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Wednesday, May 2, 2012

France : religion et hôpital

Ces religieux du CHU de Poitier


Réunis pour la photo dans la salle « multiconfessionnelle » du 11e étage du CHU,
une partie des bénévoles ainsi que le pasteur Jean-Louis Massot (à gauche) et le père Philippe Airaud.
" Un vrai service à l'hôpital "
Les malades du CHU peuvent recevoir la visite d’un représentant de différentes religions ou se déplacer dans les espaces cultuels spécialement aménagés.

Ils sont discrets et généreusement souriants. Ils connaissent sur le bout du doigt les différents services et pavillons du CHU de Poitiers. Ils sont accompagnés dans leur tâche par des bénévoles fidèles. Qui sont-ils ? Trois aumôniers, de trois cultes différents (catholique, protestant et musulman), qui vont à la rencontre des malades qui font appel à eux.

Dans un établissement bien que publique, mais par tradition « à vocation hospitalière », la présence des religieux n'a rien d'étonnant. Elle est même réglementée par une charte des aumôneries évoquée par Renaud Begue, directeur adjoint du CHU et référent hospitalier pour les aumôneries. « Le cadre juridique nous permet de " subventionner " les cultes à travers le salariat des aumôneries. C'est vrai pour les prisons, les aumôneries militaires ou bien encore dans les écoles privées. »

Une mission d'écoute
A Poitiers, Philippe Airaud, prêtre catholique est salarié à temps plein. Deux bénévoles, une religieuse et une consacrée viennent lui prêter main forte. Jean-Louis Massot, pasteur de l'Église réformée, lui, ne consacre qu'un mi-temps à l'aumônerie. Il est épaulé par une équipe de trois bénévoles. Enfin, l'imam de la mosquée de Poitiers, Boubaker El Hadj Amor, n'a pas de poste « fixe » au sein de l'établissement mais intervient toutes les semaines avec deux bénévoles (lire ci-dessous). Il perçoit des vacations et non un salaire car le statut de contractuel à mi-temps ne lui a pas été accordé par l'établissement. Même si l'islam est la deuxième religion de France. Cependant, tient à rappeler Renaud Begue, « les services hospitaliers veillent d'une part à ce que tous les malades aient la liste des correspondants de leur communauté religieuse. Et d'autre part ils ont une grande capacité d'adaptation. Notamment au moment d'un décès, les employés de la chambre mortuaire suivent un protocole pour que tout se passe bien dans le respect de chaque religion ».

Au quotidien, les aumôniers et leurs bénévoles ont surtout une mission d'écoute, notamment dans les services de soins palliatifs. Ils invitent aussi les malades au 11e étage, dans une salle « multiconfessionnelle » au décor sobre, pour les offices ou les moments de recueillement. Une chapelle a également été aménagée avec une espace « oratoire » dans le pavillon gériatrique Maillol. La chapelle située à l'extérieur, près du pavillon René-Le Blaye, est réservée aux enterrements. Marie-Laure Aveline Source

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