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Wednesday, October 31, 2012

Canada, Hécatombe de cadavres de béluga

L'hécatombe des béluga se poursuit

La carcasse d'un autre bébé béluga a été retrouvée sur une place de l'Anse-au-Persil entre Rivière-du-Loup et Cacouna. Jusqu'à maintenant, 17 bélugas bébés, 1 juvénile et 3 adultes ont déjà été retrouvés sans vie en 2012.
L'état de décomposition avancée laisse croire que la mort du jeune mammifère remonte à plusieurs semaines. Les tissus prélevés n'ont donc pas pu être analysés.
La mort de nombreux veaux cet été préoccupe particulièrement les scientifiques qui surveillent le troupeau de bélugas. Les biologistes n'arrivent pas à déterminer la cause de cette vague de mortalité.
Les chercheurs de l'Institut Maurice-Lamontagne de Mont-Joli croient toutefois que la présence dans le fleuve d'algues produisant des neurotoxines, notamment la saxitoxine, pourrait perturber la mère ou même la tuer, ce qui condamnerait le bébé béluga.
En 2008, la prolifération en une vaste marée rouge d'une algue toxique, Alexandrium tamarense, qui produit notamment la saxitoxine, a entraîné la mort d'une dizaine de bélugas, d'une cinquantaine de phoques et de milliers d'oiseaux.
Aucune marée toxique n'a été repérée dans le fleuve cet été, mais les chercheurs pensent tout de même que de plus petites concentrations d'algues toxiques sont présentes, ici et là, dans l'estuaire et dans le golfe.
Le troupeau de bélugas du Saint-Laurent, une espèce considérée comme menacée, compterait entre 1000 et 1500 individus. Un recensement de la population serait prévu pour 2013. Source
 

Islam, Violences envers la femme musulmane

Violences envers la femme musulmane

AVERTISSEMENT : Coeurs sensibles s'abstenir, certaines photos peuvent choquer

En anglais 


Vous vous ferez votre propre commentaire.

France, Prisons françaises, nids de islam radical ?

Les prisons savoyardes confrontées à l’islam radical ?
 
La loi française reconnaît la liberté religieuse et l’État doit permettre à chacun de pratiquer son culte, même en prison. Pour cela, des aumôniers – catholiques, protestants, musulmans israélites ou orthodoxes – interviennent pour célébrer des prières, animer des réunions cultuelles ou parler individuellement avec les détenus.
Mais le démantèlement d’une cellule islamiste radicale en France, au début du mois d’octobre, a remis sur le devant de la scène le phénomène de prosélytisme qui sévirait dans les prisons. En mars 2012, le tueur de Toulouse Mohamed Merah avait aussi confessé que sa foi s’était décuplée en détention.
Les prisons savoyardes n’y échapperaient pas, mais les aumôniers des établissements de Chambéry et d’Aiton relativisent l’importance de l’islamisation radicale. Guy Wattecamps, prêtre catholique, se rappelle avoir déjà croisé un homme en djellaba, robe interdite dans les institutions pénitentiaires. «Il faisait du prosélytisme, dans la cour. Il se disait imam et s’appropriait ce rôle […]. Il y a des gens très influençables qui se font embarquer.»
 
Trois mois après, il s’était mis à faire la prière
Deux aumôniers musulmans se partagent entre les établissements de Chambéry et d’Aiton. Foudil Benabadji parcourt ces lieux clos depuis 22 ans, il les connaît bien. Selon lui, il ne faut pas généraliser l’endoctrinement. «Très peu de cas de radicalisation effective peuvent y être relevés […]. L’essentiel se passe ailleurs, dans les cités et les quartiers où les salafistes gagnent du terrain.»
Il reconnaît cependant que derrière les murs, certains détenus meneurs s’autoproclament «patriarches» ou «imams» et enrôlent.
 
Foudil Benabadji, musulman, est aumônier des prisons depuis 22 ans.
Il doit tenir tête quelques fois à des salafistes ; mais pour lui,
 il ne faut pas généraliser l’endoctrinement en prison.
Le danger viendrait de l’extérieur, «des quartiers et des cités».
Photo DL/Sylvain MUSCIO
L’ancien éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse avance plusieurs raisons au dérapage des pratiques religieuses : le surpeuplement des prisons, la fragilité psychologique des détenus, le manque d’aumôniers musulmans (en sous-nombre), le manque de formation… «L’insuffisance de moyens et de perspectives de réinsertion fait de l’établissement un éventuel foyer de recrutement.»
Foudil Benabadji doit tenir tête quelques fois à des salafistes, mais ce sont des faits rares. Il se souvient d’un détenu qui a eu l’outrecuidance de garder sa barbe, alors qu’habituellement, ils se la rasent une fois incarcérés, parce que se sentant surveillés. «On avait placé dans sa cellule un gars de 25 ans ; trois mois après, les surveillants me faisaient remarquer qu’il s’était mis à faire la prière.» Le jeune prisonnier aurait alors été converti.
 
Comment se déroule l’endoctrinement ?
«Les détenus islamistes établissent le contact durant la promenade, font circuler tout ce qui est interdit, s’érigent en exemple et piété, et interpellent les autres détenus pour faire le ramadan et respecter les horaires des cinq prières». par Ghislaine Gerbelot Source

Inde, Blocus sur les ONG

Rejets des ONG trop critiquent sur le gouvernement

Le gouvernement veut faire taire «les voix critiques provenant de la société civile et qui s'élèvent sur des questions telles que la torture, la liberté religieuse, la peine de mort» : pour preuve, les «blocages» de certaines organisations catholiques.
C’est la dénonciation de John Dayal, laïc catholique, intellectuel et essayiste, responsable de la All India Catholic Union et collaborateur de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale d'Inde, rapportée par une dépêche de l’agence vaticane Fides, ce 30 octobre 2012.
 
Pour John Dayal, le gouvernement fédéral indien «fait usage de la massue à l'encontre de la société civile» : il «semble vouloir suffoquer les voix critiques provenant de la société civile et qui s'élèvent sur des questions telles que la torture, la liberté religieuse, la peine de mort, les exercices militaires dans le nord-est du pays», analyse-t-il.
Pour ce faire, il utilise «la menace d'annuler la licence qui permet aux ONG, et en particulier aux groupes religieux de tous les credo, de mener leurs projets – en grande partie dans les secteurs de l'instruction et de la santé – grâce aux aides financières étrangères».
Il vient en ce sens d'émettre de nouvelles ordonnances qui «de facto empêchent le financement provenant de certaines agences européennes et américaines».
 
Concrètement, les groupes indiens doivent obtenir une autorisation préalable de la part du Ministère de l'Intérieur, ce qui complique et retarde fortement les procédures. Cette mesure a créé la panique parmi les ONG, qui risquent la faillite.
Selon la même source, parmi les organismes «bloqués», se trouve Cordaid, organisation catholique néerlandaise, coupable d'avoir versé des fonds à des ONG indiennes qui réclament l'abrogation de la Loi sur les pouvoirs spéciaux des forces armées, responsables de violations des droits humains au Kashmir et dans le nord-est de l'Inde.
Le gouvernement indien justifie de tels actes au nom de la transparence et de la «sécurité nationale». Mais, selon les experts, «il n'existe pas de réelles craintes en matière de criminalité ou d'infiltrations terroristes». John Dayal voit dans ces mesures «une concession à la droite hindouiste qui accuse l'Occident de financer les conversions au christianisme».

Toujours selon Fides, les principaux destinataires de donations et de projets de développement gérés par les églises, les groupes catholiques et protestants, les associations et les ONG sont en grande partie les communautés pauvres et marginalisées, les populations tribales et les dalits, ou encore les victimes et les évacués des violences antichrétiennes en Orissa.
L’Inde bénéficie de plus de 2 millions d'ONG dont 38.436 enregistrées au niveau fédéral, parmi lesquelles 21.508 reçoivent des contributions de l'étranger. Le gouvernement a déjà révoqué 4.300 licences d'autant d'ONG. Source
 
Inde: Le gouvernement fédéral veut faire taire les ONG trop critiques
 
L’ONG catholique hollandaise ’Cordaid’ dans le collimateur
New Delhi, 30 octobre 2012 (Apic) Après avoir révoqué la licence de 4’300 ONG locales, le gouvernement fédéral indien s’en prend aujourd’hui aux ONG occidentales qui financent des milliers de projets de développement dans le pays. Pour les observateurs, il s’agit de faire taire les voix critiques de la société civile qui s’élèvent sur des questions telles que la torture, la liberté religieuse, la peine de mort, ou les campagnes militaires au Cachemire. 
 
L’arme préférée du gouvernement est la menace d’annuler la licence qui permet aux ONG ou aux groupes religieux, de mener leurs projets grâce aux aides financières étrangères, rapporte, à l’agence missionnaire romaine Fides John Dayal, responsable de la ’All India Catholic Union’ et collaborateur de la Commission ’Justice et Paix’ de la Conférence épiscopale d’Inde.
Les principaux destinataires de donations et de projets de développement gérés par les groupes catholiques et protestants sont les communautés pauvres et marginalisées, les populations tribales et les intouchables ou dalits. Pour mener à bien leurs activités, les ONG locales dépendent des fonds étrangers.
Or, indique John Dayal, le gouvernement de l’Union indienne a émis des ordonnances qui, ’de facto’, empêchent le financement provenant de certaines agences européennes et américaines. Les groupes indiens doivent ainsi obtenir une autorisation préalable de la part du Ministère de l’Intérieur. Ce qui complique et retarde fortement les procédures. L’ONG catholique néerlandaise ’Cordaid’ se trouve parmi les organismes dont les contributions sont bloquées.
Selon John Dayal, ’Cordaid’ serait ’coupable’ d’avoir soutenu des ONG militant contre la loi sur les pouvoirs spéciaux des forces armées au Cachemire. Ces mesures seraient aussi des concessions à la droite nationaliste hindouiste qui accuse l’Occident de financer les conversions au christianisme. De son côté, le gouvernement indien se justifie au nom de la transparence et de la sécurité nationale.
Parmi les plus de 2 millions d’ONG indiennes, 38’436 sont enregistrées au niveau fédéral, dont 21’508 reçoivent des contributions de l’étranger. Source

Tuesday, October 30, 2012

Islam-France, Chicane à l'Aïd al-Adha 2012

Le sacrificateur de l’abattoir de Gap (Haute-Alpes, 05) ne fait pas l’unanimité
 
Les musulmans fêtaient avant-hier l’Aïd el-Kebir ou Aïd al-Adha. Cette “grande fête” ou “fête du sacrifice” marque la fin du pèlerinage à La Mecque. Pour l’occasion, les fidèles se rendent dans les abattoirs agréés pour procéder aux sacrifices rituels des moutons, qui seront ensuite partagés. Chaque famille, dans la mesure de ses moyens, achète un mouton et le fait sacrifier par un sacrificateur musulman qui l’égorge, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque. Mais un désaccord est né entre l’association culturelle des musulmans de Gap et l’abattoir de la ville. En cause, le choix du sacrificateur agréé.
Selon Rachid Néguaz, membre de l’association des musulmans, «une réunion a eu lieu en préfecture et nous avions négocié pour que vienne un sacrificateur agréé par la mosquée de Paris. Puis, on a appris que l’abattoir n’en voulait pas parce qu’il avait eu une mauvaise expérience avec lui. On a alors eu un autre certificat, pour un autre sacrificateur. Mais on nous a dit alors que l’abattoir n’était pas d’accord et qu’il avait déjà quelqu’un d’agréé. Ce qu’on déplore, c’est qu’on avait pris une décision et on ne s’y est pas tenu. Ça n’a pas empêché la fête, mais c’est un peu le ras-le-bol».
Du côté de l’abattoir, on est bien conscient que le sacrificateur agréé ne fait pas l’unanimité. «C’est un problème de personne. Oui, il y a bien eu une volonté de la part de l’association des musulmans de le changer, mais nous, nous n’avons jamais accepté un autre sacrificateur, indique Bruno André, président de la Sicaba de l’abattoir de Gap. Il était impensable d’accepter cette personne qu’ils proposaient, puisqu’il s’agit de quelqu’un que nous avons licencié pour faute.»
Reste que l’actuel sacrificateur agréé de l’abattoir n’est pas accepté par tous les musulmans de Gap. «En fait, les conditions ne nous vont pas. Par exemple, il faut commencer l’abattage après la prière, et là, ils ont commencé bien avant» explique Rachid Néguaz.
 
220 agneaux sacrifiés à l’abattoir vendredi
«C’est vrai qu’on a commencé à 6 heures, pour les bouchers halal, mais ils étaient prévenus de cet horaire, répond-on à l’abattoir. Il y a aussi les gens qui veulent être chez eux le plus vite possible pour fêter l’Aïd. Ce vendredi, on a tué 110 agneaux pour les particuliers, 55 pour un gros abatteur et 55 autres pour les bouchers halal du Gapençais. Pour respecter le rituel, le faire manuellement et être à temps pour l’ouverture des boucheries, il fallait commencer tôt.» Bruno André poursuit : «Avec un tarif horaire laissé à 20€, on a accepté de faire un effort sur le prix : on est moins cher que les abattoirs de Guillestre et de Grenoble. On a dit, lors de cette réunion en préfecture, qu’on verrait bien si le nombre d’abattages augmenterait. Or, même avec un prix plus bas, ça n’a pas été le cas.»
Ce qui n’étonnera sans doute pas l’association des musulmans, puisque celle-ci a fait savoir aux fidèles qu’ils ne cautionnaient pas le sacrificateur de l’abattoir et que ceux qui le désiraient pouvaient procéder autrement pour tuer leurs agneaux. Certains sont allés dans d’autres abattoirs, mais il y a aussi « eu, du coup, des abattages directement dans les fermes », explique encore Rachid Néguaz. Là, un autre problème se pose : dans un communiqué de presse diffusé la semaine passée, la préfecture des Hautes-Alpes rappelait “qu’en raison des risques sanitaires encourus, l’abattage rituel doit se faire dans les abattoirs agréés”, et tenait “à souligner le caractère obligatoire de ces prescriptions”. par A.T. Source

Israel, L'antipartisme juif, l'isolement politique d'un état

Instinction de l'État d'Israël ?
 
L’État israélien paria est une colonie militaire de peuplement, une sorte de camp retranché – un Dien Bien Phu moderne isolé au Proche-Orient – où chaque citoyen est dûment identifié comme arabe ou en tant que «juif» – la nationalité israélienne n’étant pas reconnue sur les passeports israéliens (!).
 
Qu’il s’agisse d’un fanatique religieux vivotant dans sa roulotte d’un hameau «illégal» ou d’un intégriste vivant dans un village implanté sur une colline surplombant une agglomération palestinienne avec l’assentiment du gouvernement; qu’il s’agisse d’un colon hystérique ayant expulsé un marchand ou emprisonné 100 000 résidants palestiniens dans leurs maisons-prisons de Hébron; ou encore d’un simple badaud-fonctionnaire-athée déambulant sur la chaussée de Tel-Aviv – assuré de Sa vérité – puisque son père, émigré d’Europe il y a bien des années, s’était installé dans un kibboutz sur un lopin de terre exproprié à un paysan emprisonné –, tout citoyen «juif», dis-je, est un colon usurpant la terre des arabes réfugiés à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem ou dans un pays voisin, ou encore émigré contre son gré dans une contrée éloignée (1).
 
Que personne ne vienne soutenir qu’une terre volée il y a plus de 60 années devient de facto la propriété de l’usurpateur. En droit international il n’y a pas de date de préemption. Tant que le peuple palestinien ne renoncera pas à son droit d’ainesse sur ses biens et ses propriétés, le droit international prévaudra. Seul le peuple palestinien détient le pouvoir de renoncer à ses droits légitimes et de les abandonner au spoliateur. C’est la raison pour laquelle les brigands de l’OLP, la clique de l’Autorité imposée par les Accords d’Oslo et le clan de Mahmoud Abbas, travaillent si fort pour amener le peuple palestinien jusqu’à la potence : la reconnaissance d’un État palestinien bidon, circonscrit dans les « frontières » de 1967, renonçant ainsi à toutes les terres au-delà des «limites» du cessez-le feu. Tant que le peuple palestinien n’aura pas entériné cette escroquerie, rien ne sera dit. Le Bureau Politique du Hamas – hier en exil à Damas, aujourd’hui reclus au Qatar – a déjà mentionné que les «frontières» de 1967 lui paraissaient acceptables. Pas plus ceux-ci que ceux-là n’ont consulté le peuple palestinien à cet effet (2).
 
La première occasion manquée La Nakba de 1948
Le 29 novembre 1947 l’Assemblée générale d’une ONU naissante comptant alors 56 états membres adopta la résolution 181 (33 voix favorables, 13 voix contre et 10 abstentions) qui a frauduleusement partitionné une section du territoire de la Palestine mandataire sur une base ethnico-religieuse : une partie fut attribuée à la communauté religieuse judaïque sous le nom d’«État-juif»; une partie fut allouée aux autochtones arabes sous le nom d’«État-arabe»; la ville de Jérusalem fut déclarée ville ouverte multi-religieuse sous administration directe de l’ONU (3). Cette résolution illégitime, contraire à l’esprit de la charte de l’ONU, garantissait la pérennité de la guerre israélo-arabe dont l’une des échauffourées débuta le 30 novembre 1947 pour se calmer temporairement par une trêve et l’accord d’armistice de 1949 (4).
Depuis la promulgation de l’État colonialiste-théocratique «juif» (14 mai 1948) sur les terres conquises au peuple arabo-palestinien, on peut observer deux occasions manquées par les sionistes de s’assurer de leur suprématie et de la pérennité du projet colonial occidental au Proche-Orient. Une première occasion se présenta au moment de la guerre « d’indépendance ». Au début de l’année 1948, presque 100 000 soldats sionistes, lourdement armés, agressèrent les villages palestiniens et procédèrent au nettoyage ethnique de plusieurs zones. Près de 750 000 Palestiniens connaîtront la NAKBA, un premier exil des réfugiés subissant des souffrances imméritées (5).
Même Benny Morris, le premier historien sioniste à mentionner le plan Daleth, a reconnu qu’il y avait bien eu «nettoyage ethnique», tout en amenuisant son importance et en le justifiant ainsi : «Il y a des circonstances dans l’histoire qui justifient le nettoyage ethnique. Je sais que ce terme est complètement négatif dans le discours du 21ème siècle, mais quand le choix est entre le nettoyage ethnique et le génocide, je préfère le nettoyage ethnique (…) Un État juif n’aurait pas pu être créé sans déraciner 700 000 Palestiniens. Par conséquent il était nécessaire de les déraciner. Il n’y avait pas d’autre choix que d’expulser cette population.» (6).
 
Cependant, la réussite militaire sioniste de 1948 fut un échec stratégique, comme l’admettra Golda Meir des années plus tard. En effet, des milliers de palestiniens ne quittèrent jamais leur foyer et des centaines de milliers de déplacés se réfugièrent à proximité, dans les villes soumises aux tirs des hordes sionistes. Un peuple de résistants venait de naître au milieu des tourments les plus abjects.
Les criminels de guerre ashkénazes, chair à canon exfiltrée d’Europe depuis quelques décennies, n’ont pas réussi à expulser la totalité des autochtones de ce territoire militairement spolié, si bien qu’aujourd’hui les 10 % de la population sur le territoire occupé d’alors dépassent les 20 pourcent, et demain ils seront encore davantage. Comment établir une base militaire sécuritaire pour l’Occident sur cette parcelle de continent quand l’ennemi potentiel est à l’intérieur de la casbah (7) ?
Ainsi se présente le cynique projet des puissances impérialistes européennes (Grande-Bretagne et France) de se servir des velléités d’un groupuscule sioniste-fasciste occidental (Herzl) pour justifier et organiser l’extradition des membres d’une secte religieuse ostracisée dans plusieurs pays européens (Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Russie, Pologne, Hongrie, Bulgarie et Roumanie). Cette secte s’y était reproduite en autarcie suite aux conversions et aux mariages mixtes, tout ceci afin de construire au Moyen-Orient un État-soldat-ilote appelé Israël, nom tiré d’un livre sacré diffusé parmi cette communauté, un État peuplé de réfugiés ségrégués des populations locales (comprenant des séfarades), armés, entrainés, éduqués et opposés aux autochtones musulmans maintenus sous le joug ottoman pendant 600 ans (8).
 
Un franco-gaulois de «race» juive ?
Soyons clair. Ni la race, ni la nation, ni le peuple juif n’existent. Tout comme pour les adeptes de l’Église de Jésus-Christ des Saints-des-derniers-jours (plus communément appelée Mormons), les adeptes de la religion judaïque ont été recrutés et «évangélisés» par des missionnaires à l’œuvre surtout parmi les peuples et les nations caucasiennes (Khazar) et européennes, puis ils se sont lentement répandus à l’extérieur de leurs zones par conversions et contagions (9). Un français catholique qui se convertit à la religion mormone ou à la religion judaïque ne change ni de race (pour sacrifier à ce concept), ni d’ethnie, ni de nationalité, ni de langue, ni de mœurs. Il change simplement de religion et il introduit dans sa vie une nouvelle liturgie. Comme l’écrit Shlomo Sand, l’Exode «juif» n’a jamais eu lieu si bien que les descendants des habitants de la Judée-Samarie antique sont les palestiniens ex-judaïques aujourd’hui convertis à l’Islam (10).
Il est assez loufoque qu’un membre de la LDJ (Ligue de défense juive), né à Paris, de parents franco-gaulois, pratiquant la religion judaïque depuis deux ou cinq générations ou ne pratiquant plus du tout, aboie à l’antisémitisme parce qu’un voisin arabe-sémite le regarde incrédule. D’ailleurs, faites la comparaison entre un iranien juif pratiquant, un soi-disant juif-athée-parisien – intellectuel pédant – et un prétendu «juif-athée-américain» installé dans le Bronx à New-York, «dealer de son métier», puis énumérez ce que tous ces personnages ont en commun (consommation, mœurs, langue, culture, mode de vie, métier, etc.). Que l’arrière-petit-fils de ce «juif-athée» du Marais parisien et que celui du Bronx new-yorkais, cent ans plus tard, se proclament membres de la race, de la nation et du peuple juif et militants convaincus pour le salut du «peuple élu» est aussi ridicule que ce prêtre ouvrier, tenant de la théologie de la libération, qui se proclamerait athée-communiste fervent catholique pratiquant et marxiste non croyant ! Garaudy a proféré ce genre d’insanité et puis ?
 
L’histoire révisée
Le mythe de la race fondé sur une ADN spécifique et du peuple « juif » a connu son heure de gloire en Europe sous le règne nazi. Les Nazis (1933-1945) œuvraient systématiquement à l’éradication des communistes (toutes nationalités confondues), des tziganes-Roms (sans nationalité), des slaves, des marginaux et aussi des gens de religion juive et de leurs descendants même devenus non pratiquants.
La réécriture de l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale au cours de la guerre froide (1954-1989) – États-Unis contre Union Soviétique ­– amènera la quasi disparition des premières victimes des livres d’histoire et leur remplacement par un nombre sacré – exactement 6 millions – lesquels petit à petit deviendront un peuple, puis une nation et enfin une «race», unique martyr au dire de l’hagiographie sioniste imposée par le maelstrom médiatique. Impasse totale par la suite sur les communistes, les handicapés, les tsiganes et les résistants pourtant tout autant incarcérés et exécutés dans ces camps de la mort ! En France, vous pouvez nier l’authenticité de la Seconde Guerre mondiale sans être inquiété par les forces de sécurité, mais vous ne pouvez mettre en doute que la Shoah a eu lieu au beau milieu de cette guerre qu’on vous aura laissé réfuter ! C’est à ce type d’aberration que l’on en vient quand les politiciens se substituent aux historiens.
 
Pour construire leur État-paria-base militaire en Palestine occupée, les puissances occidentales ont donné mandat aux malfrats sionistes d’enrégimenter toute une population de réfugiés – ashkénazes-fraudeurs et séfarades-dociles – recluse sur ces terres volées; encerclée dans ce camp retranché-emmuré; entourée de millions d’arabes réprimés, extorqués. Begin, Sharett, Shamir et Ben Gourion ont réquisitionné cette chair à canon pour le bénéfice des puissances occidentales avides de pétrole et l’ont engagée dans une guerre d’épuration ethnique. Pendant ce temps, la cinquième colonne – médiatique – accomplissait à l’arrière son travail de propagande (prendre note que les pays d’Asie et d’Afrique furent peu contaminés par cette mystique à propos du « peuple élu sans terre s’emparant férocement d’une terre sans peuple! »).
 
Deuxième occasion ratée
En 1967, lors de la Guerre des six jours, l’armée sioniste surarmée fit une deuxième tentative pour nettoyer les villages et les campagnes de Palestine de ses habitants autochtones (cette terre soi-disant sans peuple). Cette fois la tactique échoua lamentablement – quelques dizaines de milliers de Palestiniens se déplacèrent devant l’invasion meurtrière des colonnes sionistes mais sans sortir de Palestine. Ils allèrent s’agglutiner à Gaza, à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Le Plan Daleth et tous les autres plans occidentalo-sionistes pour implanter durablement – éternellement, disait un fou de Yahvé – une base militaire néocoloniale avec garnison uniquement composée de soldats à la solde de l’occupant occidental, avait encore échoué (11).
Ce n’est qu’en 1967 que le gouvernement étatsunien, jusque-là réticent à soutenir l’état hébreu théocratique et raciste, décida de prendre le relai de l’impérialisme franco-britannique – comme il le faisait partout dans les anciennes colonies européennes – afin d’ériger une néo-colonie, «État-policier» américano-israélienne, à son service exclusif. La fraternité éternelle entre l’État impérialiste américain et l’État militaire-théocratique-sioniste a donc eu un commencement (1967) et elle aura une fin tragique. Nous y reviendrons.
 
L’arme démographique
Bien entendu, les militants pro-palestiniens, les peuples épris de justice ainsi que le peuple palestinien croient tous, au vu de l’imposante armée sioniste (défaite par le Hezbollah à deux reprises) disposant de bombes thermonucléaires, d’avions furtifs, du soutien impérialiste malgré les exactions que ces assassins accomplissent impunément dans l’indifférence de la «communauté internationale», tous croient, disons-nous, que le peuple palestinien est condamné et que son calvaire quotidien ne prendra fin que par la faim. En effet, les bateaux de l’espoir sont et seront encore arraisonnés en eaux internationales; les enfants de Palestine ont et auront encore les os brisés et ils seront encore emprisonnés par milliers; les femmes et les enfants sont et seront encore massacrés par de vilains drones sanguinaires; pourtant, le peuple palestinien ne sera pas vaincu car son apparente faiblesse dissimule une force secrète.
Les peuples amérindiens d’Amérique du Nord ont été massivement éliminés parce qu’ils ont été dévoyés par un mal insidieux : l’alcool, la drogue, le jeu et le mode de vie étatsunien décadent. Depuis ce jour, ils ont quasi cessé de résister sauf par sursaut occasionnel vite réprimé. Ils ne sont plus que quatre millions noyés dans une mer humaine de 300 millions d’individus. Par contre, le peuple palestinien, en partie parce qu’il a subi l’apartheid de la part des sionistes, a bien résisté aux sirènes de la modernité israélo-occidentale dégénérée. Le peuple palestinien s’est habitué à survivre dans les pires conditions de guerre d’extermination, sachant se dissimuler sous les décombres et laisser passer les chimères meurtrières. Le peuple palestinien a résisté et il s’est reproduit sur la terre de ses pairs au point qu’aujourd’hui il est impossible d’imaginer appliquer la «solution finale» contre ce peuple martyr. S’ils tentaient de commettre l’irréparable, les criminels de guerre sionistes s’apercevraient vite qu’éliminer une nation de 10 millions d’habitants – farouches combattants – soutenus par leurs frères des pays environnants constitue une tâche impossible, même avec la complicité de phalanges de collaborateurs infiltrés dans ses rangs (12).
Plus l’oppresseur israélien tente d’éradiquer le peuple palestinien moins il y parvient. Lentement les mères palestiniennes nourrissent en couche l’armée de réserve de ce peuple combatif. Les enfants qui poussent aujourd’hui seront plus farouches que les précédents. Les Palestiniens – persona non grata où que ce soit, y compris parmi les pays amis – n’ont d’autre choix que de se multiplier et d’attendre patiemment que leur heure sonne dans dix, vingt ou cent ans. Le militaire israélien détient la montre mais le paysan palestinien détient le temps. Tout le reste est à l’avenant, tragique et triste destin non mérité pour ce peuple émérite, mais le développement impérialiste occidental ayant passé par là, le peuple palestinien n’avait pas le choix.
 
Retournement d’alliances
Il est difficile de prédire l’avenir… surtout à l’avance. La prospective, une discipline politico-économique dans laquelle excellaient Malthus, Machiavel et Henry Kissinger, vise à outiller les «prospecteurs» du futur afin de les habiliter à prédire l’avenir. La communauté du renseignement américain regroupant pas moins de seize agences de renseignement vient de livrer le fruit de son travail prospectif pour les vingt prochaines années. L’une des hypothèses sérieusement envisagées indique la fin de l’appui américain à sa base militaire israélienne au Proche-Orient. Il suffit d’examiner les plateformes électorales des deux grands partis de gouvernement représentant chacun une faction des capitalistes monopolistes étatsuniens pour se convaincre qu’Israël est une base avancée des forces militaires américaines au Levant. Voici deux extraits des programmes électoraux, le démocrate puis le républicain, où l’on se préoccupe singulièrement de l’équipement de ce campement militaire : «La sécurité d’Israël est dans l’intérêt vital pour la sécurité nationale des Etats-Unis», et «S’assurer de la supériorité militaire qualitative d’Israël.» (13).
 
Ce rapport, coulé intentionnellement auprès de l’Iran vise à sonder la réaction des sénateurs et des représentants. Il sera toujours temps d’en nier l’authenticité si les choses devaient mal tourner. Le rapport intitulé Preparing For A Post Israel Middle East, conclut que les intérêts nationaux américains et israéliens divergent considérablement. Les auteurs de ce rapport affirment qu’Israël est actuellement la plus grande menace pour les intérêts nationaux américains car sa nature et ses actions empêchent des relations normales entre les États-Unis et les pays arabes et musulmans et dans une mesure croissante avec la communauté internationale. Le rapport souligne l’ingérence d’Israël dans les affaires intérieures des États-Unis par l’espionnage et des transferts illégaux d’armes. Cela comprend le soutien à plus de 60 «organisations majeures», ce qui signifie qu’approximativement 7500 fonctionnaires US obéissent au dictat d’Israël et cherchent à intimider les médias et les organisations de l’État (14).
 
Le gouvernement étatsunien n’a plus les ressources financières ni le soutien populaire pour continuer à financer Israël. Ce n’est plus envisageable d’ajouter au plus de 3 mille milliards de $ d’aide directe ou indirecte d’argent versés à Israël depuis 1967, les contribuables s’opposant de plus en plus à ce que l’armée américaine continue de s’impliquer au Moyen Orient ou contre l’Iran. On se rappellera que l’ex-président Jimmy Carter, le candidat républicain Ron Paul, les universitaires Mearsheimer et Walt, J. Blankfort et Thomas Friedman, journaliste au New York Times, ont tous conclu à ces évidences (15). Le journaliste Jonathan Cook ajoute : «la réalité est que cette précieuse amitié n’est qu’un conte de fée. Il a été véhiculé par les politiciens pour masquer les soupçons et les nombreuses trahisons et tromperies – qui ont masqué cette relation depuis la création d’Israël. Les instances étatsuniennes chargées de la sécurité ont – du moins en privé – toujours considéré Israël comme un partenaire dont il fallait se méfier. Et il conclut que l’antipathie est la norme depuis des dizaines d’années. Pendant l’été, des officiels en activité et des anciens de la CIA ont reconnu que l’establishment sécuritaire étasunien avait toujours considéré Israël comme leur plus grande menace en matière de contre-espionnage au Moyen-Orient» (16).
Voici pourquoi ces temps-ci «Bibi» arpente les États-Unis et voilà pourquoi il demande un renouvellement de mandat en compagnie de Lieberman le proscrit, en prévision des négociations qui viendront.
Rechute du «Royaume d’Israël»
L’empire étatsunien est salement amoché. Chaque jour de nouvelles catastrophes s’abattent sur cette nation désemparée. L’empire chinois guette chacun de ses faux pas et espère le jour de son trépas. Le dollar va mal, l’industrie américaine va mal, la bourse américaine va mal, l’impérialisme américain va mal. L’épicentre de l’économie mondiale se déplace vers la zone Asie-Pacifique et l’armée américaine, la flotte et les drones américains se déplacent vers ce nouvel Eldorado, délaissant la vieille Méditerranée surexploitée (17).
Il y a trois ans nous avons entrepris une polémique avec certains antisionistes. Ceux-ci nous rabâchaient leurs rengaines à propos des conspirations de la «juiverie» israélite internationale affiliée à l’AIPAC en concertation avec la Franc-maçonnerie, Bilderberg et tutti quanti (18). Ne vous méprenez pas, tous ces conspirateurs existent réellement; c’est simplement qu’ils ne possèdent pas le pouvoir de diriger seuls l’histoire de l’humanité, laquelle n’est pas l’œuvre de héros machiavéliques mais le fruit de la lutte des classes. Ces méchants conspirateurs seront tôt ou tard trahis ou ils trahiront leurs amis. Les sionistes le savent et un très grand nombre d’entre eux possèdent la double nationalité, toujours prêts à déguerpir avec armes, bagages et comptes de banque. La chair à canon – piétaille «juive» locale – sera prise au piège au fond du donjon israélien, à l’instar de ce qui se produisit «ce vendredi 17 juin 1291 (alors) que, disposant d’une supériorité militaire écrasante, l’armée musulmane pénètre enfin de force dans la cité assiégée. Le roi Henry et la plupart des notables s’embarquèrent à la hâte pour se réfugier à Chypre». Acre, dernier bastion croisé en Terre sainte, venait de tomber, 195 années après l’aventure des croisés (19). par Robert Bibeau Source
 
COMMENTAIRE :
Il est navrant de constater que ceux qui se défendent seront toujours considérés comme des perdants.
 
Notes :
(1) Dien Bien Phu http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Di%C3%AAn_Bi%C3%AAn_Phu
(2) http://www.mondialisation.ca/obama-et-l-union-des-factions-en-faveur-du-banthoustan-palestinien/ et http://mai68.org/spip/spip.php?article3760 et http://www.robertbibeau.ca/palestine/hamas.doc
(3) Rezeq Faraj (2005) Palestine : Le refus de disparaître. Pleine lune, pp. 203-213.
(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Palestine_de_1948
(5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Exode_palestinien_de_1948
(6) Rudi Barnet (2012). Courage, le nettoyage ethnique sera bientôt terminé! l’auteur cite cette entrevue de Benny Morris. « Haaretz » le 15/1/2004.
(7) http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d’Isra%C3%ABl http://fr.wikipedia.org/wiki/Isra%C3%ABl
(8) http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Herzl et http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9farade
(9) Mormon http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_de_J%C3%A9sus-Christ_des_saints_des_derniers_jours et Khazars http://fr.wikipedia.org/wiki/Khazars.
(10) Si la nation et le peuple «juif» n’existent pas, par contre la nation israélienne existe bel et bien, comme le souligne Shlomo Sand, historien qui se dit athée et de nationalité israélienne. http://www.dailymotion.com/video/x7okoe_peuple-juif-invent-shlomo-sand_news
(11) http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_Six_Jours
(12) http://www.robertbibeau.ca/palestine/edito21-3-2009.html http://www.robertbibeau.ca/palestine/Voeux2010.doc et http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-derniere-trahison-de-la-cause-108820
(13) http://www.france-irak-actualite.com/article-israel-dans-l-election-presidentielle-etasunienne-111659541.html
(14) Preparing For A Post Israël Middle East (2012). http://www.polemia.com/article.php?id=5081 et
(15) http://www.michelcollon.info/Le-lobby-israelien-a-Washington.html?lang=fr
(16) http://www.jonathan-cook.net/ L’article en français http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12639 et aussi http://www.mecanopolis.org/?p=26349
(17) http://les7duquebec.org/7-au-front/elections-americaines-2012-les-vrais-enjeux/ et sur la Chine Vincent Gouysse (2012). 2011-2012 : Reprise de la crise, pp. 110-118. http://www.marxisme.fr/reprise_de_la_crise.htm
(18) http://www.centpapiers.com/grandeurs-et-decheances-des-%c2%ab-conspirationnistes-%c2%bb/71279 http://www.syti.net/Organisations/Bilderberg.html
(19) Amin Maalouf (1985). Les croisades vues par les arabes. J’ai lu, p. 294.

Egypte, Election d'un nouveau pape copte

L'Egypte s'en va pour une élection d'un nouveau pape copte 
 
Le clergé et des représentants des fidèles de l’église copte d’Égypte ont sélectionné, lundi 29 octobre, trois candidats parmi lesquels le prochain chef spirituel de cette communauté chrétienne sera choisi dimanche 4 novembre.
 

Un prêtre copte vote, lundi 29 octobre à la cathédrale copte du Caire.
 AP/Sami Wahib.
L'élection du futur primat de l'Eglise copte orthodoxe d'Egypte, qui succèdera au pape Chenouda III dans un pays en pleine mutation, a débuté lundi au Caire. Le successeur de Chenouda III, décédé en mars à l'âge de 88 ans après quatre décennies de règne, aura pour délicate tâche de gérer l'après-«printemps arabe» qui a vu la chute en 2011 du président Hosni Moubarak.

Quelque 2.400 personnes ont le droit de participer à l'élection du 118e pape copte d'Egypte à partir d'une liste de cinq candidats présélectionnés publiée par l'Eglise et comportant deux évêques et trois moines âgés de 49 à 70 ans.
Ces grands électeurs, choisis par l'Eglise, comprennent des fidèles, des personnalités publiques et une poignée de représentants de l'Eglise copte d'Ethiopie, liée par l'Histoire à son homologue égyptienne.
 
Environ 12 millions de coptes égyptiens
Les noms des trois candidats arrivés en tête feront partie d'un tirage au sort qui aura lieu le 4 novembre et d'où sortira le nom du 118e pape copte. Le scrutin de lundi a lieu dans l'enceinte de la cathédrale d'Abbassia, au Caire. Les Frères musulmans, dont est issu le successeur de Hosni Moubarak, l'actuel président Mohamed Morsi, se sont engagés à protéger les droits de la minorité copte dans un pays ultra-majoritairement peuplé de musulmans sunnites.
Les coptes égyptiens seraient environ 12 millions sur une population totale de 83 millions. Ils se sentent marginalisés, voire parfois persécutés par leurs voisins musulmans. par Reuters Source

USA, Trop de silences sur le mormonisme de Romney

"Mitt Romney est resté trop mystérieux sur sa religion"
 
Le biographe de Mitt Romney, Soufian Alsabbagh, auteur de "L'Amérique de Mitt Romney" (Demopolis, 2012) explique à Metro la relation très discrète qu'entretient le républicain avec la religion mormone.
 
Metro - Mitt Romney est-il un "bon mormon" ?
Soufian Alsabbagh - "Absolument. Il s'adonne à la prière régulière tous les dimanches à l'Eglise et tous les soirs, il se consacre à sa foi. Tous les signes indiquent que c'est une personne très croyante, qui vit pour sa foi. Mais qui la garde privé".
 
Quelle est sa place au sein de l'Eglise mormone ?
"Il n'a aucun rôle officiel aujourd'hui. Mais il a été évêque à la fin des années 80 et au début des années 90. Il tenait une petite congrégation à Boston, dans le Massachusetts. C’étaient environ 200 ou 300 personnes, dont il s'est occupé bénévolement pendant une dizaine d'années. Il était alors réputé pour ses qualités humaines : les gens qui l'ont fréquenté disaient de lui qu'il était très impliqué, ce qui lui confère une image qui contraste totalement avec celle qu'il a aujourd’hui. Il a aussi fait du prosélytisme en France.
 
Racontez-nous son séjour en France...
"Son séjour a complètement façonné sa vision politique. Il avait alors 21 ans et était très influencé par son père, un Républicain modéré. Or quand Romney arrive France, il met les pieds dans un environnement complètement hostile. Il débarque en plein mai 68, avec ses revendications, son anti-américanisme, l'anti guerre du Vietnam. Dans ces conditions, sa mission de convertir était un enfer. La vision de cette France socialiste va considérablement renforcer ses positions conservatrices. Aujourd'hui encore, on l'entend dire parfois : "attention, si on élit les démocrates, on va faire comme avec les socialistes en France".
 
Etre mormon, est-ce un atout ou un défaut dans une campagne présidentielle ?
"C'est bien vu aux Etats-Unis, dans le sens où cela ne pose aucun problème aux Américains d'élire un mormon à la tête du pays. Il reste quelques préjugés négatifs, notamment parce que l'Eglise mormone pratiquait à un moment la polygamie. Mais Mitt Romney a choisi la discrétion totale sur sa foi, c'est à dire qu'il n'en parle jamais. Pour moi, c'est une erreur. Car cela alimente les suspicions. Les Américains veulent élire un homme qu'ils connaissent. Comme Obama, qui a dû jouer franc jeu sur ses origines et sa religion. Or Romney est resté trop mystérieux sur cet aspect-là de sa personnalité". Source

Friday, October 26, 2012

Algérie, Polémique du voile

Le voile, un symbole de 3000 ans de machisme religieux
 
Femme voilée dans un souk en Syrie, le 21 janvier 2012.
© Reuters/Ahmed Jadallah
Le voile est commun aux trois religions monothéistes. Regard d'un écrivain algérien sur un signe religieux qui, selon lui, est un marqueur de soumission de la femme à l'homme.
Depuis des années, tout le monde parle du voile, de plus en plus de personnes portent le voile, pas seulement à Bamako ou au Caire, mais aussi à Londres, Paris ou New York.
 
Symbole religieux ou signe religieux ? Que signifie ce carré de tissus qui met la planète en émoi?
Intrigué par autant de questions, j'ai décidé de consacrer quelques semaines de mes vacances à compulser les livres d'histoire religieuse pour remonter aux racines du signe, pour ne pas dire du mal.
Et là, en remontant au plus loin des traces écrites des civilisations antiques, en fouillant dans les annales des histoires sumériennes, j'ai découvert avec stupéfaction que le voile découle à l'origine d'une illusion optique.
En effet, une croyance sémitique très ancienne attestée en Mésopotamie, considérait la chevelure de la femme comme le reflet de la toison pubienne ! 
 
«Les prostituées ne seront pas voilées»
Donc, il a fallu très tôt lui couvrir la tête, afin de lui occulter le sexe ! Cette croyance était si répandue dans les pays d'Orient, notamment en Mésopotamie, qu'elle a fini par avoir force de loi.
Aussi, le port du voile est-il rendu obligatoire dès le XIIe siècle avant J.-C. par le roi d'Assyrie, Teglat Phalazar Ier :
«Les femmes mariées n'auront pas leur tête découverte. Les prostituées ne seront pas voilées.»
C'était dix-sept siècles avant Mahomet et cela se passait en Assyrie, l'Irak d'aujourd'hui.
Dans la Bible hébraïque, on ne trouve aucune trace de cette coutume, cependant la tradition juive a longtemps considéré qu'une femme devait se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les hommes.
 
Le voile comme instrument de ségrégation pour l'Eglise
Il faudra attendre l'avènement du christianisme pour que le voile devienne une obligation théologique, un préalable à la relation entre la femme et Dieu.
C'est saint Paul qui, le premier, a imposé le voile aux femmes en avançant des arguments strictement religieux. Dans l'épître aux Corinthiens, il écrit :
«Toute femme qui prie ou parle sous l'inspiration de Dieu sans voile sur la tête, commet une faute identique, comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu'elle se tonde; ou plutôt, qu'elle mette un voile, puisque c'est une faute pour une femme d'avoir les cheveux tondus ou rasés.» [1 Corinthiens 11 : 5-6, c'est moi qui souligne, DL] [1]
Et plus loin :
«L'homme, lui, ne doit pas se voiler la tête : il est l'image et la gloire de Dieu, mais la femme est la gloire de l'homme. Car ce n'est pas l'homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l'homme, et l'homme n'a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l'homme. Voilà pourquoi la femme doit porter sur la tête la marque de sa dépendance.» [1 Corinthien 11 : 7-10, c'est moi qui souligne, DL] [2]
 
L'Eglise s'en servira à l'égard des femmes, pour les considérer comme des créatures inférieures par nature et selon le droit.
On voit qu'à l'origine, le voile est utilisé comme un instrument de ségrégation qui fait de la femme un être inférieur, non seulement vis-à-vis de l'homme mais aussi de Dieu.
Il est intéressant de noter que ce passage des Corinthiens est repris aujourd'hui par la plupart des sites islamistes qui font l'apologie du foulard.
 
Et dans l'islam?
Sept siècles plus tard naît l'islam. Le Coran consacre au voile ces passages :
«Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur étoffe sur leurs poitrines.» Coran (24: 31)
 
Enfin dans la sourate 33, Al-Ahzab (les Coalisés), au verset 59, il est dit :
«Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles de grandes étoffes: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées.» Coran (33 : 59)
 
Sans vouloir être aussi pointilliste que les orthodoxes, je ferai remarquer que nulle part dans ces sourates, il n'est fait explicitement mention de voile (hijab) recouvrant le visage, cachant les cheveux et encore moins tout le corps.
Dans la première sourate, le Coran appelle simplement les croyantes à recouvrir leurs poitrines. La très sérieuseEncyclopédie de l'Islam (éd. Leyde) apporte cette explication :
«Dans l'Arabie préislamique, une coutume tribale voulait que durant les batailles, les femmes montent en haut des dunes et montrent leurs poitrines à leurs époux guerriers pour exciter leur ardeur au combat et les inciter à revenir vivants afin de profiter de ces charmes.»
Le verset en question aurait été inspiré au Prophète pour instaurer un nouvel ordre moral au sein des tribus. Quant au deuxième verset, il a fait l'objet de maintes lectures et controverses, la plus intéressante étant celle d'un grand imam qui, à l'âge d'or de Bagdad, au IXe siècle, en fit cette originale lecture :
«Le Seigneur n'a recommandé le voile qu'aux femmes du Prophète, toute musulmane qui se voilerait le visage se ferait passer à tort pour la sienne et donc sera passible de 80 coups de fouet.»
Le voile est resté depuis le signe distinctif des riches citadines et demeura inconnu dans les campagnes où les hommes ne songeaient pas à voiler les femmes en raison des travaux qu'ils leur confiaient.
 
Un avant et après «Révolution iranienne de 1979»
C'est la Révolution iranienne de 1979 qui entraîne la généralisation du voile. Le hijab, innovation sortie tout droit de la tête des tailleurs islamistes, a supplanté dans les pays du Maghreb le haïk traditionnel, un carré de tissu blanc.
Bien sûr, ce sont là les signes d'une société arabo-musulmane en crise, sans projet, sans perspectives, soumise à des régimes totalitaires et qui n'a pour unique espace de respiration, d'utopie, que la religion.
Pierre Bourdieu expliquait que dans l'Algérie coloniale, l'homme colonisé renvoyait sur la femme toute la violence subie de la part du colonisateur. Désormais, l'homme musulman renvoie sur la femme tout le chaos que lui fait subir la crise planétaire.
Dans ces pays sans libertés, l'islamisme fonctionne comme une eschatologie. Il efface toutes les aspérités de la vie pour ne faire miroiter que les plaisirs de «son vaste paradis».
 
L'islam à l'origine : une religion d'Etat et de conquête
Ici se pose également la question de la place de l'islam chez l'Autre. Contrairement au judaïsme qui s'est forgé dans l'exil, au christianisme qui s'est inventé durant les persécutions, l'islam est venu au monde comme une religion d'Etat et une religion de conquête.
Il n'a pas été souvent minoritaire et la place qu'il a accordée aux autres religions n'a pas été un exemple de tolérance. Et qu'on en finisse également avec cette parité des signes religieux.
A Rome ou à Jérusalem, on ne lapide pas ceux qui ont oublié leur croix ou leur étoile de David, en revanche, de Téhéran à Khartoum, de Kaboul à Casablanca, chaque jour des femmes sont violées, vitriolées, assassinées, fouettées ou licenciées parce qu'elles ne se sont pas couvert le visage et le corps.
 
Le hijab est l'effacement et l'abolition virtuels de la femme. Tous les écrits fondamentalistes l'affirment, «le voile est obligatoire car il doit cacher la aoura (parties du corps) de la femme».
C'est-à-dire que tout son corps est perçu comme une partie honteuse. Le hijab joue la fonction que lui a assigné Paul, il y a deux mille ans: signifier à la femme en public qu'elle est un être inférieur, bonne à museler.
Toute fille pubère est donc perçue comme une partie honteuse. Elle est éduquée pour se percevoir, depuis l'âge de 8 ans, comme un objet sexuel potentiel qui doit être dérobé aux yeux de la foule concupiscente.
Derrière chaque voile, il y a trois mille ans de haine envers la femme qui nous regarde. par Mohamed Kacimi (romancier algérien) Source 

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COMMENTAIRE :
Quand l'apôtre Paul citait ces arguments, il faut voir aussi le contexte.
À l'époque aussi, au Ier siècle, les femme ne devaient pas parler en public à un autre homme que son mari. Dans cette même période, les hommes portaient des ''robes'', ce qui n'a pas changé avec les musulmans. Ils portent tous cette tenue qui couvre le corps de l'homme du cou jusqu'aux chevilles !

Voici ce qu'on y lit dans 1 Corinthiens 11 : 3-15
- 11.3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 11.4 Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. 11.5 Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée. 11.6 Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile. 11.7 L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme. 11.8 En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme; 11.9 et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme. 11.10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend. 11.11 Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. 11.12 Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. 11.13 Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée? 11.14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux, 11.15 mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile? -

D'autre part on dit aussi que les hommes ne doivent avoir les cheveux longs, qu'ils avaient tous (presque) la barbe, que dans les assemblées, on séparait les hommes des femmes...
Il faut tenir compte du contexte. C'est comme la loi du Talion. Ce n'est plus applicable... enfin pour ceux qui respectent les droits de vie... et d'égalité.

Notes :
[1] L'auteur romancier oublie volontairement le verset 3 qui dit ceci pour la mise en contexte :
- 11.3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. -
Christ, c'est Jésus le Fils unique de Dieu, né de l'Esprit Saint, la troisième Personne de la Trinité céleste.
[2] Ce que l'auteur oublie volontairement, c'est cette portion de phrase :
- 11.10C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend. -
Donc, la femme a été créée de la cote de l'homme, qui lui a été créé des mains mêmes de l'Éternel !!!
Genèse 1 : 26-27 Genèse 2 : 6 Genèse 2 : 21-23
Les anges eux-mêmes se voilent la face en présence de Dieu.

Quand on lit la Genèse, Dieu dit aussi ceci :
- 2.18 L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. 2.19 L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme. 2.20 Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui. -
Touareg

Alors je pense plutôt, que le voile au départ, était plus pour le protéger du soleil comme du vent, devenant de même un accessoire de séduction (n'oublions pas que les hommes portaient aussi un ''voile'' enroulé devenant un turban, qu'ils se servent aussi pour se protéger du vent -touaregs-), avant de devenir un outrage à la liberté de la femme.

Aujourd'hui, le voile est représenté comme un pouvoir religieux masculin, mais certaines femmes ne veulent pas le quitter, soit par tradition de peur de se faire critiquer, soit d'appartenance soumise à la religion qui l'impose.

Thursday, October 25, 2012

Astronomie, La lune aurait eu un impact avec la Terre

La Lune est bien née d'une collision apocalyptique avec la Terre
 
[Aberration scientifique, DL]
La Lune est bien née voici très longtemps d'une collision apocalyptique avec la Terre et, selon une étude publiée mercredi, la preuve confirmant cette théorie tient en peu de chose : un léger excès de "zinc lourd" découvert dans des roches lunaires.
Les scientifiques cherchaient cette preuve depuis que les premières missions américaines Apollo ont rapporté des échantillons de Lune dans les années 1970. Et c'est le Français Frédéric Moynier, de l'Université Washington à Saint-Louis (Etats-Unis), et son équipe qui sont les premiers à l'avoir trouvée.
D'après la théorie dite de "l'impact géant", la Lune a été créée voici environ 4,5 milliards d'années lorsque la Terre primitive a été violemment percutée par un corps céleste baptisé Théia (mère de la Lune, Séléné, dans la mythologie grecque), aussi massif que la planète Mars. A titre de comparaison, l'astéroïde qui aurait bien plus tard provoqué la disparition des dinosaures avait seulement la taille de Manhattan.
 
La collision a libéré tellement d'énergie que Théia a fondu et s'est évaporée, au même titre qu'une grande partie de l'enveloppe terrestre. Une partie du nuage de roches vaporisées se serait de nouveau agrégée à la Terre, tandis que l'autre se serait solidifiée non loin de là, donnant naissance à la Lune.
Au fil du temps, l'hypothèse de l'impact géant est devenue de plus en plus plausible, compatible avec des simulations informatiques et des échantillons lunaires très pauvres en éléments volatils (qui s'évaporent facilement), comme le sodium, le potassium, le plomb ou le zinc.
"Mais si ces roches étaient dépourvues d'éléments volatils après avoir été vaporisées durant l'impact géant, on aurait aussi dû trouver un fractionnement entre les différents isotopes (variantes) d'un même élément", seuls les plus lourds demeurant dans la roche, explique Frédéric Moynier dans un communiqué diffusé par son université.
Le problème est que jusqu'à présent, personne n'était parvenu à mettre en évidence un tel "fractionnement isotopique" concernant la Lune.
M. Moynier et son équipe ont donc analysé vingt échantillons de roches prélevés en différents points de la Lune pour les comparer avec des roches terrestres et dix météorites martiennes.
La planète Mars est comme la Terre, elle est très riche en éléments volatils, notamment en zinc, contrairement à la Lune. Mais le zinc découvert dans les échantillons lunaires comporte des variantes atomiques beaucoup plus lourdes que le sol terrestre ou Mars, révèle l'étude, publiée par la revue britannique Nature.
 
Tout semble donc indiquer que les conditions qui prévalaient au moment de la formation de la Lune ont provoqué une volatilité et un fractionnement très supérieur à ceux de la Terre ou de Mars.
Et l'explication la plus simple et la plus pausible à un tel résultat est la fusion à grande échelle provoquée par un impact géant, selon les auteurs.
"Ces travaux ont aussi des implications pour l'origine de la Terre, qui est étroitement liée à l'origine de la Lune", souligne Frédéric Moynier.[1]
Sans l'influence stabilisatrice de la Lune qui orbite autour de notre planète, la Terre serait en effet bien différente et moins propice à l'épanouissement de l'humanité. Elle tournerait plus rapidement, les jours seraient plus courts, le climat plus marqué et changeant, estiment les scientifiques. Source

COMMENTAIRE :
Si la lune terrestre a été en collision avec la Terre, pourquoi donc est-elle si ronde ?












Surtout si on la compare avec celles de Mars :


Phobos et Déimos (Peur et Terreur)











avec celles de Jupiter :

















Ces scientifiques, peuvent-ils m'expliquer pour cette différence dans les formes ?

Toutes de font percuter par des météorites et autres objets universels... mais la forme des lunes de Mars, ne répondent pas à cette logique de la sphère (presque) parfaite !

Donc pour moi, c'est une stupidité flagrante de se laisser embrigader dans ces théories...
Au vu de la taille de cette lune, comparant avec les traces que laissent les impacts et sur la lune et sur la terre (cratères), si la lune se serait réellement entré en collision avec la Terre, un bout de la Terre serait manquant, et la Lune aurait des traces de cet impact aussi telle que la difformité due à l'impact... et j'en passe...

Cela n'a pas de sens...

[1] Ce qui est certain et que j'approuve, est que la Lune aie été créée en même temps que la Terre.
Genèse 1 : 14-19


France-USA, Les juifs n'ont pas eu la même destinée

"Les juifs ont eu différents destins aux Etats-Unis et en France"
 
Le sociologue et historien Pierre Birnbaum, né en 1940, publie Les Deux Maisons. Un essai dans lequel il étudie la façon dont les juifs se sont intégrés, et ont accédé à la haute fonction publique, en France et aux Etats-Unis.
 
Qu'est-ce que votre approche comparative dit de la France et des Etats-Unis ?
Ce sont deux nations où l'Eglise et l'Etat sont séparés ; il en existe très peu au monde. Et pourtant ces deux grands modèles de séparation d'avec les Eglises demeurent radicalement contraires. Pour que la séparation soit effective, il faut que l'Etat soit fort, qu'il se coupe de l'Eglise. Tel est le cas en France, où l'Etat se distingue des religions et professe l'ambition de modeler l'espace public, ce que recouvre le terme de laïcité - en instituant notamment le décadi à la place du dimanche sous la Révolution française. L'Etat prend en charge la société, organise l'éducation. Il laïcise, par exemple, en 1905, l'espace public.
Cette même année, le juge Brewer proclame que les Etats-Unis sont une nation chrétienne, ce que confirme alors la Cour suprême dans une décision restée fameuse. Il y a bien aux Etats-Unis une structure de séparation de l'Eglise et de l'Etat, le "Wall of separation" de Jefferson, mais c'est de l'Etat que l'on ne veut pas ! La société américaine offre le spectacle d'un fantastique pluralisme religieux, avec un establishment protestant dominant, et qui refuse l'empiétement de l'Etat. Cette perspective se trouve à l'origine de ma comparaison des deux modèles d'émancipation des juifs.
 
En quoi l'histoire de l'intégration des juifs à ces deux sociétés est-elle exemplaire de celle des minorités ? Les Etats-Unis seraient plus propices que la France au développement de communautés...
Aux Etats-Unis, il s'agit moins de "communautés" que de reconnaître le droit d'adhérer à des valeurs pour autant qu'elles ne remettent pas en question un bonheur public. Prenons l'exemple de la célébration, à Philadelphie, de la Constitution, le 4 juillet 1788 : une grande procession traverse la ville et se termine par un gigantesque banquet où l'on aménage une table pour les juifs de la ville qui mangent casher sans que personne y prête attention. Quelques jours après, une procession est prévue à New York. Or, on se rend compte que cette célébration de la Constitution coïncide avec un jeûne du calendrier hébraïque. Du coup, l'on repousse la cérémonie d'un jour.
 
Ce serait impensable en France...
Oui. Aux Etats-Unis, on appelle les enfants Jonathan, Ezra ou Rachel, et on trouve des villes nommées Jéricho, Canaan ou Hébron. L'hébraïsme y est très influent et les Américains eux-mêmes se vivent comme les nouveaux Hébreux qui ont échappé à l'emprise du "pharaon" anglais en franchissant leur mer Rouge - l'Atlantique. La Révolution française, au contraire, se construit sur une fascination envers les républiques romaine et grecque.
 
Pourtant, au XIXe siècle, la France intègre mieux les juifs à la vie publique que les Etats-Unis. Pourquoi ?
En France, une République homogénéisatrice offre aux juifs un destin exemplaire en leur permettant d'entrer dans la citoyenneté sur une base universaliste. Cela implique l'abandon des identités collectives au profit d'une méritocratie républicaine. On va retrouver des "juifs d'Etat" à Polytechnique, à l'Ecole normale supérieure dès le XIXe siècle. Ils vont devenir ministres, préfets, généraux, professeurs au Collège de France, etc. Mais au même moment le judaïsme, tout comme d'autres cultures, a du mal à se développer comme lieu de créativité et d'idées.
 
Aux Etats-Unis, c'est le contraire ?
Oui, l'Etat et l'administration sont dominés par l'establishment protestant jusqu'aux années 1950. On trouve même, jusqu'en 1867, des Constitutions d'Etat comme celle du Maryland qui refusent l'accession des juifs à la fonction publique. Le judaïsme, en revanche, s'épanouit dans les niches de la société et George Washington, dans un fameux discours à la synagogue de Newport, déclare que les juifs peuvent vivre "sous leur arbre de vin et de figue sans que personne les inquiète".
 
A quel moment les juifs se rapprochent-ils de l'Etat américain ?
Pendant le New Deal rooseveltien, dans les années 1930, lors du renforcement de l'Etat. Cette "alliance verticale" entre les juifs et l'Etat américain se réalise probablement aux dépens d'une forme de solidarité puisque ceux qui entourent le président Roosevelt échouent pendant la seconde guerre mondiale à user de leur influence pour mettre fin au massacre des juifs européens par les nazis. La thèse entretenue dans l'opinion de la "guerre juive", un fantasme très puissant à cette époque, aussi bien en France qu'aux Etats-Unis, comme l'a montré l'historien Jeffrey Herf [La Propagande nazie, Calmann-Levy, 2011], a eu un effet dissuasif. Elle risque, du reste, de refaire surface en cas de guerre entre Israël et l'Iran.
 
Quelle est la figure du "juif d'Etat" à l'américaine la plus significative ?
Deux juges de la Cour suprême, Benjamin Cardozo (1870-1938), par sa défense de la loi et sa fidélité à son histoire personnelle, et Felix Frankfurter (1882-1965), un de mes favoris car il met en place une vision radicale de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. En 1940, la décision Gobitis rendue par la Cour suprême concerne les Témoins de Jehovah qui, alors que la guerre fait rage, refusent de saluer la bannière étoilée. Frankfurter convainc la Cour de les condamner et provoque un scandale. Le service de l'Etat, pense-t-il, l'emporte alors sur les convictions personnelles religieuses. La Cour revient rapidement sur cette décision au nom des libertés individuelles. Mais Frankfurter persiste à rêver d'une intégration à la française et de fait, dans les années 1950, le "Wall of separation" va prendre une certaine réalité, symbolisée par des mesures telles que l'interdiction des prières à l'école, de la lecture de la Bible, etc.
Les quelques juges juifs de la Cour suprême - Louis Brandeis (1856-1941) est le premier magistrat juif à y siéger - votent avec certains de leurs collègues en faveur de cette laïcisation qui choque, comme sous la IIIe République, une société demeurée chrétienne et suscite là aussi des poussées antisémites. A cette époque, on a l'impression que les modèles français et américain se rapprochent. De fait, la Cour suprême joue le rôle de l'Etat à la française dans la structuration de l'espace public.
 
Quand cette tendance s'inverse-t-elle ?
A la fin des années 1960, un nouveau messianisme religieux se profile qui, avec les militants de la droite chrétienne et, bien plus tard, ceux du Tea Party, prend sans cesse plus d'ampleur en dépit de la résistance de juges de la Cour suprême auxquels s'associent en permanence quelques juges juifs. A l'extérieur, des rabbins et des intellectuels juifs partagent les convictions du mouvement chrétien, hostile au "mur de séparation", et appuient ce retour à Dieu. Ce qui éloigne les Etats-Unis de la laïque France contemporaine.
 
Avec Barack Obama au pouvoir, quelque chose change-t-il dans le modèle américain d'intégration des juifs ?
Depuis la présidence de Clinton et jusqu'à celle d'Obama, des juifs, plus nombreux qu'auparavant, ont été élus au Congrès, quelques-uns accèdent même au cabinet présidentiel, et trois d'entre eux siègent à la Cour suprême (sur neuf membres). On assiste ainsi à une sorte de rencontre inédite entre les juifs et l'Etat à un moment où celui-ci tente de se renforcer. Un peu comme en France, cette entrée pleine et active dans l'espace public risque de les éloigner quelque peu du sionisme mais surtout de provoquer, en retour, un antisémitisme politique plus menaçant que les préjugés sociaux ou religieux antérieurs.
 
Faut-il, pour détourner une célèbre formule, dire que les juifs sont "heureux comme Dieu aux Etats-Unis" et pas "heureux comme Dieu en France" ?
Ils le sont dans les deux sociétés, même s'ils connaissent des destins différents. Aux Etats-Unis, les juifs étant largement exclus de l'Etat, l'antisémitisme politique demeure absent et ne remet pas en cause leur existence. Il n'y a aucune mobilisation antisémite d'importance, en dehors de l'épisode du New Deal baptisé "Jew Deal", qui voit la naissance de ligues antisémites. Les conflits politiques de dimension nationale concernent davantage les Noirs.
L'antisémitisme reste aux Etats-Unis largement social ou religieux : on les exclut des universités, des clubs, des hôtels, mais la violence est comme absente, en dehors du lynchage, en Géorgie, en 1915, de Leo Frank, un industriel juif américain accusé à tort du meurtre d'une jeune fille. "We are at home in America" ["Nous sommes à la maison, aux Etats-Unis"], se félicitent les juifs américains tout comme auparavant les juifs espagnols ou allemands. Ces dernières "maisons" ont disparu, emportées par l'Inquisition et la Shoah et seules, ou presque, en dehors de l'exemple britannique, demeurent ces deux "Sion" américaine et française comme modèles alternatifs essentiels. par Nicolas Weill Source
 
Biographie :
"LES DEUX MAISONS ESSAI SUR LA CITOYENNETÉ DES JUIFS (EN FRANCE ET AUX ÉTATS-UNIS)"
de Pierre Birnbaum (Gallimard, 418 p., 25 €).
"GÉOGRAPHIE DE L'ESPOIR. L'EXIL, LES LUMIÈRES, LA DÉSASSIMILATION"
de Pierre Birnbaum (Gallimard, 2004).
"HISTOIRE RELIGIEUSE DES ÉTATS-UNIS"
de Lauric Henneton (Flammarion, 444 p., 25 €).
"DE LA RELIGION EN AMÉRIQUE"
de Denis Lacorne. Essai d'histoire politique, (Gallimard, 2007, réédité et mis à jour en Folio essai, 464 p., 9,60 €).