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Thursday, October 31, 2013

Santé, Croire en Dieu rendrait triste

Croire en Dieu rendrait plutôt triste...
 
par Vincent an Gogh.
À première vue, Dieu ne rend pas heureux. Telle est la conclusion d'une enquête scientifique menée pendant un an auprès de 8'000 personnes dans 7 pays différents et publiée dans la très sérieuse revue universitaire "Psychological Medecine".
 
Figurez-vous qu'au lieu de procurer du bonheur, de la sérénité et du bien-être, la foi religieuse et la spiritualité favoriseraient les phénomènes dépressifs auxquels les croyants seraient plus exposés que les mécréants.
 
Au Royaume-Uni, les chercheurs de l'University College de Londres ont constaté que les croyants avaient trois fois plus de chances ou plutôt de risques de subir une phase de dépression que les non croyants ou les agnostiques.
Les risques de dépression seraient même carrément proportionnels à l'intensité de la foi, ce qui laisserait penser que la ou les croyances ont un effet négatif sur la santé mentale. 
 
Enfin, pour couronner le tout, les mêmes chercheurs n'ont découvert aucun indice prouvant que la religion et la spiritualité permettaient de mieux supporter les événements douloureux de la vie, maladie, souffrance, rupture ou deuil. En un mot, tous ceux qui croient en l'existence d'un Dieu, quel que soit son nom, penseraient que bonheur est dans l'au-delà parce que sur terre, ils ont peu de chance de le rencontrer.
Bien sûr, on peut penser ce que l'on veut de tout ca. On n'est pas certains que la religion conduise vraiment à la dépression. En revanche, il y a de quoi être déprimé quand on voit combien de crimes monstrueux ont été commis depuis la nuit des temps au nom de Dieu.
 
Les récents massacres perpétrés par les extrémistes musulmans au Kenya et au Pakistan en sont la dernière preuve en date. Dieu que la religion serait belle sans les guerres qui portent son nom. par Patrice Bertin Source
 
COMMENTAIRE :
Je crois en Dieu, le Créateur, Celui qui est mort pour moi sur une croix infâme il y a maintenant plus de 2'000 ans.
Et vous voulez que je vous dise ?
Je suis heureux !
Je suis heureux parce que j'ai un espoir, un avenir. Je connais mes lendemains, je connais mon avenir. Il sera éternel.
Si je Lui reste fidèle en toutes choses, Il me délivrera de cette terre de renégats, de rebelles et de mauvaises gens qui n'aspirent qu'à l'argent, qu'à humilier ceux qui veulent rester droits et justes envers autrui.
C'est exactement ce manque d'altruisme qui condamne ce monde... il sera détruit.
Je ne suis pas triste d'être croyant, je ne suis pas triste de croire en Dieu, en mon Dieu, lui, mon Père. Je suis heureux de savoir qu'Il me tient la main et me guide dans ma vie.

Business, La religion à la rescousse du cash ?

La religion, source d’inspiration des managers ?

La spiritualité est-elle soluble dans le business, et la foi compatible avec les dividendes ? De plus en plus de dirigeants le croient. Et s’efforcent avec pragmatisme d’instiller un zeste de sérénité et de fraternité dans ce monde de brutes.




On n’a jamais autant parlé de quête de sens dans l’en­treprise. Alors que les marchés s’emballent et que les relations humaines se durcissent, le monde du travail a en effet plus que jamais besoin de spiritualité. La vague du «développement personnel» a aussi favorisé ces questionnements. Nul n’oserait aujourd’hui contester les bénéfices de la méditation sur les comportements et les effets d’une meilleure connaissance de soi sur la capacité de jugement. Managers et dirigeants sont ainsi de plus en plus nombreux à réfléchir et à débattre de ces questions, au sein de cercles comme Les Entrepreneurs et dirigeants chrétiens, Synergie des professionnels musulmans de France, ou dans le cadre de centres de recherche œcuménique comme l’Institut Sens et croissance ou le Collège des bernardins.
 
Spiritualité oui, prosélytisme non !
Avec une précaution impérative : principe de laïcité oblige, la référence religieuse n’est acceptable que si elle reste du strict ressort de la conscience intime des individus. Exit les rites, les signes d’appartenance, le prosélytisme. Exit tout bonnement le confessionnel. «Pour un dirigeant croyant, la question managériale se pose plus en ter­mes spirituels qu’en termes proprement religieux», souligne Frédéric Ruppli, cofon­dateur associé du fonds d’investis­sement Ardens, protestant et membre des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens.
 
Qu’ils soient bouddhistes, hindouistes, chrétiens, juifs ou musulmans, lorsqu’ils évoquent le poids de la spiritualité dans leur vie professionnelle, patrons et managers insistent tous sur la dimension profane de leur croyance. Fabrice Lacroix est le président fondateur d’Antidot, un éditeur français de solutions de recherche de documents pour les entreprises. Il a découvert l’hindouisme il y a vingt ans. «Dans l’hindouisme, il n’y a pas de dogme, pas de vérité écrite. Chaque homme est Dieu. Rien n’est donc impossible : c’est à l’homme de fabriquer le présent. Tout ça est finalement très business», sourit-il. Se définissant plutôt comme mystique que religieux, il part tous les deux ans se ressourcer quel­ques semaines dans un ashram himalayen. «La méditation est un long chemin qui mène à la sérénité. Les hindous parlent d’“équanimité”, c’est-à-dire d’égalité d’humeur de l’âme. Très précieux pour un chef d’entreprise ! Délivré de la panique, de la peur, des regrets, il peut se concentrer sur l’essentiel : les bons choix à faire pour la prospérité du business et de ses équipes.»
 
Transformer l’émotion en énergie.
Les grandes religions puisent toutes leurs enseignements dans des histoires humaines, voire dans la psychologie. Le bouddhisme place même la connaissance des émotions au centre de la démarche spirituelle. Il invite chacun à transformer les cinq émotions de base – l’ignorance, le désir, la colère, l’orgueil et la jalousie – en énergie positive. «En s’attaquant à son ignorance, le manager va développer la clarté des messages. En travaillant sur le désir, il encouragera sa créativité. La colère peut se transformer en esprit de négociation, l’orgueil en sens de l’écoute, la jalousie en bienveillance», explique la coach Martine Boulard, qui puise elle-même dans la psychologie boud­dhiste pour accompagner les dirigeants. Ces derniers se montrent d’ailleurs particulièrement attirés par cette philosophie. Preuve en est la traduction en 22 langues du livre «Ce que le bouddhisme peut apporter aux managers» (Vuibert), coécrit en 2008 par le dalaï-lama et le consultant Laurens Van den Muyzenberg.
 
La vie monastique en exemple.
Les managers lorgnent aussi du côté de la vie en collectivité, pratiquée par toutes les religions depuis des millénaires. Chez les bénédictins, par exemple, la spiritualité est fondée sur la fidélité de la communauté à l’égard de ses membres et sur l’engagement de ceux-ci envers la communauté, dans un même objectif : le service – service de Dieu et service des hommes. La règle de saint Benoît, code fondateur de l’ordre, associe clairement solidarité et épanouissement. Dans un monastère, chacun a droit à l’erreur et nul ne doit être exclu. Saint Benoît voit dans l’économie, qu’il appelle «organisation de la maison», une condition essentielle au bon fonctionnement de la communauté. Pour lui, la vie spirituelle de tout un chacun dépend aussi de l’environnement matériel. Si la responsabilisation et l’expression des talents sont encouragées, la règle exige que l’on donne à tous les outils et les moyens nécessaires pour réaliser leur travail : «Nul ne soit contristé au sein du monastère».
 
L’entreprise, œuvre de création.
Cette visée collective, les entrepreneurs croyants la revendiquent haut et fort. Comme Bernard Devert, qui incarne l’interpénétration de l’entrepreneuriat et de la spiritualité. La trentaine venue, alors qu’il est promoteur immobilier à Lyon, il va voir le cardinal Decourtray pour lui exprimer un souhait un peu iconoclaste : devenir prêtre tout en demeurant «dans le monde». Aujourd’hui, à 66 ans, il est un curé parfaitement inséré dans le monde économi­que, fondateur et président de l’association Habitat et humanisme, qui emploie 250 salariés et 2 700 bénévoles autour d’une vision solidaire du logement. A ses yeux, la défini­tion de l’entreprise ne coïncide pas seulement avec celle du code civil : se rassembler en vue de partager des bénéfices. Elle est aussi l’expression d’une quête de sens. «Créer une entreprise – acte difficile, particulièrement en France –, c’est participer à la Création, affirme-t-il. Surtout quand on s’attache à respecter des valeurs comme l’écologie, l’investissement durable et res­pon­­sable, l’économie sociale et solidaire.»
 
Viser le mieux plutôt que le plus. Solida­rité, long terme, économie responsa­ble… Et le business dans tout ça ? Les grandes religions ne s’interdisent pas de prendre position sur ces sujets. L’encyclique «Caritas in veritate» de Benoît XVI en 2009 affirmait notamment : «Toute décision économique a une conséquence de caractère moral… C’est pourquoi les règles de la justice doivent être respectées dès la mise en route du processus économique, et non avant, après ou parallèlement.»
 
Une vision spirituelle de l’entreprise serait-elle incompatible avec l’enrichissement personnel, la transformation immédiate de la performance en dividendes, la priorité donnée à la recherche du profit ? «Le Coran n’interdit absolument pas de s’enrichir. Mais il faut respecter un des cinq piliers de l’islam, le “zakât”, ou l’aumône, explique Mohed Altrad, PDG du groupe Altrad. Tout musulman qui en a les moyens doit donner une partie de ses biens aux pau­vres de la communauté. L’objectif est de cultiver l’esprit de partage et de sacrifice.» Et Frédéric Ruppli d’ajouter : «La richesse n’est pas condamnable en soi. Elle peut même être une source d’agréments. Mais, pour un chef d’entreprise chrétien, elle n’est jamais une fin.»
 
L’entreprise permettrait ainsi de viser le mieux plutôt que le plus. Olivier Aron, patron de Rosae – une société d’études spécialisée dans le parfum –, a fait sien le principe du «tikkun olam» («soigner le monde»), référence majeure du judaïsme. «Dans le judaïsme, l’idée de paradis n’est pas acquise. Il n’y a donc pas de fatalité. C’est aux hommes d’agir sur le monde pour le rendre meilleur. L’entreprise peut agir dans ce sens, notamment au travers de l’innovation.» Il y a quelques années, cet ex-dirigeant international de L’Oréal a développé une méthodologie inédite d’études qualitatives. Une gageure dans les cosmétiques, un secteur d’activité ne jurant que par le quantitatif. «Si j’étais resté bloqué sur cette approche, mon chiffre d’affaires serait sans doute trois fois plus élevé. Mais ce à quoi j’aspire en tant qu’entrepreneur, c’est faire progresser les pratiques sur mon marché», insiste-t-il.
 
Faire fructifier les talents.
Ouverture au monde et aux autres, respect d’autrui, bienveillance… Toutes les religions promeuvent finalement le même bouquet de principes, que l’on peut assimiler aux gran­des valeurs humanistes. Qu’est-ce qui différencie dès lors une approche guidée par la spiritualité d’une sensibilité humaniste ? «Les croyants n’ont pas le monopole de ces valeurs mais, chez eux, elles sont rattachées à une filiation divine, soutient Frédéric Ruppli. Cette transcendance nous rappelle à chaque instant que la richesse, les biens et les organisations ne nous appartiennent pas.» Et de citer la parabole des talents de l’Evangile selon saint Matthieu : «Fais fructifier le talent que tu as reçu.» Autrement dit : ce que l’on reçoit, il faut toujours le rendre, en tout cas le transformer pour le transmettre à autrui.
 
Bienveillance pour autrui.
La cons­cience permanente de l’altérité fait figure de dénominateur commun entre les religions. Mieux : protéger son prochain est un devoir impératif. «Un jour, un employé de mon usine s’est blessé à la main. Comme il ne pouvait pas nouer ses lacets, je l’ai fait pour lui. Ce geste a d’autant plus stupéfait mes collaborateurs que ce salarié n’était pas aimé», raconte Lionel Brenac, qui dirige une petite entreprise de métallurgie. Pour autant, ce protestant se garde de toute référence à l’imagerie christique. Lui-même s’étonnerait presque de son geste : «La Bible dit qu’il faut aimer son prochain. J’ai un peu de mal avec cela, mais je ne désespère pas. En tant que patron, je considère que la bienveillance, c’est déjà pas mal.»
 
Celle-ci peut se traduire par des décisions aussi simples que marquantes. Bertrand Macabeo a dirigé durant plusieurs années le groupe Kompass, où il s’est attaché à met­tre en place des mesures con­crè­tes : aucune réunion avant 9 heures ou après 17 heu­res afin de ne pas pénaliser les fem­mes, formation pour favoriser l’employabi­lité des salariés au-delà de leur entreprise… «La religion aide à prendre la dis­tance nécessaire pour projeter ses actions sur des exigences morales», souligne Bertrand Macabeo. Des exigences qu’il a consignées dans un petit texte, «Les Sept Questionnements d’un dirigeant chrétien», dont voici un florilège : «Suis-je capable de trans­gres­ser les comportements convenus et d’accueillir la différence ?» ; «Quelle place est laissée à mes collaborateurs pour leur vie familiale et professionnelle ?», «Ai-je une attitude de propriétaire ou de dépositaire des biens qui me sont confiés ?»… «Il ne s’agit pas d’une bible du dirigeant, précise-t-il, mais d’un petit vade-mecum qui peut aider à prendre du recul dans le tourbillon imposé par la fonction dirigeante.» Dans ce tourbillon permanent, un dirigeant doit en effet composer avec des objectifs, des contraintes et des aléas qui peuvent à tout moment déstabiliser son sys­t­ème de valeurs. Entre morale et principe de réalité, la tension est permanente. La spiritualité sert à certains de boussole. par Muriel Jaouen Source
 
COMMENTAIRE :
L'encyclique ''Caritas in veritate'' de Benoit XVI promeut le pouvoir par le porte-monnaie.
À vous de choisir quel Dieu vous voulez adorer... Dieu le Père ou Mammon...

Religion, Débats houleux des droits et des libertés religieuses à l'ONU

Rapport de l'ONU sur les libertés de religions

Communiqué de presse
Conférence de presse

À l’intention des organes d’information • Document non officiel • 29 oct. 2013
 
CONFÉRENCE DE PRESSE DU RAPPORTEUR SPÉCIAL SUR LA LIBERTÉ DE RELIGION OU DE CONVICTION, M. HEINER BIELEFELDT

«Le pouvoir religieux ne doit pas être proche du pouvoir étatique, autant pour le salut de la religion que de l’État», a soutenu M. Bielefeldt.

 
Face à l’interaction compliquée entre liberté de religion ou de croyance et égalité entre les hommes et les femmes, le Rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction, M. Heiner Bielefeldt, a, cet après-midi, devant la presse, invité à établir une distinction claire entre ces deux droits de l’homme.

Pour illustrer l’étroitesse des relations entre la religion et l’égalité des sexes, M. Bielefeldt a rappelé que, parfois, certains «crimes», selon lui, comme les mutilations génitales des femmes, «sont commis au nom de la religion».  Condamnant ce genre de pratiques, le Rapporteur spécial a martelé que les actes répréhensibles «infligés aux femmes et aux filles ne peuvent être justifiés au nom de la liberté de religion ou de conviction».

O.N.U.
Pour le Rapporteur spécial, qui avait présenté son rapport [A/68/290] ce matin devant la Troisième Commission de l’Assemblée générale, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, il est plus que temps de faire comprendre à tout le monde que «la liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme, puisque qu’elle garantit la protection des êtres humains».  Bien que la liberté de religion ou de conviction ne soit pas exempte de restrictions, M. Bielefeldt a estimé qu’elle doit d’abord être reconnue partout dans le monde.

Alors qu’il défendait l’idée selon laquelle la religion et l’État doivent être deux entités distinctes qui n’interfèrent pas entre elles, le Rapporteur spécial a, actualité oblige, été invité à se prononcer sur la situation des femmes d’Arabie saoudite interdites de conduire une voiture. 

«C’est simplement ridicule», a répondu M. Bielefeldt, pour qui cette question «ne mérite même pas un commentaire», tant le pays «se considère comme une entité religieuse» et représente exactement le contraire de ce que devrait être le rapport entre l’État et la religion.  «Le pouvoir religieux ne doit pas être proche du pouvoir étatique, autant pour le salut de la religion que de l’État», a soutenu M. Bielefeldt.

Prenant en exemple la Sierra Leone, «l’un des pays les plus pauvres du monde sur le plan économique», le Rapporteur spécial a dit son «émerveillement» face au «niveau d’ouverture d’esprit», par rapport aux questions religieuses, qu’il a observées sur place, en juillet, lorsqu’il s’y est rendu pour une mission.  «Des branches habituellement farouchement opposées de l’Islam collaborent dans ce pays, de même que les autres religions», a expliqué M. Bielefeldt, qui a tenu à «rendre hommage» à cette «coexistence religieuse, dans la diversité» qui prévaut en Sierra Leone.

Le Rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction est un expert indépendant nommé par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.  Il a pour mandat d’identifier les obstacles existants et émergents à la jouissance du droit à la liberté de religion ou de conviction et de présenter des recommandations sur les voies et moyens de surmonter ces obstacles. Source

Religion, La Femme dans la religion

Le rôle de la Femme et le monde de la religion
 
Le monde juif hassidique fascine.
On le voit à la sortie ces jours-ci du documentaire Shekinah, qui a déjà attiré une importante attention médiatique (notamment avec Sophie Durocher dans le Journal de Montréal et Marc Cassivi dans La Presse) et au succès - bien mérité - de l'excellent livre Pourquoi moi? de Lise Ravary.

 
Je ne peux affirmer que je connais bien ce monde, mais je le fréquente régulièrement à la marge. J'ai plusieurs amis hassidiques, je me suis rendu à Ouman en Ukraine pour un des plus importants rassemblements du mouvement Breslev (expérience fascinante, mais qui a été plus sociologique que spirituelle et qui a confirmé que ce mode de vie n'était vraiment pas pour moi), j'ai étudié avec des tenants du hassidisme.
Chaque fois que ma famille et moi somme reçus par des hassidiques, c'est très chaleureux, généreux et sans jugement. Contrairement à plusieurs idées reçues, ce sont des gens qui gagnent à être connus.

Cependant, la fascination pour le monde hassidique a pour conséquence que, trop souvent, on limite le monde juif à celui-ci. On confond l'arbre et la forêt.
Les hassidiques ne forment que de 10 à 12% de la population juive montréalaise - et dans le monde. Ils sont importants, mais sont loin d'être la majorité. Ce qu'ils font et croient n'est pas ce que font et croient la vaste majorité des Juifs chez nous.

Les femmes et le judaïsme
On entend beaucoup ces jours-ci de jugements excessivement négatifs sur la religion dans le cadre du débat sur le Charte des valeurs québécoises. On y confond souvent laïcité et lutte à la religion. Et on affirme urbi et orbi que toutes les religions sont patriarcales et anti-femmes.
Je laisserai à d'autres le soin d'expliquer le monde chrétien protestant, dans lequel la principale église canadienne, l'Église unie du Canada, a des femmes pasteurs, a eu à sa tête des femmes et est en faveur des causes les plus progressistes.
 
Mon point d'entrée dans le judaïsme a été le mouvement réformé (Reform Judaism).
J'ai rencontré le rabbin qui a piloté mon introduction au sein du peuple juif lors d'une conférence de presse en faveur du mariage des conjoints de même sexe, alors que j'étais député.
Le mouvement réformé - le plus important numériquement, et de loin, en Amérique du Nord - pratique l'égalité la plus complète entre les hommes et les femmes. Les femmes peuvent être rabbins, chantres, scribes, mohels, présidentes de synagogue, etc. Aucun rôle ne leur est interdit.

Le second mouvement en importance en Amérique du Nord est le mouvement conservateur , appelé aussi Conservative et massorti (malgré son nom, c'est un mouvement non orthodoxe). Bien que plus traditionnel que le mouvement réformé (notamment en terme de rituel), les femmes peuvent aussi y être rabbins, chantres, scribes, présidente de synagogue, etc.
Cette complète égalité-femmes se retrouvant dans des mouvements plus petits comme les mouvements reconstructionniste et Renewal.
Même le monde orthodoxe voit une progression importante du rôle de la femme avec l'ordination de maharat (des rabbins sauf en nom), dont 2 des 3 se trouvent à... Montréal.

En d'autres mots, la très vaste majorité du monde religieux juif - sans parler des Juifs laïcs qui sont par nature très progressistes - pratique l'égalitarisme hommes-femmes.

Le catholicisme n'est pas la seule religion
Je comprends que l'expérience religieuse d'une vaste majorité des Québécois se soit faite dans - ou en réaction - la sphère catholique.
Je comprends aussi que l'Église catholique ne pratique pas l'égalité hommes-femmes. Mais affirmer que la religion est en soi anti-femmes est non seulement réducteur, mais aussi faux.
Les débats sur des enjeux tels les valeurs québécoises, la laïcité, les droits des femmes, les droits des minorités, etc. doivent être tenus avec rigueur.

Il en va de la qualité de nos débats démocratiques.
par Richard Marceau Source

Note :
L'auteur est un avocat-conseil et conseiller principal. Centre consultatif des relations juives et israéliennes.

Religion, Afficher sa croyance nuit à sa carrière

France, démontrer en ce qu'on croit freine sa carrière
 
Les salariés estiment qu'afficher sa religion est de plus en plus un frein dans l'évolution professionnelle. En revanche, le fait d'être une femme n'est pas vu comme un frein… tant que l'on reste au niveau des grandes idées.
Afficher sa religion facilite de moins en moins une carrière.
Crédit: AFP/Fayez Nureldine
Les Français portent des jugements pour le moins paradoxaux sur les questions de «diversité» au travail. Ainsi, 77% des salariés du privé estiment qu'une personne noire peut occuper un poste à haute responsabilité dans leur entreprise, selon le baromètre national de perception de l'égalité des chances publié vendredi par le Medef. Un score qui peut laisser songeur. Et qui laisse deviner que les personnes ont répondu au sondage en dessinant leur société idéale.
Les résultats sur la situation des femmes confirment cette hypothèse puisque 87% des salariés estiment en effet qu'une femme peut occuper un poste à haute responsabilité dans leur entreprise. Et ils sont encore 71% à juger cela possible pour une mère de famille ayant des enfants en bas âge.
Mais ce tableau quasi-idéal s'estompe dès que les questions se font plus précises. Ainsi 42% des femmes estiment qu'elles pourraient être un jour victimes de discrimination dans leur entreprise actuelle. 64% jugent que cela pourrait se produire pendant leur carrière (dans leur entreprise actuelle ou une autre). C'est davantage que pour l'ensemble des salariés, hommes et femmes réunis (55%), preuve qu'il y a bien un problème spécifique pour les femmes.
 
L'absence de diplômes toujours pénalisante
A noter que celles qui sont managers se montrent beaucoup plus confiantes (15% jugent une discrimination possible). «Le fait d'avoir atteint ce niveau de responsabilité les a rassurées», précise Armelle Carminati, directrice générale fonctions centrales d'Unibail - Rodamco et présidente de la Commission «Richesse des diversités» du Medef.
Quelles sont alors les situations qui apparaissent aux salariés comme bloquantes dans une carrière? Le fait d'afficher une appartenance religieuse occupe la première place. Sur ce point la situation s'est aggravée en un an: l'indice de «facilité de carrière» (possibilité d'être embauché, d'être en contact avec la clientèle, d'accéder à des hautes responsabilités) est passé de 50 en 2012 à 47 en 2013. Le fait d'avoir un handicap visible ou un état de santé durablement altéré arrive en numéro 2 comme frein dans la vie professionnelle, suivi par celui, typiquement français, d'avoir peu ou pas de diplômes.
Globalement, l'indice du climat d'égalité des chances, qui compile de nombreux indicateurs, a diminué, passant d'une note de 4,2 sur 10 en 2012 à 3,6 sur 10 en 2013. Comme si en temps de crise, cette question était quelque peu mise de côté. par Cécile Crouzel Source
 
COMMENTAIRE :
Cela devient une généralité...

Canada, Quand se mêle politique et religion

Quand la religion fait la manchette au Québec [1]
 
En ces temps où la spiritualité, la fréquentation de l'église, la croyance en Dieu, la transmission des valeurs religieuses se fait plus discrète et effacée, concurremment, les «va-et-vient» de l'Église catholique [romaine, c'est moi qui souligne, DL] font la une des médias, les analystes athées en noircissent les colonnes et les guérilléros religieux montent aux barricades.  
 
Il suffit que le pape se déplace dans un autre pays, se prononce du bout des lèvres sur des sujets comme l'homosexualité, le mariage des prêtres, la pédophilie et autres pour que les tambours du temple résonnent. Comme si une nouvelle prise de position favorable sur une kyrielle de ces sujets fragiles suffirait pour réintégrer en masse le giron de l'Église et son portail. J'imagine que nous n'avons pas quitté le sein de l'Église pour seulement ces quelques questions, mais surtout pour des questions plus dogmatiques, à moins que ce soit uniquement par indifférence. Le socle d'une religion repose sur des questions existentielles de spiritualité et de dogmes. 
 
Il a suffi d'une tragédie à Lac-Mégantic, d'une mort tragique lors d'une fusillade ou un accident impliquant des policiers ou pompiers ou autres événements du genre comme la chute d'un hélicoptère dans le Grand Nord pour remplir l'église catholique et claironner la cérémonie sur les réseaux nationaux de télé pendant de longues heures. Dans ces circonstances, on retrouve soudainement une ferveur en un Dieu oublié, en une Église délaissée. La Basilique Notre-Dame accueille les obsèques de tant de grands de notre société, qu'ils soient croyants ou non. Combien de célébrités utilisent encore les divers sacrements à l'image d'un mariage fastueux ? À ne pas oublier que l'on fait la queue pour assister à la messe de minuit. Les grandes cathédrales catholiques font partie des sites touristiques les plus recherchés par les voyageurs.
 
Il a suffi d'un mot religieux du maire Jean Tremblay de Saguenay ou une tirade de Mgr Ouellet pour mettre le feu aux poudres. À croire que ces catholiques pratiquants n'ont pas le droit de parole et d'afficher, comme tous les citoyens de ce pays, leur attachement. Droit accordé à tous les adeptes de toutes les religions. Je n'ai jamais compris la propension de tous ces analystes de médias de monter, souvent comme une armada, aux barricades pour un dieu auquel ils ne croient pas, dont ils nient même l'existence.
 
Pour des raisons dogmatiques, j'ai pris personnellement mes distances de l'Église. Pourtant, j'ai pleinement connaissance que les valeurs chrétiennes qui ont enveloppé mes jeunes années, 1940 à 1970, continuent de couler dans mes veines et ont influencé toutes les sociétés occidentales, tout comme le pays de mes ancêtres. J'ai toujours veillé à respecter cette religion, même si mes réponses profondes reposent ailleurs. Même si je ne partage pas certains dogmes, jamais il ne m'arrive de piétiner cette philosophie religieuse.
 
Rarement, j'ai vu une religion aussi vilipendée à la moindre prise de position ou l'absence de prise de position de ses clercs ou de ses autorités. Mépriser par ceux qui se vantent de ne plus pratiquer et de ne plus croire en Dieu. Quelle est cette hardiesse à combattre un dieu inexistant. Et pourtant, aux premiers aléas de la vie, on se réfugie sur les genoux confortables de dame religion catholique. par Claude Bérubé Source
 
COMMENTAIRE :
[1] Le Québec vit actuellement des remises en question sur l'éthique religieuse.
Alors que nous vivions tranquillement, toutes croyances confondues... des athées ont décidé de semer le trouble dans les rangs gouvernementaux.
Une Charte des Valeurs québécoises a été déposée qui se veut le reflet des besoins d'une nation. L'erreur est mal perçue parce qu'elle ne représente pas du tout les opinions des 8 millions de québécois.
Voilà ce qui se passe quand la politique se mêle de religion.

Une promesse qui sera une prophétie, plus tard ce sera la religion qui se mêlera de politique et les deux pactiseront pour dicter lois et décrets sur tous ceux qui refuseront de se plier aux ordres.
Un des sujets majeurs de douleurs sera l'obligation légale d'adorer un jour de semaine en particulier, à savoir, le dimanche, Sunday, le jour du soleil, comme jour de repos.
 
Ci-dessous, un aperçu des 10 principales et plus présentes religions qui existent sur la province canadienne selon les dernières données de Statistique Canada (recensement de 2001).
Population actuelle du Québec : 8 013 073.
 
Note : Seuls sont dénombrés ceux qui professent leur foi quotidiennement.
 
Définition :
Nombre = Nombre de fidèles pratiquants.
Pourcentage = Rapport Fidèles / Population du Québec
Évolution depuis 1991 = Augmentation ou Diminution des conversions et adhésions jusqu'au recensement de 2001.
 
 
10- SIKHISME 
Nombre : 8'220
Pourcentage : 0,1 %
Évolution par rapport à 1991 : +81,7 %

 
9- HINDOUISME
Nombre : 24'530
Pourcentage : 0,3 %
Évolution par rapport à 1991 : +73,7 %

8- BOUDDHISME
Nombre : 41'380
Pourcentage : 0,6 %
Évolution par rapport à 1991 : +30,8 %
  
7- CHRISTIANISME
(Autre que catholique, protestant et orthodoxe)
Nombre : 56'750
Pourcentage : 0,8 %
Évolution par rapport à 1991 : +45,6 %
 
6- JUDAÏSME
Nombre : 89'915
Pourcentage : 1,3 %
Évolution par rapport à 1991 : -8 %
 
5- CHRISTIANISME
(Orthodoxe)
Nombre : 100'370
Pourcentage : 1,4 %
Évolution par rapport à 1991 : +12,4 %
  
4- ISLAM
Nombre : 108'620
Pourcentage : 1,5 %
Évolution par rapport à 1991 : +141,8 %
 
 3- CHRISTIANISME
(Protestant)
Nombre : 335'595
Pourcentage : 4,7 %
Évolution par rapport à 1991 : -6,7 %
 
2- ATHÉISME
Nombre : 400'325
Pourcentage : 5,6 %
Évolution par rapport à 1991 : +55,6 %
 
1- CHRISTIANISME
(Catholique romain)
Nombre : 5,93 millions
Pourcentage : 83,2 %
Évolution par rapport à 1991 : +1,3 %
 
Reste un (1) million de personnes qui n'appartiennent à aucune de ces dénominations.

Notez cependant un fait important, que cette étude fait une comparaison entre 1991 et 2001 !!!
Il est certain qu'aujourd'hui, 12 ans plus tard, cette étude ne reflète plus la réalité, il faudrait l'actualiser...

'' O tempora ! O mores ! '' dit l'un,
'' Nil admirati. . . '' lui répond l'autre. [2]

[2] ''Ô temps ! Ô mœurs !'' ,  ''Ne s'étonner de rien...''

Religion, Il faut une paix entre communautés

"Réidentifier l'origine juive de la foi chrétienne et reconnaître son enracinement dans le Peuple d'Israël"
 
Cardinal Vingt-Trois sur i24News : ''Il n'y aura pas de paix
 entre les communautés s'il n'y a pas d'État fort''
Le cardinal de Paris André Vingt-Trois, en visite en Israël pour participer à un hommage à la mémoire du cardinal Jean-Marie Lustiger au monastère bénédictin d'Abou Gosh, était l'invité mardi du Grand direct de Jean-Charles Banoun dans les studios de i24News.
Aron Jean-Marie Lustiger, fut cardinal-archevêque de Paris de 1981 jusqu'à sa mort en 2005. Le cardinal Lustiger est un Juif qui devint chrétien après avoir échappé aux Nazis pendant la Seconde guerre mondiale.
Selon une ligne initiée par le Concile Vatican II et développée par le pape Jean-Paul II, la foi chrétienne trouve son origine dans le judaïsme, explique l'archevêque au micro d'i24news.
 
"Jean-Marie Lustiger a œuvré au rapprochement judéo-chrétien", a souligné Monseigneur Vingt-Trois.
"La ligne du Concile Vatican II consiste à réidentifier l'origine juive de la foi chrétienne et à reconnaître l'enracinement de la foi chrétienne dans le Peuple d'Israël ainsi qu'une relation tout à fait particulière entre les Juifs et les Chrétiens", dit le cardinal de Paris qui ajoute : "Nous devons nous rappeler de la source d'autrefois".
 
Pas de paix sans justice
Concernant le conflit israélo-palestinien, le cardinal déclare : "L'Église voit le conflit avec tristesse et avec regret. Il n'y aura pas de paix sans justice et pas de paix entre les peuples s'ils n'ont pas les moyens d'exister par eux-mêmes".
Quant aux relations de la chrétienté avec l'Islam, le cardinal de Paris souligne que "l'Islam est une réalité multiforme". "L'Islam en Égypte n'est pas l'Islam en Indonésie". Pour lui, le conflit entre musulmans et coptes en Égypte est "la transcription religieuse d'un conflit politique. Il n'y aura pas de paix entre les communautés s'il n'y a pas d'État fort".
 
À la question de Jean-Charles Banoun "le christianisme a-t-il encore sa place dans les pays musulmans"; le cardinal Vingt-Trois répond : "Quels pays musulmans ? D'où sont-ils musulmans ? Ce ne sont pas les pays qui sont musulmans, ce sont ses habitants. C'est une tradition historique relativement récente par rapport à la présence des Chrétiens qui sont là depuis les origines de l'ère chrétienne, on ne voit pas pourquoi ils n'auraient pas le droit d'y être. Il ne faut pas identifier la totalité de l'Islam aux islamistes".
 
Le responsable religieux a également réagi à l'affaire Leonarda qui agite actuellement la France.
"Il y a des lois, les lois sont appliquées, si le gouvernement ne juge pas utile de défendre l'application de la loi et de faire une exception, c'est sa responsabilité. Si elle (Leonarda) est passionnée par des études en français, je crois qu'il y a des lycées français au Kosovo", a dit l'archevêque de Paris. Source

Internet, Imposture religieuse

Des chrétiens veulent y voir Jésus et sa mère Marie se promener sur les nuages...

Apparitions fantomatiques

Un étrange cliché issu de Google Street View semble faire apparaître Jésus-Christ et Marie au-dessus d’un lac suisse. Miracle ou simple fake ?
Modernité oblige, les apparitions divines se font également sur internet ! Sur Google Street View plus précisément.
 
Un internaute [1] a récemment repéré un détail peu banal en parcourant virtuellement la Suisse. À Quarten, le long de l’autoroute A3, deux formes floues apparaissent dans le ciel au-dessus d’un lac.
Sans avoir forcément trop d’imagination, on peut distinguer deux personnages bibliques bien connus : Jésus-Christ et Marie. Ou Marie et Joseph. Ou Dieu et Jésus-Christ. Bref, le cliché n’est pas sans rappeler certains tableaux religieux, d’autant que les deux personnes semblent se déplacer sur un nuage.
Google Street View est habitué à emmener les internautes dans des lieux insolites ou étonnants, mais c’est la première fois qu’une telle scène est repérée.

Les croyants les plus fervents verront peut-être dans la photographie la preuve que Jésus-Christ est de retour sur Terre. Pour d’autres, aucun doute, des OVNI se promènent dans les vallées helvétiques.
Cette apparition pourrait également s’expliquer par un étrange et rare phénomène météorologique. Plus probable, Jésus et Marie seraient en réalité apparus sur ce cliché à cause d’une tâche sur la lentille de la caméra.
Mais comme souvent sur le web, la thèse la plus avancée par les internautes est celle du fake.
Il n’est en effet pas impossible qu’un plaisantin de chez Google se soit amusé à insérer discrètement une image biblique en espérant que quelqu’un la découvre. Et puis, ce ne serait pas la première fois qu’un montage photo aux abords d’un lac est réalisé. Vous pensez peut-être comme nous au fameux monstre du Loch Ness.
 
Tant que Google n’aura pas donné des explications, toutes les hypothèses seront permises.
Si vous souhaitez vous faire votre propre opinion directement sur Google Street View, cliquez ici. [2] par Adrien Guiset Source 
 
Notes :
[1] Encore un illuminé qui veut faire parler de lui...
[2] On y voit bien la coupure aux ''pieds'' que l'image a été insérée volontairement !

Internet, Hashima Island sur Google Street View

Sur Google street view, les fans de James Bond peuvent désormais visiter Hoshima Island.
 
L'endroit avait inspiré Sam Mendes pour le décor de l'île occupée par Raoul Silvia, le méchant du film, campé par Javier Bardem. Les fans de James Bond vont enfin pouvoir visiter Hashima Island, l’île habitée par le méchant Raoul Silva (Javier Bardem) dans Skyfall, sorti en 2012. L’endroit, terre minière puis pétrolière déclarée dangereuse, est inhabitée et surtout interdite d’accès au public depuis 1974. Mais l’île est désormais libre d’accès... sur Google Street View. L’équipe du géant américain a en effet obtenu une autorisation pour explorer les lieux, munie d’une caméra sur les épaules qui filmait le paysage à 360°.

Hashima Island : une terre dangereuse
Les autorités ont préféré fermé l’accès à cette île mystérieuse pour une simple et bonne raison : le risque de cyclone tropical y est trop important. Et si, en 2009, les touristes ont été de nouveau autorisés à visiter les lieux suite à de nombreux travaux de réhabilitation, Skyfall n’a pu être tourné directement sur l’île. Sam Mendes, le réalisateur, s’est simplement inspiré de Hashima Island, qu’il a reconstitué dans ses studios de Grande-Bretagne.



Mais Sam Mendes n’était pas le premier à s’être inspiré de l’île mystérieuse. En 2010, Christopher Nolan avait reconstitué le décor pour son film Inception :
 


Bonus... Le Mont Fuji comme si vous y étiez...


 

Wednesday, October 30, 2013

Croyance, La Création comme témoin de la foi

La Création comme témoin de ma foi




Watch "The Creation : The Earth is a Witness," a day-by-day account of the biblical creation week, beginning with darkness before God created light and ending with Moses, the author of the Genesis account of creation, and his son, worshipping God on the seventh-day Sabbath. (Genesis 1 :1-31 ; 2 :1-3)

Seventh-day Adventist filmmaker Henry Stober spent four years filming the movie around the world.





La version française du film suit dessous celle-ci.
Une autre version, plus longue et en allemand, en dessous de la française.

english version
from The Adventist Church (Official) Source

version française
... selon la Parole de Dieu citée en Genèse 1 :1-31 et 2 :1-3.

... une autre version mais en allemand

Religion, Church vs State

Church vs State, the fight has begun...

''In God We Trust...''
As an outside observer of U.S. and Canadian media I am often bemused at how often some of my Christian friends across “the pond” allow themselves to be diverted into often vacuous debates over what America’s Founders “intended” when they wrote the separation of church and state into the American Constitution. Not that I suggest the debate, per se, is pointless. It’s just that two other key issues are rarely raised. First, the mandate provided by populations in the U.S. and Canada, where about 80 percent claim some form of Christian belief. Second, the critical intellectual link between culture and religion. According to ARDA (the Association of Religion Data Archives), about 80 percent of the U.S. population identify themselves in some way as Christian, whether or not they lay claim to a specific church affiliation or regular church attendance. The figures for claimed Christian belief are equally impressive in Canada and the United Kingdom. About 75 and 80 percent, respectively, according to ARDA. These statistics alone provide in each country an overwhelming national mandate that gives a privileged position, role, and public status—a mandate that acknowledges the Christian church’s singular influence on American, Canadian, British, or Western culture and its values. Such a heritage demands not only public acknowledgment, but confers a civic right, with appropriate symbolism, to social and cultural recognition.
As the abject failure of multiculturalism in Europe reveals, cut the umbilical cord with culture’s formative religion—its beliefs and teachings—and it quickly loses its moral compass and the roots of its identity. That is precisely why Islamists cause so much friction in Western societies. Islamists recognize only too well how culture and religion are intellectually and politically indivisible. In Germany, France, the U.K., and other countries, Islamists constantly confuse Western liberal social design, persistently confuting liberalism’s multicultural goal by opting for the right of social separation, not integration.
Secularists and atheists further confuse the issue by persisting in the liberal multicultural agenda through a self-destructive culture war in which the opening battleground is the public square of national symbolism and any suggestion of a prevailing national religion. Liberal secularists themselves represent their own subset of viewpoint of course, a minority faith of sorts if you want to see it that way. To make an impact from a minority position they first need to score some frontline victories. The Founders never envisaged the exclusion of God from the public square. But the modern failure to reassert the religion-culture nexus in the church versus state debate, including by Christians themselves, is leading inexorably to that end.
 
Church Versus State
Even the way we couch the debate is unhelpful. Church versus state suggests church and state are inimical. Clearly, as the Bible and 2,000 years of Christian church teaching make clear, they are not. All government is invested with authority to act as God’s agent (Romans 13), though not all government acts accordingly. Consequently, “church and state” would be more helpful terminology. Whatever the drafters of the Constitution intended, they knew the importance of God as central to good public social order. In choosing the formal separation of church and state, however, they declined to have either dictating the detailed terms to the other. That did not mean they did not recognize the key role the faithful should play in keeping government acting according to godly principles—in public life, as well as in private lives. They would have fully concurred with the great friend of America at its inception, the British statesman and philosopher Edmund Burke, that “all human laws are, properly speaking, only declaratory; they have no power over the substance of original justice.”
The Founders were attempting to avoid the problems some of them had personally experienced in expressing their faith under monolithic church authorities. Nonconformism or dissent via failure to attend church services under the authority of the seventeenth-century Church of England could, for instance, result in physical incarceration. They viewed the separation of church and state as keeping apart public legal responsibility and personal faith; embedding tolerance for the latter in the former. While the privatization of belief brings its own problems—to which the ongoing fracturing of global Protestantism is vivid testimony—the writers of the Constitution were determined to make the new union of the states a place where religious freedom could flourish.
Had they foreseen how the age of enlightenment would take tolerance to a whole new level making the individual the arbiter of his or her own truth (postmodernism), they may have sought to balance “separation” of church and state by qualifying the parameters of the separation. What they did not foresee was the impact that enlightenment modernism would have on intellectual relativism—ultimately, how culture and religion would be viewed as independent of each other. But what is culture, other than the visible outworking and character of an identifiable pattern of socially stable, usually religion-rooted, belief? Better still, muddy the waters further by lumping all cultures together as moral equals.
 
The Failure of Multiculturalism
An unholy alliance of religionists, secular humanist/liberals and atheists recognize the value of multicultural idealism—mostly in aiding the influence of their own faiths. Individually their representatives claim that the problem with Western culture is it is intolerant in some way of other cultures and religions (a tacit admission, if we would but see it, of the culture-religion link), claiming victim status for their own, which they present as a more tolerant alternative. We should see through this deceit. We can first look at the medieval intolerance of Islamist societies. But, closer to home, at how quickly liberal secularism descends into the very essence of intolerance when it gains power, supplanting the symbols of God-fearing faith with the godless symbols of their own minority faith. After all, what would the removal of “In God We Trust” from the American dollar bill signify other than the false impression that “trust in God” is no longer a majority belief?
As threatening as many Christians see aggressive Islamism, the fact is that civilizations are most always destroyed by first becoming weakenedfrom within. Secular liberalism, or atheist belief, and its aggressive push for a multicultural religion-free secular society is a great force undermining Western cultural civilization from within. Not by virtue of an open assault—that would be to alert too many to the real fray. It does its work by usurping the place of God first in the public place while obfuscating the critical nature of the culture-religion link. Thus the politics of the public square becomes the initial apparently nonreligious political battlefield in which we Christians are seemingly quick to cede first the argument and then the ground to minority opinion. As that arch-manipulator of cultural political opinion, Mahatma Gandhi, observed: “Those who say religion has nothing to do with politics do not know what religion is.”
In recent times a post-Judeo-Christian Europe has chosen to go further down the path of multicultural secularism. European liberals even went to the extreme of excising any reference to the continent’s entire Judeo-Christian heritage in drawing up its new (failed) federalist constitution. In marginalizing its own religious legacy, cultural bedlam has resulted. The gold standard of moral teaching Judeo-Christianity provided has become increasingly obscured. Culture has been cut free from its roots. Street riots, the Islamization of religious ghettos, growing centralization at the expense of democratic institutions, failing economies, the breakup of the family, and social disintegration are all testimony to Europe’s folly. The U.K.’s David Cameron and Germany’s Angela Merkel, having viewed the experiment firsthand, have each branded the multicultural experiment “a failure.”
A religion-free culture is an oxymoron. Culture will always be viscerally and inherently “religious,” being rooted in the soil of faith beliefs of one kind or another. For the secular humanist, any cultural link with Judeo-Christianity must be broken. For them the Christian faith is the key impediment to achieving the romanticized utopian and ludicrous vision articulated by John Lennon’s “Imagine.” The truth is that, as T. S. Eliot noted, “no culture can appear or develop except in relation to a religion.” Western culture and the values bequeathed remain rooted in the God-given Judeo-Christian legacy, including the public symbolism associated with God at the center of national life, church and state separation or not.
The direct link between cultural values and their identifiable religious roots cannot be overstated. T. S. Eliot and Edmund Burke each described the link as indissoluble. It is a serious mistake to believe that society and its culture, including its moral values, develop entirely independent of one another. To sever the link is to cast the ship of state free from its spiritual moorings. And we should ask ourselves (as the majority will): Why should society meekly capitulate to the will of minority faith beliefs?
 
In God We Trust
Even in the U.K., where fewer than 10 percent attend church, about 80 percent consider themselves to be Christian. In Canada the statistic is close to the same. That is a mandate. Judeo-Christianity is not merely a private, heart faith. It never was. It is a very public faith. Beliefs that do not translate into public policy are of little use when it comes to doing the godly thing for the common good. But that will require us to stop thinking the church versus state debate relegates our faith to the personal and private realm only—and to get out there and make our case in the public square using every tool, not least that of the majority will.
Edmund Burke warned, “It is a general popular error to suppose the loudest complainers for the public to be the most anxious for its welfare.” The secular humanist may shout the loudest, but what they offer is to open the gates to an irreligious, multicultural Trojan horse in the name of “moral progress.” We must actively oppose them and shore up the weaknesses on our crumbling cultural walls. Burke reminds us, “Sin has many tools, but a lie is the handle which fits them all.” We have a singular mandate of a clear majority that we can utilize to oppose this particular sin. We should stand on it. Call on it. Use it.
We may not always succeed in winning the debate; but then, success is not our business. Being faithful—in both private and public life—is.

By Peter C. Glover is British writer, former director of the U.K. Christian Research Network and the author of the The Great Evangelical Disaster Revisited (HardWired Books, 2012) Source

Algérie, Religion, Interdit d'exposition biblique

Interdit d'expo biblique

L'Église Protestante d'Algérie (EPA) prévoyait d'organiser une exposition sur le thème «La Bible, patrimoine de l'Humanité» au centre culturel d'Aokas, mais le wali de Béjaïa a refusé de donner son autorisation aux organisateurs.
 
Selon la dépêche de Kabylie, M. Hamou Ahmed Touhami a expliqué son refus dans une réponse écrite adressée à l'EPA. Selon lui, cette exposition serait incompatible avec les dispositions de la loi de 2006 qui régit les cultes non-musulmans en Algérie.
«Comme suite à votre déclaration d’organiser une exposition, suivie de projection et conférence, prévues au centre culturel d’Aokas, du 20 au 27 octobre 2013, j’ai l’honneur de vous faire savoir qu’en application des dispositions de la loi n° 06/02 du 28 février 2006, relative à l’exercice des cultes autres que musulman et le décret exécutif n° 07/130 du 19/05/2007, il ne m’est pas possible de réserver une suite favorable», peut-on lire précisément dans le courrier envoyé à l'EPA.
 
La réaction du Président de l'Église Protestante d'Algérie ne s'est pas fait attendre. En effet, le pasteur Mustapha Krim a dénoncé une «atteinte à la liberté d'expression», qui est pourtant garantie par la Constitution. «Je considère ce refus comme étant une atteinte à la liberté d’expression. On refuse de nous laisser s’exprimer. Nous ne pouvons pas organiser quoi que ce soit en dehors des murs de l’église. Et même les lieux de culte adéquats, nous ne les avons pas !», a-t-il déclaré au journal algérien, précisant encore : «Nous avons prévu une exposition biblique avec des photos, des projections et des conférences destinées au large public. C’est une manifestation à caractère scientifique et culturel, loin de tout prosélytisme».
 
Ce refus est «une injustice de plus exercée à l’encontre de l’Église Protestante d’Algérie. n nous refuse l’autorisation d’organiser une exposition à caractère culturel et scientifique, alors que les autres associations religieuses ont toute la liberté d’organiser des expositions, activités et rencontres religieuses avec les moyens de l’État, c’est une injustice !», a regretté pour sa part Farid, l'un des organisateurs. 
 
Depuis 2011, l'Église protestante d'Algérie - qui regroupe 25 Églises réformées, luthériennes et évangéliques - fait partie des cultes officiellement reconnus par l'État algérien, mais cette reconnaissance souffre toujours d'une grande méfiance de la part des autorités politiques et musulmanes.
Selon le magazine LaVie, cette méfiance s'explique pour deux raisons majeures : «D'abord parce que les protestants ont une solide (et injuste) réputation d'être la cinquième colonne de l'impérialisme américain, ensuite parce que le développement rapide de petites structures de croyants en Kabylie notamment leur a attiré de solides inimitiés dans un peuple algérien pour qui l'identité nationale se confond souvent avec l'identité religieuse». 
 
Pendant ce temps-là, en France, une Grande mosquée algérienne s'implante à Tours, avec le soutien financier de la mairie et de la région PS, qui ont d'ores et déjà promis une enveloppe de 2,5 millions d'euros. par Paul Ohlott Source 
 
COMMENTAIRE :
La main gauche ne sait pas ce que fait l'autre main...
Je prends, de force s'il le faut, mais je ne donne pas ni ne rends pas...

Tuesday, October 29, 2013

Chine, Tortures animalières

Tortures gratuites à vendre !
 
Des porte-clés ''vivants'' !
Sous le couvert que la tortue est un animal porte-bonheur, la Chine permet la vente d'animaux, telle des tortues marines dans des poches transparentes !
 
Imaginez seulement être ballotées comme une centrifugeuse, sans oxygène rafraichie, sans pouvoir bouger... de se retrouver au fond d'un sac, sombre, écrasées par mille et unes choses hétéroclites qu'un sac peut bien contenir...
 
La Chine est experte en moyen de tortures... avant de venir pratiquer celle-ci sur des animaux, la Chine s'est bien entrainée sur les humains ...!!!
 
Elle est où la Justice quand on a besoin d'elle ?

Voici, ci-dessous, l'article original.

 
Keyring ornaments are perhaps the most useless item you’ll ever carry in your pocket or stuff in your purse — but now, thanks to an increasingly popular item being sold in China, it can easily be the cruelest, too. For the price you might expect to pay for some kitschy trinket, Chinese street vendors are selling live animals, permanently sealed in a small plastic pouch where they can survive for a short while as someone’s conversation piece. Apparently, these unimaginably inhumane keyrings are actually quite popular — and worst of all, it’s totally legal.
 
According to The Global Times, these keyring accessories containing live animals are widely available and sold publicly in subway stations and on sidewalks. Potential buyers (read as animal-abusers) have the choice between a living Brazil turtle or two small kingfish, sealed in an airtight package along with some colored water.
 
 


One vendor claimed that the trapped creatures “can live for months inside there” because the water contains “nutrients,” though veterinarians have already disputed this claim.
“I’ll hang it in my office, it looks nice and brings good luck,” said one customer who purchased the turtle.
 
As the cruel trinkets continue to gain in popularity, thankfully so to have the voices of animal rights supporters in opposition to the inhumane treatment of the animals they contain. “To put a living thing inside a sealed and confined space for profit is immoral and pure animal abuse,” Qin Xiaona, director of the NGO Capital Animal Welfare Association, told the Global Times.
 
Even some right-thinking passersby are trying to do their part in saving the animals’ lives where they can. “I bought one to free it. It looks so miserable,” said one woman, unnamed by the Times.
 
Despite the fact that the selling of animals as keyring ornaments is a clear-cut case of animal cruelty, it is actually entirely within the law. Chinese law prohibits the sale of wild animals — a designation which evidently does not apply to the Brazil turtles and kingfish being sold.
For the time being, in lieu of legislation which may or may not come to pass outlawing the sale of living creatures as objects of amusement, Xiaona suggests people use their better sense to squelch the trade. “If nobody buys it, the market will die,” she says.
 
Sadly, it is likely that so too will the animals which have already been sealed in their colorful, transparent tombs — gasping for the final breath of air they’ve been packaged with, as they peer out to a world in which their lives are considered essentially worthless. And in such a dark hour, it’s hard not to believe our very humanity awaits a similar fate. Source