ap. 1 :1), on comprends que ce qui se passe aujourd'hui avec l'islam n'est que le début des douleurs.
Ça va barder dans les chaumières quand le temps sera venu de se justifier quant à suivre la Tradition, si chère au système papal, ou de suivre la Vérité, celle dictée et encouragée par TOUS LES AUTEURS de la Bible, qui donne par la Grâce divine seulement, un droit d'accès au Ciel de Dieu.
Arrangez-vous comme vous voulez, mais : moi et ma maison, nous suivons l'Éternel.