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Monday, May 14, 2012

Amour difficile entre Hollande et les Cathos


Les "cathos intégristes" se mobilisent contre François Hollande


L'Institut Civitas, un mouvement proche des catholiques traditionalistes et intégristes nourrit depuis quelques temps des prétentions politiques.
Il me faut rappeler que Civitas est un héritier direct de la "Cité catholique", fondée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par Jean Ousset, disciple de Charles Maurras, théoricien du nationalisme intégral et directeur du journal "L'Action française", fer de lance du mouvement éponyme.
Or ce même Jean Ousset était également très lié à Mgr Marcel Lefebvre, fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, farouche opposant au Concile Vatican II (1962-65) qui fut excommunié par le Pape Jean-Paul II en 1988 pour avoir ordonné quatre évêques à Ecône en Suisse.
 
Ces intégristes catholiques se s'ont créé une certaine notoriété dans le temps par différentes actions violentes. En 1988, un groupe rattaché à l’église que l’on peut qualifier d’intégriste Saint-Nicolas-du-Chardonnet, avait incendié le cinéma Saint-Michel pour « protester » contre la projection du film « La Dernière tentation du Christ “ de Martin Scorsese. 
 
En avril 2011, à Avignon, ces’intégristes chrétiens ont vandalisé deux œuvres de Andres Serrano, « Piss Christ » et « Sœur Jeanne Myriam ». Pour « s’exprimer », les types étaient armés de marteaux et ont menacé ceux qui cherchaient à s’interposer.
Et en octobre 2011 ils ont versé de l’huile de vidange sur les spectateurs venus voir la pièce de Romeo Castellucci, « Sur le concept du visage du fils de Dieu » au Théâtre de la Ville à Paris.
Aujourd'hui Civitas a décidé de faire parler de lui à l'occasion de la présidentielle, il appelle à une marche contre François Hollande, le 13 mai. L'Institut refuse "une France rouge et laïciste" et estime que le programme de François Hollande "effraie et divise profondément les Français". Il fustige notamment sa "vision intrinsèquement anti-chrétienne, anti-familiale et anti-nationale".
 
Son mouvement de jeunesse a diffusé une série d'autocollants sur le thème " Pas une voix catholique pour François Hollande". Les principaux griefs de Civitas à l'encontre du candidat socialiste sont d'avoir proposé l'inscription de la séparation de l'Église et de l'Etat dans la Constitution et d'être favorable au mariage homosexuel et à l'euthanasie.Dans un communiqué diffusé mardi 7 février, son secrétaire général Alain Escada, avait déclaré "il n'entre pas dans les objectifs de Civitas de dire pour qui voter. Ce qui n'exclut pas de dire pour qui ne pas voter".
 Civitas nourrit quelques ambitions concernant les municipales de 2014. Déjà en janvier 2011 , l'un des cadres de l'Institut, l'abbé Cacqueray avait rédigé dans le site un long texte intitulé L'engagement municipal de 2014 : un devoir pour les catholiques.
Il écrivait notamment : "Est-il de peu d’importance que l’administration des communes soit toujours laissée à ceux qui ne sont pas de vrais et fervents catholiques ? Est-il de peu d’importance qu’elles soient administrées, sur toute la France, par des dizaines de milliers d’hommes qui sont indifférents ou hostiles au règne de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Il y aura sans doute en 2014 des centaines, voire des milliers de nouveaux élus musulmans qui décupleront l’expansion de l’Islam. Cela n’a-t-il pas d’importance ? N’y a-t-il rien à faire ? ".
 
Sur cette même ligne Alain Escada se disait prêt, le 8 mai 2011, lors de leur défilé en hommage à Jeanne d'Arc, à dresser une liste noire des "hommes et femmes politiques qui doivent disparaitre de la scène publique en raison de leur comportement ouvertement christianophobe".
Civitas intervient de plus en plus à l'occasion des échéances électorales et s'efforce de fédérer la mouvance nationale-catholique à l'extrême droite et en bénéficiant, pour ce faire du soutien ,de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X ( FSSPX).
Dans ce contexte, les catholiques sont "vent debout" contre la politique annoncée de François Hollande. Il s'avère que : évêques, prêtres et laïcs pourraient s'efforcer de faire valoir que ces sujets débordent du cadre confessionnel, afin de susciter des "débats de fond". Leur référence : les prises de parole publique de l'Eglise et ses contacts avec les parlementaires lors de la révision des lois de bioéthique.
 
Il faut se rappeler qu'au premier tour des présidentielles, 47 % des catholiques ont voté Sarkozy, d'autres ont été tentés par l'extrême droite de Marine Le Pen et seulement 14 % ont choisi François Hollande.
 
Pour plus de détails et autre lien, voir ICI 

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