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Monday, September 2, 2013

USA, Le marché noir de l'avortement

Confessions sanglantes : des ex-avorteurs déballent leurs tripes.

AVERTISSEMNT : Âmes sensibles, s'abstenir de lire ce post.

+++ Article lié en bas du post. +++

David Kupelian expose en profondeur un des secrets les plus sordides de l’Amérique…


«Les femmes doivent avoir le contrôle de leur propre corps» ; «L’avortement sûr et légal est le droit de chaque femme» ; «Qui décide? Tu décides!» ; «L’avortement est une décision personnelle entre une femme et son docteur» ; «Qui prendra cette décision la plus personnelle d’une vie de femme? Est-ce que les femmes décideront ou bien les politiciens et les bureaucrates à Washington ?» ; «La liberté de choix – un droit fondamental américain».
Dans l’une des campagnes de marketing les plus réussies de l’histoire politique moderne, le «mouvement des droits à l’avortement» – avec ses phrases émotionnelles à l’emporte-pièce et ses puissants slogans politiques – a réussi à transformer ce qui fut à un moment donné un crime haineux en un droit constitutionnel farouchement défendu.
Durant les tumultueuses années 60, après des siècles d’interdiction légale et de condamnation morale de l’avortement, une poignée d’activistes motivés ont lancé une campagne de marketing sans précédent. Leur but était double : Il s’agissait d’abord de capturer les média d’information et donc l’opinion publique, puis de changer les lois de la nation régissant l’avortement.
Leur succès fut rapide et total – aboutissant à la légalisation de l’avortement dans les 50 États, pour n’importe quelle raison virtuelle et ce durant les 9 mois de la grossesse. Depuis la décision controversée Roe v. Wade prise par la Cour Suprême en 1973, les médecins américains ont réalisé plus de 40 millions d’avortements.
Bien que les sondages montrent régulièrement qu’une nette majorité des américains désapprouvent l’avortement sans entrave et à la carte, les slogans bien affûtés, presque magiques du mouvement – en séduisant l’inclination profonde des Américains pour la tolérance, la vie privée et les droits individuels – ont pourvu le camp de l’avortement d’un puissant arsenal rhétorique pour combattre les tentatives de renverser Roe, ayant déjà abattu toutes les lois des États interdisant l’avortement.
Dans les guerres de marketing, le parti qui cadre les termes du débat gagne presque toujours. Et les premiers promoteurs de l’avortement ont brillamment réussi à faire exactement cela – à détourner l’attention des sujets centraux, c’est à dire ce que l’avortement fait à la fois à l’enfant à naître et à la mère, et à cibler le débat sur un sujet tout neuf : «le choix». La moralité de tuer l’enfant à naître n’avait plus à être débattue mais plutôt «qui décide».
Les slogans originaux des droits de l’avortement au début des années 70 – ils restent pratiquement des articles de foi et des cris de ralliement du mouvement ‘pro-choix’ à ce jour – étaient « Liberté de choix» et «Les femmes doivent avoir le contrôle de leur propre corps».
«Je me souviens d’avoir ri quand nous avons fabriqué ces slogans» se rappelle le Dr. Bernard Nathanson, co-fondateur du groupe d’avant-garde pro avortement, NARAL, évoquant les premiers jours du mouvement pro avortement fin des années 60 et début des années 70. «Nous étions en train de chercher des slogans sexy, accrocheurs pour attraper l’opinion publique. C’était déjà des slogans très cyniques».
En plus d’avoir servi comme directeur du comité exécutif de NARAL – au départ ‘National Association for the Repeal of Abortion Laws’ renommée plus tard National Abortion and Reproductive Rights Action League – ainsi que de son comité médical, Nathason a été l’un des architectes et stratèges principaux du mouvement de l’avortement aux Etats-Unis. Il raconte une histoire étonnante.
 
Changer la loi sur l’avortement
''Ainsi, comme si souvent au cours de l’histoire, le même phénomène
de déshumanisation – complet avec la bénédiction illégitime de la
Cour Suprême des États-Unis s’est reproduit une fois de plus, avec, cette
fois ci, pour victimes, les enfants à naître.''
Lire aussi ici : Comment le pharmaceutique se sert des fœtus morts
«En 1968, j’ai rencontré Lawrence Lader», dit Nathanson. «Lader venait juste de finir d’écrire un livre intitulé ‘avortement’ dans lequel il avait audacieusement exigé que l’avortement soit légalisé à travers le pays. Je venais juste de finir un internat en obstétrique et gynécologie et j’étais impressionné par le nombre de femmes qui venaient dans nos cliniques, services et hôpitaux souffrant d’avortements clandestins ratés, infectés».
«Lader et moi étions parfaits l’un pour l’autre. Nous nous sommes mis à tramer l’organisation connue maintenant en tant que NARAL. Avec Betty Friedan, nous avons établi cette organisation et commencé à travailler sur la stratégie».
«Nous avons convaincu les medias que la cause de l’avortement permissif était libérale, éclairée et sophistiquée», se souvient le co-fondateur du mouvement. «Sachant que dans le cadre d’un véritable sondage, nous serions battus à plate couture, nous avons simplement inventé les résultats de sondages fictifs. Nous avons annoncé aux médias que nous avions réalisé des sondages et que 60% des américains étaient en faveur de l’avortement permissif. C’est la tactique du mensonge qui s’accomplit. Très peu de gens apprécient d’être minoritaires. Nous avons stimulé suffisamment de sympathie pour vendre notre programme d’avortement permissif en inventant le nombre annuel d’avortements clandestins aux États-Unis. Le chiffre réel approchait les 100000 mais le chiffre que nous avons constamment répété aux médias était 1 million».
«De souvent répéter le grand mensonge convainc suffisamment le public. Le nombre de femmes décédant d’avortements illégaux correspondait annuellement à 200-250. Le chiffre dont nous avons constamment nourrit les médias était 10000. Ces faux chiffres ont pris racine dans la conscience des américains et en ont persuadé beaucoup qu’il fallait faire craquer la loi sur l’avortement».
«Un autre mythe que nous avons asséné au public par les medias est que le fait de légaliser l’avortement signifierait seulement que les avortements ayant lieu illégalement seraient faits légalement. En fait, il est évident que l’avortement est utilisé comme méthode primaire de contrôle des naissances aux États-Unis et le chiffre actuel des avortements a augmenté de 1500% depuis la légalisation». (mcl cf. http://www.abortions.ch/indexF.htm )
 
La brillante campagne de marketing malhonnête de NARAL, dopée par la «recherche» frauduleuse a été un succès stupéfiant. A New York, la loi interdisant l’avortement était inscrite depuis 140 ans. «En 2 années de travail, nous, à NARAL, avons abattu cette loi», affirme Nathanson. «Nous avons fait pression sur la législature, nous avons piégé les médias, nous avons dépensé de l’argent en relations publiques… Notre premier budget annuel s’élevait à 7500 dollars. Sur ce montant, 5000 dollars étaient alloués à une firme de relations publiques afin de persuader les médias de la justesse de notre position. C’était en 1969».
New York est immédiatement devenue la capitale de l’avortement dans la moitié est des États-Unis.
«Nous étions inondés par les demandes d’avortement», dit Nathanson. «A cette fin, j’ai établi une clinique, the Center for Reproductive And Sexual Health (C.R.A.S.H.), qui opérait dans la partie est de Manhattan. Elle comprenait 10 salles d’opération, 35 docteurs, 85 infirmières. Elle fonctionnait 7 jours par semaine de 8 heures du matin jusqu’à minuit. Nous pratiquions 120 avortements quotidiens dans cette clinique. À la fin des 2 années lorsque j’en avais été le directeur, nous avions réalisé 60000 avortements. Moi-même, avec mes propres mains, j’ai fait 5000 avortements. J’en ai supervisé 10000 autres que les résidents ont fait sous ma direction. J’ai donc 75000 avortements dans ma vie. Ce sont plutôt des garanties solides pour parler de l’avortement».
 
"Une fenêtre dans le ventre"
Au bout de 2 ans, Nathanson démissionna de C.R.A.S.H. et devint le chef du service obstétrique de l’Hôpital St Luc à New York, un centre de formation essentiel de l’Ecole de Médecine de l’Université Columbia. A l’époque, en 1973, un grand nombre de nouvelles technologies et d’appareils venait tout juste d’être mis à disposition, tous ces instruments ayant été conçus pour permettre aux médecins d’avoir accès à une «fenêtre dans le ventre».
Nathanson rappelle l’étalage éblouissant de technologies de pointe d’alors:
L’échographie en temps réel: un instrument qui émet des ultrasons dans l’abdomen maternel. Les échos qui reviennent sont recueillis par un ordinateur et assemblés pour former une image animée ;
Le monitorage: nous clampons un appareil sur l’abdomen maternel, et enregistrons continuellement le rythme cardiaque fœtal instant après instant ;
La fœtoscopie: un instrument optique installé directement dans le ventre. Nous pouvions voir ce bébé, en fait, le regarder en face;
La cordocentèse: on prend une aiguille, que l’on plante dans l’utérus maternel et, au moyen de l’échographie, on repère les artères ombilicales puis on introduit l’aiguille dans le cordon ombilical, prélevant le sang du bébé, diagnostiquant ses maladies et le soignant en lui administrant des médicaments. Aujourd’hui, on peut même pratiquer une intervention chirurgicale sur l’enfant à naître !
“ De toute façon” dit Nathanson, “comme résultat de toute cette technologie – en regardant ce bébé, en l’examinant, en l’investiguant, en surveillant ses fonctions métaboliques, en le voyant uriner, avaler, bouger et dormir, en l’observant en train de rêver, ce que vous pouviez voir par l’échographie à ses clignements rapides d’yeux, en le soignant, en l’opérant – j’en suis finalement venu à la conclusion qu’il était mon patient. C’était une personne ! J’étais un médecin, assermenté pour sauver la vie de mes patients et non pour la détruire. Alors j’ai changé d’avis sur le sujet de l’avortement».
“Il n’y avait rien de religieux à cela,” se dépêche-t-il d’ajouter. «C’était purement un changement d’avis résultant de cette technologie fantastique et des nouvelles perceptions et connaissances que j’avais de la nature de l’enfant à naître».
Nathanson exprima alors quelques doutes au sujet de l’avortement dans un éditorial du New England Journal of Medicine. «J’ai été immédiatement convoqué à un tribunal bidon et j’ai été banni du mouvement pro avortement, ce qui ne m’a pas empêché de dormir».
En 1985, intrigué par la question de ce qui se passe réellement pendant un avortement lors des trois premiers mois de la grossesse, Nathanson décida de mettre une machine à ultrasons sur l’abdomen d’une femme en train d’avorter et de faire une vidéo de ce qui se passe.
“Nous avons obtenu un film qui était ahurissant, choquant, effrayant,” dit-il.
On en fit un film intitulé “le Cri Silencieux” www.silentscream.org
Il était bouleversant et les gens pro-avortement ont paniqué. Parce qu’à ce moment, nous avions déplacé le débat sur l’avortement de la moralisation, des sermons, des slogans et des pamphlets en une argumentation hautement technologique. Dès lors, pour la première fois, le mouvement pro-vie avait à disposition toute la technologie et toute l’intelligence, et les gens pro avortement étaient sur la défensive.
Le film de Nathanson a provoqué une campagne massive de diffamation de la part du mouvement pro avortement, y compris des accusations qu’il avait falsifié le film. Il ne l’avait pas fait. «J’ai été accusé de tout et n’importe quoi, de la pédérastie au népotisme. Mais le public américain a vu le film».
En 1987, Nathanson a produit un autre film, encore plus fort, intitulé “Éclipse de la Raison” présenté par Charlton Heston. «‘Le Cri Silencieux’ concernait un enfant qui avait été avorté à 12 semaines» dit Nathanson. «Mais il y a 400 avortements quotidiens dans ce pays qui sont faits après le 3ème mois de la grossesse. Contrairement à la croyance populaire, Roe v.Wade a rendu l’avortement permissible jusqu’au 9ème mois (inclus) de la grossesse. Je voulais exposer ce qui se passe dans l’un de ces avortements tardifs, après le 3ème mois.
Ils ont pris un fœtoscope qui est un long instrument optique avec une lentille à un bout et une puissante lumière à l’autre. Ils ont inséré le fœtoscope avec une caméra dans le ventre d’une femme à 19 ½ semaines, et l’avorteur se mit au travail.
Alors les morceaux sont assemblés sur une table, reconstitués comme un puzzle de manière à ce que l’avorteur puisse être sûr que le bébé entier a été enlevé. Nous avons photographié tout ceci par le fœtoscope. C’est un film accablant.
C’est ainsi que Bernard Nathanson, qui fut un fondateur et un stratège au plus haut niveau du mouvement pro avortement, en est venu à s’engager résolument pour la cause de mettre fin à l’avortement légal en Amérique.
Nathanson n’est certainement pas le seul avorteur à avoir changé de camp dans la guerre de l’avortement. En fait, ces dernières années, des centaines de pourvoyeurs d’avortement ont quitté leur profession. Sur leur site Internet, NARAL se lamente sur «le nombre fléchissant de docteurs volontaires ou formés à pratiquer des avortements».
Si nous voulons vraiment comprendre comment l’avortement a été promu avec autant de succès, il n’y a pas de meilleure source que ceux qui ont travaillé dans l’industrie de l’avortement. A la différence de n’importe qui d’autre, ils savent d’expérience ce que c’est de vendre et de pratiquer des avortements pour gagner sa vie.
Respirez à fond et préparez-vous à être choqué par ce que vous lirez par la suite.
 
Le conseil trompeur
Carol Everett, Dallas, Texas, entra dans l’industrie d’avortement en 1973, l’année de Roe v. Wade, après avoir eu un avortement elle-même. Elle établit des cliniques de consultation au Texas, en Louisiane et dans l’Oklahoma, puis travailla dans 2 cliniques où l’on pratiquait 800 avortements mensuels, et finalement dirigea 5 cliniques d’avortement. Elle décrit comment l’on conseillait les femmes qui venaient à ses cliniques:
Ces gamines, quand elles découvrent qu’elles sont enceintes, peuvent ne pas vouloir avorter ; elles peuvent vouloir de l’information. Mais quand elles appellent ce numéro, qui est payé par l’argent de l’avortement, quel type d’information croyez vous qu’elles vont recevoir ? Rappelez-vous, ils vendent des avortements – ils ne vendent pas de garder le bébé, ou de donner le bébé à l’adoption, ou de faire naître ce bébé. Ils vendent seulement de l’avortement.
La conseillère pose la question "Où en êtes vous? Quel est le premier jour de vos dernières règles normales?"
Elles tiennent la barre ici et elles évaluent la situation. La conseillère est payée pour être l’amie de cette fille et faire figure d’autorité. On attend qu’elle la séduise derrière une façade d’amitié pour lui vendre l’avortement.
Étonnamment, des agences professionnelles de relations publiques sont régulièrement employées pour former le personnel des cliniques à vendre l’option de l’avortement aux femmes.
Nita Whitten travaillait en temps que secrétaire de direction dans une autre clinique d’avortement de Dallas, à savoir celle du Dr. Curtis Boyd. Whitten rejoint Everett au sujet du motif du profit souvent obsessionnel dans les cliniques d’avortement:
«J’ai été formée par un professionnel du marketing pour vendre les avortements par téléphone», dit-elle. «Il a formé sur une longue durée chacune de nos réceptionnistes, infirmières et n’importe qui d’autre qui aurait affaire avec les gens au téléphone. L’objectif était de conclure la vente, lorsque la fille appelle, afin qu’elle ne puisse pas se procurer un avortement ailleurs, ou qu’elle ne confie son bébé à l’adoption, ou qu’elle ne change d’avis» Avec une candeur désarmante, Whitten ajoute: "Nous le faisions pour l’argent."
Kathy Sparks, qui a travaillé dans une clinique d’avortement de Granite City, Ill., décrit les pratiques manipulatrices de conseil utilisées dans sa clinique :
 
Une employée, en particulier, était très douée. Elle pouvait s’asseoir avec ces filles lors de l’entretien et pleurer avec elles sur commande. Elle les attirait immédiatement, leur posant toutes sortes de bonnes questions, pour trouver le point faible – celui qui les conduisait à vouloir l’avortement.
Quel que soit ce point faible, elle l’amplifierait. Si la fille avait peur que ses parents la tuent, et ne savait pas comment le leur dire, la conseillère procèderait en disant : «Eh bien, c’est pour ça que l’avortement est à disposition, nous voulons vous aider ; ceci est la réponse à vos problèmes».
Si c’était de l’argent, elle dirait à la fille le prix des affaires de bébé: «Vous savez que cela coûte 3000 dollars pour avoir un bébé maintenant» ou «Vous savez, les chaussures de bébé sont à 28$. Les pyjamas sont à 15$. Mais vous savez ce qui est si épatant avec l’avortement. Nous prenons soin de ce problème et vous n’avez plus à vous en soucier jusqu’à ce que vous soyez financièrement prête à avoir un enfant».
La capacité de vente de sa clinique d’avortement était tellement efficace, ajoute Spark, que 99% des femmes poursuivaient et avaient un avortement.
Les cliniques d’avortement, et particulièrement le Planning Familial, le plus grand pourvoyeur d’avortement au monde, insistent publiquement qu’ils offrent toutes les alternatives – garder le bébé, l’adoption, l’avortement – sans coercition ou préférence.
«Les femmes ne recevaient jamais d’alternatives à l’avortement», dit Debra Henry, qui a travaillé comme assistante et conseillère pendant 6 mois dans un bureau OB/GYN à Levonia, Mich. «Elles n’entendaient jamais parler des agences d’adoption, du fait qu’il y avait des gens prêts à les aider, à leur donner un domicile, à leur apporter du soutien et même du soutien financier».
Everett relate ce qui se passe après le premier entretien des clients de sa clinique: Après les questions initiales, on expliquait brièvement aux filles ce qui se passerait après la procédure. Tout ce qu’on leur disait au sujet de la procédure en elle-même, c’était qu’elles ressentiraient une légère crampe, semblable aux crampes menstruelles. On ne leur disait rien en ce qui concerne le développement du bébé ou au sujet de la douleur que le bébé ressentirait ou encore au sujet de l’impact physique et émotionnel que l’avortement aurait sur elles.
Les 2 questions qu’elles posaient toujours étaient : No. 1, "Est-ce que ça fait mal?" Et la réponse serait toujours, "Oh, non. Votre utérus est un muscle. C’est une crampe pour l’ouvrir, une crampe pour le fermer– juste une légère sensation de crampe." Et la fille pense, "ça n’est pas un problème. Je peux le supporter. J’ai déjà connu cela.» Alors la cliente pose la question No. 2: "Est-ce que c’est un bébé?"
"Non", viendrait la réponse, "C’est un produit de conception" ou "c’est un caillot de sang" ou "c’est un amas de cellules". On ne l’appelle même pas un fœtus, parce que cela l’humaniserait encore trop, mais ce n’est jamais un bébé».
Il y a deux réactions standard dans la salle de réanimation, dit Everett:
La première est : "J’ai tué mon bébé". Cela m’étonnait parce que c’était la première fois que les patientes l’appelaient un bébé, et la première fois qu’elles parlaient de meurtre. Mais la seconde réaction est : «J’ai faim. Vous m’avez gardée ici pendant 4 heures et vous m’aviez dit que je ne serai là que pendant 2. Laissez moi partir». Cette femme fait ce que j’ai fait quand j’ai eu mon avortement. Elle fuit son avortement, n’y fait pas face.
Pourquoi est-ce que les docteurs font des avortements ?
Beaucoup des médecins qui effectuent les avortements citent les mêmes facteurs concourants à leurs débuts – les médias, les organisations de droits des femmes et leur propre formation médicale. De plus, opérer des avortements est très lucratif.
Le Dr. Joseph Randall d’Atlanta, Ga, admet franchement qu’il avait été attiré par le potentiel de revenus importants que les avortements offraient. Sur les 10 ans de pratique d’avortement, Randall estime qu’il en a réalisé 32000.
«Les médias ont été très tôt actifs», rappelle Randall. «Ils ont probablement été l’une des influences majeures en ce qui nous concerne, nous disant que non seulement l’avortement était légal mais qu’il était au service des femmes. C’était pour donner un choix aux femmes, pour leur donner plus ou moins la liberté de s’affirmer et de prendre leur juste place dans la société où elles avaient été, en quelque sorte, écartées avant ça. Nous avons aussi cru le mensonge qu’il y avait des dizaines de milliers de femmes tuées ou mutilées par les avortements clandestins précédant la légalisation de l’avortement».
 
En 1972, l’année précédant Roe v. Wade, 28 décès, dus à des avortements clandestins, avaient été rapportés aux États-Unis.
«Dans le cadre de notre formation médicale», ajouta Randall, «Les avortements devinrent une procédure indispensable, selon notre chef de service. Cela, en 1971, avant que la loi ne change dans le pays mais elle avait changé à New York quelques années auparavant. Nous avions besoin d’être au service des femmes, nous avions besoin de connaître toutes les procédures que nous avions à faire pour les femmes, et nous avions à savoir comment bien les faire. Sinon, nous n’étions pas considérés comme ayant une véritable formation. Notre chef disait que si nous ne faisions pas d’avortements, nous n’avions qu’à quitter l’obstétrique et la gynécologie parce que nous ne serions tout simplement pas des médecins à part entière».
Pourquoi est-ce que les docteurs font des avortements?” demande le Dr. Anthony Levantino, obstétricien-gynécologue qui a procuré des avortements pendant 8 ans à ses patientes dans son cabinet d’Albany, N.Y.. «Pourquoi est-ce que j’ai fait des avortements ? Si vous êtes pro choix, ou, comme beaucoup de gens aiment à dire ‘neutre moralement’ sur le sujet, et que vous vous trouviez être un gynécologue, alors c’est à vous de prendre les instruments en main et d’effectuer concrètement les avortements. Cela fait partie de votre formation. Je l’ai entendu beaucoup de fois de la part d’autres obstétriciens : «Eh bien, je ne suis pas vraiment pro avortement, je suis pro femme».
«Les organisations de femmes dans ce pays ont en fait très bien vendu cette affirmation à la population, que d’une certaine façon, détruire une vie c’est être pro femmes. Je peux vous dire que beaucoup d’obstétriciens le croient. Je l’avais cru».
«En route», dit Levantino, «Vous découvrez que vous pouvez vous faire beaucoup d’argent en effectuant des avortements. Je travaillais de 9h à 5h. Je n’étais jamais dérangé la nuit. Je n’avais jamais à sacrifier de weekend. Et je me faisais plus d’argent que mes confrères obstétriciens. Et je n’avais pas à assumer de responsabilité. C’était un facteur important, un immense avantage. Je n’avais quasiment jamais à me faire du souci au sujet de son avocat venant faire des histoires».
«Dans mon cabinet, nous atteignions en moyenne de 250 à 500 dollars par avortement – et c’était en cash. C’est la seule fois où en tant que docteur vous pouvez dire, «Soit vous me payez à l’avance, soit je ne m’occupe pas de vous». L’avortement est totalement sélectif. Soit vous avez l’argent, soit vous ne l’avez pas. Et elles l’obtiennent».
«Le paiement en cash est courant dans l’industrie de l’avortement», dit Everett.
«J’ai vu des docteurs partir après 3 heures de travail et se partager 4500 dollars un samedi matin – plus si vous prolongez la journée», dit-elle.
«Dans les 4 cliniques où j’ai travaillé, aucune d’entre elles n’a montré qu’elle collectait l’argent des docteurs ; ils le récupéraient séparément et cela ne se voyait dans aucun des registres de ces cliniques. De cette façon, les docteurs sont des entrepreneurs indépendants et la clinique n’a pas à se soucier de leur assurance pour faute professionnelle et n’a pas à déclarer leur revenu à l’IRS».
«Chacune des transactions que nous avons faite», ajoute Whitten, «était en cash. Nous n’acceptions pas un chèque ou même une carte de crédit. Si vous n’aviez pas l’argent, oubliez tout. Il ne m’était pas inhabituel de déposer 10000 ou 15000 dollars par jour à la banque – en cash».
Dr. Beverly McMillan a fondé la première clinique d’avortement du Mississippi et a réalisé un important chiffre d’affaire. Elle remarque de manière provocatrice que non seulement beaucoup de cliniques d’avortement exigent le paiement en cash mais qu’encore elles ne déclarent pas ce revenu au gouvernement.
«Beaucoup de ces gens ne déclarent pas tout leur revenu» dit-elle carrément. «Quand vous faites des affaires en cash, à moins d’être honnête, vous pouvez juste ne pas avoir un dossier pour cette patiente, ni faire une inscription dans votre grand livre. Je connais des gens qui étaient payés sous la table. Ils recevaient la moitié de leur salaire en cash et ils n’avaient jamais à payer d’impôt là-dessus. Pourquoi l’IRS ne poursuit pas ces gens-là, je ne comprends pas».
 
Au cœur du sujet
L’échographie, le grand électrochoc de Bernard Nathanson, est employée systématiquement aujourd’hui pour vérifier le progrès du développement des bébés. Dans un parallèle sombre et ironique, l’échographie est aussi employée comme aide à l’avortement.
Dr. Randall:
Les infirmières doivent regarder l’image échographique pour évaluer quand il s’agira d’avorter le bébé, parce que plus la grossesse est tardive, plus vous recevez d’argent. C’était très important pour nous de faire ça. Mais le taux de renouvellement du personnel a définitivement augmenté quand nous avons commencé à utiliser l’échographie. Nous avons perdu 2 infirmières – Elles ne supportaient pas de la regarder. D’autres membres de l’équipe sont aussi partis.
Et en ce qui concerne les femmes qui ont un avortement? Est-ce qu’elles voient l’échographie ? "Elles ne sont jamais autorisées à regarder l’échographie parce que nous savions que si elles entendaient seulement les battements du cœur, elle ne voudraient pas d’avortement," dit Randall.
Un problème spécifique à la clinique d’avortement est de disposer des fœtus. «Nous les mettons aux ordures s’ils sont suffisamment petits» dit Whitten. «Nous n’envoyons quasiment rien au laboratoire pour la pathologie à moins qu’il n’y ait eu quelque chose de bizarre et que le docteur voulait être certain qu’il ne serait pas attaqué en justice».
Kathy Sparks se rappelle: «Assez souvent, il y avait des avortements du 2ème trimestre et ces bébés, nous ne pouvions pas les mettre dans le petit bocal avec l’étiquette pour expédier au laboratoire de pathologie. Nous les évacuions en tirant la chasse d’eau des toilettes. C’est là que nous mettions ces bébés»
 
«Il n’y a pas de mots pour décrire cela»
Il y a chaque année aux États-Unis plus d’un million d’avortements – y compris des dizaines de milliers d’avortements tardifs (après la 12ème semaine). Beaucoup de ces avortements tardifs se font au moyen d’infusions amniotiques (injection d’une substance étrangère dans le sac amniotique) de saline, de prostaglandine, d’urée ou d’un autre agent destiné à tuer le bébé à naître.
«Les avortements par la saline doivent être faits à l’hôpital à cause des complications qui peuvent se produire» dit Debra Henry du département OB/GYN. «Non qu’elles ne puissent se produire à d’autres moments, mais beaucoup plus à ce moment-là. La saline, une solution salée, est injectée dans le sac de la femme et le bébé l’avale. Le bébé commence à mourir d’une mort lente et violente. La mère ressent tout, et bien souvent, c’est à ce point qu’elle réalise qu’elle a vraiment un bébé vivant en elle, parce que le bébé commence à se battre violemment pour sa vie. Il est simplement en train de se battre à l’intérieur parce qu’il est en train de brûler».
«Une nuit, une dame a accouché et on m’a appelé à venir la voir parce qu’elle était incontrôlable», dit David Brewer, M.D., Glen Ellyn, Ill. En tant que médecin militaire à Ft. Rucher, Ala., Brewer a pratiqué des avortements durant 10 ans. «Je suis allé dans la salle, et elle était en train de disjoncter; elle avait une crise de nerfs, hurlant et renversant tout. Les infirmières étaient contrariées parce qu’elles ne pouvaient plus travailler, et tous les autres patientes étaient énervées parce que cette dame était en train de hurler. Je suis entré et il y avait son petit bébé d’avortement à la saline en train de gesticuler. Il était né vivant et il gesticulait et a remué encore un peu jusqu’à ce qu’il finisse par mourir de ces terribles brûlures, parce que la solution salée pénètre dans les poumons et brûle les poumons, aussi».
«Je vais vous dire une chose concernant la procédure D&E», dit Levantino. «Vous n’avez jamais à vous inquiéter que le bébé naisse. Je ne décrirai pas D&E autrement que pour dire qu’en tant que docteur, vous êtes assis là à arracher, et je veux dire arracher – vous avez besoin de beaucoup de force pour le faire – les bras et les jambes des bébés et de les poser sur une pile en haut d’une table».
Commentant les avortements tardifs D&E, Everett rappelle:
Mon boulot était de dire au docteur où se trouvaient les membres, la tête ayant une signification particulière puisque c’était la plus difficile à enlever. La tête doit être dégonflée, en général en utilisant l’appareil de succion pour enlever le cerveau puis en écrasant la tête avec de grands forceps.
La question de savoir comment les docteurs peuvent déchiqueter un bébé virtuellement à terme est douloureuse, incompréhensible, mystifiante.
«Psychologiquement» dit Everett, «les docteurs ont toujours estimé le bébé à 24 ‘semaines.’ Cependant nous avions procédé à l’avortement d’un bébé qui je pense était quasiment à terme. La structure musculaire du bébé était si forte qu’elle ne se défaisait pas. Le bébé est mort quand le docteur a arraché la tête du corps»
Kathy Sparks décrit un avortement au 2ème trimestre :
Les os du bébé étaient trop développés pour les détacher avec cette curette, alors il avait à essayer de sortir le bébé aux forceps, en trois ou quatre pièces. Après, il racla, et aspira et racla et aspira, et puis ce petit bébé garçon reposait sur le plateau. Son petit visage était parfaitement formé, ses petits yeux fermés et les petites oreilles – tout était parfait en ce qui concernait ce petit garçon.
«Il n’y a pas de mots pour décrire comme c’est mal», dit Everett. «J’ai vu des sonagrammes du bébé qui s’écartait des instruments lorsqu’ils étaient introduits dans le vagin. Et j’ai vu des D&E’s jusqu’à 32 semaines sans que la mère soit endormie. Et oui, cela fait mal, et c’est très douloureux pour le bébé, et oui, c’est très, très douloureux pour la femme. J’ai vu six personnes tenir une femme sur la table pendant qu’ils procédaient à l’avortement.
 
«Mon cœur s’est endurci»
Les médecins sont manipulés pour aller contre leur propre conscience et pratiquer des avortements, dit Brewer, tout cela au nom d’aider les femmes. Il décrit quand il a été témoin d’un avortement par aspiration pour la première fois, lors de sa formation médicale.
Je peux me souvenir… l’interne assis, installant le tube et évacuant le contenu. J’ai vu la matière sanglante s’écouler le long du tube en plastique, et elle s’en est allée dans un grand bocal. Mon boulot après cela était d’y aller, de dévisser le bocal, et de voir ce qu’il y avait dedans.
Je n’avais aucune opinion concernant l’avortement; je suivais une formation et ceci était une expérience toute nouvelle. J’allais voir une nouvelle procédure et apprendre. J’ouvris le bocal, pris la petite chaussette en tissu élastique et j’ai ouvert ce petit sac. L’interne a dit, “Maintenant, mets le sur ce torchon bleu et vérifie. Nous voulons être sûrs que nous avons tout.” J’ai pensé, “Ce sera excitant – une expérience de première main pour observer du tissu.” J’ai ouvert la chaussette, l’ai placée sur le torchon, et il y avait des morceaux d’une personne dedans.
J’avais étudié l’anatomie ; j’étais un étudiant en médecine ; je connaissais ce que je voyais. Il y avait une petite omoplate et un bras et je vis quelques cotes et une poitrine et une toute petite tête. Je vis un morceau de jambe et une main minuscule et un bras et, vous savez, c’était comme si quelqu’un m’avait enfoncé un tisonnier brûlant. J’avais une conscience et elle avait mal. Bien, j’ai vérifié et il y avait deux bras et deux jambes et une tête et ainsi de suite, puis je me suis retourné et j’ai dit, «Je pense que vous avez tout eu». Ce fut émotionnellement une expérience très dure à vivre pour moi.
J’étais là sans convictions réelles, pris au milieu. Et alors, j’ai fait ce que beaucoup d’entre nous faisons dans notre vie. Nous ne faisons rien du tout. Je n’en parlais à personne, je n’en parlais pas à mes parents, je n’y pensais pas. Je ne fis rien. Et vous savez ce qu’il se passa ? J’ai eu à voir un autre avortement. Celui-là fit mal aussi. Mais de nouveau, je ne fis rien du tout et j’ai continué à voir des avortements. Et vous savez quoi ? Cela faisait de moins en moins mal à chaque fois que j’en voyais un.
Puis j’en vins à m’asseoir et à faire un avortement. Eh bien, le premier que j’ai fait fut plutôt dur. Cela me fit à nouveau mal comme un tisonnier brûlant. Mais après un certain temps, cela en est venu à ne plus faire mal. Mon cœur s’était endurci. J’étais comme beaucoup de gens sont aujourd’hui – effrayé de me lever. J’étais effrayé de prendre la parole. Ou comme certains d’entre nous, peut-être que nous n’avons pas peur, mais nos propres convictions ne sont pas encore établies».
Un avortement en particulier a changé la vie de Brewer. «Je me souviens d’une expérience en tant qu’interne concernant une hystérotomie (un avortement tardif réalisé par césarienne). Je me souviens de voir le bébé bouger sous le sac de membranes alors qu’on procédait à l’incision de la césarienne, avant que le docteur rompe la poche des eaux».
La pensée m’est venue, ‘Mon Dieu, c’est une personne.’ Puis il a rompu la poche des eaux. Et quand il a rompu la poche des eaux, c’était comme si j’avais une douleur au cœur, comme lorsque j’avais vu le premier avortement par aspiration. Et puis il a sorti le bébé, et je ne pouvais pas le toucher. Je ne valais pas grand-chose comme assistant. Je suis resté juste là, et la réalité de ce qui était en train de se passer a finalement commencé à s’infiltrer dans mon cerveau et mon cœur endurcis. Ils ont pris ce petit bébé qui était en train d’émettre des petits sons, bougeant et gesticulant, et l’ont placé sur la table dans un récipient froid, en acier. Et à chaque fois que je regardais pendant que nous réparions l’incision dans l’utérus et finissions la césarienne, je pouvais voir cette petite personne qui se débattait et qui bougeait dans ce récipient.
Et elle gesticulait et bougeait de moins en moins, bien sûr, au fil du temps. je me souviens m’être déplacé et d’avoir regardé ce bébé quand nous en avions fini avec l’opération et le bébé était toujours vivant. Vous pouviez voir que sa poitrine était en train de bouger et le coeur en train de battre, et le bébé essayait de prendre une petite respiration comme cela, et cela faisait vraiment mal à l’intérieur, et cela a commencé à m’éduquer sur ce que l’avortement était vraiment.
«Tout change»
Levantino, gynécologue-obstétricien à Troy, N.Y., raconte l’histoire très personnelle et révélatrice à l’origine de sa décision d’arrêter de pratiquer les avortements :
Il y avait cet énorme conflit en moi. Je suis là à faire 5 ou 6 avortements par aspiration chaque semaine et des avortements par saline la nuit à chaque permanence. L’interne en permanence avait le boulot des salines et il y en aurait, en général, 2 ou 3. Les salines étaient horribles, parce que vous verriez naître un bébé entier, intact et quelques fois, ils étaient vivants. Et c’était très, très, très effrayant. C’était une existence à faire se retourner l’estomac.
Ma femme et moi étions désespérément en train de chercher un bébé à adopter pendant que j’étais en train de les jeter aux ordures à raison de 9 à 10 par semaine. La pensée me venait déjà à ce moment, "J’espère qu’une de ces personnes me laisse juste avoir leur enfant." Mais cela ne marche pas comme ça.
Nous avons eu de la chance – cela n’a pris que 4 mois avant d’adopter une belle petite fille et nous l’avons appelée Heather.
Nous pouvons discuter du pourquoi les docteurs font des avortements, et je pense que les raisons tendent à être plus ou moins universelles. Mais pourquoi les docteurs changent d’avis, je pense que c’est très personnel, très différent d’un docteur à l’autre. Mes raisons pour arrêter étaient très personnelles.
La vie fut bonne jusqu’au 23 juin 1984. Ce jour-là, j’étais de permanence mais je me trouvais à la maison, à ce moment-là. Nous recevions des amis et nos enfants jouaient dans le jardin. A 7:25 ce soir-là, nous avons entendu le crissement de freins en face de la maison. Nous avons couru dehors et Heather était allongée sur la route. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, mais elle est morte.
Laissez-moi vous dire quelque chose. Quand vous perdez un enfant – votre enfant – la vie est très différente. Tout change. Et tout d’un coup, l’idée de la vie d’une personne devient très réelle. Ce n’est plus un cours d’embryologie ; Ce n’est plus deux billets de cents dollars. C’est la vraie chose. C’est votre enfant que vous enterriez.
Les vieux malaises reviennent à la pelle. Je ne pouvais plus penser à un avortement par dilatation et évacuation, fini. Quand vous commencez à réaliser que c’est l’enfant de quelqu’un. J’ai perdu mon enfant – quelqu’un qui nous était très précieux. Et maintenant je suis en train de prendre la vie de l’enfant de quelqu’un d’autre, et je les arrache de leur ventre. Je suis en train de tuer l’enfant de quelqu’un. Voilà ce qu’il m’a fallu pour changer.
Ma propre estime de moi-même était partie dans les tuyaux. J’ai commencé à me sentir comme un tueur à gage. C’était exactement ce que j’étais. Vous regardez les films, et quelqu’un va voir un tueur et le paie pour tuer quelqu’un ; c’est exactement ce que j’étais en train de faire. Cela en arrivé à un point où cela ne valait plus la peine en ce qui me concerne. L’argent n’en valait pas la peine. « Pauvres femmes, » mes fesses. Ça m’est égal. Tout ça dégageait, me coûtant beaucoup trop cher personnellement. Pour tout l’argent du monde, cela n’aurait fait aucune différence. Alors je suis parti.
Remettre le génie dans sa lampe !
Par la plus étrange des ironies, Bernard Nathanson, celui qui semble à même de représenter «l’homme qui a tout commencé» pour le «mouvement pro-choix» – l’Edward Teller de l’avortement – passe maintenant ses jours à remettre le génie de l’avortement dans la lampe. Comme Norma McCorvey – qui en tant que «Jane Roe» enceinte et pied nus avait été la plaignante pro-avortement lors de la décision mémorable et fatale «Roe v.Wade» de la Cour Suprême – Nathanson, aussi, se dévoue à mettre fin à ce que tous les deux voient maintenant comme une tragédie nationale à l’échelle de l’Holocauste nazi.
«Permettez moi de partager avec vous ma propre perception de la tragédie de l’avortement» a dit Nathanson à des auditeurs californiens.
Je vais la transposer sur mon héritage juif et l’Holocauste en Europe. Le massacre par l’avortement (abortion holocaust) sort du discours ordinaire de la moralité et de la condamnation rationnelle. Ce n’est pas suffisant de le déclarer absolument mauvais. Le mal absolu pour caractériser cette tragédie d’avortement (43 millions et toujours plus) est une formulation inepte.
La tragédie de l’avortement est un nouveau phénomène, séparé des connections avec les présuppositions traditionnelles de l’histoire, de la psychologie, de la politique et de la moralité. Il s’étend au delà des délibérations de la raison, au delà du jugement moral, au delà du sens même. Il se galvaude en s’appelant simplement un holocauste ou une tragédie.
C’est, avec les mots d’Arthur Cohen, peut-être le spécialiste mondial de l’Holocauste Européen, un "mysterium tremendum", un mystère absolu pour l’esprit rationnel – un mystère qui porte avec lui non seulement un aspect d’immensité, mais la résonance de la terreur, quelque chose de si indiciblement diabolique qu’il nous est littéralement inconnaissable.
«C’est une épine mauvaise libre de ses amarres en raison et en causalité, une corruption séculière ordinaire élevée à des pouvoirs inimaginables de magnification et d’extrémité sans limite. Nelly Sachs, poétesse qui a écrit des poèmes sur l’Holocauste en Europe et qui a obtenu le prix Nobel en 1966 a écrit un poème intitulé ‘le Choeur des enfants à naître». Permettez-moi de vous en donner quelques lignes. Elle a dit:
Nous, les enfants à naître, le désir a commencé de nous tourmenter
Alors que des rivages de sang s’étendent pour nous recevoir.
Comme la rosée, nous nous enfonçons dans l’amour mais
Toujours les ombres du temps reposent comme des questions sur notre secret. »
Quand nous faisons honnêtement face à la barbarie pure et à la brutalité de l’avortement – certains équivalent à de la torture sur nourrisson et au meurtre – nous restons avec un dilemme.
La plupart des gens qui se considèrent comme des “pro-choix” sont, en apparence, raisonnables et des êtres humains attentifs. Et pourtant, ils appuient, et certains même se font les champions du droit de perpétrer les actes mêmes de tromperie, de trahison, de mutilation, de torture et de tuerie décrits dans ces pages. Comment cela peut-il se faire ?
En cherchant une explication, Bernard Nathanson compare le massacre de l’Amérique par l’avortement (America’s abortion "holocaust") avec ce qui s’est passé en Allemagne durant la 2ème guerre mondiale. Alors que certains pourraient appeler cela une extension, il y a au moins quelques parallèles qui sont à la fois ahurissants, inévitables et très instructifs.
Durant l’ère nazie, le fait est que beaucoup d’allemands ‘raisonnables et attentionnés’ en soient venus, d’une certaine manière, à considérer les juifs comme moins qu’humains. Quelque part, leur perception avait été tellement manipulée, que même si leurs yeux physiques pouvaient voir un être humain, dans leur esprit, ils voyaient le juif comme quelque chose de moins qu’humain et donc jetable.
A ce sujet, même dans notre propre nation au temps de la guerre civile, la Cour Suprême avait dénié le statut plénier de personne aux américains d’origine africaine, dans son infâme décision Dred Scott, et avait décidé qu’ils ne pourraient jamais devenir des citoyens des États-Unis. Ecrivant au nom de la majorité de la Cour, Chief Justice Roger B. Taney affirma que les noirs n’avaient “aucun droit que l’homme blanc soit tenu de respecter; et que le nègre pouvait être justement et légalement réduit à l’esclavage pour son bénéfice. Il était acheté et vendu et traité comme un article ordinaire de marchandise et de commerce, quand on pouvait en tirer du profit».
Mais, alors, que dire de la Déclaration d’Indépendance avec son affirmation en béton que “tous les hommes sont créés égaux”? Comment la Cour Suprême a pu contourner cela? Selon Chief Justice Taney: "Il est trop évident pour en disputer que la race africaine en esclavage n’a pas été prévue pour être incluse et ne fait pas partie du peuple qui a élaboré et adopté cette déclaration…"
Ainsi, comme si souvent au cours de l’histoire, le même phénomène de déshumanisation – complet avec la bénédiction illégitime de la Cour Suprême des États-Unis s’est reproduit une fois de plus, avec, cette fois ci, pour victimes, les enfants à naître.
Alors qu’il fut un temps où les mères enceintes se voyaient respectueusement et affectueusement qualifiées ‘de porter un enfant’, aujourd’hui on qualifie froidement l’enfant à naître non pas d’enfant mais de ‘fœtus’. De fait, le mot ‘fœtus’ a pris les qualités et caractéristiques commodes pour le point de vue pro avortement – suggérant quelque chose de moins qu’humain avec peu de valeur intrinsèque et donc jetable. Si un avorteur ou un ‘pro choix’ regarde un ‘fœtus’, ses yeux verront un enfant humain parfaitement formé – parce c’est ce qu’un fœtus est en réalité – mais son esprit verra un amas de cellules, non humain, laid et jetable
Il est intéressant de constater que s’il n’y avait pas de mot pour ‘fœtus’, un tel escamotage de réalités serait  plus difficile. Le mot lui-même devient un véhicule pratique des caractéristiques ‘non humaines et laides ‘ et il est ainsi un outil clé pour nier l’humanité de l’enfant humain à naître.
Nous avons affaire à un déni très profond ici. Permettez-moi d’offrir un exemple personnel : il y a plus de 2 décennies, en tant que reporter, j’ai confronté un avocat du Planning Familial avec une photographie d’un seau en plastique blanc de 5 gallons (18,92 litres) rempli de bébés morts quasiment à terme – résultats d’un jour d’avortement dans un hôpital canadien. Sa réponse a été de nier que ce qu’il voyait était vraiment des bébés humains et il a suggéré que peut-être c’était réellement des singes morts. A part ça, cet homme gagnait sa vie en défendant le plus grand fournisseur d’avortement au monde – mais quand il a vu de véritables avortements, il a nié que c’était vrai, de ses propres yeux.
Bébés, «fœtus», singes ? Ce tour de passe-passe d’une fausse réalité pour la vraie peut prendre plus de sens lorsqu’on considère qu’un hypnotiseur de talent peut provoquer son sujet à voir une poupée où il y a un vrai bébé – et plus sinistrement à voir un vrai bébé où il y a seulement une poupée.
Mais ne sommes-nous pas en train de traiter de l’hypnose – ou bien?
Quand un hypnotiseur de théâtre peut si rapidement et dramatiquement altérer les perceptions de son sujet –obtenant promptement qu’un adulte éduqué oublie jusqu’à son nom, pense qu’il est un champion de jodle, ou se dandine en gloussant comme un coq – n’est-il pas raisonnable d’envisager que quelque soit la dynamique mystérieuse qui permet cette sorte de manipulation mentale sur la scène, elle pourrait aussi surgir, peut-être, de façons plus déguisées dans la “vie réelle” ?
Dans cette optique, comment est-ce qu’une population se met dans une telle transe, dans une telle illusion grotesque et mortelle en pensant tout ce temps qu’elle a étreint quelque chose qui éclaire et qui libère ?
Dans le cas de l’Allemagne nazie, la réponse est évidente. Il y avait un hypnotiseur national en chef, un leader de la manipulation qui comprenait l’orgueil blessé d’un peuple écrasé par sa défaite totale dans la 1ère guerre mondiale puis humilié par le Traité de Versailles qui s’en est ensuivi. Comprenant ses peurs et son intense besoin de retrouver sa fierté nationale, Hitler a fait vibrer le peuple allemand comme un violoniste virtuose joue sur un Stradivarius. En court-circuitant la raison, il en appela directement et intensément à l’émotion pure et il a radicalement altéré sa perception de la réalité.
 
En Amérique, le processus est bien plus subtil.
 
Premièrement, au cours des quelques dernières décennies, notre nation a embrassé la notion que la liberté sexuelle totale, sans le mariage, sans aucune restriction, est un droit – une attribution. Nous avons été séduits jusqu’à séparer la sexualité du plan de Dieu – à savoir l’union sanctifiée entre le mari et la femme, dans le cadre protecteur du mariage, duquel jaillit ce qu’il y a de plus précieux – nos enfants. Nous avons abandonné la raison et la retenue en faveur de la réalisation hédoniste de nos désirs personnels et nos appétits. Et logiquement, si le sexe sans conséquences est la première priorité – ce qu’il est devenu – alors l’avortement doit simplement être OK, quoi qu’il advienne.
En second, l’énorme facteur dans le processus de rendre l’avortement acceptable jusqu’à en faire un droit fondamental américain a été le changement de la loi américaine : Que ce soit dans l’Allemagne nazie ou dans l’Amérique Roe vs. Wade, légaliser quelque chose est terriblement efficace pour persuader les gens de l’acceptabilité morale de faits immoraux. En fait, pour une énorme quantité de personnes, ce qui est légal équivaut à ce qui est moral.
Dans l’Amérique d’aujourd’hui, le bébé à naître est la victime évidente du massacre par l’avortement (abortion holocaust) Mais il y a d’autres victimes. Des jeunes femmes vulnérables sont trompées par des conseillers manipulateurs et des ‘professionnels de la santé’ sans scrupules qui leur font croire que leur bébé à naître n’est pas humain, jusqu’à ce qu’elles découvrent trop tard, en salle de réanimation ou peu de temps après qu’elles ont mis un terme définitif à la vie de leur propre enfant. Quel tour plus cruel peut on faire à une mère ?
En vérité, les millions de personnes qui pensent être ‘pro-choix’ sont victimes de campagnes de marketing sophistiquées élaborées pour faire appel à leurs sentiments les plus profonds concernant la liberté et l’égalité et dans le même temps pour les faire mordre à l’hameçon de leur égoïsme de manière efficace.
Comprenez bien que le marketing du mal diffère du marketing des blues jeans. Dans le monde commercial, vous profilez les gens dans votre cible de marché et composez des stratégies pour leur vendre. Vous leur êtes attrayant, certes, mais vous n’êtes pas en train de les changer ; il s’agit juste de comprendre leur fonctionnement mental-émotionnel-culturel, de les atteindre puis d’appuyer sur des boutons pour provoquer la réponse désirée.
Dans le cadre du marketing du mal, néanmoins, un processus beaucoup plus profond est à l’œuvre. Vous êtes dans le business de changer, de séduire, de corrompre les gens. Et la marche arrière n’est pas si facile – parce que nous existons tous dans une sphère d’orgueil ce qui veut dire que nous n’aimons pas voir que nous avons fait quelque chose de mal. Ainsi, une fois que nous avons été tentés de franchir la ligne – dans ce cas d’avoir un avortement – notre conscience, elle-même, et nos loyautés changent souvent.
De la même façon, nombre de médecins qui pratiquent les avortements ont aussi été des sortes de victimes, mis sous pression d’agir ainsi par un establishment médical lâche et amoral. Chacun, à sa façon, est devenu la proie de la rhétorique attrayante du commercial de l’avortement qui justifie leurs actes destructeurs et qui anesthésie leur conscience.
Examinons de plus près comme il est facile d’anéantir la conscience d’une personne et de brouiller ses perceptions :
Comme l’a expliqué le docteur Brewer, les étudiants en médecine agissent contre leur conscience en apprenant à pratiquer les avortements parce que le responsable de leur internat insiste qu’ils le doivent s’ils veulent devenir docteurs. Le responsable de l’internat est une autorité et les autorités obtiennent un effet hypnotique sur les gens impressionnables. (Effectivement, la vulnérabilité des personnes à la ‘suggestion’ d’une autorité est un principe au cœur de l’hypnotisme.) Et qu’est-ce qui impressionne le ‘sujet’ ici ? le fait que la future carrière de l’étudiant en médecine est en jeu provoque en lui une forte incitation à abandonner ses principes pour remplir les exigences de succès dans le domaine qu’il a choisi.
Quand les gens sont victimes d’arnaqueurs, ils ont souvent de la peine à reconnaître qu’ils se sont faits duper, simplement parce qu’ils n’ont pas envie de penser qu’ils ont exercé un jugement erroné ou qu’ils ont fait quelque chose de mal. Dans cet exemple, une fois que l’étudiant en médecine a commencé à pratiquer des avortements, au bout d’un certain temps il ne pourra plus voir que c’est mal. De plus, le conflit décroissant qu’il ressent à chaque fois qu’il pratique un avortement est la preuve d’un recul vis-à-vis de la conscience alors que son implication progresse. Ceci reflète le schéma de toute corruption – le premier mensonge, le premier détournement, le premier viol, le premier meurtre est toujours le plus dur.
La Bible décrit ce processus de séduction qui fait que nous ignorons notre conscience afin d’obtenir un semblant d’avantage ainsi que l’aveuglement spirituel qui est notre seule réelle récompense :
Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas; Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. C’est que l’esprit de ce peuple s’est épaissi : ils se sont bouchés les oreilles, ils ont fermé les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur esprit ne comprenne, qu’ils ne se convertissent. Et je les aurais guéris !
(Actes des Apôtres 28 :26-27)
Debout ! Il est l’heure de se réveiller!
Depuis son début dans les années 1960, l’adoption culturelle et légale de l’avortement en Amérique a été basée sur des mensonges, de la tromperie, de l’avidité et sur un égoïsme monumental. Bernard Nathanson a courageusement exposé la cynique campagne de marketing qu’il avait menée – les statistiques fabriquées, les slogans, le sujet habillé par des professionnels des relations publiques et la lâche coopération d’un média d’information servile. Les autres fournisseurs d’avortements repentants, cités ici, illustrent encore plus la manipulation émotionnelle et la fourberie – sans omettre la trahison, la souffrance et la mort – qui ont caractérisé le mouvement de l’avortement dès le départ.
Mais il ne s’agit que de quelques histoires. Il n’y a pas suffisamment de place pour explorer la fraude extrême qu’est le planning familial, le plus grand fournisseur d’avortement au monde, fondé par l’eugéniste raciste Margaret Sanger, qui a prêché l’infériorité des races non-blanches et qui avait des liens de proximité avec Ernst Rudin, directeur d’Hitler pour la stérilisation.
Il n’y a pas suffisamment de place pour faire dans le détail en ce qui concerne Norma McCorvey – l’authentique "Jane Roe" de la part de laquelle le cas Roe v. Wade case avait été débattu et emporté. Devinez quoi? McCorvey admet actuellement que Roe v. Wade relevait de la fraude et qu’elle avait été “utilisée” par des avocats des droits à l’avortement dans leur quête de légalisation de la procédure. De fait, en 2003, McCorvey a entamé un procès au niveau de la cour fédérale pour obtenir le renversement de la décision Roe v. Wade. Parmi ses 5,437 pages de preuves, se trouvaient des déclarations par écrit et sous serment de plus de 1’000 femmes qui ont témoigné que d’avoir un avortement a eu des effets émotionnels, physiques et psychiques dévastateurs pour elles-mêmes. Aujourd’hui McCorvey s’est passionnément et publiquement engagée à réparer les dommages qu’elle a causés dans sa jeunesse et à remettre le génie de l’avortement dans la lampe.
Ah, mais ce n’est pas si facile. McCorvey a rencontré le même déni bizarre que Nathanson au cours de son voyage vers la rédemption personnelle. Après des années de promotion de l’avortement et de contributions pour le rendre acceptable dans l’esprit des media et du public, Nathanson n’a pas pu défaire ses manipulations d’avant. Une fois vendue son idée de l’avortement à ses disciples, il n’a pas pu le leur dé-vendre – même en expliquant les mécanismes de manipulation derrière la scène ou en produisant des films montrant des enregistrements précis et effrayant des horreurs de l’avortement.
En vérité, c’est une chose de provoquer une personne à faire quelque chose de mal en l’induisant sournoisement à croire que c’était bien, mais c’en est une toute autre que de lui faire réaliser que c’était mal, en fait, et qu’elle a été trompée. L’ego humain n’aime pas voir que c’est mal.
Que la séduction provienne d’un enseignant à l’école de médecine, de la pression des pairs – amis ou parents – pour avorter, ou du planning familial (figure d’autorité pour des adolescentes effrayées), la personne séduite ne voit plus la réalité comme elle l’avait vue auparavant mais comme l’autorité séductrice la voit. Bien entendu, il y a, dans ceci, un réconfort temporaire pour la victime. Il ou elle a été libérée afin de poursuivre dans ce qui lui est plus commode, avantageux ou agréable – grâce à l’avortement.
Cependant, du fait du processus antinaturel de conditionnement, la douleur de la souffrance et de la tragédie peut souvent réveiller brutalement les gens et les replacer dans un état conscient. Le Dr. Levantino s’est mystérieusement "réveillé" de sa "transe" pour constater l’horreur de sa pratique d’avortement quand sa propre fille est morte. Le Dr. McMillan s’est réveillée alors qu’elle se tenait devant un évier à l’arrière de sa clinique pour examiner le corps démembré d’un petit bébé avorté. Bien qu’elle ait procédé à cet examen des centaines de fois auparavant, cette fois ci, pour une raison mystérieuse, sa conscience s’est éveillée quand elle a réalisé pour la première fois qu’il s’agissait d’un bébé humain.
Parfois, l’auto-tromperie, comme un élastique, peut être tirée jusqu’à sa limite avant de se casser ou de claquer pour un retour à la normale.
Quand l’Holocauste nazi a finalement pris fin, les soldats alliés ont conduit la population allemande horrifiée – les ‘braves gens’ d’alors, ‘raisonnables et pleins de compassion’, respectueux de la loi et confiants en leur gouvernement – à travers les camps de concentration. Les informations filmées de ce tour guidé montrent les femmes qui pleurent convulsivement et les hommes, tête baissée, assommés, atterrés, choqués.
En queue, devant les montagnes de corps émaciés, la puanteur de la mort partout, une horreur indicible a pénétré leur âme. Car, tous, dans le même temps, ont réalisé que le doute persistant au fond de leur esprit – la crainte secrète que les rumeurs de génocide puissent être réellement vraies, mais qu’ils n’avaient pas crues, pensant que de telles pensées négatives provenaient du démon de la déloyauté – avait été, en fait, le cri désespéré de la vérité profonde. Le déni, doux comme du velours, qu’ils avaient vécu a disparu instantanément, remplacé par l’agonie de la culpabilité et de la trahison.
Ne méprisez pas ces gens. Pour le moins, ils ont fait face à leurs péchés d’omission et de complicité tacite, ayant cru en leurs dirigeants et ignoré les avertissements de leur propre conscience. Ils ont été forcés de reconnaître l’horreur qu’ils avaient précédemment niée.
Et nous ? Ferons nous un jour en pleurs le tour à travers les ruines de notre propre culture de mort? Que penserons-nous alors de ces slogans commerciaux ?
« Les femmes doivent avoir le contrôle de leur propre corps »
 “L’avortement sûr et légal est le droit de chaque femme »
 “Qui décide? Tu décides!”
 “L’avortement est une décision personnelle entre une femme et son docteur”.
 “Qui prendra cette décision la plus personnelle d’une vie de femme? Est-ce que les femmes décideront ou bien les politiciens et les bureaucrates à Washington ? »
 “La liberté de choix – un droit fondamental américain.”
La prochaine fois que vous entendrez ces confortables slogans de marketing ‘pro-choix’, ne soyez pas surpris si un frisson glacé parcoure votre colonne vertébrale alors que vous réalisez plus clairement que jamais ce qu’ils signifient réellement.
 
David Kupelian
 
Ce qui précède est extrait de "The Marketing of Evil : How Radicals, Elitists, and Pseudo-Experts Sell Us Corruption Disguised as Freedom" ("Le marketing du mal : comment les radicaux, les élites et les pseudo-experts nous vendent la corruption sous le déguisement de la liberté") par David Kupelian, publié par WND Books. Source

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