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Friday, July 12, 2013

Italie, Danser pour la vierge-Marie, une tradition profane

Danser pour la Madone (la vierge-Marie), une prière vivante

L'Éternel dit dans Exode 20 :3-6 :
''Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de
représentation quelconque des choses qui
sont en haut dans les cieux, qui sont en bas
sur la terre, et qui sont dans les  eaux plus
 bas que la terre.  
Tu ne te prosterneras point devant elles, et
tu ne les  serviras point; car moi, l'Éternel,
ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis
l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à
la troisième et la quatrième génération de
ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde
jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment
 et qui gardent mes commandements.
Tu ne prendras point le nom de l'Éternel,
ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera
point impuni celui qui prendra son nom en vain.''
Voilà Ses Premier, Deuxième et Troisième
Commandements offerts et gravés de Son
doigt pour Son peuple à jamais.

Dans les cultures préchrétiennes du bassin méditerranéen, le mois de mai symbolise la fertilité ; celui-ci était célébré comme une renaissance. Le christianisme s’est réapproprié cette coutume, en substituant à la Mère païenne la Mère chrétienne : la Vierge. Nous sommes le 8 mai 2013, mercredi de l’Ascension, en Campanie, dans la région de Naples. À Scafati, plus exactement. Ici on ne prie pas : on danse, on chante, on joue pour la Madone. La prière se vit.

Danse typique du sud de l’Italie
la tammurriata permet au peuple d’exprimer sa dévotion en dehors des cadres traditionnels de l’orthodoxie chrétienne. La danse et la musique sont ici des actes aussi religieux que profanes, et qui témoignent du syncrétisme entre anciens cultes gréco-romains et religion chrétienne.

On se laisse porter par les chants envoûtants
les danses frénétiques et les rythmes incessants des castagnettes et des tammorre (grands tambourins). Les gens accourent en chantant, jetant œillets et pétales de roses à la Madone. Les charrettes ornées de fleurs paradent, les danseurs s’agitent au rythme des tambours. Les musiciens terminent la procession en entrant dans l’église, entonnant des «canti a’figliola» («chants pour la jeune fille»), chants d’invocation à la Madone, Mère sacrée. Ces chants et musiques, tolérés dans l’église, constituent le lien qui unit la célébration religieuse officielle et celle d’expression plus populaire.

Amour, sacré et profane sont alors intimement liés.
Le culte religieux se voit mêlé à l’ivresse, à la danse, à la musique et à la sensualité.


par Marie Julliard Source

 

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