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Monday, August 27, 2012

USA, Mitt Romney veut convaincre les chrétiens évangéliques

 
Le candidat à l’élection présidentielle américaine s’est adressé à 20 000 personnes dans la plus grande université chrétienne des États-Unis. Le candidat républicain a réaffirmé son hostilité au mariage gay devant la frange conservatrice de son électorat.



Mitt Romney, lors de son discours, samedi, à la Liberty University, en Virginie.
Crédits photo : KEVIN LAMARQUE/REUTERS
C'est un rituel des campagnes présidentielles : comme Ronald Reagan, George Bush père et John McCain avant lui, Mitt Romney est allé courtiser les évangélistes dans la plus grande université chrétienne des États-Unis, samedi, en Virginie.
Seule différence avec ses prédécesseurs : Mitt Romney est le premier candidat républicain mormon à s'exprimer à la Liberty University. Or celle-ci enseigne à ses étudiants en théologie que le mormonisme est une secte. La venue du candidat, qui n'a jamais réussi à enthousiasmer les évangélistes durant les primaires, a d'ailleurs suscité la controverse.
 
Mitt Romney a habilement abordé la question. Sans jamais prononcer le mot en six lettres, il a joué la carte de l'unité. «Les adeptes de différentes confessions comme la vôtre et la mienne se demandent parfois où trouver une cause commune lorsqu'il y a autant de différences de croyance et de théologie», a-t-il déclaré, revêtu de la toge de l'université devant un stade de 35.000 personnes. «La réponse est sûrement que nous partageons les mêmes valeurs morales (…) les traditions judéo-chrétiennes sont au cœur du leadership mondial des États-Unis», a-t-il assuré, mettant l'accent sur les valeurs américaines de la responsabilité personnelle, du travail, de l'éducation, du ser­vice communautaire, de l'altruisme et de la famille. Il a aussi pris soin de mentionner son ex-adversaire Rick Santorum, favori des chrétiens évangéliques bien que catholique, et, pour appuyer son message d'unité, a évoqué des personnages aussi divers que le pape Jean-Paul II, Martin Luther King et l'auteur C. S. Lewis.
À en croire les réactions des principaux leaders conservateurs, tel Tony Perkins, président du Family Research Council, Mitt Romney a fait un sans-faute. «Je pense qu'il a abordé toutes les questions prioritaires des conservateurs», a souligné ce dernier. L'entourage du candidat a prévenu toutefois qu'il ne prononcerait pas de discours sur sa religion d'ici à ­novembre, comme John Kennedy l'avait fait sur le catholicisme en 1960. Mitt Romney veut rester focalisé sur l'économie, point faible de Barack Obama.
 
Bizutage homophobe
Trois jours après le soutien du président au mariage homosexuel, qui a revigoré la base de l'électorat démocrate, le candidat républicain a également répété son opposition à cette proposition, revigorant l'électorat conservateur. «Le mariage est une relation entre un homme et une femme», a-t-il déclaré, provoquant la seule véritable ovation de la foule pendant son discours. Tout comme Barack Obama avec son propre camp, le candidat républicain sait qu'il devra multiplier les ­efforts pour mobiliser les chrétiens évangéliques le 6 novembre prochain. Reste à voir si la controverse sur ses écarts de jeunesse peut lui jouer des tours auprès des modérés, si l'image d'un candidat «intolérant» venait à s'installer dans l'opinion. Mitt Romney a présenté ses excuses à deux reprises après les révélations du Washington Post, jeudi, sur un épisode de bizutage homophobe auquel il aurait participé quand il avait 18 ans dans l'établissement privé qu'il fréquentait. L'élève pris pour cible, John Lauber, plaqué au sol par un groupe dont Mitt Romney était le leader, a révélé plus tard son homosexualité. «Alors que John Lauber, les larmes aux yeux, hurlait au secours, Mitt Romney a coupé ses mèches blondes à l'aide de ciseaux», raconte le quotidien. Le candidat assure ne se souvenir de rien, mais s'est excusé pour les «idioties» de sa jeunesse.
 
Il est encore trop tôt pour savoir si la question gay jouera un rôle important le jour de l'élection. Un sondage Gallup indique que pour la majorité des Américains la position de Barack Obama ne changera rien. par Adèle Smith Source

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