Religion, L'appel à l'unité luthéro-catholique

Le pape exhorte catholiques et protestants à aborder franchement leurs divergences



Je résume, si les Luthériens font "copain-copain/amis-amis" avec les Catholiques romains, alors les derniers grains de sable du sablier céleste sont sur le point de tomber...

... et, c'est une certitude, ils marcheront main dans la main, vers leur destinée commune.

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Et maintenant le post...

Antje Jackelen, archevêque luthérienne de l’Église de Suède. 

Elle est la première femme à occuper ce poste. Image : Reuters 

Les fidèles catholiques et protestants «ne doivent plus être perçus comme adversaires ou comme concurrents, mais reconnus pour ce qu'ils sont : frères et sœurs», et doivent travailler ensemble, notamment en faveur de leurs frères chrétiens persécutés dans le monde, a affirmé le pape François, qui recevait lundi 4 mai [2015] Antje Jackelén, archevêque luthérienne d’Uppsala, première femme de l’histoire archevêque de l’Eglise de Suède, rapporte la Tribune de Genève[1].

François a souligné les progrès accomplis depuis le Concile Vatican II, notamment la publication récente d'un document commun «Du conflit à la communion : la commémoration commune luthéro-catholique de la Réforme en 2017».

Dignité humaine, mariage et sexualité 

Selon le pape, les protestants et les catholiques doivent aborder franchement leurs divergences sur les questions de sexualité. Dans son discours il a déploré la tendance à taire ou ignorer ce genre de sujet pour ne pas compromettre le consensus œcuménique déjà réalisé. Il ne faudrait pas, explique François, que de nouvelles différences confessionnelles se consolident sur des questions aussi cruciales, selon Radio Vatican[2].

«La question de la dignité de la vie humaine, toujours à respecter, est d'une urgente actualité, comme le sont aussi les thématiques de la famille, du mariage et de la sexualité. Celles-ci ne peuvent être tues ou ignorées de peur de mettre en danger le consensus œcuménique», a affirmé le pape François, lundi 4 mai, selon l’agence Apic[3]. L’Eglise de Suède, qui ordonne des femmes depuis 1960, autorise aussi le mariage homosexuel depuis 2009, même entre pasteurs. Source 

La pompe papale

[1] : La Tribune de Genève :

Le pape François a reçu lundi au Vatican l'archevêque luthérienne d'Uppsala en Suède, Mme Antje Jackelen, invitant les protestants et les catholiques à aborder franchement leurs divergences sur les questions de sexualité.

"La question de la dignité de la vie humaine, toujours à respecter, est d'une urgente actualité, comme le sont aussi les thématiques de la famille, du mariage et de la sexualité. Celles-ci ne peuvent être tues et ignorées par peur de mettre en danger le consensus œcuménique déjà réalisé", a déclaré le souverain pontife, faisant le point devant Antje Jackelen du dialogue entre l’Église catholique et les Églises protestantes.

Sur de nombreux sujets très sensibles, à commencer par l'ordination de femmes prêtres et évêques, en passant par le mariage homosexuel et le divorce, les vues de l’Église catholique et des Églises protestantes sont irréconciliables, ce qui ne facilite pas le dialogue quotidien entre chrétiens dans des pays où ces églises coexistent.

Conceptions opposées chez les chrétiens

Les protestants accusent les catholiques d'être rétrogrades et ces derniers accusent les protestants de brader les conceptions chrétiennes sur le mariage et la vie pour se mettre à la mode du temps.

Devant Antje Jackelen, le pape François a souligné que l'heure n'est plus au mépris réciproque : les fidèles catholiques et protestants "ne doivent plus être perçus comme adversaires ou comme concurrents, mais reconnus pour ce qu'ils sont : frères et sœurs", et doivent travailler ensemble, notamment en faveur de leurs "frères chrétiens persécutés" dans le monde.

Le pape salue les progrès d'un demi-siècle

François a souligné les progrès accomplis depuis le Concile Vatican II (1962/65), notamment la publication récente d'un document commun "Du conflit à la communion : la commémoration commune luthéro-catholique de la Réforme en 2017".

La décision, prise l'an dernier, de commémorer en commun la Réforme de Luther, cinq siècles après que le moine allemand eut décidé de publier ses 95 thèses critiquant les indulgences au Vatican, a été le résultat d'un long travail né de l'esprit réformateur du Concile Vatican II.

La rupture entre Luther et le pape avait été suivie d'immenses massacres dans toute l'Europe, durant les guerres de religion. Jusqu'à Vatican II, devaient dominer ensuite les attitudes de mépris et de rejet entre les chrétiens des deux confessions. Source 

Appartements privés du pape

[2] : Radio Vatican :

Le Pape François souhaite que les catholiques et les protestants aient le courage d’aborder ensemble les questions d’une urgente actualité sur lesquelles ils ont des positions divergentes : la dignité de la vie humaine, toujours à respecter, la famille, le mariage et la sexualité. Le Saint-Père recevait l’archevêque luthérienne d’Uppsala, Madame Antje Jackelén, accompagnée d’une délégation de l’Eglise Evangélique luthérienne de Suède.

Dans son discours il a déploré la tendance à taire ou ignorer ce genre de sujet pour ne pas compromettre le consensus œcuménique déjà réalisé. Selon le Pape François, il ne faudrait pas que de nouvelles différences confessionnelles se consolident sur des questions aussi cruciales. Le Souverain Pontife a par ailleurs encouragé les chrétiens des différentes confessions à collaborer en faveur de ceux qui souffrent à cause de la misère et de la violence, et surtout en faveur des chrétiens persécutés.

Progrès accomplis depuis Vatican II

Tout en reconnaissant que beaucoup reste encore à faire avant de parvenir à l’unité pleine et visible dans la foi, dans la vie sacramentelle et dans le mystère ecclésial, le Pape François a souligné les progrès accomplis depuis le Concile Vatican II. Il a cité notamment la récente publication par la Commission luthérienne-catholique pour l’unité d’un important document intitulé «Du conflit à la communion» en vue de la commémoration commune du cinquième centenaire de la réforme en 2017.

Le décret conciliaire sur l’œcuménisme Unitatis redintegratio exprime un profond respect à l’égard des frères séparés, qui ne sont plus ni des adversaires ni des concurrents, mais des frères et sœurs dans la foi. Depuis, l’engagement œcuménique est devenu incontournable pour l’Eglise catholique. Le Saint-Père a rappelé que la division des chrétiens est contraire à la volonté du Christ, elle constitue un scandale face au monde et nuit à la plus sainte des causes : l’annonce de l’Evangile à toutes les créatures.

Avant de prendre congé de ses hôtes, il a tenu à remercier l’Eglise luthérienne suédoise pour l’accueil réservé aux nombreux immigrés d’Amérique du sud à l’époque des dictatures. Source 

Appartements privés du pape, détails

[3] : Agence Apic :

Mariage homosexuel : ne pas taire les divergences, rappelle le pape. 

Rome, 4 mai 2015 “Les thématiques relatives à la famille, au mariage et à la sexualité ne peuvent être tues ou ignorées de peur de mettre en danger le consensus oecuménique“. C’est ce qu’a affirmé le pape François, le 4 mai 2015, devant Antje Jackelén, femme archevêque luthérienne d’Uppsala, alors que l’Eglise luthérienne de Suède reconnaît le mariage homosexuel. Ce serait un péché, a ajouté le pape, si sur ces questions importantes, de nouvelles différences confessionnelles se consolidaient.

En décembre dernier, le pape avait déjà prononcé presque mot pour mot cette mise en garde devant une délégation de l’Eglise évangélique luthérienne allemande. L’Eglise de Suède, qui ordonne des femmes depuis 1960, autorise aussi le mariage homosexuel depuis 2009, même entre prêtres.

Née en Allemagne en 1955, ordonnée au sein de l’Eglise de Suède en 1980, docteur en théologie en 1999, Antje Jackelén est devenue, en juin 2014, la première femme de l’histoire archevêque de l’Eglise de Suède. Elle est connue en Suède pour considérer la virginité de la Vierge comme un mythe, et sa défense du mariage entre personnes de même sexe.

Le pape a par ailleurs évoqué le document intitulé "Du conflit à la communion. La commémoration commune luthéro-catholique de la Réforme en 2017", publié en juin 2013 et préparé par la Commission luthéro-catholique pour l’unité. Ce document revient sur l’histoire du conflit entre catholiques et protestants, mais aussi sur le dialogue œcuménique réalisé durant les 50 dernières années. En 2017, luthériens et catholiques commémoreront ainsi ensemble le cinquième centenaire de la Réforme de 1517. Le pape a souhaité que cette initiative permette de nouveaux pas dans le chemin de l’unité, reconnaissant cependant qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire.

Dans son discours, le pontife a aussi encouragé a un engagement commun sur le plan caritatif, “spécialement en faveur de nos frères et sœurs persécutées“. Source 

COMMENTAIRE :

La prophétie marche à grand pas.

C'est exactement ce que réalise le curé-en-chef, le sacré bon François 1er.

Nous ne devons tirer AUCUNE gloire lorsque nous amenons une âme à Christ... Elle lui appartient déjà, mais il faut qu'elle veuille personnellement revenir au Créateur d'un cœur soumis à sa volonté...

L'Église adventiste ne reconnait pas le mariage homosexuel, ni n'approuve l'homosexualité. C'est une abomination devant l'Éternel (Lévitique 18 :22 ; 20 :13 ; Galates 5 :19-21 ; Apocalypse 21 :8, 27).

Ça et beaucoup plus...

AJOUT :
C'était en septembre 2013 : les Vaudois nous surprenaient !