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Tuesday, May 1, 2012

La loi, rien que la Loi, toute la loi (de 1905)

La polémique sur l'appel des mosquées à voter a relancé le débat sur la place que peut avoir la religion en politique, dans un pays laïc et républicain.
Nicolas Sarkozy, Dalil Boubakeur
et Richard Prasquier - WITT/SIPA
Présidentielle 2012 : une campagne ratée
Et vous, que retiendrez-vous de cette campagne ? « C'est quand même invraisemblable que des représentants religieux viennent se mêler de politique, s'insurge Yann MARGUS. Si on veut rendre les gens encore plus fous qu'ils ne sont, il suffit de lancer les religieux dans la bataille politique. Les chrétiens appellent à voter pour machin, les francs-maçons pour truc, les protestants pour un autre : demain c'est la Saint-Barthélemy. »

Pour Nguyen TUAN,« La laïcité est notre protectrice contre les théocraties, les groupes dogmatiques qui veulent faire de la politique sectaire. Il faut dénoncer impitoyablement l’entrisme des religions dans un domaine où nous avons conquis de haute lutte et au prix des guerres de religions meurtrières notre liberté et notre équilibre, même s’il est encore instable. »

La notion de laïcité empêcherait-elle ainsi les représentants religieux de tenir un discours politique ?
« La laïcité n'empêche nullement les religions organisées de prendre position. Elle les empêche d'imposer leurs positions », rappelle Dominique LELIèVRE. Et Amar Bouzouar de poursuivre : « La laïcité s'impose à l'Etat et non aux individus. Il y en a franchement marre de cette interprétation extensive de la laïcité. »

Zap POW résume ainsi : « La laïcité, c'est, pour faire simple, l'interdiction pour l'État de tenir compte des religions, et l'organisation de cette interdiction. Ce n'est en aucun cas l'interdiction pour les religions de se mêler de politique, et, bien que cela puisse déplaire fortement, toutes les religions ont le droit d'intervenir dans le débat public, au nom de la liberté de conscience et de la liberté d'expression. Du moment qu'elles respectent les règles valables pour tous : pas d'appel à la haine… »
« Si les prêtres des différentes confessions ne veulent pas que les politiques se mêlent de religion, il faut qu'eux-mêmes ne se mêlent pas de politique, tempère Talon NETTES. Cette loi a été brisée par G.W.Bush qui a été guéri de son alcoolisme par une addiction à la religion chrétienne; en France, Sarkozy a fait de même en acceptant un titre de chanoine, en déclarant la primauté du curé sur l'instituteur, en assimilant les intégristes islamistes aux musulmans, en s'affichant au diner du CRIF de façon ostentatoire, en divisant les Français en groupe religieux, ethniques, culturels. Les conséquences en sont la rupture de la concorde et la montée des xénophobies et des partis qui les revendiquent. Grave erreur, le nationalisme n'a aucun avenir économique, intellectuel, social. Après lui, le déluge. »

La dérive communautaristeLa menace que représente le communautarisme au principe de la République est rappelé dans nombre de commentaires.
«Vous voyez la France dans un piteux état ! Où les êtres se regarde en chien de faïences. 
Où les communautés sont préoccupés de leur communautarisme et de leurs intérêts communautaires
. Où la notion même de république s’effrite et tangue. » (Thesecondtrumpet SPQR)

Mais qui est responsable de ce clivage par communautarisme ? Et dans quel but ?
« Sarkozy faisait des ronds de jambe à la communauté musulmane, chrétienne, juive, etc... tout comme le fait Hollande, poursuit Virginie ALBA-SIMM. C'est tout ce qui a été souligné, alors que beaucoup se contentent de dénoncer le racisme ici, racisme contre les noirs, racisme contre les blancs, racisme contre les arabo-musulmans, racisme contre les juifs, le sexisme, traditionnel, ou moderne, entendez ethnique, etc... C'est à la mode, on ne s'adresse plus au peuple, on s'adresse à des tranches de peuple, on parle des origines et pas du territoire que nous partageons tous, le but étant de diviser pour régner. »

Car, comme le signale Roland DISSOUBRAY, la notion de racisme semble être utilisée abusivement dans le débat : « Allez en Italie, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne, en Finlande, aux Etats unis, il n'y a pas au monde de Pays moins raciste que la France : je travaille en Thaïlande avec des gens venus du monde entier. Regardez la situation des Birmans, Laos, Malais et Cambodgiens vous saurez ce que racisme veux dire ! Signé : Un père de famille ayant élevé 6 enfants dont 3 d'origine Maghrébine qui n'ont jamais souffert, par leur éducation, respectueuse de la république, du racisme et de la xénophobie. » Source

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