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Sunday, November 8, 2009

Ode à la poésie

IL y a un peu plus de dix ans, et pour une raison particulièrement douloureuse, je n’ai plus jamais repris la plume pour laisser courir les mots.

C’est vers mes quatorze ans que j’ai écris mon premier poème, mais c’est à dix-sept ans, participant à un club de lecture, que j’ai réellement conservé mes textes et de les partager avec mes proches. On avait tous une certaine appréhension quant aux critiques de la famille, et pour moi, c’est ce qui arriva… Par la suite, et bien plus tard, une séparation amoureuse, celle que je considérais comme mon âme sœur s’en est retournée chez elle, pour des raisons professionnelles. Jusque là, pas de problèmes n’est-ce pas? On s’est déjà tous retrouvé séparé un temps plus ou moins long, mais pas pour se faire chanter la pomme et tomber dans le panier! À vingt-neuf ans, lorsque sa vie se structure et que de gros projets de Vie sont en voie de se concrétiser, la rupture est brutale, surtout si le sentiment d’Amour te laissait planer au-dessus des nuages… Imaginez la chute! Elle qui fut mon inspiration, ma muse, de me dire qu’il ne faut pas trop conter sur elle, parce qu’il n’y a pas que l’Amour dans la vie… que je l’idéalise, que je la mettais sur un piédestal… non, juste que j’étais amoureux…

Depuis ce jour, je n’ai plus réussi à retrouver cette magie.

D’autant qu’avant [cette castration intellectuelle], en créer 2, voire 3 était courant! Au cours du premier lustre , ce n’était pas l’envie qui me manquait, mais la magie perdue au souvenir de cet instant. Le syndrome de la page blanche…

Au deuxième lustre, je me suis dit que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, et dans l’instant, me suis assis cherchant quelque formulation poétique… Le bide!

Depuis, j’ai une famille, mes inspirations sont nombres, mais les instants pour les immortaliser sont rares… j’ai troqué ma plume pour un pinceau, et ma satisfaction est intérieure, personnelle. Aujourd’hui, je partage avec vous le dernier poème écrit qui lui, sera le premier d’une longue série.

Ainsi suit-il:

TRANSPERCÉ EN DOUCEUR.
- Dans les méandres de mes rêves, tu souries. Et la joie nouvelle de te revoir, me réjouie. Et pourtant, la tristesse s’est abattue ce soir, Les lumières se sont éteintes, la lune s’est faite noire.
- Et le cri déchirant l’air poussé par mon cœur Crève l’horizon déjà fragile de ton bonheur. Et l’espoir de vivre une seconde vie dans tes bras, M’incite à faire encore pour toi le premier pas.
- Éros, dieu de l’Amour, a transpercé mon cœur, Une rose acérée à la St-Valentin; Je bois tes mots, ivre, jusqu’au petit matin.
- Et tu me guides dans mes gestes, en douceur, Apprivoisant l’animal sauvage qu’est un moi, Pour mieux t’aimer et pour mieux l’avoir contre soi. © David Lothar -1997-

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