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Thursday, October 31, 2013

Canada, Quand se mêle politique et religion

Quand la religion fait la manchette au Québec [1]
 
En ces temps où la spiritualité, la fréquentation de l'église, la croyance en Dieu, la transmission des valeurs religieuses se fait plus discrète et effacée, concurremment, les «va-et-vient» de l'Église catholique [romaine, c'est moi qui souligne, DL] font la une des médias, les analystes athées en noircissent les colonnes et les guérilléros religieux montent aux barricades.  
 
Il suffit que le pape se déplace dans un autre pays, se prononce du bout des lèvres sur des sujets comme l'homosexualité, le mariage des prêtres, la pédophilie et autres pour que les tambours du temple résonnent. Comme si une nouvelle prise de position favorable sur une kyrielle de ces sujets fragiles suffirait pour réintégrer en masse le giron de l'Église et son portail. J'imagine que nous n'avons pas quitté le sein de l'Église pour seulement ces quelques questions, mais surtout pour des questions plus dogmatiques, à moins que ce soit uniquement par indifférence. Le socle d'une religion repose sur des questions existentielles de spiritualité et de dogmes. 
 
Il a suffi d'une tragédie à Lac-Mégantic, d'une mort tragique lors d'une fusillade ou un accident impliquant des policiers ou pompiers ou autres événements du genre comme la chute d'un hélicoptère dans le Grand Nord pour remplir l'église catholique et claironner la cérémonie sur les réseaux nationaux de télé pendant de longues heures. Dans ces circonstances, on retrouve soudainement une ferveur en un Dieu oublié, en une Église délaissée. La Basilique Notre-Dame accueille les obsèques de tant de grands de notre société, qu'ils soient croyants ou non. Combien de célébrités utilisent encore les divers sacrements à l'image d'un mariage fastueux ? À ne pas oublier que l'on fait la queue pour assister à la messe de minuit. Les grandes cathédrales catholiques font partie des sites touristiques les plus recherchés par les voyageurs.
 
Il a suffi d'un mot religieux du maire Jean Tremblay de Saguenay ou une tirade de Mgr Ouellet pour mettre le feu aux poudres. À croire que ces catholiques pratiquants n'ont pas le droit de parole et d'afficher, comme tous les citoyens de ce pays, leur attachement. Droit accordé à tous les adeptes de toutes les religions. Je n'ai jamais compris la propension de tous ces analystes de médias de monter, souvent comme une armada, aux barricades pour un dieu auquel ils ne croient pas, dont ils nient même l'existence.
 
Pour des raisons dogmatiques, j'ai pris personnellement mes distances de l'Église. Pourtant, j'ai pleinement connaissance que les valeurs chrétiennes qui ont enveloppé mes jeunes années, 1940 à 1970, continuent de couler dans mes veines et ont influencé toutes les sociétés occidentales, tout comme le pays de mes ancêtres. J'ai toujours veillé à respecter cette religion, même si mes réponses profondes reposent ailleurs. Même si je ne partage pas certains dogmes, jamais il ne m'arrive de piétiner cette philosophie religieuse.
 
Rarement, j'ai vu une religion aussi vilipendée à la moindre prise de position ou l'absence de prise de position de ses clercs ou de ses autorités. Mépriser par ceux qui se vantent de ne plus pratiquer et de ne plus croire en Dieu. Quelle est cette hardiesse à combattre un dieu inexistant. Et pourtant, aux premiers aléas de la vie, on se réfugie sur les genoux confortables de dame religion catholique. par Claude Bérubé Source
 
COMMENTAIRE :
[1] Le Québec vit actuellement des remises en question sur l'éthique religieuse.
Alors que nous vivions tranquillement, toutes croyances confondues... des athées ont décidé de semer le trouble dans les rangs gouvernementaux.
Une Charte des Valeurs québécoises a été déposée qui se veut le reflet des besoins d'une nation. L'erreur est mal perçue parce qu'elle ne représente pas du tout les opinions des 8 millions de québécois.
Voilà ce qui se passe quand la politique se mêle de religion.

Une promesse qui sera une prophétie, plus tard ce sera la religion qui se mêlera de politique et les deux pactiseront pour dicter lois et décrets sur tous ceux qui refuseront de se plier aux ordres.
Un des sujets majeurs de douleurs sera l'obligation légale d'adorer un jour de semaine en particulier, à savoir, le dimanche, Sunday, le jour du soleil, comme jour de repos.
 
Ci-dessous, un aperçu des 10 principales et plus présentes religions qui existent sur la province canadienne selon les dernières données de Statistique Canada (recensement de 2001).
Population actuelle du Québec : 8 013 073.
 
Note : Seuls sont dénombrés ceux qui professent leur foi quotidiennement.
 
Définition :
Nombre = Nombre de fidèles pratiquants.
Pourcentage = Rapport Fidèles / Population du Québec
Évolution depuis 1991 = Augmentation ou Diminution des conversions et adhésions jusqu'au recensement de 2001.
 
 
10- SIKHISME 
Nombre : 8'220
Pourcentage : 0,1 %
Évolution par rapport à 1991 : +81,7 %

 
9- HINDOUISME
Nombre : 24'530
Pourcentage : 0,3 %
Évolution par rapport à 1991 : +73,7 %

8- BOUDDHISME
Nombre : 41'380
Pourcentage : 0,6 %
Évolution par rapport à 1991 : +30,8 %
  
7- CHRISTIANISME
(Autre que catholique, protestant et orthodoxe)
Nombre : 56'750
Pourcentage : 0,8 %
Évolution par rapport à 1991 : +45,6 %
 
6- JUDAÏSME
Nombre : 89'915
Pourcentage : 1,3 %
Évolution par rapport à 1991 : -8 %
 
5- CHRISTIANISME
(Orthodoxe)
Nombre : 100'370
Pourcentage : 1,4 %
Évolution par rapport à 1991 : +12,4 %
  
4- ISLAM
Nombre : 108'620
Pourcentage : 1,5 %
Évolution par rapport à 1991 : +141,8 %
 
 3- CHRISTIANISME
(Protestant)
Nombre : 335'595
Pourcentage : 4,7 %
Évolution par rapport à 1991 : -6,7 %
 
2- ATHÉISME
Nombre : 400'325
Pourcentage : 5,6 %
Évolution par rapport à 1991 : +55,6 %
 
1- CHRISTIANISME
(Catholique romain)
Nombre : 5,93 millions
Pourcentage : 83,2 %
Évolution par rapport à 1991 : +1,3 %
 
Reste un (1) million de personnes qui n'appartiennent à aucune de ces dénominations.

Notez cependant un fait important, que cette étude fait une comparaison entre 1991 et 2001 !!!
Il est certain qu'aujourd'hui, 12 ans plus tard, cette étude ne reflète plus la réalité, il faudrait l'actualiser...

'' O tempora ! O mores ! '' dit l'un,
'' Nil admirati. . . '' lui répond l'autre. [2]

[2] ''Ô temps ! Ô mœurs !'' ,  ''Ne s'étonner de rien...''

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