...PIZZAS !!!
Merci de me suivre. Éphésiens 5 v.11. - LES TEXTES REFLÈTENT L'OPINION DES AUTEURS, n'impliquent ET n'engagent QUE CEUX-CI. Je rapporte les faits troublants qui me paraissent importants aujourd'hui. La religion fait les manchettes, et la Parole de Dieu est bafouée. J'ai choisi Jésus comme Maître de ma vie. J'attends son imminent retour, et veux observer ses Commandements (Exode 20 v.2-17). [Ép.5 v.11 : "NE PARTICIPEZ PAS AUX PRATIQUES STÉRILES QUE FAVORISENT LES TÉNÈBRES, MAIS DÉMASQUEZ-LES !"]
Wednesday, October 5, 2011
Tuesday, September 27, 2011
BBC n'approuve plus les termes "avant" et "après" Jésus Christ
Plus «d'avant» ou «d'après Jésus Christ» à la BBC
La BBC a récemment recommandé à ses présentateurs de bannir les «avant et après Jésus-Christ» pour exprimer les dates en leur demandant d'utiliser des termes religieusement neutres. Ce sont donc respectivement «avant l’ère commune» (AEC) et «de l’ère commune » (EC) qui devraient être adoptés, mais des présentateurs historiques de la chaîne s’y opposent selon un article du Telegraph du 26 septembre.Proposée au départ par des spécialistes de déontologie de la chaîne pour ne pas porter atteinte aux non-chrétiens, et par devoir d’impartialité, cette idée a été très mal reçue par des chrétiens traditionalistes et certains journalistes parmi les plus connus de la chaîne, qui ont décidé de ne pas la suivre: «Je ne vois pas de problème à l’utilisation d’“avant JC” ou “après JC”, compris de tous», explique John Humphrys, l’un des journalistes historiques de la chaîne.
«Je dis avant, après JC, parce que je comprends ces termes. En revanche, je ne sais pas ce que signifie “ère commune”. Pourquoi serions-nous dans l’ère commune en 20 après JC et pas en 20 avant JC?», explique Boris Johnson, maire de Londres qui présentait un documentaire sur l’empire romain à la BBC. Il est même allé jusqu’à qualifier l’adoption de cette nouvelle dénomination de «puérile, absurde et anti-démocratique» dans une tribune du Telegraph du 26 septembre.
Le début de ladite «ère commune» est fixée sur les mêmes repères que le calendrier grégorien, utilisé dans le monde entier. Et certains critiques défendent que même si les termes ne font plus référence à la naissance de Jésus Christ, les repères eux si, et qu'au final il n’y aurait pas de grand changement.
Selon des personnalités anglicanes importantes, notamment le Dr Mickael Nazir-Ali, ancien évêque de Rochester, cette tendance représente «le nivellement par le bas des bases chrétiennes de notre culture, langue et histoire».
Mais le terme d’«ère commune» figure déjà dans de nombreux livres d’éducation religieuse, institutions –bibliothèque de Grande-Bretagne– ou est régulièrement adopté dans des contextes multi-religieux ou non-religieux. Certains présentateurs de la BBC l’utilisaient même déjà, notamment ceux des programmes populaires comme Jeremy Paxman ou Melvyn Bragg.
La chaîne se défend en fait d’avoir imposé le passage aux termes religieusement neutres et son porte-parole a déclaré que les émissions étaient libres d’adopter les termes qui leur convenaient.
sources: http://www.slate.fr/lien/44197/JC-calendrier-religieusement-neutre-bbc
Cie Apple et la religion (2)
La nouvelle ne réjouit pas les catholiques américains ultra-conservateurs, qui voient désormais dans Steve Jobs un concurrent de Jésus... En effet The Atlantic rapporte que la Bible est passée dans le top 10 des livres les plus achetés sur iPad lundi 26 juillet, d'après l'éditeur de cette bible, Olive Tree. La Bible Olive Tree est aussi l'application biblique la plus populaire et le deuxième livre le plus acheté sur iPhone.
D'après son éditeur, environ 3.000 versions –gratuites et payantes– de cette bible sont téléchargées par jour sur iPhone et iPad. Une étude du printemps 2010 montrait que les acheteurs d'iPad étaient principalement des gens «riches, sophistiqués, très éduqués, intéressés de façon disproportionnée par le business et la finance mais avec un très faible taux d'altruisme et de gentillesse». En clair, «une élite égoïste» résumait alors Wired. Mais cet engouement pour la Bible, qui plus est une version de la Bible considérée comme la plus conservatrice, montre que la clientèle friande d'iPad est en train de s'agrandir.
The Atlantic souligne le besoin de rester prudent quant à cette nouvelle démographie: les livres ne sont qu'une petite partie de l'ensemble du marché des applications, et les livres best-sellers ne sont pas dans le top 100 des applications les plus vendues. En plus, les livres peuvent être achetés par toutes sortes de moyens pour être ensuite lus sur iPad. Ces chiffres sont donc très incomplets, mais ils permettent tout de même d'obtenir une vision plus large des fans d'iPad et d'iPhone, laissant de côté ceux qui n'achètent que les jeux vidéos et applications ludiques.
On pourrait croire que la nouvelle réjouirait, ou en tout cas ne ferait ni chaud ni froid à l'Eglise américaine, mais ce serait mal connaître les religieux américains! Deux chercheurs de l'université texanne A&M viennent d'analyser le language divin utilisé pour décrire l'iPhone (surnommé le JesusPhone aux Etats-Unis), et Apple en général, rapporte Gawker. La chaîne ultra-conservatrice Fox News s'est évidemment jetée sur l'occasion pour en déduire qu'Apple détruisait l'Eglise en la remplaçant:
1. Apple est né dans un garage, Jésus dans une étable.
2. Steve Jobs est un leader messianique rené de ses cendres pour sauver son entreprise, Jésus est mort puis réssuscité pour sauver l'humanité.
3. Apple a eu Microsoft, puis Google, comme ennemi n°1, Jésus a le diable. CQFD
Apple, qui suscite en effet un engouement mystique chez certains, n'est pas le seul aux élans religieux parmi les géants de la high-tech américaine, comme en témoigne le slogan de Google: «Don't be evil», ou «Ne faites pas le mal». Pendant ce temps, les petits jeunes de Facebook se moquent de leurs aînés, adoptant comme slogan «Don't be lame», «Ne soyez pas nazes».
sources: http://www.slate.fr/lien/25621/steve-jobs-jesus
Croyez qu'en tant que chrétien, déifié un homme est normal, on l'a fait pour les stars de ShowBiz, alors pour un pro de la techno... il est mort, il a fait de grandes choses dans l'évolution des technos, mais il reste qu'un homme. Le comparer à Jésus est un blasphème.
Dieu est Dieu, Jésus est lui-même, le Saint Esprit ne se compare à aucun autre. La Sainte Trinité est sainte.
D'après son éditeur, environ 3.000 versions –gratuites et payantes– de cette bible sont téléchargées par jour sur iPhone et iPad. Une étude du printemps 2010 montrait que les acheteurs d'iPad étaient principalement des gens «riches, sophistiqués, très éduqués, intéressés de façon disproportionnée par le business et la finance mais avec un très faible taux d'altruisme et de gentillesse». En clair, «une élite égoïste» résumait alors Wired. Mais cet engouement pour la Bible, qui plus est une version de la Bible considérée comme la plus conservatrice, montre que la clientèle friande d'iPad est en train de s'agrandir.
The Atlantic souligne le besoin de rester prudent quant à cette nouvelle démographie: les livres ne sont qu'une petite partie de l'ensemble du marché des applications, et les livres best-sellers ne sont pas dans le top 100 des applications les plus vendues. En plus, les livres peuvent être achetés par toutes sortes de moyens pour être ensuite lus sur iPad. Ces chiffres sont donc très incomplets, mais ils permettent tout de même d'obtenir une vision plus large des fans d'iPad et d'iPhone, laissant de côté ceux qui n'achètent que les jeux vidéos et applications ludiques.
On pourrait croire que la nouvelle réjouirait, ou en tout cas ne ferait ni chaud ni froid à l'Eglise américaine, mais ce serait mal connaître les religieux américains! Deux chercheurs de l'université texanne A&M viennent d'analyser le language divin utilisé pour décrire l'iPhone (surnommé le JesusPhone aux Etats-Unis), et Apple en général, rapporte Gawker. La chaîne ultra-conservatrice Fox News s'est évidemment jetée sur l'occasion pour en déduire qu'Apple détruisait l'Eglise en la remplaçant:
1. Apple est né dans un garage, Jésus dans une étable.
2. Steve Jobs est un leader messianique rené de ses cendres pour sauver son entreprise, Jésus est mort puis réssuscité pour sauver l'humanité.
3. Apple a eu Microsoft, puis Google, comme ennemi n°1, Jésus a le diable. CQFD
Apple, qui suscite en effet un engouement mystique chez certains, n'est pas le seul aux élans religieux parmi les géants de la high-tech américaine, comme en témoigne le slogan de Google: «Don't be evil», ou «Ne faites pas le mal». Pendant ce temps, les petits jeunes de Facebook se moquent de leurs aînés, adoptant comme slogan «Don't be lame», «Ne soyez pas nazes».
sources: http://www.slate.fr/lien/25621/steve-jobs-jesus
Croyez qu'en tant que chrétien, déifié un homme est normal, on l'a fait pour les stars de ShowBiz, alors pour un pro de la techno... il est mort, il a fait de grandes choses dans l'évolution des technos, mais il reste qu'un homme. Le comparer à Jésus est un blasphème.
Dieu est Dieu, Jésus est lui-même, le Saint Esprit ne se compare à aucun autre. La Sainte Trinité est sainte.
Cie Apple et la religion (1)

Apple provoque une réaction «religieuse» chez ses adeptes
Son symbole est le fruit défendu, mais Apple causerait chez ses fans une réponse cérébrale «religieuse», nous apprend le site digitaltrends.com.Un documentaire diffusé par la BBC mardi dévoile que le «culte d’Apple» est plus qu’une métaphore: les produits Mac stimulent la même zone du cerveau que l’imagerie religieuse chez une personne dévote.
Secrets of the Superbrands, présenté par Alex Riley, tente de décrypter les raisons des grands succès technologiques comme Apple, Facebook ou Twitter.
La première analyse était celle l’Imarque. Riley constatait l’attachement sentimental des utilisateurs de produits Mac, notamment en prenant l’exemple de l’ouverture d’un Apple Store dans le centre de Londres à Covent Garden il y a un an. Des hordes de fans avaient fait la queue pendant la nuit pour être les premiers à pénétrer dans la boutique, dans une sorte de «fénésie évangélique», rapporte digitalternds.com.
Parti de cette première observation, Riley avait contacté un des plus grands fanatiques d’Apple, Alex Brooks, rédacteur en chef du site worldofapple.com, qui prétend penser à la marque 24 heures sur 24. Pour comprendre ce qui se passait dans sa tête, le présentateur lui avait fait faire une IRM pour étudier ses réactions face à des appareils Apple, et –sacrilège– le commun des autres produits.
Résultat: selon les neuroscientifiques chargés d’analyser les réponses de Brooks, son cerveau réserve un espace privilégié à la marque, celui de la foi chez les croyants. «Cela veut dire que les grandes marques ciblent ces zones cérébrales», a expliqué l’un des scientifiques.
L’évêque de Buckingham, interviewé dans l’émission, soutient cette analyse. Il souligne notamment que l’architecture de l’Apple Store a beaucoup de points communs avec celle d’un lieu de prière avec ses arches et ses sols en pierre. La BBC ose même appeler Steve Jobs «le Messie».
Sur le blog tuaw.com, également dédié à Apple, Michael Rose estime pourtant que le fait n’est pas particulièrement surprenant. Le journaliste affirme qu’on «pourrait probablement faire les mêmes observations chez des fans des Redsox [l'équipe de baseball de Boston] ou les groupies de Twilight».
sources: http://www.slate.fr/lien/38463/apple-religion-cerveau
Tuesday, June 14, 2011
Dictateurs mondiaux
Afrique: le top 10 des accros au pouvoir
Kadhafi, Obiang, Dos Santos, Mugabe... L'Afrique compte quelques chefs d'Etat au pouvoir depuis... très longtemps. Palmarès des records de longévité présidentielle.
«En Afrique, on ne peut pas désigner quelqu’un du doigt en disant qu’il est un ancien chef.» Cette phrase qu’aimait répéter l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny explique que l’alternance politique ne soit pas la valeur la mieux partagée en Afrique. Quand on a du mal à transmettre à ses enfants le sceptre présidentiel, on s’y accroche d’années en décennies. Le Nigérien Mamadou Tandja aura payé de sa réputation cet appétit insatiable. Mais son expérience ne semble guère servir de leçon.
Palmarès de dix présidents qui s’éternisent au pouvoir…
1. Mouammar el-Kadhafi, libyen, 69 ans. 42 ans au pouvoir
Il prétend échapper aux statistiques puisqu’il n’occupe pas officiellement le poste de Président. Fils de paysan bédouin, ce capitaine autoproclamé colonel est pourtant de facto le dirigeant de la Libye depuis le coup d’Etat du 1er septembre 1969, poste auquel il renonce officiellement en 1977, lorsqu’il transforme son pays en Jamahiriya («Etat des masses»). Fantasque, amateur de chameaux et d’amazones, le guide de la Révolution de la «Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste» espérait devenir le premier chef des Etats-Unis d'Afrique. En 2009, au XIIe sommet de l’Union africaine, à Addis Abeba, il revendiquait, cette fois, le titre de «roi des rois d’Afrique». Kadhafi a vu défiler huit présidents américains. Mais, maintenant, son pouvoir semble menacé…
2. Teodoro Obiang Nguema, équato-guinéen, 69 ans. 32 ans de pouvoir
Militaire spécialisé dans la conduite des véhicules, il est le neveu de Francisco Macías Nguema qui fut élu, en 1969, président de la République de l’ancienne colonie espagnole. Pistonné, Obiang gravit les échelons de la hiérarchie militaire, jusqu’au titre de vice-ministre des Forces armées populaires de Guinée équatoriale, en 1979. Il en profite pour renverser son oncle (qui sera fusillé), prendre le pouvoir comme président du Conseil militaire suprême avant d'être nommé, en 1982, Président de ce véritable émirat pétrolier. Il sera «élu» en 1989, puis réélu en 1996, en 2002 et en 2009. Score moyen: 98,19% des suffrages exprimés. On prête des pouvoirs exorbitants à sa famille, notamment son épouse et son premier fils, Teodorín. Teodoro Obiang Nguema occupera, jusqu’en janvier 2012, le fauteuil de président en exercice de l'Union africaine.
3. José Eduardo dos Santos, angolais, 69 ans. 32 ans de pouvoir
Fils d’un tailleur de pierre, militant très tôt contre le joug colonial portugais, Dos Santos est désigné, en 1979, successeur du père de l'indépendance angolaise Agostinho Neto. Sa présidence trentenaire est marquée par la longue guerre civile qui aurait fait 30.000 morts. Tout au long de ces années, il préside le marxiste-léniniste Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) et affronte l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita) de Jonas Savimbi. Ce dernier sera tué en 2002. La nouvelle Constitution du pays, adoptée en 2010, ne prévoit plus l'organisation d'élections présidentielles, mais la désignation, comme président de l’Angola, du président du parti arrivé en tête aux élections législatives. Un boulevard pour Eduardo Dos Santos?
4. Robert Mugabe, zimbabwéen, 87 ans. 31 ans de pouvoir
Même s’il a occupé des postes différents au sommet de l’Etat, on considère qu’il est au pouvoir depuis son accession au poste de Premier ministre en 1980. Il est formellement élu président de la République le 31 décembre 1987. Héros de l’indépendance de l’ancienne Rhodésie du Sud, ancien chef de guérilla, il a progressivement plongé le Zimbabwe dans une dictature ethno-nationaliste et dans la déchéance économique. Son pays était le grenier à blé de l’Afrique. Il a souffert, sous Mugabe, d’une inflation surréaliste et de pénuries alimentaires. S’il a accepté de partager le pouvoir, en 2008, avec l’opposant Morgan Tsvangirai, Robert Mugabe conserve ses prérogatives présidentielles. Il est le plus âgé des chefs d'Etat d'Afrique en exercice.
5. Paul Biya, camerounais, 78 ans. 29 ans de pouvoir
Fils d’un catéchiste, lui-même destiné à la prêtrise, Paul Biya’a Bi Mvondo se lance rapidement dans la politique. Dès 1962, il devient chargé de mission à la présidence de la République dans le gouvernement du président Ahmadou Ahidjo. Il deviendra Premier ministre, en 1975, avant la démission du chef de l’Etat, en 1982. Biya s’engouffre dans la brèche et devient le second président de la République du Cameroun, le 6 novembre 1982. Les premières élections multipartites se tiennent en 1992. Biya est élu Président en 1997 et en 2004. En 2007, il annonce son intention de modifier la Constitution qui limite alors le mandat présidentiel à deux exercices. Celui qui se fait appeler l’«homme-lion» entend bien se succéder à lui-même en novembre 2011. Il faut dire que «Popol» ne fait pas grand-chose pour s’user. Il a une réputation de «roi fainéant»…
6. Yoweri Museveni, ougandais, 67 ans. 25 ans de pouvoir
Fils d'un riche propriétaire terrien, il est lui-même considéré, aujourd’hui, comme un millionnaire en dollars. Souvent exilé, au Mozambique ou en Tanzanie, il s’oppose successivement aux présidents ougandais Milton Obote et Idi Amin Dada. Battu aux élections de 1980, Museveni met sur pied l'Armée de résistance nationale, une guérilla qui prend le pouvoir en janvier 1986. D’abord marxiste, il se mue en «bon élève du FMI» et parangon des «new leaders» promus par l’administration américaine, quand bien même il considère le multipartisme comme un concept exclusivement occidental. Il est souvent accusé d’être intervenu —moyennant diamants de Kisangani et or d’Ituri— dans le conflit du Zaïre voisin, aux côtés de Laurent-Désiré Kabila puis de Jean-Pierre Bemba. Après avoir modifié la Constitution, il est réélu président de la République en février 2011. Un groupe de députés de la majorité envisage de réviser encore la Constitution pour allonger le mandat présidentiel de cinq à sept ans…
7. Blaise Compaoré, burkinabè, 60 ans. 24 ans de pouvoir
L’actuel chef de l’Etat burkinabè prend les armes, en août 1983, pour servir le pouvoir à Thomas Sankara alors emprisonné. Après quatre ans de gestion collective d’un pouvoir révolutionnaire, le président Sankara est assassiné. Le capitaine Compaoré devient le numéro un et décrète la «rectification». Le pays s’ouvre au multipartisme en 1991. Compaoré est élu président du Burkina Faso en 1998, 2005 et 2010. Les bailleurs de fonds apprécient que ce champion de la médiation sous-régionale ne fasse plus de vagues. Le «doyen» de l’Afrique de l’Ouest modifiera-t-il l’article 37 de la Constitution de 1991? Celle-ci stipule qu’il vient d’entamer son dernier mandat…
8. Omar el-Bechir, soudanais, 67 ans. 22 ans de pouvoir
Omar Hassan el-Bechir est un militaire pur jus. Il sert dans l'armée égyptienne pendant la guerre du Kippour, en 1973, conduit, à son retour, des opérations militaires contre l'Armée de libération du Soudan au sud du pays, devient général dans les années 1980 et mène le coup d'Etat militaire de 1989 qui renverse le Premier ministre élu Sadeq al-Mahdi. Il dissout tous les partis politiques, ainsi que le Parlement, et prend la tête du Conseil du commandement révolutionnaire pour le salut national. Il devient tout à la fois chef de l'État, Premier ministre, chef des forces armées et ministre de la Défense. Il passera les années 2000 à négocier avec les sécessionnistes du Sud du pays et à jouer un rôle plus qu’ambigu dans la guerre civile au Darfour. Réélu président en 2010, l’ancien chef de guerre el-Béchir souffle toujours le chaud et le froid, depuis le résultat du référendum qui prévoit l'indépendance du Sud-Soudan. Une épée de Damoclès plane sur sa tête: il est le premier chef d'Etat en exercice à être sous le coup d'un mandat d’arrêt international de la Cour pénale internationale pour crime de guerre, crime contre l'humanité et génocide dans le cadre de la guerre civile au Darfour.
9. Idriss Déby Itno, tchadien, 59 ans. 21 ans de pouvoir
C’est avec l'appui de la France et du Soudan qu’Idriss Déby, le 2 décembre 1990, chasse du pouvoir Hissène Habré. Quelques années plus tôt, Déby était pourtant le commandant en chef des Forces armées d’un président Habré qu’il avait aidé à gravir les échelons du pouvoir suprême. Il devient officiellement président de la République du Tchad le 28 février 1991, après adoption d’une Charte nationale. Si Idriss Déby a instauré le multipartisme tant vanté depuis le sommet de La Baule (France), il serait aussi responsable de violations des droits de l'Homme et de détournement, à des fins militaires, du fonds spécial alimenté par les nouveaux revenus du pétrole et destiné aux «générations futures». Son gouvernement vacille sans cesse, mais ne tombe pas…
10. Issayas Afewerki, érythréen, 65 ans. 18 ans de pouvoir
S’il n’est que dixième dans ce top ten, Issayas Afewerki peut tout de même revendiquer un record: il a été l’unique chef d’Etat de l'Erythrée indépendante. Son pays n’a obtenu qu’en mai 1993 sa pleine souveraineté vis-à-vis de l’Ethiopie à laquelle il était fédéré depuis la colonisation italienne. L’ingénieur marxiste Afewerki lutte, des années durant, dans le Front de libération de l'Erythrée (FLE) puis dans le Front populaire de libération de l'Erythrée (FPLE), à dominante chrétienne, alors que le FLE était plutôt musulman. Au pouvoir, Issayas Afewerki instaure un régime à parti unique, sans élections, s’appuie sur une économie centralisée, restreint la liberté de la presse, emprisonne les contestataires et fait preuve d’un interventionnisme dangereux dans la corne de l’Afrique…
Hors catégorie dans ce palmarès, mention spéciale à Denis Sassou-Nguesso (Congolais, 68 ans). S’il n’a pas réussi à se maintenir quinze ans de suite au pouvoir, «Sassou» est parvenu à effectuer deux «tranches». Il a été président de la République populaire du Congo de 1979 à 1992 et il est, depuis 1997, le président en exercice de la République du Congo. Il totalise donc, au total, vingt-sept ans sur un fauteuil suprême entre-temps occupé par Pascal Lissouba…
(C)2011 Damien Glez
Sources: Yahoo | SlateAfrique
Voir aussi: Prédateurs sur RSF.org
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