Le gourou surnommé le «Jésus Noir» tué par la foule
Le gourou de la prison de Madang en Papouasie-Nouvelle-Guinée, anciennement pasteur luthérien, et surnommé le «Jésus Noir» crut en s'évadant de sa cellule, échapper au jugement de ses crimes. Mais c'était sans compter sur la fureur des habitants d'un village isolé du pays où l'homme fut retrouvé s'adonnant encore et toujours à ses effroyables pratiques obscures.
Violeur récidiviste et de surcroît cannibale, le gourou était adepte des sacrifices humains. Steven Tari de son vrai nom, arrêté en 2007, il avait été reconnu coupable de viol de jeunes filles et condamné en 2010 à 10 ans de prison ferme. Son succès et sa popularité, jadis, avaient été alors enterrés. Lui qui, auparavant se pavanait, entouré de ses gardes du corps et de ses fidèles partisans, clamait haut et fort avoir reçu une prophétie divine selon laquelle des jeunes filles devaient se marier avec lui.
D'après 20 minutes, c'est après avoir tout juste sacrifié et tué de sang-froid une nouvelle adolescente de 15 ans, que l'homme fut pris à partie par 80 hommes et à son tour, tué violemment à la hauteur de ses crimes. Son autre victime âgée de 14 ans a tout juste pu être sauvée par la population.
Un médecin de l'hôpital de Modilion rapporte : «Il a été coupé et frappé avec des couteaux aux bras et aux jambes, à la poitrine et à l'estomac, au point de faire apparaître ses intestins. Il a aussi été émasculé».
Le «Jésus Noir» fut éliminé et son corps jeté dans un trou d'eau.
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