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Monday, May 28, 2012

2.2 milliards de chrétiens dans le monde

 2,2 milliards de chrétiens dans le monde, dont 800 millions de protestants Une étude américaine, réalisée par l’institut Pew Research Center, estime à environ 2,2 milliards le nombre de chrétiens dans le monde (50% de catholiques, 37% de protestants et 12% d’orthodoxes), soit 1/3 de la population mondiale.
Depuis 100 ans, la part du christianisme dans la population mondiale reste stable. Le nombre de chrétiens a quadruplé, ce qui correspond à peu près à l'augmentation générale de la population. Mais alors qu’en 1910, 67% environ des chrétiens se trouvaient en Europe, ils ne sont plus aujourd'hui que 26%.
Il y aujourd'hui environ 800 millions de protestants dans le monde. Les trois pays comptant le plus grand nombre de protestants sont les États-Unis, le Nigéria (deux fois plus de protestants qu'en l’Allemagne, lieu de naissance de la Réforme), et la Chine. Source : Pew Research Center/FPF/BIA 

Tunisie, qui adhère à un mouvement, lui fait allégeance

Un peuple qui fait allégeance à un mouvement terroriste est sans foi ni loi 
On reconnait un peuple à son esprit de tolérance
et à ses capaités de défendre ses valeurs humaines
et universelles.



 Nonobstant l'amour inébranlable pour ses couleurs nationales et la sauvegarde son patrie. Plus un peuple est intolérant et s'érige en censeur moral au nom de sa religion plus il est sujet au despotisme théocratique et au tropisme . Si la démocratie est incompatible avec le caractère humain et culturel chez certains peuples tel le peuple tunisien c'est dû au fait qu'ils font de leur religion l'alpha et l'oméga de leur vie sur terre. Le mal est en eux, les siècles d'endoctrinement religieux de nature liberticide et totalitaire  rendent le terrain infertile à la semence des libertés. C'est une question structurelle et de conjecture. Faire de l'autre, l'occidental ou le sioniste, la cause du mal-être chronique et pathologique de ces peuples, c'est du pur déni. Une névrose hallucinatoire. C'est faire fi des vraies causes du mal qui sont endogènes et intimement liées à leur système de croyance plus apparenté au bolchévisme qu'à une religion. 

On a la religion qu'on mérite.
Si en Tunisie, une secte, une véritable organisation fasciste,  terroriste et mafieuse, règne en maîtresse sur le pays dont elle est en train de solder les actifs en toute  impunité au profit des monarchies wahhabites et dévoyer son identité, ses valeurs, ses emblèmes nationaux, les droits de ses femmes et de transformer sa scène en véritables arènes pour la prêche d'une nouvelle religion, c'est que tout cela correspond à la nature bigote et réactionnnaire de ce peuple.
Un peuple plus préoccupé par sa résurrection que par les intérêts de sa patrie. Un peuple plus enclin de faire un procès en sorcellerie aux laïcs, comme s'ils avaient commis un acte de haute trahison nationale, que de condamner et de faire dégager ceux comme les islamistes nahdhaouis qui ne manquent pas un jour bafouer, piétiner, trahir et souller l'honneur de la patrie.  par Ben Ammar Salem Source

Inde, lutte entre catholiques et scientistes,

Le Calvaire de la discorde entre cathos et scientistes

Sanal Edamaruku compare la réaction des catholiques indiens
"aux fondamentalistes islamiques" qui avaient émis une fatwa condamnant
à mort l'écrivain Salman Rushdie après la publication des
"Versets Sataniques" en 1988.
Sanal Edamaruku compare la réaction des catholiques indiens "aux fondamentalistes islamiques" qui avaient émis une fatwa condamnant à mort l'écrivain Salman Rushdie après la publication des "Versets Sataniques" en 1988.

La main de Dieu ou la clé du plombier? Un Christ crucifié, d'où sort de l'eau, sème la discorde en Inde, entre catholiques qui y voient un miracle divin et un militant scientiste qui encourt la prison pour blasphème après avoir évoqué un simple problème de tuyauterie.

Des milliers de chrétiens fervents ont afflué en mars dans une banlieue de Bombay pour s'abreuver à la source gouttant des pieds de Jésus sur la croix, convaincus qu'elle libérait une eau lustrale.
Sceptique de nature, Sanal Edamaruku, président de l'Association rationaliste indienne, a affirmé, après inspection, que le suintement provenait d'une évacuation d'eaux de ménage défectueuse et qu'il représentait un danger pour ses consommateurs.
Ses propos ont immédiatement suscité l'ire de groupes religieux et une plainte de police l'accusant de propager "le venin anti-catholique" a été déposée à Bombay, qui pourrait lui valoir trois ans de prison pour blasphème.
"Ne tentez pas de faire revenir les temps obscurs en Inde", a lancé Sanal Edamaruku à ses détracteurs lors d'un débat télévisé.

L'un d'eux est Joseph Dias, secrétaire général du Forum séculaire catholique-chrétien, qui lui reproche "un préjugé farouchement anti-chrétien".

Dans un communiqué transmis à l'AFP, il dément que la fuite du calvaire ait été présentée comme un miracle divin --statut requérant un édit religieux-- tout en réfutant la théorie d'Edamaruku. "Il n'y a toujours pas d'explication crédible".
Joseph Dias juge "inutile" d'envoyer Edamaruku en prison: "plutôt dans un asile d'aliénés, pour qu'il se soigne".

L'Inde est officiellement séculière mais le blasphème reste un délit puni par la loi dans cet immense pays à majorité hindou, composé d'importantes minorités ethniques et religieuses (bouddhistes, chrétiens, musulmans), où piété et supersitition ne sont pas des motifs de plaisanterie.
La loi indienne proscrit "les actes délibérés et malveillants destinés à faire outrage aux sentiments religieux d'une communauté en insultant sa religion ou ses croyances".

Au nom de la liberté d'expression, les avocats de Sanal Edamaruku veulent saisir la Cour suprême de la plus grande démocratie du monde afin qu'elle statue contre cette disposition du code pénal datant de l'ère coloniale.
Sanal Edamaruku compare la réaction des catholiques indiens "aux fondamentalistes islamiques" qui avaient émis une fatwa condamnant à mort l'écrivain Salman Rushdie après la publication des "Versets Sataniques" en 1988.

Salman Rushdie, dont le livre reste interdit en Inde pour insulte envers l'Islam, a récemment dénoncé à New Delhi le "fanatisme religieux" qui l'avait empêché de participer en janvier au plus grand salon du livre indien, à Jaïpur, dans l'ouest du pays.
"J'ai toujours dit qu'il y avait deux Indes", confie Sanal Edamaruku. "Celle du 21ème siècle, qui est progressiste, moderne, scientifique" et "l'Inde du 17ème, qui nous ramène aux époques obscures de l'intolérance, de la bigoterie et de la superstition".
Sanal Edamaruku, 56 ans, est familier des polémiques. Son association, qui revendique plus de 100.000 membres --sur 1,2 milliard d'habitants-- a été créée en 1949 pour promouvoir le raisonnement scientifique.

Depuis trente ans, l'homme se fait fort de démasquer les "gourous" autoproclamés qui sévissent à travers le pays en amassant une fortune sur le dos de leurs fidèles.
Il s'en est notamment pris au célèbre Sai Baba, considéré par des millions d'Indiens comme un dieu vivant, doué de pouvoirs surnaturels, chez qui près de cent kilos d'or, 307 kilos d'argent et 115 millions de roupies (1,6 million d'euros) en liquide ont été retrouvés à sa mort l'an dernier. Source


Japon-Chine, Guerre en vue ?

 S'achemine-t-on vers une guerre entre le Japon et la Chine ?

C’est en tout cas ce que craignent les diplomates des deux pays,qui se disputent depuis longtemps un petit groupe d’îles situées dans la mer de Chine. Dernier signe d'échauffement, la semaine dernière, la Chine a annulé une viste au Japon, rapporte le magazine américain Time.

Le général chinois Guo Boxiong était supposé commencer une visite officielle au Japon le 24 mai. Celle-ci aurait inclu une rencontre avec le Premier ministre Yoshihiko Noda. La raison officiellede l’annulation est un «problème d’agenda». Mais d’après l’agence d’information japonaise Kyodo, l’annulation constitue un signe de protestation contre l’occupation par le Japon des îles Senkaku (appelées Diaoyu par la Chine). Cela fait des années que les deux pays se disputent ces huit petites parcelles de terres inhabitées.

Une situation inextricable
Pour Kazuhiko Togo, le directeur de l’Institut des affaires mondiales à l’Université de Kyoto, la situation est inquiétante : «Nous sommes dans une situation où nous ne voulons pas être et nous commençons à manquer de temps. Nous avons besoin de nous préparer militairement, et en même temps nous devons faire tous les efforts diplomatiques possibles pour combler la distance entre Tokyo et Pékin. Ça devient vraiment un casus belli»


La lutte pour les îles Senkaku avait presque atteint un point de non-retour en 2010, quand la marine japonaise avait capturé un bateau de pêcheurs chinois dans la zone.
La situation semble inextricable, et elle pourrait bien mener à un conflit armé entre les deux pays. Mais le rôle des États-Unis, dont le Japon est le principal allié dans le Pacifique, n’est pas clair. Kazuhiko Togo conclut : «Si notre diplomatie est assez stupide pour inciter la Chine à attaquer le Japon, pourrait-t-on vraiment aller voir les États-Unis et leur dire "Bonjour, nous sommes en guerre"?» Source

Friday, May 25, 2012

Vatican, Fuites de confidences

Des documents secrets fuitent depuis janvier du Vatican.

 Après le limogeage du patron de la Banque du pape, un homme soupçonné d'être une taupe a été arrêté ce vendredi. L'Express fait le point.
Ce week-end est placé sous le signe des célébrations de la Pentecôte. Mais au Vatican, les festivités risquent d'être ternies par un énième rebondissement dans l'affaire des fuites répétées de documents officiels portant le sceau du Saint-Siège. Au plus petit Etat du monde, la tension est à son comble. 

Des dossiers confidentiels rendus public
Depuis le mois de janvier, des dossiers confidentiels du Vatican font la Une des journaux italiens. Au menu: corruption dans la gestion du Vatican, règlements antiblanchiment de sa banque, complot contre le pape, tensions entre cardinaux... En allusion à "Wikileaks", l'affaire est baptisée "Vatileaks".
Ce qui inquiète le plus la Curie romaine? Que plusieurs personnes bien placées dans l'appareil aient décidé de trahir pour livrer ces documents secrets.

Afin de trouver la "taupe", le pape Benoît XVI a créé, il y a trois semaines, une commission d'enquête sur l'origine de ces fuites. Si l'on en croit le Saint-Siège, cette stratégie a été payante: un homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été arrêté ce vendredi par la gendarmerie vaticane en possession illégale de documents confidentiels.

Selon le quotidien [italien] Il Foglio, l'auteur des fuites pourrait être le majordome des appartements du pape. Mais, ajoute le même journal, il pourrait être également victime de la volonté des enquêteurs de trouver un coupable rapidement et ne serait pas forcément le vrai coupable ou l'unique coupable.

Le limogeage du banquier du pape
Jeudi, la veille de cette arrestation, le banquier du pape, Ettore Gotti Tedeschi, était limogé à la suite d'un spectaculaire vote de défiance du Conseil d'administration de l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR). Comment expliquer le limogeage de cet "expert de la finance", dont la nomination en 2009 à la tête de l'IOR avait laissé espérer l'assainissement des finances du Vatican?
Officiellement, il lui est reproché de "n'avoir pas su remplir certaines fonctions de première importance" en dépit d'avertissements répétés alors que la situation se dégradait. Officieusement, il aurait pu faire connaître lui-même certains documents de travail à l'extérieur du Saint-Siège. 

Un livre reproduit de nombreux documents confidentiels
Malgré ces efforts de transparence, l'IOR demeure l'objet de critiques de la part des médias italiens, et notamment du journaliste Gianluigi Nuzzi, auteur du livre à succès Vaticano SPA. Son deuxième opus, Sua Santita, paru samedi en Italie, reproduit des dizaines de fax et de lettres ultra-secrètes dont le pape est le destinataire ou a eu connaissance.
Ces documents illustrent de nombreux débats internes, par exemple sur les relations avec les autorités italiennes (pressions vaticanes sur les sujets de société, questions fiscales, finances des instituts catholiques), les scandales sexuels chez les Légionnaires du Christ ou encore les négociations du Vatican avec les intégristes.

Focus sur l'Institut pour les oeuvres de religion
- Fondation: le 27 juin 1942 par le pape Pie XII.
- Nom d'usage: Banque du Vatican.
- Mission: gérer les comptes des ordres religieux et des associations catholiques.
- Clients: prêtres, religieuses, conférences épiscopales, fondations et ministères
- Patrimoine: 5 milliards d'euros Selon Gianluiggi Nuzzi, les anonymes qui lui ont fourni ces dossiers portant sur les années 2009-2012 souffrent "d'avoir enfreint leur obligation de secret". Et d'assurer qu'ils étaient désintéressés et n'avaient rien reçu en échange de ces révélations.

La théorie du complot
Ses sources se disent, d'après le journaliste, animées par le seul désir de rendre plus transparent le Vatican et de servir le pape. Une thèse vivement contestée par certaines voix du Saint-Siège qui crient au complot. "Ils veulent éliminer Bertone", lâche le théologien de gauche Vito Mancuso en faisant référence à Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican. Ce secrétaire d'Etat est jugé honnête mais sa gestion, elle, est perçue comme maladroite.

Cette thèse d'un complot contre la papauté circule depuis le début de l'affaire "Vatileaks". Plusieurs sources confirment à l'Agence France-Presse que Tarcisio Bertone a la confiance du Benoît XVI mais de solides inimitiés dans l'appareil. Une "vieille garde" de cardinaux proches de Jean-Paul II, regrettant une époque moins soucieuse de transparence, pourrait ainsi vouloir faire le ménage. par Gabriel Bouys Source  

AJOUT le 28mai2012 :
Le Saint-Siège a vécu une semaine mouvementée. La gendarmerie vaticane a arrêté le majordome des appartements du pape Benoît XVI en « possession illégale de documents confidentiels ».
Cette arrestation survient après que de nombreux documents secrets se sont retrouvés sur la place publique.
Par ailleurs, le banquier du pape a été limogé dans la même période à la suite d'un vote de défiance du Conseil d'administration de l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR).

Ettore Gotti Tedeschi avait été nommé en 2009 à la tête de l'IOR avec pour mission l'assainissement des finances du plus petit État au monde.
Le Conseil d'administration reproche officiellement à M. Tedeschi de « n'avoir pas su remplir certaines fonctions de première importance », en dépit d'avertissements répétés, alors que la situation « se détériorait ». Mais selon certaines sources, il aurait été à l'origine de la fuite de certains documents.
En ce qui concerne les documents confidentiels, c'est le journaliste Gianluigi Nuzzi qui les a divulgués dans son livre Sa Sainteté, publié samedi dernier.
Il s'agit de dizaines de fax confidentiels adressés au pape Benoît XVI, qui illustrent de nombreux débats internes, notamment à propos des relations avec les autorités italiennes sur des sujets de société, des questions fiscales.
Il est aussi question de scandales sexuels chez les Légionnaires du Christ ou encore des négociations avec les intégristes.

Furieux de ces révélations, le Vatican a menacé de poursuivre le journaliste. Ces révélations montrent la tension qui règne entre certains cardinaux et les enjeux actuels au Vatican.

Selon les documents reproduits dans son livre, le journaliste Gianluigi Nuzzi demande notamment comment prévoir les probables répercussions de la crise financière sur les finances de l'Église.

À qui profitent les fuites?
Deux thèses s'affrontent pour expliquer les motivations de ces fuites. Une thèse avance que ces révélations visent à renforcer le pape Benoît XVI dans son entreprise de transparence, alors que l'autre prétend que les auteurs de ces fuites seraient des cardinaux proches de feu Jean-Paul II, qui regrettent une époque où le Saint-Siège avait une voix plus forte sur la scène internationale.

VOIR LE VIDEO de RadioCanada Source